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En attendant le krach obligataire
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  • #16
    les taux ont ils touché leur point bas ?


    Les 10 ans US et allemands....

    http://www.bloomberg.com/quote/USGG10YR:IND/chart

    http://www.bloomberg.com/quote/GDBR10:IND/chart

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    • #17
      http://www.pro-at.com/forums-bourse/bourse-1004-33...

      Le marché obligataire a fini en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 2,274% contre 2,107% mardi soir et celui à 30 ans à 3,408% contre 3,246%.

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      • #18
        US / Eco : le taux d'emprunt à 30 ans remonte sur les 4% aux Etats-Unis 22/03/2012 15:26

        Le taux fixe moyen de crédit immobilier à 30 ans aux États-Unis a progressé sur les 4% d'après Freddie Mac, géant mortgage américain. Le taux à 15 ans est ressorti à 3,3% et le taux à 30 ans à 4,1%. Un mois auparavant, le taux à 30 ans avait touché un plus bas depuis les années 50, à 3,9% environ. Cette remontée des taux devrait compliquer la "recovery" déjà fragile du marché immobilier outre-Atlantique.

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        • #19
          le bund a t il touché son point bas ?


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          le bund n'est plus refuge...

          la défiance vers le papier européen commence ICI



          le KRACH OBLIGATAIRE peut commencer


          AMIS GOLDEUX, le refuge ultime va enfin pouvoir briller de mille feux

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          • #20
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            • #21
              Des oscillateurs assez décontractés , et une belle blanche comme sur les indices , curieux






              affaire à suivre




              "Si l'aide est accordée par le FESF, cela entraînera une hausse des dettes publiques puisque les Etats de la zone se portent garants des fonds levés par le FESF. Pour la France, il serait question d'une augmentation de la dette d'un point de PIB", explique l'économiste d'Aurel bgc Jean-Louis Mourie

              http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banque...

              13/06/2012,

              "L'Allemagne perd en qualité en raison du passif potentiel qui s'amoncelle sur le Bund."

              De même, Andrew Bosomworth, le responsable de PIMCO - le premier gérant mondial de fonds obligataires - en Allemagne, a déclaré que les engagements de plus en plus lourds qui pesaient sur l'Allemagne avec la crise de la dette souveraine limitaient l'attrait de l'emprunt souverain de référence de la zone


              peut être plus pour longtemps à suivre

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              • #22
                Je ne mets pas en cause la pertinence des analyses d'une société tel que PIMCO mais lorsqu'on dépasse le 1 trillion$$$ d'actifs sous gestion, souvent l'objectivité passe au second plan surtout quand l'incertitude qui règne en ce moment, les contraint à acheter des obligations avec un rendement négatif...

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                • #23
                  Cliquez pour agrandir


                  A quand le krach obligataire?
                  http://www.monfinancier.com/finances/journal-de-mo...
                  Edito 22/11/2012 à 07h10

                  Les taux longs dans certains pays sont à des taux artificiellement bas: en France bien sûr, mais encore plus aux Etats Unis. Les perspectives de croissance et d'inflation sont certes molles mais le niveau des dettes et des déficits justifieraient des niveaux de taux d'intérêt nettement plus élevés. Est ce que le krach obligataire peut se déclencher?
                  La France a un déficit record, une dette abyssale et elle emprunte à un peu plus de 2% seulement. Il y a des explications: l'épargne des ménages, l'aversion au risque des Français, l ' "appui" des grandes banques mais aussi un soutien de fait par des banques centrales comme la Banque Nationale Suisse qui achète des euros tous les jours pour l'empêcher de baisser et les placent dans les pays les mieux notés d'Europe.
                  C'est encore plus frappant pour les Etats Unis. Les Etats Unis n'ont même pas entamé d'efforts en matière de réduction du déficit budgétaire et surfent sur une dette qu'ils ne pourront jamais rembourser. Certes, ce sont les Etats Unis, le dollar est encore la monnaie de réserve internationale et la banque Centrale Américaine soutient en permanence le marché des emprunts d'Etat. Et les Etats Unis empruntent à 1.68% à 10 ans et à 2.82%...à trente ans!!!
                  Tout cela est aberrant.
                  Mais tout cela l'était déjà il y a un mois.
                  Et il y a 6 mois.
                  Et malgré cela la situation perdure
                  Tant mieux pour le budget des Etats.
                  Si les taux Français ou Américains retrouvaient leurs niveaux "normaux", 3.5% minimum pour la France sur 10 ans, et 3 à 4% pour les Etats Unis, l'impact sur le déficit budgétaire serait dramatique.
                  Est ce que cela peut durer?
                  Oui. Cela dure déjà, contre toute attente, depuis des mois. Et le cas du Japon illustre le fait que ce type d'aberrations peut durer des années. Le Japon, un des trois pays au monde les plus endettés, emprunte à 10 ans à ...0.74%!!!!!
                  Mais tout peut s'arrêter du jour au lendemain et tant en France qu'aux Etats Unis un krach obligataire peut se produire en 2013. Il suffirait que l'économie démarre réellement ou que l'inflation dérape même un peu aux Etats Unis, il suffirait que les hedge funds avec la bénédiction de l'Allemagne parviennent à faire basculer le marché de la dette d'Etat en France.
                  En attendant, rien ne bouge ou presque.
                  C'est une bombe à retardement...qui pourrait cependant ne jamais se déclencher.

