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La crise du Subprime est-elle un danger ?
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  • La crise du Subprime est-elle un danger ?

    La crise du Suprime est-elle un danger ?

    «
    Subprime » est le mot qui fait peur depuis quelques semaines. Le marché a semblé découvrir au début du mois d’aout un phénomène qui, pourtant, était parfaitement connu des professionnels. Il convient de s’interroger sur la réalité de cette crise, les risques à moyen terme qu’elle fait peser sur l’économie mondiale, à supposer que ce problème localisé aux Etats-Unis puisse réellement peser sur l’économie mondiale.

    En quelques mots, de quoi s’agit-il ? De multiples relèvements de taux ont affecté les acquéreurs d’un bien immobilier qui avait souscrit un emprunt à taux variable.
    On estime à 7 millions le nombre de foyers impactés par la hausse du coût de leur crédit, et à quelques centaines de milliers ceux qui ne peuvent plus, en l’état, payer les mensualités. Les organismes préteurs se disent en difficulté, pourtant, un défaut de solvabilité d’un emprunteur ne veut pas dire que le préteur perd son argent. En cas de défaut majeur, le bien gagé devient la propriété du préteur. L’argent frais ne rentre plus régulièrement puisqu’il est remplacé par de l’actif immobilisé. Mais à moyen terme, est-ce vraiment une si mauvaise affaire ? Pas si sûr. C’est peut-être même une bonne opération, à condition que le prix de l’immobilier ne s’érode pas trop et donc que la demande ne fléchisse pas trop. Nous essayerons de cerner cette problématique sous le double aspect de la demande liée au crédit, et de l’offre qui faiblit depuis des mois, ce qui permet d’esquisser déjà une réponse, les déséquilibres entre l’offre et la demande sont entré en phase de rééquilibrage depuis des mois, et même depuis un peu plus longtemps du côté de l’offre, et c’est un point essentiel.

    Le marché a déjà fourni la plus grosse part de son travail.

    La crise dite du « subprime » s’est surtout matérialisée par un assèchement des courants financiers entre les institutions financières privées, au point que les banques centrales ont dû intervenir.

    C’est une crise de confiance, pas un problème de disponibilités.

    Les chiffres révèlent que les liquidités sont à un niveau particulièrement élevé. Donc en attente de placement. Quel que soit le support, il faudra bien qu’elles s’investissent, autrement elles ne rapporteront rien et subiront l’érosion monétaire, quand bien même l’inflation est, d’un point de vue historique, relativement faible, l’argent qui dort et de l’agent qui meurt à petit feu.


    Examinons cette « crise », même si l’expression est un peu racoleuse, sous le triple aspect du marché du crédit, de la demande et de l’offre immobilière.

    Réglons de suite la question de la demande d’un point de vue psychologique. Chacun rêve d’accéder à la propriété. Cette aspiration ne peut connaître qu’une seule limite : le prix du bien. Ce qui nous renvoie aux deux autres aspects du problème.
    L’offre, s’est sérieusement tassée en amont, c’est-à-dire la construction neuve, depuis des mois. Réaction logique puisque les opérateurs ont détecté assez tôt les difficultés que rencontreraient le marché du fait de la hausse des taux et de la baisse des prix que cela engendre mécaniquement. Il ne fallait pas être sorcier pour le deviner. En effet, dans un marché structurellement sain, le prix de l’immobilier est pénalisé par la hausse des taux, et tout au contraire, s’apprécie en cas de baisse des taux. C’est une chose qu’il va falloir constamment garder à l’esprit pour la suite de ce notre raisonnement.

    Reste la clé du problème, qui échappe totalement au marché puisque lui étant exogène : la variable d’ajustement côté coût du crédit, qui, comme nous l’avons dit, est cruciale pour la fixation du prix du bien lui-même. Le taux d’intérêt est l’arme monétaire par excellence dans le cadre d’un politique monétariste telle qu’elle se pratique aujourd’hui de part et d’autre de l’atlantique. Milton Friedman serait content de voir son bébé hanter le crâne des gouverneurs des banques centrales Européenne et Américaine.

    Le taux d’intérêt est la variable d’ajustement des déséquilibres monétaires (financiers). Et doit lutter efficacement contre l’inflation véritable bête noire des monétaristes.

    C’est donc au motif, prouvé ou pas, disons plutôt en l’état, de craintes d’inflation, que les banques centrales se sont donné le mot pour relever les taux sur lesquels est peuvent agir, et se faisant, elles agissent et pèsent sur l’ensemble de la structure financière. Les taux fondamentaux impactent les taux subsidiaires qui en découlent. C’est imparable et les banque centrales le savent bien. L’origine de la crise du subprime en particulier, et de l’immobilier en général aux Etats-Unis a bien son origine dans le resserrement monétaire opéré depuis quelques années. Et aucun professionnel sérieux ne pouvait l’ignorer.

    Les ajustements ont donc commencé à s’opérer en amont, dans le neuf, sans que cela n’inquiète outre mesure la communauté financière, puisque le processus normal de rééquilibrage se faisait en bon ordre. Puis, subitement, la crise des remboursements a été pointée du doigt à la faveur de quelques annonces fracassantes d’établissement privé en apparente difficulté. Là aussi, on doit se dire que les professionnels ont vu les difficultés de remboursement de certains, car, en dépit de la hausse des revenus qui est réelle aux Etats-Unis, la variabilité des taux a pu surprendre les acquéreurs qui avaient cru pouvoir bénéficier de taux bas tout au long du cycle de remboursement. Hélas pour eux, les banquiers centraux en ont décidé autrement.

