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Lettre hebdo 04 : La tendance de fond semble s'améliorer...
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  • Lettre hebdo 04 : La tendance de fond semble s'améliorer...

    La tendance de fond économique semble s’améliorée…

    Le Forum de Davos s’ouvre sur une note d’optimisme avec des patrons qui voient la crise derrière eux. Selon le sondage que réalise traditionnellement le groupe de conseil PriceWaterhouse Coopers (PWC) à l'ouverture du Forum économique mondial de Davos, la proportion de chefs d'entreprises qui se déclarent optimistes sur les douze prochains mois a plus que doublé, passant de 18% il y a un an, à 44% aujourd'hui.

    Paradoxalement c'est en Europe occidentale que le climat est le plus positif (50% d'optimistes), car c'est également sur le Vieux Continent que la sortie de crise est la plus récente. L'enquête a été réalisée au quatrième trimestre 2013 et quelque 1344 patrons ont été interrogés dans 68 pays, dont 442 en Europe. La psychose de crise n'est plus d'actualité.

    Ce sondage intervient au moment où le FMI et la Banque mondiale viennent de réviser à la hausse leurs prévisions de croissance. Le FMI parait plus optimiste que la Banque Mondiale en la matière. Ainsi, Le FMI rehausse sa perspective de croissance à 3.7 % en 2014 contre 3.6 % en octobre dernier.

    Pour le Japon, le FMI anticipe 1.7 % de croissance pour 2013 (contre 1.2 % précédemment) et laisse sa perspective inchangée pour 2014. En 2014, 1.6 % pour l’Allemagne, 2.8 % pour les USA et 2.4 % pour l’Angleterre. Les perspectives de croissance de la Chine sont rehaussées à 7.5 % en 2014 et 7.3 % en 2015. L’Europe fait figure de mauvais élève, car même sortie de la récession, les revenus par habitant continuent de baisser dans plusieurs pays.

    Pour la Banque Mondiale, il restera des éléments anxiogènes. Notamment, l’atténuation des mesures de relance monétaire aux États-Unis pourrait compliquer la reprise de l’économie mondiale. Plus généralement, les perspectives de croissance en 2014 seront influencées par l’atténuation des mesures de relance monétaire qui a débuté ce mois-ci aux États-Unis ainsi que par les changements structurels en cours dans l’économie chinoise. C’est pourquoi, le FMI conseille aux banques centrales de maintenir une politique monétaire accommodante.

    Cependant la semaine a viré au rouge sur les marchés…

    La semaine a débuté dans une ambiance où régnait la prudence, dans l’attente du prochain FOMC du 29 janvier prochain.
    Cette prudence s’est, finalement changée en aversion pour le risque, dans la journée de jeudi, après les mauvais chiffres en Chine (PMI HSBC manufacturier) et les résultats mitigés des entreprises américaines (seulement 47% des entreprises américaines affichent des résultats au moins aux attendus).

    Une vague de « fly to quality » s’est traduit par :

    - Un JPY en hausse importante par rapport aux autres devises,
    - Une hausse de 28% du Vix entre jeudi et vendredi
    - Une détente des taux obligataires. Les taux d'emprunt des pays les plus solides ont été les premiers bénéficiaires du climat d'aversion pour le risque qui a régné jeudi et vendredi sur les marchés financiers. Le Tnote engrange une baisse de 7 bp (2,73%), Bund en baisse de 4 bp (1,69%).
    - L’or franchissant sa résistance de moyen terme à 1260, avec une hausse de 39 points depuis jeudi.
    - Et bien évidemment, une baisse des marchés actions depuis jeudi. Le CAC 40 affichant une baisse de 3,94 sur deux jours, après avoir retrouver ses sommets de 2008, soit une baisse de 3,84% sur la semaine.

    D’autres informations, en provenance des Etats-Unis, sont venues accentuer les interrogations des investisseurs :

    - Jon Hilsenrath, spécialiste de la Fed contrubiant au Wall Street Journal, s’apprêterait à publier une analyse affirmant que la Fed va de nouveau réduire son QE au mois de janvier,
    - Le Trésor américain a de nouveau pressé mercredi le Congrès de relever le plafond de la dette, estimant n'avoir de quoi remplir ses obligations financières que jusqu'à fin février.
    - Les agences de notation Moody's et Fitch doivent se prononcer sur les notes de l'Allemagne et surtout de la France, qui avait été dégradée par l'agence Standard & Poor's en novembre.

    Cette tendance de fond s’est traduit sur le Forex par…

    GBP : après les bon chiffres du chômage, mercredi 22, les anticipations de hausse de taux de la BOE ont été refroidis par les propos de son gouverneur Marc Carney, ce vendredi. Selon ce dernier, les pressions inflationnistes sont contenues ce qui renforce le fait qu’il n’y a pas besoin de remonter le taux directeur. Cela c’est traduit, par exemple face au dollar, par une hausse de 190 pips entre mercredi et jeudi, pour perdre finalement 160 pips le vendredi suivant. L’ampleur des mouvements a été similaire face aux autres devises.
    Ce mouvement fut d’autant puissant que la BoE envisage de revoir ses « forward guidance » en diminuant le taux de chômage (de 7% à 6,5%) déclenchant une hausse de son taux. Une manière de repoussé l’échéance, car des pays industrialisés, qui va ouvrir le bal de la hausse du taux de banque centrale ?

    JPY : Le discours du gouverneur de la BoJ, Mr Kuroda, semble réduire les anticipations d’un nouvel assouplissement monétaire en déclarant que la hausse de la TVA n’empêchera pas l’économie Nippone de croître au rythme d’environ 1.5 % en 2014. Cela s’ajoute aux déclarations du premier ministre Japonais qui estime que l’économie va bientôt se débarrasser de la déflation, ce qui mettrait un terme à son QE.
    Ces propos renforcent la dynamique des flux actuels qui s’oriente vers plus de sécurité. Cependant, le mouvement est davantage influencé par un besoin de sécurité que par un alignement macroéconomique. Les quelques 200 pips gagnés par le JPY face aux autres devises majeures pourraient être gommés, la semaine prochaine, avec le retour des investisseurs sur les classes d’actifs plus risqués. Cette correction pourrait s’amorcer dès lundi, avant le FOMC du 29 janvier, tant la réduction supplémentaire du QE semble rassemblée la majorité des analystes.

    EUR : La devise fut portée par les bons indicateurs d’activités en zone euro, dans lesquels, même la France affichait une note rassurante, portant l’EUR/USD à 1,3738 et récupérant toute la baisse du début de semaine face au GBP, notamment. Toutefois, l’EUR reste sous pression, car les investisseurs restent attentifs au rythme de croissance de la zone et surtout à l’évolution de l’inflation basse.
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