                  Commentaire


                  • #24
                    http://atbfinance.over-blog.com/article-quel-aveni...

                    très bon article



                    Vendredi 23 novembre 2012
                    Quel avenir pour l'obligataire français?
                    La dégradation de la France par Moody's est l'occasion d'essayer de comprendre ce qui se cache derrière une valorisation obligataire.
                    ________________________________________

                    Plus personne n'attendait une hausse brutale des taux obligataires suite à la dégradation. Plus personne sauf quelques politiques peu au courant du fonctionnement des marchés, mais qui pourtant ne jurent que par eux. La réaction des opérateurs sur les marchés (une hausse modérée de 2.06 à 2.16%) porte plutôt la marque d'un excès baissier sur les taux à dix ans. D'ailleurs nous noterons que le spread (l'écart de prix) avec l'Allemagne ne s'est pas dégradé puisque son taux à 10 ans est aussi passé de 1.32% à 1.42%.
                    Depuis cet été, la France emprunte à court terme à des taux négatifs. Ce qui signifie tout simplement qu'elle gagne de l'argent à chaque fois qu'elle emprunte. Le rêve de tout emprunteur. Le cauchemar des investisseurs. Avec un taux proche de 2% à dix ans, elle n'offre aucune prime de risque sur l'inflation. Là encore, les prêteurs (les méchants financiers donc) acceptent de perdre de l'argent. Pourquoi?


                    Taux obligataire français: OAT 10 ans

                    Parmi les raisons qui expliquent la valeur historiquement basse du 10 ans français, on trouve:
                    • Le "Fly to Quality": les opérateurs arbitrent leur allocation d'actifs en fonction des risques de marché. En période de trouble sur la croissance et sur les perspectives bénéficiaires des entreprises, ils se réfugient sur les marchés obligataires ("réputés" plus sûrs), ce qui contribue, mécaniquement, à abaisser le prix des obligations.
                    • L'absence de choix pour les investisseurs. Investir dans les pays dits "Core" ne présente plus guère d'intérêt. Avec des rendements de 0.43% pour la Suisse ou de 1.40% pour l'Allemagne, prêter à ces deux pays, revient à perdre de l'argent une fois l'inflation déduite. Vous ne le faîtes que si vous cherchez absolument un produit qui garantira la survie de votre capital: ce qui reste la préoccupation majeure des investisseurs que l'on peut rencontrer. La faillite de Lehman Brothers et une décennie de marchés financiers souffreteux ont eu raison du moral des plus optimistes.


                    Taux obligataire allemand: Bund 10 ans
                    • Les pays à rendements élevés ont montré qu'ils pouvaient faire faillite de manière réelle ou virtuelle. Les investisseurs n'en veulent plus, ou alors ils exigent des primes de primes de risques prohibitives, usuraires, qui les mettent à genoux.
                    • Les pays très endettés, mais avec une capacité de levée d'emprunt forte (une sorte de résilience fiscale) donc de remboursement de leur dette (comme la France) attirent donc nécessairement des capitaux en manque de débouchée. La mécanique étant alors que la demande va agir sur le prix des obligations, donc pousser les prix à la baisse.
                    • L'excès de liquidités dans le monde qui ne trouve plus d'investissements suffisamment sûrs oblige à une répartition du risque.
                    • La situation économique indigente où les prévisions les plus optimistes font état d'une année 2013 à très faible croissance et d'une reprise molle en 2014.
                    • L'action de la Banque Nationale Suisse (BNS) qui a réagi à la hausse du Franc Suisse (CHF) qui apparaissait comme une des rares valeurs refuges en plein coeur de la crise, en fixant un taux plancher de 1.20 contre euro (6 septembre 2011) et a conjointement acheté des obligations européennes expliquant en partie le rally du printemps sur le bund allemand et le mouvement parallèle sur les obligations des pays semi-core comme la France.
                    • La volonté politique manifeste de coller aux exigences des marchés en appliquant des règles de gestion que l'on peut contester ou discuter, mais qui ne cèdent pas aux sirènes du keynésianisme, pour se tourner vers une politique de l'offre.


                    Tant que ces facteurs persisteront, les taux des obligations françaises resteront bas. Se réjouir d'emprunter à taux bas est donc une erreur si l'on se donne la peine de comprendre les raisons qui poussent les prix de l'obligataire vers le bas: la crainte de l'avenir, la peur de l'autre, l'absence de choix réaliste...
                    Cependant, à moyen terme (12 à 18 mois), prenons le pari que les excès constatés sur le marché obligataire européen seront corrigés. Sans parler de krach obligataire, même si l'hypothèse n'est pas à exclure, le taux allemand à dix ans devraient remonter dans la zone 1,80 - 2,20 et le français devrait repasser la barre des 3%.
                    Si cette prévision ne s'avérait pas juste cela signifierait tout simplement que la crise continue et que les perspectives économiques et sociales de nos pays ne s'améliorent pas. Rien de réjouissant donc.


                    Commentaire


                    • #25
                      http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/fi...