    C’est là qu’il faut s’interroger quant à savoir qui détient la véritable responsabilité de cette crise qu’on nous dépeint comme le fruit de préteurs sans scrupules et d’emprunteurs insouciants.

    Le métier des établissements de crédit et le prêt. Le désir des hommes est d’accéder à la propriété. Peut-on blâmer les uns et/ou les autres, d’avoir matérialisé leur projet par un deal absurde ? Les préteurs auraient –ils eu raison de prêter à un taux fixe très bas qui les enchainaient au risque monétaire ? Les familles ont-elles eu tort de saisir l’opportunité de taux particulièrement attractif ? Répondre oui c’est tout simplement remettre en cause le principe du marché. Ce n’est pas notre objet.

    Mieux vaut pointer, à notre tour, la responsabilité du régulateur des taux. Les banques centrales, dont nous savons qu’elles jouissent de ce droit régalien.

    A relire les déclarations récurrents des gouverneurs, depuis quelques années, ils insistent d’avantage sur les risques d’inflation que sur les chiffres bruts. C’est que ces chiffres ne leur donne pas vraiment raison. L’inflation réelle telle qu’on la mesure, et il ne s’agit pas de faire le procès des outils de mesure, reste véritablement un modèle de sagesse, aussi bien de ce côté de l’atlantique que de l’autre. D’ailleurs la terminologie des grands argentiers trahi la faiblesse de leur argumentaire. « Il se pourrait que… » « Il y a un risque que… » On a bien du mal à nous démontrer que l’inflation gangrène l’économie, alors on évoque son spectre. Et ça marche d’autant mieux que ceux qui décident « arbitrairement » de la variation des taux sont tout puissants et jaloux de cette extraordinaire puissance. Ne la contestons pas, contentons nous d’en observer les conséquences.

    Les taux réels sont aujourd’hui bien trop élevés. Et c’est le point d’arrivée crucial de cette analyse. Qu’appelle-on taux réels ? C’est la différence entre le taux nominal et le niveau de l’inflation. Autrement dit l’écart entre les taux affichés par les banques centrales et le niveau de l’inflation tel qu’ils la mesurent. Il est excessif ! Et voilà la base du problème. L’enchainement est logique.

    Il était tout autant déraisonnable d’abaisser les taux comme la fait M. Greenspan que de les remonter comme il l’a fait et comme à continué son successeur. C’est à cette prise de conscience à laquelle nous assistons lorsque les banques centrales réagissent en se déclarant prête à tout pour empêcher l’aggravation de la crise, ou encore lorsque sa politique est annoncée « accommodante » par M. Trichet.

    N’est-il pas trop tard pour agir ?

    Non, dans la mesure où l’économie globale reste saine. Et bien entendu, si on agit comme il convient de le faire.
    Ce serait mieux si cette prise de conscience s’accompagnait à l’avenir d’une réaction à des chiffres d’inflation réels, plutôt que d’obéir à des anticipations douteuses par nature. Car de fait, lorsque les banques centrales tentent d’anticiper, elles ne font rien d’autre que « spéculer ». Selon leur propre crédo et sans se soucier à priori des conséquences.

    Ce n’est pas le crédo monétaire qui est en cause, mais sa déviance qui en fait une doctrine de la spéculation, et non une politique d’ajustement.

    Voilà où nous attendons la mutation des gardiens de l’orthodoxie, pas dans un renoncement qui serait une perte de contrôle des grands équilibres, mais dans l’application du principe de prudence qui veut que la banque centrale accompagne la prospérité économique sans chercher à l’entraver tant que la croissance ne déraille, ni ne dérape en stagflation. Et tel n’est pas le cas. Tout au contraire, en s’obstinant dans cette voie des anticipations, et de son corolaire de hausse des taux réels, ces institutions pourraient sévèrement endommager la croissance, et l’emploi.

    C’est ce qui nous amène à conclure qu’un cycle de baisse des taux va s’amorcer.

    S’il est délicat de prendre pari sur l’ampleur de ce cycle. On doit admettre qu’outre-atlantique, une baisse de 100 points de base laisserait les taux réels positifs.

    Et de poser cette question aux grands argentiers, « de combien de points réels faut-il s’assurer pour garantir l’orthodoxie monétaire ? ». On serait tenté de répondre, « le moins possible ». Mais eux seuls ont le pouvoir de fixer la règle.



  • #2
    tu mets la pression pour mardi

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    • #3

      Dessin de Pessin pour Le Monde
      Goldtrader, quelles sont tes (ou ta) sources ?
      Merci

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      • #4
        la baisse des taux est le remède absolu. La preuve, la florissante économie japonaise qui souffre juste un peu de taux trop élevés.


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        • #5
          L'économie est florissante pour l'instant. Nous verrons bien l'évolution de la conso au 3ème trimestre, aprés, il sera toujours temps de croire aux balivernes de nos dirigeants.

