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Espagne et Italie: les bons élèves de l'Europe?
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  • Espagne et Italie: les bons élèves de l'Europe?

    Le contexte

    Après le vent d'inquiétude qui a soufflé sur les marchés européens la semaine passée, du fait de l'incertitude entourant la situation Grecque et du risque de contagion aux pays périphériques de la zone Euro, les "PIIGS" (Portugal, Irlande, Italie, Espagne), le contexte dans lequel nous évoluons est des plus troubles.

    En attendant un sommet Européen ce Jeudi à Bruxelles, et pour tenter d'apaiser les marchés, l'Autorité Bancaire Européenne a ainsi imposé aux établissements financiers, principales valeurs affectées sur les indices Européens, des "stress tests" visant à déterminer de leur solidité.

    Ces tests reposent sur la capacité des banques à répondre aux critères de Bâle II, et notamment au ratio McDonough, à travers la détention d'un ratio "Core Tier One" supérieur à 5%.

    Les résultats

    Sur les 90 établissements testés, 16 ont réussi l'examen de justesse, tandis que 8 ont échoué: 5 Espagnols, 2 Grecs, 1 Autrichien, et qu'on parle d'un neuvième cas en Allemagne.

    En revanche, étonnamment dans le contexte actuel, les meilleurs "performers" à ces tests s'avèrent être des banques d'origine Espagnole ou Italienne parmi lesquelles BBVA (ratio Tier One de 9.2%), Santander (ratio de 8.4%), Intesa Sanpaolo (ratio de 8.9%) ou dans une moindre mesure du fait de son importance, Spain's banca March.


    Ceci est relativement intéressant lorsque l'on connait l'exposition de ces institutions aux dettes souveraines de la zone Euro, dont je vous propose un petit récapitulatif.

    BBVA
    Exposition globale : 64 milliards d'euros


    La majeure partie de son exposition souveraine concerne la dette espagnole, à hauteur de 55.7 milliards d'euros, dont près de 55% avec une échéance inférieure ou égale à 1 an.

    Santander
    Exposition globale : 57 milliards d'euros

    La majeure partie de son exposition souveraine concerne la dette espagnole, à hauteur de 46 milliards d'euros, dont près de 50% avec une échéance supérieure ou égale à 10 ans.

    Intesa SanPaolo
    Exposition globale : 67 milliards d'euros

    La majeure partie de son exposition souveraine concerne la dette italienne, à hauteur de 60.2 milliards d'euros, dont près de 46% avec une échéance inférieure ou égale à 1 an.

    Avec une dette publique estimée à environ 680 milliards d'euros, les deux premiers établissements cités représentent à eux seuls 15% des créanciers de l'Etat espagnol.

    Les résultats de ces tests demeurent peu crédibles pour certains, qui affirment, au delà d'une certain laxisme, que l'exposition de certains établissements, notamment vis à vis de la dette de leur pays d'origine serait loin de correspondre à la réalité.

    Quoi qu'il en soit, les "stress tests", comme le montre la performance du CAC ce matin, n'ont pas particulièrement rassuré les investisseurs.

    Selon vous, la mise en place de ce type d'"examen" a t'il une réelle vocation de prévention, en tapant sur les doigts des "mauvais élèves" ou s'agit-il davantage d'une tentative de manipulation des marchés, visant à redynamiser des valeurs bancaires et financières en souffrance?


    Source : Financial Times

  • #2

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    • #3
      Une partie de l'article de l'éléphant WSJ

      From the WSJ:

      Banks tend to be holding far greater quantities of those commercial and retail loans than they are of sovereign debt, according to a Wall Street Journal analysis of disclosures accompanying the stress tests.

      This year's stress tests represent the first time there has been a uniform way to measure this exposure. Until now, banks have disclosed their portfolios of loans to customers in troubled countries on a piecemeal basis. That made it virtually impossible to aggregate data across the industry or to compare different institutions.

      "The country-by-country exposure [data] is better than any data we've seen before," said Alastair Ryan, a London-based banking analyst with UBS AG. "It's giving me more things to be fearful of," Mr. Ryan added, referring to the disclosures of some banks' large holdings of loans to customers in troubled countries.