                      09/11/2012 | Mory Doré

                      Pourquoi faut-il se préparer à un Krach obligataire ?


                      LE CERCLE. Les principales raisons qui ont maintenu les taux longs US, UK et des pays européens jugés les moins fragiles budgétairement (Allemagne, France par défaut…) à des nouveaux historiquement bas vont progressivement disparaître.

                      Écrit par
                      Mory Doré
                      Responsable risques financiers
                      Banque mutualiste régionale


                      Les principales raisons qui ont maintenu les taux longs US, UK et des pays européens jugés les moins fragiles budgétairement (Allemagne, France par défaut…) à des nouveaux historiquement bas vont progressivement disparaître. Parmi ces raisons, nous en rappellerons trois que nous avons toujours considérées comme conjoncturelles et techniques.

                      Premièrement, les politiques monétaires des grandes banques centrales ne pourront pas être plus accommodantes

                      Si nous nous concentrons sur la banque centrale européenne, nous continuons de penser qu'elle sortira progressivement de sa politique d’argent "gratuit" dès 2015. Elle pourra d’autant mieux le faire que l’on assistera à des évolutions institutionnelles fortes en zone euro (éclatement de la zone ou fédération) qui éloigneront la nécessité de maintenir les mesures de politique monétaire non conventionnelle.

                      Alors, certains pourraient répondre qu’un horizon aussi lointain ne devrait pas être de nature à déstabiliser les marchés obligataires.

                      Et pourtant, il ne faut pas perdre de vue la surexposition historiquement élevée en titres d’état des investisseurs du monde entier et les risques de suranticipation des marchés dans le contexte d’aujourd’hui. Si les marchés anticipent et s’ils ont la conviction que les politiques monétaires des grandes banques centrales deviendront restrictives à partir de 2015, ils feront remonter les taux longs 12 à 18 mois avant (donc avec beaucoup plus d’avance que dans les changements de cycle de politique monétaire du passé). Dès le deuxième semestre 2013 sans doute.

                      Toute orientation même modérée ou tout début de discours de fin de politique monétaire créera les conditions d’un krach obligataire mondial. Le retour d’insolvabilité (si tant est que celui-ci ait disparu) d’états de la zone euro en situation de crise de liquidité plus ou moins officielle et la re-fragilisation de certains systèmes bancaires nationaux.

                      Deuxièmement, le concept de valeur refuge est en train d’évoluer sur les marchés

                      Depuis longtemps (en réalité depuis plus de 10 ans) l’obligataire souverain réputé sûr bénéficie du fly to quality en période de crise des actifs dits risqués (actions, crédit high yield, actifs des émergents, dettes souveraines des pays d’Europe du Sud).

                      Mais il faut s'attendre à ce que d’autres types d’actifs, moins "surévalués", prennent le relais des obligations souveraines prétendues "sûres".

                      Par exemple, compte tenu de son statut d’actif réel, il ne peut exister de bulle sur l’or. L’or ne s’imprime pas, ne se crée pas à partir de rien et va bénéficier du monde de taux d’intérêt réels à court terme négatifs dans lequel nous sommes durablement rentrés. Mais on peut penser également à des actifs tels que :

                      - Des obligations d’entreprises aux fondamentaux solides.

                      - Des titrisations adossées à des actifs réels décotés et de qualité.

                      - Des actifs des pays émergents (dette souveraine, obligations d’entreprise, actions).

                      Comme nous l’écrivions dans un papier précédent, nous restons convaincus que les politiques monétaires "exagérément" expansionnistes menées depuis 2007 provoqueront un phénomène psychologique aujourd’hui sous-estimé, à savoir une vraie perte de confiance dans la monnaie et un refuge accentué des investisseurs particuliers vers les actifs réels (matières premières, or encore et toujours, biens tangibles au détriment des actifs financiers traditionnels en général et des obligations d’état en particulier). Il faut absolument intégrer ce phénomène dans les allocations d’actifs de moyen long terme.

                      Troisièmement, considérer que la très forte demande en emprunts d’État restera forte à cause des évolutions réglementaires Bâle 3 est très risqué

                      Les investisseurs vont-ils continuer à acheter des titres d’État à moins de 2 % de rendement actuariel et avec des risques de marché considérables (une hausse de 300 bp des taux à 10 ans provoquerait une baisse des cours de 25 % sans parler des risques au-delà de 2014-2015 de renchérissement des conditions de refinancement de ces titres) uniquement pour des raisons règlementaires ?

                      - Liquidité réglementaire d’abord puisque les titres d’état très bien notés sont éligibles à la réserve de liquidité du futur ratio Bâle 3 appelé LCR (pour liquidity coverage ratio). Mais bon, il y a des limites à la constitution des réserves de liquidité des grandes banques et une fois celles-ci constituées (courant 2013), la demande d’obligations d’état devrait baisser et un des facteurs de soutien de ce marché disparaître.