          La blague qui a fait rire à Porto, c'est le chiffre de la croissance retenu par le gouvernement français.

          on annonce une forte hausse des ventes de cierge à Lourdes, on aurait aperçu Christine Boutin à l'entrée de la grotte en mission spéciale pour 'Elysée

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          • #6
            La crise du crédit met à mal la légende Greenspan

            C'est la fin d'une légende. A quelques jours de la publication de ses mémoires (The Age of Turbulence, à paraître le 17 septembre aux éditions Penguin), Alan Greenspan (81 ans), jadis largement considéré comme « le meilleur banquier central de tous les temps » et « la deuxième personnalité la plus influente de Washington », fait l'objet de critiques féroces dans la presse américaine. Dans une charge très violente à paraître la semaine prochaine dans le numéro d'octobre de Portfolio - le nouveau magazine du business de Condé Nast- le journaliste John Cassidy accuse ainsi celui qui a régné sur la Réserve Fédérale de 1987 à 2006 d'avoir purement et simplement provoqué la crise du crédit actuelle: « il s'est toujours refusé à jouer les policiers des marchés et n'a pas sanctionné les pratiques douteuses des sociétés de crédit hypothécaires. Sa passivité durant ses dernières années à la Fed a rendu la crise quasi-inévitable ». Et l'auteur de conclure: « il n'a pris qu'une seule bonne décision : la date de sa retraite. Cela lui a permis de laisser à son successeur Ben Bernanke le soin de nettoyer les dégâts derrière lui ».

            « Non seulement il a gardé des taux trop bas trop longtemps, mais il a donné sa bénédiction aux activités risquées qui ont déclenché la crise », renchérit Paul Kasriel, responsable des études économiques à la Northern Trust de Chicago, dans une interview tout aussi sévère accordée à l'agence Associated Press. Un retournement radical de réputation pour le « Maestro », jusqu'ici loué pour avoir permis la plus longue période ininterrompue de l'économie américaine, entre mars 1991 et mars 2001…

            Même ses interventions récentes en tant que consultant lui sont reprochées. Alors que Paul Volcker, son prédécesseur, avait gardé le silence après son départ en retraite, Greenspan continue en effet de rendre ses réflexions publiques à coup de conférences facturées 150.000 dollars. Il aurait aussi reçu une avance de 8,5 millions de dollars pour ses mémoires. « En février, lorsqu'il a parlé d'une récession possible avant la fin 2007, le Dow Jones a plongé de 416 points », lui reproche John Cassidy. Deux autres déclarations alarmistes en mai ont encore affolé les marchés. Et, le 6 septembre, Greenspan a déclenché une mini-tempête en jugeant devant des économistes de Washington que la crise actuelle était « identique » au krach boursier d'octobre 1987 !

            Greenspan va maintenant devoir utiliser la tournée de promotion de son livre pour tenter de se justifier. Le blog commandé par le libraire Amazon.com en prélude à l'ouvrage lui a fait une mauvaise publicité: il s'est finalement résumé à une seule et décevante publication de 595 mots le 31 août- « très fades », selon le New York Times. Greenspan tentera de rectifier le tir dimanche dans l'émission prestigieuse de CBS, 60 Minutes. Pour attirer la sympathie du public, il n'hésite pas à y dévoiler comment il a séduit son épouse actuelle, la journaliste Andrea Mitchell, malgré leurs vingt ans d'écart…

            Source
            http://www.lexpansion.com/Pages/Mag/18h/print.asp?...

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            • #7
              sans vouloir vous ennuyer, on se fout des paroles de Greenspan pour une raison simple : ses propos ne font bouger le marché que si ce dernier en a envie càd s'il ne se sent pas bien et a besoin de prétexte !

              Commentaire


              • #8
                Citation de : rationnel (au 17-09-2007 07:46:32)

                La blague qui a fait rire à Porto, c'est le chiffre de la croissance retenu par le gouvernement français.

                on annonce une forte hausse des ventes de cierge à Lourdes, on aurait aperçu Christine Boutin à l'entrée de la grotte en mission spéciale pour 'Elysée




                ils savent parfaitement que l'on atteindra pas le chiffre annoncé. Ils le conservent uniquement pour ne pas avoir à refaire complètement le projet de loi de finance.
                Ils diront "ben mince, on est pas à 2.25%!" et ils feront de grosses régularisations négatives. Beaucoup plus simple que de remettre tous les services de l'état à bosser sur un nouveau PLF.

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                • #9
                  Je suis d'accord avc vous Pol1, je ne vois pas pourquoi vous me dite cela , l'article que j'ai placé avait pour but d'éclairer les lecteurs sur le personnage, et la façon dont il était vu outre atlantique, controversé !!!Il a crée des bulles puis crie au loup ...pour la sortie de son livre.
                  Merci.

                  Commentaire


                  • #10
                    Citation partielle de l'article:






                    "...d'avoir purement et simplement provoqué la crise du crédit actuelle: « il s'est toujours refusé à jouer les policiers des marchés et n'a pas sanctionné les pratiques douteuses des sociétés de crédit hypothécaires. Sa passivité durant ses dernières années à la Fed a rendu la crise quasi-inévitable »."""

                    Ils sont quand même bons, ces ricains, ils arrivent à se critiquer entre eux sans que personne d'autre ne puisse prendre leur défense, et on s'aperçoit avec des années de retard à l'allumage, que l'père Greenspan avait tout un tas d'autres possibilités que personne ne lui avait soufflés, quand il était en pleine bourre!