      After Spanish and Italian banks, France's banks appear to be the most exposed. As of Dec. 31, its four largest banks—BNP Paribas SA, Crédit Agricole SA, BPCE Group and Société Générale SA—were holding a total of nearly €300 billion, or about $425 billion, in loans and other debt issued to institutions and individuals in Portugal, Ireland, Italy, Greece and Spain, the countries that are among Europe's most troubled. That is largely a result of some of the French banks having big retail- and commercial-banking operations in Greece, Italy and Spain.

      The French banks' portfolios of commercial and retail loans in those countries dwarf their holdings of sovereign debt.

      For example, the four banks have a total of about €51 billion of loans to Spanish customers, according to the Journal's analysis.




      The dozen German banks that disclosed their stress-test results were exposed to €174 billion of commercial and retail loans to Greek, Irish, Italian, Portuguese and Spanish borrowers as of Dec. 31. They are holding an additional €70 billion of sovereign debt issued by those countries, according to SNL.

      More than half of the German banks' loan exposures are concentrated in the country's two biggest lenders, Deutsche Bank AG and Commerzbank AG. Deutsche Bank alone is holding nearly €80 billion of loans in those countries, including €7.5 billion of residential mortgages in Spain. Deutsche, which passed the stress tests with a 6.5% capital ratio under the EBA's worst-case scenario, said Friday that it "feels well prepared" to hit its capital targets.

      While the tests did consider the impact of an economic downturn on banks' portfolios of loans and nonsovereign debt in Portugal, Ireland, Italy, Greece and Spain, many critics complained that the tests were overly benign. For example, the EBA's worst-case scenario for Portugal envisioned an 11.6% unemployment rate this year, rising to 12.9% in 2011. The unemployment rate there is currently 12.4%.

      The stress-test figures actually understate some banks' holdings of loans in certain troubled countries. That is because the European Banking Authority required banks to disclose their loan holdings in countries only if they represent more than 5% of the bank's total loan exposures.

      As a result, some banks opted not to disclose details of their loan portfolios.

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      • #4
        Ces tests reposent sur la capacité des banques à répondre aux critères de Bâle II, et notamment au ratio McDonough, à travers la détention d'un ratio "Core Tier One" supérieur à 5%.


        Ca me fait penser aux japonais qui ont construit des murs anti-tsunami pour résister à des vagues de 5 mètres, alors que le tsunami qui va déferler en fait 15. mdr.

        Pour les dettes espagnoles, de toute façon quand on arrive à faire disparaître 300 Mds € concernant l'immobilier non récupérable, faut-il encore faire des analyses aussi poussées des bilans bancaires? C'est tellement n'importe quoi...


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        • #5
          However, there are still doubts on whether the test terms of this round are severe enough. Ratings agency Standard & Poor's said before the result came out that the EBA didn't pitch its stress scenarios at a level as stringent as to suggest material capital shortfalls.

          Jim O'Neill, chairman of Goldman Sachs Asset Management, told Xinhua he regarded the result as a bit of a "red herring".

          "It is surprising that such a small amount of capital will need to be raised, and so few were failed," he said.


          Source : Chinadaily

          Cette tentative de "brouillage de pistes" comme le mentionne Jim O'Neill, peut il s'inscrire dans une volonté de la BCE, qui a en partie mis en place le scénario des stress tests, de taper en touche sur la question des euro-obligations auxquelles J-C Trichet s'est pour le moment montré opposé?

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          • #6
            Ronaldo utilisé comme colatéral par la BCE


            «Le footballeur le plus cher de l'histoire peut maintenant être utilisée pour garantir la solvabilité d'une banque espagnole." Ronaldo dans le fonds de sauvetage ",

            Spain
            Ronaldo’s new position - bank collateral
            26 July 2011

            The most expensive footballer in history may now be used to guarantee the solvency of a Spanish bank. “Ronaldo in the bailout fund,” headlines Süddeutsche Zeitung. The daily reports that the Bankia group of savings banks, which financed Real Madrid’s acquisition of the Portuguese player, is now seeking to borrow funds from the European Central Bank. In response to the ECB’s demand for guarantees, Bankio are putting up… Ronaldo and the Brazilian Kaka, who also plays for the Madrid football club. In 2009, Real borrowed 76.5 million euros to pay transfer fees of 100 millions euros to Manchester United, and 60 million to Milan AC.