                      - Gestion des ratios de solvabilité ensuite. Plus vous détenez des emprunts d’état de rating élevé, plus il est facile d’atteindre vos objectifs de core Tier 1 Bâle 3 (fonds propres durs) puisque les exigences de RWA sur ces titres sont nulles (RWA pour risk-weighted assets, soit les actifs pondérés sur lesquels les banques consomment réglementairement des fonds propres). C’est ce que d’aucuns appellent la répression financière qui consiste à obliger les banques à être surpondérées en papiers d’état au mépris du risque et de la rentabilité intrinsèques de ces actifs (et qui plus est papiers d’état de leur pays, renationalisation des dettes souveraines oblige) et empêche la décorrélation tant nécessaire entre risque bancaire et risque souverain. Mais bon, tout cela a là aussi des limites et à quoi cela sert-il de continuer à conserver des positions à risque de pertes potentielles importantes quand bien même elles consommeraient zéro fonds propre réglementaire ?

                      Par ailleurs, le fort appétit des banques pour les emprunts d’État baissera également si comme on peut l’anticiper la réglementation prudentielle élargit la liste des actifs éligibles au futur ratio de liquidité LCR (on parle notamment de plus en plus des métaux précieux, au premier rang desquels figurerait l’or physique).

                      Mais il est selon nous une quatrième raison qui précipitera les conditions d’un krach obligataire. Il s’agit d’un phénomène structurel trop souvent passé sous silence et qu’il nous faut développer ici : les pays des économies émergentes changent de modèle de croissance et avec ce changement de politique de replacements de leurs excédents d’épargne.

                      Grâce aux excédents commerciaux des pays émergents, des pays exportateurs de pétrole et des pays exportateurs de matières premières, le taux d’épargne mondial reste encore extrêmement élevé. Ces excédents d’épargne ont été depuis de nombreuses années investis en titres d’État libellés en dollar et en euro, ce qui s’est traduit par une accumulation de réserves de change par les Banques centrales et donc par une croissance extraordinaire de la liquidité mondiale.

                      Cette situation a entretenu la surévaluation du prix de certains emprunts d’État (US, UK, zone euro core) et le maintien à des niveaux historiquement bas des taux longs.

                      Mais tout cela est en train de changer.

                      Tout d’abord, en supposant que les excédents d’épargne des pays émergents restent aussi considérables qu’aujourd'hui (cela risque de ne même plus être le cas), il faut s’attendre à une modification de leurs choix de replacement des excédents de réserves de change.

                      Ils vont maintenant préférer des investissements directs vers la zone OCDE aux achats d’obligations d’état OCDE qui ne leur rapportent plus grand-chose. Il en résultera donc une moindre création monétaire des banques centrales et donc moins de liquidités à investir en Treasuries, Gilts, Bunds et autres emprunts d’État.

                      Après tout, il n’y aurait rien de fondamentalement aberrant à ce que les pays émergents et exportateurs de pétrole considèrent comme plus rationnel de se diversifier au-delà du marché obligataire en investissant sur des actifs jugés à tort ou à raison comme plus attractifs.

                      Un indicateur qu’il sera utile de surveiller pour confirmer cette évolution sera les sorties d’investissements directs des pays émergents vers les pays de l’OCDE. Les sorties d’investissements directs des pays émergents qui étaient quasi inexistantes jusqu’en 2003 prennent de l’importance (sources Datastream et Natixis : barre des 100 Mds USD franchie en 2005 et fourchette de 250 à 350 Mds USD sur la période 2008-2011 avec 75 Mds USD pour la seule Chine).

                      Ensuite, nous allons vivre un changement de modèle de croissance dans le monde émergent avec la substitution d’un modèle de croissance tirée par la demande interne au modèle d’une croissance tirée par les exportations, donc par les excédents commerciaux et l’accumulation de réserves de changes. C’est un des enseignements majeurs de cette crise dont on parle peu et qui perturbera sérieusement les mouvements de capitaux internationaux et le financement des déficits en occident. La baisse du taux d’épargne du monde émergent entrainera une baisse des réserves de change.

                      D’ailleurs les autorités chinoises (et ceci se renforcera sans doute avec l’arrivée du "nouveau" pouvoir) prônent très ouvertement ce "nouveau modèle de croissance" pour la Chine, qui s'appuierait sur une réorientation vers la consommation intérieure.

                      "En réponse aux changements économiques au plan national et international, il faut accélérer la création d'un nouveau modèle de croissance basé sur une qualité et une performance améliorées", a déclaré Hu Jintao, encore numéro un lors du 18e congrès du Parti communiste et de poursuivre en proclamant que d’ici 2020, "toute notre population sera couverte par la protection sociale et tout le monde bénéficiera des services médicaux et sanitaires fondamentaux".

                      En tout cas, les indicateurs qui nous permettront de surveiller cette évolution macroéconomique majeure de la décennie sont les suivants :- Le taux d’épargne national en % du PIB. Celui des pays émergents (Russie et pays de l’OPEP inclus) est passé de 25 % (niveau déjà élevé) du PIB au milieu des années 1990 à 35 % au plus haut durant la période récente 2008-2011. Une diminution probable à la baisse de ce taux signifiera moins de capacités à investir en actifs financiers OCDE en général et en titres obligataires de cette zone en particulier. Ceci provoquera de violents réajustements à la hausse pour les rendements longs.