                    Pas de chance! Si on avait su, on aurait voté pour l'anti-Bush, et de ce fait, certain'ment à coup sûr, ça aurait changé plein de choses, ce qui fait que leur problème n'aurait jamais pu devenir le notre, à ce qu'il paraît.

                    C'est quand même super dommage qu'il n'y ait pas moyen de voter à la place des ricains, alors que plein de gens du monde entier s'y verraient bien.

                    Sachant ce que ça pourrait changer, que ne le permet-on point, si c'est ça dont a tant besoin le monde, je vous le demande?

                    Parce que comme ça, au lieu d'attendre toutes les aprêmes, en France, les dernières déclarations et autres résultats estimatifs concernant ce qui se passe ailleurs qu'ici, on pourrait se lacher, se débourrer, faire péter les coefficients comme des bêtes.

                    Mais voilà, ce qui nous intéresse ici c'est ce que déblatèrent des retraîtés d'ailleurs, qui cherchent encore à leur âge à se placer devant les p'tis jeunes, dans un esprit de rivalité teel qu'il ne les a jamais quitté, vu que comme pour ceux qu'on admire parmi nos nationaux, tant qu'ils ne sont pas morts, les meilleurs économistes du monde, on n'sera jamais sortis d'affaire, j'crois.

                    Faites-le taire, mince, vous ne croyez pas qu'il en a déjà assez fait, l'ancêtre?

                    Nous on est pareils, sauf qu'on a fini par le perdre, le meilleur économiste (français) du monde qui nous avait tant prouvé son excellence en 1974, j'parle aux vieux qui ont eu la chance de bénéficier de ses recettes miracle.

                    Ca a été radical, et d'ailleurs, depuis qu'il a sévi, on ne s'en est jamais bien relevé, pour dire comment il nous l'avait négocié créatif, le gars qu'a jamais démenti les propos élogieux sur son pifou.

                    J'crois bien être le seul à dire qu'il a été calamiteux, mais j'dois avouer que comme je n'y connais rien, j'suis un peu pardonnable.

                    Des sauveurs d'Economie comme ça, c'est fou ce que ça va nous manquer, comme pour les ric-rac-ricains, affleux!

                    Mais question fortiches, faut avouer qu'ils nous battent, car là-bas, le Président-des-Sous aurait le droit, dans l'article, sauf qu'il ne l'a pas fait, c'te blague, d'intervenir sur tout ou partie, et donc sur partie du tout de l'Economie d'un pays super-libéro-démocratique, un exemple de libéralisme pour l'Humanité, une leçon seconde après seconde dont on ne saurait se lasser, pire que les feuilletons de dissection de meurtres, c'est pour dire!

                    Parce que la démocratie, quand tu regardes bien, c'est de savoir élire un Président qui s'y connait mieux en sous qu'un péone de basse extraction d'frontière, et une fois qu'c'est fait en toute démocratie, cet instrument au service du bénef, dans l'écologie libérale, l'Greenspan est le maître absolu, à condition qu'il n'oublie pas de faire pour le mieux des sous, qui tous ensemble forment l'Economie de la Démocratie, si j'ai bien compris la liberté de pensée qui me dépasse.

                    "Qu'est-ce que tu fous, Greenspan, pourquoi t'as pas fait ceci-cela, alors qu'on t'as payé, hein?"

                    "Ouais, c'est vrai, il aurait du faire ceci-cela, c't'évident, tout le monde y savait, mais voilà, personne n'a pensé à le lui chanter quand il y était, dans son blockhaus, sous les lingots d'or à 35 carats!"

                    "J'comprends pas pourquoi on ne les laisse pas faire ce qu'ils veulent, les gens compétito-compétiteurs, entre eux, tout-seuls, comme des grands qui n'ont pas l'droit de se laisser influencer par les sales gamins de la Cour-des-Récréations, Marc Touati en tête de piaf!"


                    "C'est sûûûr, on l'aura bridé, l'indépendant qui selon certains aurait eu tout-à-fait le droit, l'autorité, la suffisance, qui sait, la compétence de se mêler de tout, de tout ce qui ne regarde personne, comme l'enchanteur Merlin, dans de vieux contes disparus."

                    "Merlin? Ah oui, je m'en souviens, il était bon en magouille, et tout le monde en redemandait de l'embrouille à schtroumpfs, quelle bande de ploucs, j'm'en rappelle bien!"

                    "Alapouf, alapatate, alakazam, pif, paf, zoum, tu l'as vu, y-en a plus, olé!"

                    "On ne peut que dire bravo, ça ça eût été quelqu'un, et en plus, c'est un américain, ce qui ne gête rien."

                    Faut avouer que des artistes comme lui, c'est dans le sang, tu leur ôtes le spectacle, c'est comme si tu les assassinais, et puis je me demande bien, à part moi, qui oserait se permettre de leur dire de la fermer, enfin. Je sais, ces indéracinables ne demandent même plus qu'on les paie, sauf que la conférence ne doit pas être donnée, j'imagine.

                    Des mecs indépendants, ça coûte la peau du fessu, d'nos jours, c'est bien trop rare, c'est pas toutes les écoles où t'y apprends.

                    "Il a p't'être été chez les jésuites, ces gens stricts et organisés, dans leur tête comme dans leurs pieds?"