            “Could we see a situation in which the ECB seizes one of the players?“ wonders the Munich daily. “In theory, it is possible. Bankia would first have to become insolvent. Thereafter, Real would have to default on its loans, which are secured by advertising and television revenues. It goes without saying that Real Madrid is in debt to the tune of several million euros. However, in Spain football clubs have a history of obtaining publicly funded bailouts — just like the country’s banks.”

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            • #7
              HS TOTAL mais la photo de RONALDO pour CHRISTIANO RONALDO LE PORTUGAIS ...


              Y a erreur
              Je ne raisonne pas le marché ; c'est la marché qui déraisonne

              Commentaire


              • #8
                ah ok , sorry j'enlève donc la photo

                MOODY’S PLACES SPAINS AA2 RATINGS ON REVIEW FOR POSSIBLE DOWNGRADE


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                • #9
                  Je vous laisse deviner

                  Cliquez pour agrandir



                  une idée ?

                  Commentaire


                  • #10
                    L'Espagne doit faire un effort sans précédent en 2012-Moody's 09/01/2012 11:39

                    MADRID (AFP) -- L'agence de notation financière Moody's a estimé lundi que l'Espagne devrait faire "un effort sans précédent" en 2012 pour ramener son déficit public à 4,4% du PIB, mettant toutefois en garde contre l'effet de cette rigueur sur un pays déjà au bord de la récession.
                    "Selon nos calculs, l'ajustement nécessaire est d'environ 40 milliards d'euros (3,7% du PIB)", un chiffre "à comparer avec la réduction du déficit d'environ 28 milliards au total sur 2010 et 2011", a indiqué l'agence dans son bulletin économique hebdomadaire.
                    Mais "parvenir à un ajustement budgétaire aussi important dans un contexte de ralentissement de la croissance risque d'exacerber les perspectives économiques négatives", prévient Moody's.
                    L'agence table sur un recul du PIB espagnol de 0,5 à 1% en 2012, tandis que sa consoeur Fitch prévoit une croissance nulle.
                    Le déficit public de l'Espagne, qui était de 9,3% du PIB en 2010, a sans doute encore dépassé les 8% en 2011, a prévenu le nouveau gouvernement de droite, alors que le pays s'était engagé à le ramener à 6%.
                    Il a déjà annoncé des coupes budgétaires de 8,9 milliards d'euros et des hausses d'impôts pour 6,3 milliards.
                    Il a aussi dévoilé un plan antifraude fiscale grâce auquel il espère obtenir près de 8,2 milliards, mais, comme le souligne Moody's, "des recettes de ce type sont difficiles à estimer et à récupérer". La Commission européenne s'est elle aussi montrée sceptique vendredi, estimant que ce montant n'était pas garanti.
                    Globalement, "l'important déficit budgétaire en 2011 a un effet négatif sur la capacité de crédit" de l'Espagne, dit Moody's, laissant ainsi entendre qu'elle pourrait à nouveau abaisser sa note.
                    Parmi les défis que doit relever le pays, "le financement et les budgets des gouvernements régionaux doivent être réformés de manière urgente", les 17 régions du pays étant très endettées depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008.
                    "Les premières annonces du nouveau gouvernement à cet égard sont positives, allant vers un contrôle plus strict et une autorisation préalable des budgets régionaux par le gouvernement central", salue l'agence.

                    Commentaire


                    • #11
                      Citation de : J B (au 08-01-2012 20:15:55)

                      Je vous laisse deviner
                      une idée ?




                      il s'agissait en fait

                      Sovereign Debt Payment for Selected European Countries , j'y travaille

                      http://www.bloomberg.com/news/2012-01-03/sovereign...

                      image : http://1.bp.blogspot.com/-gt50pymkz6g/txaloockzgi/... ou format inconnu


                      Bloomberg a publié ce tableau le 3 janvier : l’échéancier de paiement de la dette , exprimé en montant à amortir (M€) et en paiement d’intérêts pour la Grèce , l’Italie ,l’Espagne et le Portugal pour les mois et années à venir . (je n’ai pas tenu compte de la variation possible sur la partie intérêt qui peu varier sensiblement)

                      http://averagetime.blogspot.com/2012/01/sovereign-...

                      Début janvier , beaucoup d’articles parlaient d’un éventuel défaut de la Grèce début Q1 (Mars) , et conduire à l’effondrement de l’euro si un second plan de refinancement ne pouvait être reconduit .