                      – Les réserves de change de ce même périmètre ont littéralement explosé en 15 ans : 500 Mds $ au milieu des années 1990, puis plus de 1 000 Mds $ au début des années 2000, 5 000 Mds $ en 2007 et enfin point culminant à un peu plus de 9 000 Mds $ en 2011. Cette tendance vieille de 15 ans va être remise en cause et il nous semble fondamental de surveiller à espaces réguliers l’évolution de ces réserves, véritable indicateur avancé des nouveaux équilibres de flux sur les marchés obligataires mondiaux.

                      La demande en titres d’État des pays de l’OCDE par les pays émergents baissera et à programmes d’émissions des Trésors nationaux inchangés, il faudra s’attendre à de fortes pressions à la hausse des taux longs.

                      Dans ce papier, et en dépit d’anticipations qui peuvent paraître spectaculaires, il n'aura nullement été question de vouloir faire du sensationnalisme et du catastrophisme pour faire de l'audimat (je ne suis pas animateur télé) ou du commissionnement (je ne suis ni gérant d’actifs ni courtier et n'ai donc rien à vendre).

                      L’objet était surtout de bien prendre conscience que nous sommes tous directement ou indirectement concernés par les risques de krach obligataire violent :

                      – Par la détention d'obligations d'état en direct à titre privé ou professionnel.

                      – Par la détention de contrats d'assurance vie (faut-il résilier ses contrats – vaste sujet qui dépend aussi de nos situations financières personnelles, de nos âges et projets).

                      – Par les projets de certains d'entre nous en matière de financements immobiliers (résidence principale, secondaire ou investissement locatif).

                      – Par le durcissement des politiques fiscales afin de compenser l'alourdissement des charges d’intérêt que provoquerait la remontée forte des taux long terme.

                      Mory Doré

                      Commentaire


                      • #26
                        bien sur à associer à l'ensemble du thème : REPRESSION FINANCIERE


                        L’ère de la repression financière
                        TILBURG – Dès sa réélection, le président américain Barack Obama s’est presque immédiatement attelé à réduire la dette nationale croissante. En fait, l’ensemble des pays occidentaux met en œuvre des politiques visant à réduire le volume de la dette publique – ou tout au moins à en interrompre la croissance.
                        Illustration by Paul Lachine
                        Dans leur article abondamment cité, “Growth in a Time of Debt,”Kenneth Rogoff et Carmen Reinhart affirment que lorsque la dette publique excède 99% du PIB, les pays subissent un ralentissement de la croissance. La dette nationale de nombreux pays occidentaux se rapproche dangereusement de ce seuil critique, et le dépasse même dans certains cas.
                        En effet, selon l’OECD, dès la fin de cette année, le rapport dette nationale/PIB de l’Amérique atteindra 108,6%. La dette publique dans la zone euro se situe à 99,1% du PIB, avec en tête la France, où ce rapport devrait atteindre 105,5%, et la Grande Bretagne qui se situera à 104,2%. Même la très disciplinée Allemagne devrait se rapprocher de ce seuil, à 88,5%.
                        Les pays peuvent réduire leur dette nationale en comblant le déficit budgétaire ou en créant un excédent primaire (le solde budgétaire moins les paiements d’intérêts sur la dette). Cela peut se faire par le biais d’une hausse des impôts, de coupes dans les dépenses publiques, d’une relance de la croissance économique, ou de toute combinaison de ces trois composantes.
                        Lorsque l’économie est en phase de croissance, des stabilisateurs automatiques opèrent leur magie. Dans la mesure où un nombre croissant de personnes travaillent et gagnent plus d’argent, les recettes fiscales augmentent et l’éligibilité aux bénéfices sociaux comme l’indemnité chômage chute. Avec des revenus plus élevés et moins de dépenses, le déficit budgétaire diminue.
                        Mais en période de croissance lente, les responsables politiques n’ont qu’un éventail de sombres options. Une augmentation des impôts n’est pas seulement impopulaire ; elle peut aussi s’avérer contre-productive dans la mesure où les impôts sont déjà très élevés dans de nombreux pays. Il est aussi difficile de faire admettre les réductions budgétaires à son opinion. Les responsables politiques occidentaux sont à recherche de solutions alternatives –qui pour une grande part d’entre elles peuvent être qualifiées de répression financière.
                        La répression financière advient lorsque les gouvernements adoptent des mesures pour attirer vers eux des fonds qui, dans un marché dérégulé, iraient ailleurs. Par exemple, de nombreux gouvernements ont mis en place des règlementations pour les banques et les sociétés d’assurance qui augmentent le montant de la dette publique qu’elles détiennent.
                        Considérez les standards bancaires internationaux de Bâle III. Entre autres choses, Bâle III stipule que les banques n’ont pas à provisionner de liquidités sur leurs investissements en obligations d’états dont les notes sont au minimum de AA-. En outre, les investissements en obligations émis par leurs gouvernements d’origine n’exigent aucun tampon, quelque soit leur note.
                        Les banques centrales occidentales pour leur part, utilisent une autre forme de répression financière en maintenant des taux d’intérêt négatifs (dont le rendement est inférieur au taux de l’inflation), ce qui leur permet de rembourser leur dette sans frais. La politique de taux de la Banque Centrale Européenne se situe à 0,75%, alors que le taux d’inflation annuel de la zone euro est de 2,5%. De même, le taux de la Banque d’Angleterre est fixé à 0,5%, malgré un taux d’inflation frôlant 2%. Et aux Etats-Unis, où l’inflation dépasse 2%, le taux de référence de la Réserve Fédérale demeure à un bas historique de 0-0,25%.
                        Et compte tenu du fait que la BCE, la Banque d’Angleterre et la Fed s’aventurent dans les marchés de capitaux – par le biais des facilités quantitatives (FQ) aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, et du programme de « transactions monétaires directes » (TMD) de la BCE dans le zone euro – les taux d’intérêts à long terme sont aussi négatifs (le taux d’intérêt réel sur 30 ans aux Etats-Unis est positif, mais à peine.)
                        De telles tactiques, par lesquelles les banques sont encouragées, et non contraintes, à investir dans la dette des gouvernements, constitue une répression financière « légère ». Mais les gouvernements peuvent aller plus loin, en exigeant que les institutions financières maintiennent ou augmentent leurs avoirs en dette du gouvernement, comme le fit en 2009 l’Autorité britannique des Services Financiers.
                        De même, en 2011, les banques espagnoles ont augmenté leurs crédits au gouvernement de près de 15%, en dépit de la contraction des crédits du secteur privé et de la baisse de solvabilité du gouvernement espagnol. Un responsable de banque italien a même déclaré que les banques italiennes seraient pendues par le ministère des Finances si elles vendaient ne serait-ce qu’un de leurs avoirs sur la dette publique. Et un banquier portugais a pour sa part affirmé qu’il serait sage que les banques limitent leur exposition aux obligations d’état risquées, mais que la pression gouvernementale pour inciter à en accroître les volumes est écrasante.
                        De plus, dans de nombreux pays, y compris la France, l’Irlande, et le Portugal, les gouvernements ont raflé les fonds pensions de retraites pour financer leurs déficits budgétaires. La Grande Bretagne est sur le point de prendre cette même mesure, en « autorisant » les fonds de pensions des gouvernements locaux à investir dans des projets d’infrastructures.
                        Le financement monétaire direct ou indirect des déficits était considéré comme l’un des péchés les plus graves qu’une banque centrale puisse commettre. Les FQ et les TMD sont de simples nouvelles incarnations de cette vieille transgression. De telles politiques de banques centrales, associées aux décisions de Bâle III, impliquent que la répression financière façonnera probablement le paysage économique pendant encore au moins une décennie.
                        Traduit de l’anglais par Frédérique Destribats