                    "Bah, les américains ont bien mieux, tu rigoles, il y en a plein les télés, des programmes spéciaux, question Pédagogie de Luxe."

                    "J'savais pas, tu m'l'apprends, on n'peut pas toujours tout savoir, j'te revaudrai ça."

                    "De rien!"

                    Eh oui, et attention, Bernanqu', c'est encore mieux, il n'y a aucune raison de s'inquiéter, on est bien.






                    Commentaire


                    • #11
                      Le comité de la FED réunit sous la houlette de Ben Bernanke vient de donner un signal fort en abaissant son taux directeur de 50 points de base, ce qui historiquement ouvre toujours un nouveau cycle lorsque le premier geste est d’une telle ampleur. La FED a sans doute pris acte que dans un contexte d’inflation modéré, et de marchés financiers perturbés par le renchérissement du coût du crédit, il convenait d’ajuster le tir. Il est très vraisemblable qu’une, voire deux nouvelles baisses vont intervenir prochainement. Puis, c’est à la mesure de la vigueur de l’économie américaine que de nouveaux ajustements se feront si nécessaire.
                      On peut légitimement s’interroger si cette décision ne va pas faciliter le travail de J.C.Trichet qui était mis sous pression dernièrement, en permettant à la BCE de faire un geste à son tour.

                      Outre-Atlantique, les toutes dernières statistiques macroéconomiques ont d’une part révélé que l’inflation, y compris avec l’énergie, était ressortie en deçà des attentes, tandis que sur le front de l’immobilier, les mises en chantier sont au creux de la vague. Cette dernière information est de bon augure, c’est le signe que les excédents se résorbent et cela va jouer un rôle positif en rééquilibrant à terme l’offre et la demande en faveur d’une réappréciation des actifs. De ce point de vue, la baisse du coût du crédit va également jouer en faveur du prix de l’immobilier et soulager les ménages qui connaissaient des difficultés de remboursement. Enfin, la baisse des taux va profiter aux établissements financiers, qui par ailleurs ont publié des résultats qui sont loin d’être aussi détériorés que certaines déclarations alarmistes avaient pu le laisser craindre. Le dynamisme de certaines activités bancaires au cœur même de la crise du « subprime », démontre qu’il n’y a pas eu de contagion à l’ensemble de l’économie, et que l’évaluation globale du risque avait été bien calibrée.

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                      • #12
                        d'ou sort cette analyse en bois. lol.

                        deja parler de crise du SUBPRIME est ridicule. c'est tout le marché monétaire qui est dans la panade. l'immobilier US n'a encore rien vu (creux de la vague lol vraiment NULLE cette analyse)

                        Commentaire


                        • #13
                          De quoi avez vous peur, Benny Boy est là...

                          Commentaire


                          • #14
                            Le titre est un peu alarmiste, mais avouez que si seulement les créances douteuses immobilières deviennent des creances irrécouvrables, ou si cette décision de justice fait jurisprudence, des millions d'americains vont s'engouffrer dans la breche et vont exiger aux detenteurs des subprimes leur titre de propriété qu'ils n'ont pas et ne peuvent donc pas exiger l'expulsion des propriétaires en defaut de remboursement.


                            La crise des subprimes n'est que la première vague annonciatrice d'un grand tsunami financier

                            Par F. William Engdahl, Global Research


                            PREMIÈRE PARTIE: La douloureuse leçon de la Deutsche Bank, la principale banque d'Allemagne
                            La crise des subprimes n'est que la première vague annonciatrice d'un grand tsunami financier
                            Même mes amis banquiers expérimentés me disent qu'ils pensent que la pire des difficultés vécues par les banques américaines sont passées et que les choses reviennent lentement à la normale. Ce qui fait défaut dans leur optimisme réjouissant est le fait qu'ils ne réalisent pas l'ampleur de la dégradation continuelle dans le marché du crédit mondial, dont l'origine sont des titres adossés à des actifs US [Asset-backed securities] et en particulier le marché des Titres adossé à des créances obligataires [CDO] et des Titres adossés à des créances hypothécaires [CMO]. À ce jour, toute personne soucieuse d'en apprendre plus a entendu dire que « C'est une crise dans les subprimes, une catégorie de prêts hypothécaires résidentiels US. » Ce que pratiquement personne que je connais ne réussi à comprendre, c'est que la crise des subprimes n'est que la première vague annonciatrice d'un gigantesque tsunami. Voici un exemple survenu récemment pour vous démonter mon propos à l'effet que le « tsunami financier » ne fait que commencer.

                            Il y a peu de temps, la Deutsche Bank a reçu un grand coup lorsqu'un juge dans l'État de l'Ohio aux États-Unis a rendu une décision à l'effet que la banque n'avait aucun droit légal pour saisir les 14 maisons pour lesquelles les propriétaires n'avaient pas réussi à faire les derniers versements hypothécaires. Bien entendu, cela peut sembler être de la petite bière pour la Deutsche Bank, l'une des plus grandes banques mondiales, avec plus de 1,1 billions d'euros d'actifs à travers le monde. Comme Hilmar Kopper a l'habitude de dire, « ce n'est qu'une peccadille. » Cependant, ce n'est pas une peccadille pour le monde bancaire des anglo-saxons et de ses alliés européens tels que la Deutsche Bank, la BNP Paribas, la Barclays Bank, la HSBC et autres. Voyons pourquoi.

