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  • full fair value

    Car, jusqu'ici, les banques européennes, pour alléger leurs risques sur les prêts, achètent des valeurs (bons d'Etat, immobilier, actions d'entreprises) et les mettent en réserve. Elles les comptabilisent prudemment, enregistrant les pertes, mais pas les gains. Les banques américaines font des crédits, mais les revendent immédiatement sur le marché. D'où la logique de les évaluer en permanence (full fair value). Changer la règle comptable, c'est forcer les banques à enregistrer des gains lorsque les marchés montent et à distribuer des dividendes. Dans le sens inverse, lorsque la Bourse tombe, elles n'ont rien pour amortir et doivent serrer la vis des crédits. L'IAS fait basculer dans la logique américaine. Les banques, de productrices de risques, vont devenir vendeuses, et les entreprises, pour se financer, devront se tourner vers des marchés financiers qui n'ont en Europe ni la profondeur ni le goût de l'aventure des Etats-Unis.

    http://www.lemonde.fr
    /web/article/0,1-0@2-3208,36-353937,0.html

  • #2
    pas très rassurant tout ça.

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    • #3
      Un seul point positif pour nous.Si la réforme du full fair value passe il estt nécessaire de fortement développer les marchés financiers européens.

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      • #4
        Possible, mais je pense qu'il y a d'autres moyens de développer les marchés financiers européens. A regarder comme ça, ça a l'air plutôt sain. Je transfère les risques (non-remboursement) liés à un crédit. Mais ça veut aussi dire que je m'en fous de faire un crédit pourri, attirer par des rendements élevés, puisque je pourrais désormais faire circuler ce crédit pourri sur un marché 2aire, comme le mistigri, ce qui en fin de compte accroît le risque. Sans compter qu'à force de vendre et revendre les crédits, qui prend le risque finalement? y'a pas à dire, plus je connais les banquiers, moins je les trouve raisonnables.

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        • #5
          Pour une définition du banquier selon André Bergeron Banquier : Homme secourable qui vous prête un parapluie quand il fait beau, et qui vous le réclame dès qu'il commence à pleuvoir.
          Conclusion qui rejoint celle qu'on peux faire compte tenu de l'existence d'un marché secondaire des dettes,les banquiers n'aiment pas les risques.
          Question,au plan macro-économique est-il préférable de donner aux banques la capacité de céder leurs dettes ce qui permet d'augmenter le crédit ou de ne pas favoriser l'apparition de ce marché secondaire ce qui conduit à ce que les banques mènent une politique de crédit plus restrictive?

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          • #6
            Perso, je vote sans hésiter pour le principe de prudence qui régit la norme comptable européenne. Maintenant, comme le laisse entendre justement ton article, c'est les champions qui font les règles.

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            • #7
              C'est effectivement ceux qui ont le plus gros marché qui imposent leurs règles aux autres.Le problème devient alors qu'ils deviennent les acteurs principaux des marchés secondaires.Ceux-ci se retrouvent avec des règles qu'ils ne voulaient pas et des acteurs qui ne sont pas nationaux.Ils perdent sur tous les plans.

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              • #8
                Bonsoir.

                Ce qui me tracasse davantage, c'est d'obtenir des points de comparaison entre les US et nous, concernant les répercussions effectives sur les crédits des baisses de taux d'intérêt.

                Est ce que les loyers de l'argent ont baissé en proportion, est-ce qu'il est plus facile maintenant de financer des voitures, de l'immobilier, des équipements pour les entreprises?

                Curieusement, si l'on parle beaucoup en ce moment d'emprunter les mêmes chemins que l'économie de référence, je n'entend pas parler de ces questions.

                C'est un véritable mystère que ce vide.

                Pour ce qui est de la France, il me semble que l'on dit que l'épargne se porte à merveille, dans ses différentes formes.