                        Mathilde Lemoine Directeur des études économiques et de la stratégie Marchés de HSBC France, membre du Conseil d'analyse économique Le 12/09/2012
                        Un avenir balisé par le dopage monétaire et la répression financière
                        La plupart des pays de la zone euro se sont enfin engagés dans la nécessaire clarification institutionnelle européenne. Ils ont accepté la création d’une supervision bancaire européenne en juin dernier et vont probablement se mettre d’accord pour instaurer une coordination budgétaire coercitive d’ici au prochain Conseil européen des 18 et 19 octobre. Dès lors, la Banque centrale européenne (BCE) retrouve des marges de manœuvre et va mettre en place un programme d’achat d’obligations souveraines « focalisé sur la partie courte de la courbe ». Un nouveau conflit va alors s’engager entre la BCE et les Etats membres sur le niveau « raisonnable » des rendements obligataires souverains, l’objectif de ces derniers étant d’alléger au maximum la charge du service de la dette publique. L’histoire montre qu’ils y parviennent souvent, ce qui éloigne le risque de krach obligataire.

                        De nombreux investisseurs commencent à s’inquiéter de l’augmentation des bilans des banques centrales des pays développés. Celui de la BCE a dépassé les 3.000 milliards d’euros et représente près de 33 % du PIB de la zone euro, celui de la Réserve fédérale était de 2.828 milliards de dollars fin août, soit 19 % du PIB américain, et celui de la Banque d’Angleterre de 380 milliards de livres, soit 25 % du PIB britannique. Il est évident que la hausse rapide de l’actif des banques centrales fait peser un risque inflationniste sur les économies développées dans la mesure où l’augmentation de la base monétaire peut engendrer un accroissement de la masse monétaire. Si les banques centrales tardent trop à reprendre la liquidité qu’elles ont fournie au secteur financier, le multiplicateur de crédit va se mettre en marche et provoquer une augmentation rapide et incontrôlée du crédit bancaire et donc de la masse monétaire. L’offre des entreprises ne pourra alors pas suivre la demande des ménages et les prix augmenteront. Néanmoins, si l’inflation reste un moyen d’alléger le fardeau de la dette publique, l’ampleur du désendettement va peser sur la demande. Les actions des banques centrales vont donc se multiplier pour maintenir les taux nominaux à un bas niveau et aider à la restructuration des dettes publiques par la « répression financière ».