                            Un juge fédéral américain, C.A. Boyko dans le district de la cour fédérale de Cleveland en Ohio a rendu un jugement rejetant une demande de la Deutsche Bank National Trust Company. La filiale américaine de la Deutsche Bank voulait saisir 14 maisons de Cleveland habitées par leurs propriétaires, en revendiquant leur droit de saisie de biens immeubles hypothéqués.

                            C'est ici qu'arrive le grain de sable dans l'engrenage. Le juge a demandé à la Deutsche Bank de présenter les documents prouvant un titre légal des 14 maisons en question. La Deutsche Bank n'a pas réussi à le prouver. Tout ce que les avocats de la Deutsche Bank pouvaient présenter était un document indiquant seulement une « intention de transferts des droits hypothécaires. » Ils ne pouvaient pas présenter l'hypothèque actuelle c'est-à-dire cette pièce maîtresse au coeur du droit foncier occidental depuis la Magna Charta jusqu'à tout récemment.

                            Et alors pourquoi la Deutsche Bank ne pouvait-elle pas présenter au tribunal les 14 hypothèques sur ces 14 maisons? Parce que les banques vivent dans le nouveau monde exotique de la « titrisation mondiale » où les banques telle que la Deutsche Bank ou Citigroup achètent des dizaines de milliers d'hypothèques de petites banques régionales, les rassemble en « ballot » dans de nouveaux grands titres qui sont ensuite notées par Moody's ou bien par Standard & Poor's ou encore par Fitch et sont vendus comme des obligations à des Fonds de pension ou encore à d'autres banques ou à des investisseurs privés qui naïvement, ont cru qu'ils achetaient des obligations cotées AAA, c'est-à-dire la cote la plus sûre, et ils n'ont jamais réalisé que leur « ballot » d'environ 1000 prêts hypothécaires différents, contient peut-être 20 % ou 200 hypothèques de catégorie « subprime, » étaient d'un crédit de qualité douteuse.

                            En effet, les bénéfices perçus au cours des sept dernières années par les plus grands acteurs financiers en passant par la Goldman Sachs, la Morgan Stanley, la HSBC, la Chase et bien entendu la Deutsche Bank, étaient tellement sidérant, que peu ont pris la peine d'expliquer les modèles de risque utilisés par les professionnels qui font la titrisation des hypothèques. Ce n'est certainement pas les Trois Grandes compagnies de notation d'entreprises qui avaient un conflit d'intérêt criminel en classant ces titres au premier rang qui l'ont expliqué. Mais cette situation a changé brutalement en août dernier et depuis, les grandes banques ont publié l'une après l'autre des rapports désastreux sur leurs pertes liées aux subprimes.

                            Un nouveau fait inattendu
                            La décision rendue en Ohio rejetant les prétentions de la Deutsche Bank de saisir et de reprendre les 14 maisons pour défaut de paiement, n'est pas un simple coup de malchance pour la banque de Josef Ackermann. Il s'agit d'un tremblement de terre sans précédent pour toutes les banques possédant ce qu'elles pensaient être des garanties sous la forme de biens immobiliers.

                            Comment cela est-il possible? En raison de la structure complexe des titres adossés à des actifs [Asset-backed securities] et au fait que la propriété des titres hypothécaires est très dispersée (non pas l'hypothèque actuelle, mais la titrisation adossée sur elle,) personne n'est encore en mesure de déterminer qui détient précisément le document de propriété hypothécaire. Au fait, un petit détail juridique concernant nos experts en produits dérivés que l'on appelle parfois les « Wall Street Rocket Scientist » (1), ils ignorent quand ont été regroupé et mis en vente les centaines de milliards de dollars de titres adossés à des créances hypothécaires [CMO - Collateralized Mortgage Obligations] au cours des 6 ou 7 dernières années. En janvier 2007, environ 6 500 milliards de dollars de dettes hypothécaires titrisées était en circulation aux États-Unis. C'est au-delà de toute mesure!

                            Dans le cas de l'Ohio, la Deutsche Bank agit à titre de « Fiduciaire » pour des « groupes de titrisation » ou si vous préférez, des groupes d'investisseurs qui n'ont aucun lien entre eux et qui peuvent résider n'importe où. Mais le Fiduciaire [dans ce cas-ci la Deutsche Bank] n'a jamais possédé le document juridique connu sous le nom d'hypothèque. Le juge Boyko a ordonné à la Deutsche Bank de prouver qu'elle était le propriétaire des hypothèques ou des titres et elle en fut incapable. La Deutsche Bank a seulement réussi à insinuer que les banques avaient déjà réalisé des saisies dans de pareils cas, pendant des années et sans problème. Le juge a alors déclaré que les banques « semblent avoir adopté cette façon d'agir simplement parce qu'elles le font depuis si longtemps sans être importunées, que cette pratique leur semble avoir force de loi. Finalement mise à l'épreuve, » a conclu le juge, « la faiblesse de leurs arguments juridiques contraint le tribunal à leur barrer la route. » La Deutsche Bank a refusé de commenter.