                      Avec la perte du AAA français , la Grèce n'est plus trop à l'actualité

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                      • #12


                        L'article =

                        Des classes surchargées, des centaines de milliers d'enfants privés d'aide pour leurs livres ou pour le déjeuner, des frais universitaires qui augmentent: la cure d'austérité en Espagne provoque la colère des familles et des étudiants déjà étranglés par la crise et le chômage.

                        "Sans éducation, il n'y a aucun avenir", proclamait mercredi une pancarte brandie par des manifestants à Madrid, répondant à l'appel du Syndicat des étudiants, qui ont organisé des défilés dans des dizaines de villes du pays dans le cadre d'une grève de trois jours.
                        Entre 70% et 85% des élèves du secondaire ont suivi ce mouvement qui "a vidé les lycées" et doit culminer jeudi soir par une grande manifestation de parents et professeurs, ont affirmé les organisateurs.
                        "Si nous avons tant lutté pour obtenir une éducation publique de qualité, ce n'est pas pour qu'ils la démantèlent", affirme Leonor Andres, une mère de famille de 50 ans.

                        Avec sa fille de 14 ans dans le secondaire et son fils de 20 ans en école d'ingénieur, elle est directement touchée.
                        "Cette année, l'université m'a coûté le double: l'an passé j'ai payé 1.200 euros, cette année 2.400", témoigne-t-elle. "Et il y a en plus la hausse de la TVA, qui se ressent partout, dans la nourriture, dans le transport".
                        Le gouvernement, engagé dans une lutte pour réduire le déficit du pays, a augmenté le 1er septembre la TVA générale de 18% à 21%, et certains produits, comme le matériel scolaire, sont passés d'un taux réduit de 4% au taux général.

                        Une mesure injuste qui pèse surtout sur les plus modestes, souligne Ana Medina, mère de deux adolescents de 13 et 15 ans, dénonçant le fossé grandissant entre riches et pauvres dans un pays où le chômage touche un quart de la population active et plus de la moitié des moins de 25 ans.
                        "Beaucoup de familles se sont vu supprimer les bourses, tant pour les livres que pour le déjeuner", ajoute-t-elle.
                        Selon le ministère de l'Education, 344.260 élèves vont bénéficier de ces aides pour cette année scolaire contre 923.895 l'an passé, soit plus de 500.000 enfants touchés.
                        Face à ces suppressions, de plus en plus de familles ont opté pour le "panier repas" de midi, ne pouvant plus s'offir la cantine, mais certaines régions comme Madrid ou la Catalogne ont proposé de faire payer les familles pour l'utilisation des locaux, dénoncent les associations de parents d'élèves.

                        D'autres régions, comme Valence, ont limité le service de transport scolaire aux élèves du primaire.
                        "Tout ça me paraît honteux", s'enflamme Ana Medina, dénonçant aussi la réduction du nombre d'enseignants dans les écoles publiques.

                        Un mois après le début des cours, "mes enfants n'ont pas de professeurs dans certaines matières", s'indigne-t-elle.
                        Les coupes dans l'Education ont atteint plus d'un milliard d'euros en 2012, en comparaison avec 2011, et durant l'année scolaire 2011-2012, il y a eu 3.000 professeurs en moins sur 494.000 enseignants, selon le ministère.
                        Résultat: les classes gonflent et il devient impossible de réaliser les travaux pratiques, comme les expériences en laboratoire, déplore Leonor Andres, convaincue que, contrairement à ce que dit le gouvernement, la qualité de l'enseignement s'en ressent.

                        Au-delà des effectifs, les étudiants fustigent aussi la hausse des droits d'inscription et le durcissement des critères d'obtention des bourses, obligeant certains à abandonner leurs études.
                        Laura Ruiz, une étudiante en journalisme, est de ceux-là: "Les droits sont montés en flèche, l'année dernière l'inscription coûtait 700 euros et cette année 1.300".
                        Elle redoute la suppression de sa bourse cette année. "Si je ne l'ai pas, je ne peux pas continuer mes études", dit-elle, car sa mère et son frère sont au chômage et l'aide scolaire pour son petit frère a été réduite de moitié, de 600 à 300 euros.

                        Le lien =
                        http://www.forexpros.fr/news/actualit%C3%A9-forex/...:-l'%C3%A9cole-publique-se-rebelle-contre-l'aust%C3%A9rit%C3%A9-48096

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