                        Mario Draghi, président de la BCE, a annoncé qu’un programme d’achat de titres obligataires souverains allait être mis en place pour limiter le niveau de leurs rendements à court terme. Toutefois, selon nos calculs, la prime de risque de liquidité a déjà été ramenée à un bas niveau par les opérations de fourniture de liquidité à 3 ans de la BCE. Le niveau élevé des rendements des obligations souveraines périphériques et le niveau particulièrement bas des rendements obligataires allemands et français seraient ainsi dus à la crainte de « réversibilité de la zone euro ». Nous estimons que le beta de la zone euro atteindrait 2.1 alors qu’il était de 0.8 avant la crise, ce qui signifie que les actifs de la zone euro sont deux fois plus sensibles que ceux du reste du monde aux mouvements de « risk on - risk off ». Ainsi, dès que les gouvernements montreront qu’ils sont effectivement d’accord sur l’existence d’une gouvernance économique européenne, la probabilité que la zone euro se désagrège se réduira significativement. Les rendements obligataires souverains se rapprocheront alors des primes de risques de crédit. Les achats de titres souverains par la BCE auront pour effet de réduire les rendements en deçà de leur niveau de marché et d’alléger le fardeau du service de la dette publique des Etats. Parallèlement, les Etats vont continuer à inciter fortement les institutions nationales à détenir des obligations publiques pour faciliter le financement public. Après Bâle III qui limite les exigences relatives en matière de fonds propres quand les banques détiennent des obligations souveraines, il est probable que de nouvelles mesures soient prises pour inciter les agents économiques à détenir eux aussi de la dette publique.

                        Selon les calculs de Reinhart et Sbrancia (2011), la « répression financière » aurait permis de réduire les déficits publics américain et anglais de 3 % à 4 % du PIB par an de l’après-guerre aux années 80. Ainsi, compte tenu de l’importance de l’endettement privé et public dans les pays développés, tous les moyens vont être sollicités pour le réduire : la baisse des dépenses publiques, et la hausse des impôts, la restructuration ou le défaut, l’inflation et la répression financière. L’épargne sera orientée vers les dettes publiques et la politique monétaire participera au maintien de taux d’intérêt nominaux à de bas niveaux, quelles que soient les conséquences d’une telle politique sur la croissance potentielle.


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                        http://leblogalupus.com/category/repression-financiere/

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                        La gestion d'actifs sous la répression financière



                        Olivier Raingeard et Christophe Boucher, Banque Neuflize OBC | 22/10/2012, 17:51 - 569 mots


                        Entre des taux à 2 ans compris entre 0 et 0,3% et des taux à 10 ans autour de 2%, les Etats AAA n'ont, aujourd'hui, aucune difficulté à se financer. Ces conditions de financement historiquement très favorables seraient a priori rassurantes si elles ne dissimulaient pas un phénomène plus pernicieux. Au-delà de la simple aversion au risque qui affecte certains pays de la zone euro au profit des Etats considérés comme solvables, la « répression financière » a fait son retour !


                        La répression financière s’est historiquement manifestée lorsqu’un gouvernement a pris des mesures pour orienter au profit de l’Etat des fonds qui, en l’absence de réglementation du marché, iraient ailleurs. Elle s’appuie sur deux piliers. Le premier se traduit par le plafonnement explicite ou implicite des taux d’intérêt, particulièrement ceux des dettes des Etats. Le second consiste en la création ou le maintien par des mesures réglementaires d’une base d’investisseurs domestiques captifs qui facilitent le financement des Etats.
                        Les régulations Bâle 3 et Solvabilité 2, des taux directeurs des banques centrales entre 0 et 1% dans les principaux pays développés auxquels s’ajoutent les politiques non conventionnelles d'injection de liquidité ressemblent furieusement à l’arsenal traditionnel de la répression financière. A la différence près que celle d’aujourd’hui reste, à ce jour, involontaire. En effet, les régulations prudentielles incitent les institutions financières à la détention d’obligations d’Etat des pays développés, actif considéré sans risque pendant plusieurs décennies, afin de renforcer leur résilience. Les politiques monétaires actuelles cherchent, quant à elles, à prémunir les économies du risque de déflation et à assurer la stabilité financière.
                        Cette répression financière a pour conséquence remarquable la mise en place d’une « douce euthanasie du rentier ». En effet, le niveau des taux d’intérêts réels est tel qu’un épargnant ou un investisseur institutionnel qui suit une allocation prudente-défensive, essentiellement investi en titres publics à court et moyen termes, verrait sa valeur réelle fondre avec l’inflation. Parallèlement, la liste des actifs sans risque s’est sensiblement réduite. Certes, il reste les dettes publiques de certains pays d’Europe du Nord et de la zone euro ainsi que de l’Amérique du Nord, mais pour combien de temps encore ?
                        Ces deux développements structurants appellent donc une évolution significative de la construction des portefeuilles du côté non seulement des actifs mais aussi des stratégies d’investissement. Il s’agit d’abord d’élargir la gamme des actifs peu risqués qui servent à diluer le risque. Nous pensons en premier lieu à la dette des pays émergents, aux fonds de fonds absolus et, dans une moindre mesure, aux obligations d’entreprises. Il convient par ailleurs de reconsidérer le poids de certaines classes d’actifs dans les allocations. Cet environnement de taux d’intérêts réels négatifs devrait bénéficier aux actifs susceptibles de protéger du risque d’inflation à moyen terme – nous pensons ici aux obligations indexées sur l’inflation - et aux biens réels tels que l’énergie, les matières premières et l’immobilier.
                        Il convient ensuite de mettre en place des portefeuilles réactifs car l’environnement économique et financier devrait demeurer risqué. Il est nécessaire de protéger les portefeuilles rapidement lors des mauvais états de la nature (les crises, les récessions) par la mise en place de budgets de risques conditionnels par exemple. Des budgets de risque en termes de pertes extrêmes peuvent ainsi encadrer les allocations dès lors que les conditions économiques ou de stress de marché deviennent trop adverses. Les gestions flexibles vont ainsi devenir une offre de premier plan. Enfin, les grilles d’allocations stratégiques devront reposer plus encore sur la base de rendements réels anticipés à moyen et long-terme. Les modèles de valorisation, un peu vite oubliés au prétexte qu’ils ne fournissent une information qu’à des horizons qui peuvent être pluriannuels, vont s’avérer particulièrement utiles.
                        Le retour de la répression financière nécessite ainsi des évolutions considérables dans la construction de l’allocation d’actifs et, in fine, dans la gestion d’actifs.