                            Que surviendra-t-il?
                            Puisque la nouvelle de ce précédent juridique se répand à travers les États-Unis à grande vitesse telle les feux de broussaille de la Californie, des centaines de milliers de propriétaires pris au piège parce qu'ils ont mordu à l'appât au cours de la période où les taux d'intérêt étaient historiquement bas et dans le but d'acheter une maison souvent sans aucune mise de fond et avec des taux d'intérêt extrêmement bas pour les deux premières années mieux connu sous le nom de « l'intérêt seulement » des hypothèques à taux variable [Adjustable Rate Mortgages (ARMs)], sont aujourd'hui confrontées à voir exploser les mensualités hypothécaires au moment même où l'économie américaine est en train de s'enfoncer dans une sévère récession. (Je regrette la pléthore d'abréviations utilisées ici, mais c'est la faute des banquiers de Wall Street et non de l'auteur du présent article).

                            La bulle immobilière US qui a débuté vers 2002 a atteint son sommet lorsque Alan Greenspan a enclenché en 2005 et 2006 la plus agressive série de réductions de taux d'intérêt de toute l'histoire de la banque centrale des États-Unis, la Fédérale Réserve (la Fed). Tel que Grennspan l'a admit à l'époque, son intention était de remplacer la bulle Internet [Dot.com en anglais] par d'importants investissements immobiliers domiciliaires et par une bulle de prêts hypothécaires. Il prétendait que c'était le seul moyen d'éviter que l'économie US n'entre dans une profonde récession. Rétrospectivement, nous pouvons dire qu'une récession en 2002 aurait été beaucoup plus douce et moins dommageable que celle à laquelle nous sommes maintenant confrontés.

                            Bien sûr, aujourd'hui Greenspan a pris sa retraite en toute sécurité, il a écrit ses mémoires et il a remis le contrôle (et les blâmes) de ce gâchis au jeune Ben Bernanke, un ancien professeur de Princeton. Étant moi-même un diplômé de Princeton, je peux vous assurer que je n'aurai plus jamais confiance à la politique monétaire de la plus puissante banque centrale au monde, la Fed; une banque maintenant aux mains d'un professeur d'économique de Princeton. De telles personnes devraient être gardées dans leurs tours recouvertes de lierre. (2)

                            Mais revenons à nos moutons. La dernière phase de toute bulle spéculative est toujours pareille. Elle est comparable à l'animal qui salive d'excitation lorsqu'il aperçoit sa proie. Ce fut le cas de toutes les grandes bulles spéculatives en commençant par l'affaire des Tulipes Hollandaises dans les années 1630 (3), en passant par la bulle financière de la Compagnie des mers du Sud en 1720 (4) jusqu'au krach de Wall Street en 1929. Ces bulles financières étaient aussi vraies que la bulle immobilière US de 2002-2007. Au cours des deux dernières années du boom de la vente des prêts immobiliers, les banques étaient convaincues qu'elles pourraient revendre les prêts hypothécaires à une maison financière de Wall Street afin qu'elle les segmente (ou qu'elles fractionnent) tout en les entremêlant avec des milliers d'autres prêts hypothécaires de bonne et de mauvaise qualité pour finalement les revendre sous la forme de titres adossés à des créances hypothécaires [CMO - Collateralized Mortgage Obligation]. Dans leur grande avidité, les banques deviennent de plus en plus téméraires face à la solvabilité des futurs propriétaires. Dans de nombreux cas, elles n'ont même pas pris la peine de vérifier si la personne avait un emploi. D'ailleurs, pourquoi l'auraient-elles fait? Le prêt est revendu et il est titrisé et le risque de défaut de remboursement des emprunteurs était historiquement bas.

                            C'était vrai en 2005. La plupart des contrats hypothécaires dans la catégorie des subprimes à taux variable ont été conclut en 2005 et 2006, soit la dernière et la plus furieuse phase de la bulle immobilière US. Maintenant, toute une nouvelle vague de défaut de remboursement de prêts hypothécaires est sur le point de survenir à compter de janvier 2008. Entre décembre 2007 et le 1er juillet 2008, plus de 690 milliards de dollars en prêts hypothécaires feront face à une augmentation des taux d'intérêt selon les clauses contractuelles des hypothèques à taux variable signées deux ans plus tôt. Cela signifie que les taux d'intérêt du marché pour les prêts hypothécaires vont faire exploser les mensualités et ce, au moment même où une récession fait chuter les revenus. Des centaines de milliers de propriétaires seront obligés d'utiliser le dernier recours de tout propriétaire c'est-à-dire qu'ils devront cesser de faire les versements hypothécaires.

                            C'est ici que la décision du tribunal de l'Ohio nous donne la garantie que la prochaine phase de la crise hypothécaire US aura la dimension d'un tsunami. Si le jugement de cette cause de la Deutsche Bank dans l'État de l'Ohio est maintenu par la Cour Suprême des États-Unis, des millions de foyers en défaut de paiement ne pourront être saisi par les banques afin de les revendre. Robert Shiller de l'université Yale, un professeur en économique souvent controversé mais qui souvent frappe dans le mille, et aussi l'auteur du livre, Irrational Exuberance [L'exubérance irrationnelle], avait prédit le krach boursier Internet [en anglais les Dot.com] de 2001-2002. Ce professeur estime aujourd'hui que le prix des maisons résidentielles des États-Unis pourrait chuter jusqu'à 50% dans certaines régions. Par le fait même, le professeur donne ici la mesure de l'écart entre le placement immobilier et le rendement des placements en argent.