                Je ne peux donc m'interdire de penser que les mentalités jouent énormément, et qu'il ne suffit pas de tripoter un ou deux leviers, de règlementer en s'inspirant de ce qui existe ailleurs pour changer la donne globale, comme si nos comportements locaux n'avaient pas d'importance.

                D'après un intervenant sur BFM, l'offre bancaire en Europe est considérablement plus diffuse qu'aux US, ne serait-ce qu'en nombre de succursalles, que modifier cela n'est pas aisé pour une banque nationale qui voudrait s'élargir au reste du marché européen, car il lui faudrait renégocier dans chaque Land, chaque pays.

                Cette structure revêt donc, là encore, une grosse importance face au seul aspect règlementaire régissant ce dont vous parlez.

                Ce n'est qu'une impression tirée d'info. glânées par ci par là, les éléments me manquent pour une vision plus claire de ce domaine.

                Que les US se permettent cela, soit!

                Que nous essayons de les rejoindre, cela me paraît périlleux.

                Faire confiance en L'Europe pour vraisemblablement suivre tête baissée, ce qui n'est heureusement pas facile à mettre en place, ce n'est pas du tout ce que je trouve opportun, alors que je suis si ouvert à l'Europe pour tant de choses.

                Et pourtant, c'est bien au niveau européen que, progressivement, j'espère, l'on devra résoudre les problêmes qui se posent, et qui sont, puisque nos économies sont si tributaires du géant, de ses fonds-capitaux géants, incontournables.

                Mais si l'on laisse les capitaux géants circuler ici aussi librement qu'il est permis de le faire aux US, cela me paraît assez clair que ce sont les plus gros, c.a.d. les leurs qui en tireront le plus profit.

                A travers cela, je crois qu'il y a perte de pouvoir local, de liberté, d'autonomie, et pourquoi pas de richesse individuelle.

                Pouvoir s'endetter fortement ne me paraît pas être synonyme de grandement détenteur de liberté, de richesse.

                L'individu n'est pas pour moi une entreprise, la société un lieu ou l'entreprise a autant ou plus de voix que l'individu, or j'ai l'impression que dans la version de la démocratie américaine, c'est pourtant la réalité.

                En admettant qu'assez rapidement nous nous américanisions en ceci ainsi qu'en d'autres domaines où nous ne l'avons pas encore fait, qui pourrait nous prémunir d'un effondrement économique majeur, qui pourrait bien constituer la zone tampon, comme l'Europe l'est présentement?

                Si l'Europe redémarre moins vite mais se casse la figure moins méchamment, il me semble que c'est plutôt un bien pour l'économie mondiale, et non pas quelque chose qui la freine.

                La machine économique américaine ne peut se permettre une récession. Nous, si!

                D'autant plus que cette "récession" européenne est directement la conséquence des conneries magistrales faites ailleurs, sans garde-fou, et qu'à peine digérés chez nous ces sauts de carpe (à grand peine parceque l'on n'en est pas vraiment encore là), ceux d'ailleurs en sont déjà en haut d'une autre bulle, gaîment!

                Les US, ils piaffent d'impatience que nous lâchions les verrous, enfin!

                On nous dit, en ces colonnes, que les français sont de foutus donneurs de leçons, mais je n'entends que cela, des commentaires inélogieux voire méprisants de la part des américains sur notre système économico-politique.

                Mais pourquoi diable s'intéressent-ils donc à nos pauvres existences?

                Va savoir!

                Je suppose que c'est philantropique de leur part, comme d'habitude.

                Il ne nous reste plus qu'à leur filer les clefs de l'étable, et nos vaches seront bien traites. (on mettra sur la porte, avant de partir en vacances, "le caterpilar est danss la grange du fond, le plein est fait", la forêt est sur la colline!)

                C'est sûr qu'on est moins doués qu'eux pour manipuler la monnaie comme un magicien manipule les brêmes, mais ça doit être parceque nous on n'a pas que ça dans le crâne!

                A plus!


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