                        Olivier Raingeard, Chef Economiste de la Banque Neuflize OBC
                        Christophe Boucher, Stratégiste quantitatif à la Banque Neuflize OBC

                        http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20121022...

                        Commentaire


                        • #27
                          http://chevallier.biz/2012/12/bons-et-mauvais-bons...

                          Bons et mauvais bons : records historiques !
                          Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe, France, Suisse Aujourd’hui 5 décembre, les rendements des bons et des mauvais bons de Trésors de référence battent leurs records historiques : les mauvais bons du Trésor franchouillard sont tombés à leur plus bas historique à 1,994 % en séance…
                          Document 1 :

                          … mais les rendements des bons bons du Trésor helvète ont baissé davantage encore pour battre leur plus bas historique à 0,407 %,
                          Document 2 :

                          Ces rendements de bons des Trésors jouent le rôle d’ersatz de monnaies nationales tant que l’euro subsiste. Seuls leurs écarts relatifs sont donc révélateurs.
                          Les écarts des rendements du Bund, pénalisé par ces cochons de pays du Club Med, dont la France, bondissent à leur plus haut historique par rapport aux bons bons des petits Suisses, ceux de l’OAT en étant proches, ce qui signifie que le sismographe de l’euro système (prédisant l’éventualité possible d’un tsunami) atteint les zones les plus dangereuses,
                          Document 3 :

                          Les bons spéculateurs, ceux qui voient loin et juste, comme les éléphants avant un tsunami, se réfugient en des lieux sûrs : l’Helvétie pour les capitaux,
                          Document 4 :

                          Pour l’instant, la nomenklatura franchouillarde menée par les organes de propagande ne voit que la baisse des taux français censée refléter de belles plages dégagées de la mer, comme elles le sont toujours avant un tsunami.


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                          • #28
                            http://www.arabianmoney.net/gold-silver/2012/12/10...

                            Swiss BIS warns of another 2008-style credit bubble about to burst
                            Posted on 10 December 2012 with 1 comment from readers

                            Switzerland’s Bank of International Settlements was one of the few global financial institutions to correctly warn of the 2008 credit bubble that brought us the Great Recession. Now the BIS is warning that another bubble has formed in the bond market, the largest liquidity pool on the planet.

                            With the interest paid on bonds at the lowest levels for 30 years this is self evident. Bonds are valued most when their yields are lowest. When yields rise bond prices fall. Are we about to reach such a tipping point?

                            Tipping point

                            Blame the global central banks and their low interest rate regimes. ‘Some asset prices appeared highly valued in a historical context relative to indicators of their riskiness,’ concludes the latest BIS report.

                            ‘Unusually, equity and fixed income gains coincided with a weakening of the global economic outlook. In the past, falling growth forecasts have usually been associated with rising expected default rates and higher bond yields.’

                            Lest we forget Japan has just confirmed it is in recession as has Italy. Nobody expects any growth in the huge European Union next year. The US is hovering on the edge of a ‘fiscal cliff’ and China is supposed to carry on expanding in this deteriorating trade environment for the workshop of the world.

                            The bond bubble is perverse indeed, contrary to the laws of economics. Increased risk ought to be met with higher, not lower borrowing costs. Savers therefore feel forced to pursue higher yields by buying lower quality debt such as the bonds of near bankrupt nations as if the risk of such bankruptcy had gone away.

                            Yet the central banks continue to print money by buying bonds to keep interest rates low. It is bizarre again that the banks of the world are deleveraging and cutting back on loans at a time when the bond markets continue to offer capital for almost nothing. A credit bubble is what a bond market bubble is called.

                            Bond bubble

                            The over-lending of the banks has been replaced by a bubble in bond credit. It is having the same impact, driving up asset prices against a falling economic background, that is directly causing inflation of asset prices.

                            When the bond bubble bursts it will therefore have a very similar impact to the 2008-9 bust, with the bond holders most badly burnt. Their creditors may actually feel better off without these liabilities that have depressed certain asset prices in the debtor nations.

                            One thing is for sure this would be a major trauma in global financial markets again and imply huge losses for bond holders. Shifting out of bond and into hard assets like precious metals and undervalued real estate is the only logical course for investors as we explained in the last issue of the ArabianMoney investment newsletter.
                            Posted on 10 December 2012

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