                            Les 690 milliards de dollars en « intérêt seulement » des hypothèque à taux variable [ARMs] que représente l'augmentation des taux d'intérêt entre aujourd'hui et juillet 2008 ne sont majoritairement pas dans la catégorie des subprimes, mais à peine dans la catégorie supérieure. Selon la « First Americain Loan Performance, » il y a un total de 1 400 milliards de dollars uniquement en intérêt lié à des hypothèques à taux variable [ARMs]. Une récente étude a permis d'établir que ceux qui ont emprunté sur des hypothèques à taux variable vont connaître une augmentation des taux d'intérêt dans les prochain 9 mois. Et alors, plus de 325 milliards de dollars de prêts ne pourront rencontrer leurs mensualités et renderont techniquement un million de propriétaires en défaut de paiement. Mais si les banques sont dans l'impossibilité de saisir les maisons pour compenser le rendement négatif des prêts hypothécaires, le système bancaires des États-Unis et tout un tronçon du système bancaire mondial fera face à une impasse financière tellement grande qu'en comparaison, la Grande Dépression des années 1930 nous semblera n'avoir été qu'une « peccadille ».

                            L'auteur F. William Engdahl est l'auteur de la version française de "Pétrole une guerre d'un siècle : l'ordre mondiale anglo-américaine." Son dernier livre vient d'être publié en anglais: Seeds of Destruction : The Hidden Agenda of Genetic Manipulation (Les semences de la destruction: L'agenda cachée des manipulations génétiques). Il peut être contacté via son site web www.engdahl.oilgeopolitics.net.

                            Traduction de Dany Quirion pour Alter Info

                            Article original anglais publié le 23 novembre 2007 :

                            Notes du traducteur :

                            1- « Rocket » en français veut dire fusée. La « Rocket Science» est utilisé dans l'industrie aéronautique et plus particulièrement en ce qui concerne les fusées. Ce caractère de grande expertise qui est associé à cette expresion fait qu'en anglais, il est possible de l'utiliser pour décrire tout autre domaine qui requiert une grande intelligence ou une grande habilité technique.
                            Dans le texte, l'auteur utilise l'expression de « Wall Street Rocket Scientists » pour désigner l'ensemble de ces grands génies et spécialistes financiers tels que des mathématiciens, des actuaires et les « banquiers Illuminati » qui ont créé et développer ce que l'on nomme aujourd'hui les "produits dérivés" autrement appeler dans la presse de chez-nous au Québec des "papiers commerciaux".

                            2- En anglais, le mot lierre est « Ivy ». En utilisant le mot « Ivy » dans le texte original anglais, l'auteur fait à la fois référence à la « Ivy League » c'est-à-dire ce groupe de 8 universités du nord-est des États-Unis. Le terme « Ivy » fait référence aux lierres qui poussent sur les murs des bâtiments de ces universités et qui symbolise leur ancienneté.
                            Ces universités sont les plus anciennes et les plus prestigieuses universités des États-Unis. Dans ce sens, « Ivy » ou « Ivy League » a des connotations d'excellence scolaire ainsi que d'élitisme.

                            3- Pour approfondir ce sujet, voyez cet excellent article : http://guillaumeland.zevillage.org/news/comment-es...

                            4- Pour plus d'information sur cette bulle financière de 1720 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Krach_de_1720

                            Vendredi 30 Novembre 2007
                            danyquirion@videotron.ca

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                            • #15






                              Et GoldTradû, ou c'est il était passé, on les adorait tant, ses zanalyzes, d'ailleurs c'est Sammy qui m'a rapp'lé que Scrucrut par là était lui aussi passé, pour calmer l'entourloupe des Maisons Cachées, pas vrai, Goldy?

                              Remarque GoldTradeur, c'étaait un nom qui aurait pu passer 'naperçu, c'est tossi riginal que la moyenne, ça jette, c'est pas comme les pôv'kongs d'attardés-tradeurs.

                              Ca m'permet de trier quelques valeurs sures, rétrospectiv'ment, excusez moi si j'oublie des complimentements, savez que j'en suis assez peu dispendieux, Lantique, Zéro, des gens qui 'Reuz'man, on encore quelque chose au-dessus de la "têt'épaule", ça fait toujours plaisir. Dommaj' toutefois que la Belle-Gigue ne pense pas plus souvent à Divertoss', ainsi que de swuite, mais bon, c'est un gars qui a besoin de sérieux, j'pense que c'est à cause qu'il n'en peut plus d'être marrant, en ses plages sableuses autant que ventées, c'est pour ça qu'il a besoin, dans ses loizezirs de chausser cravate cirée, le Z.

                              Cependant, je dois à la vérité de mon inhumilité ravageuse de citer quelqu'un qui n'a pas z'attendu les plus vifs du site pour annoncer intuitiv'ment le mois d'avant qu'il y avait fourbi, sans parler de ce qu'il avait pas dit, en compagnie de rares quelques-z'uns qui s'en inquiétaient sul site, de L'Immobillier, faudrait chercher, moi!

                              "Mais de quelle source vous permettez-vous d'arguer, Scrut-qui-ne-mérite-pas-son-nom, de vous z'avancer devant, vu que ni journaux ne lisez, ni d'Ecole vous sortîtes, sinon par le mur de derrière?"

                              "De la source du fonds de mon sommeil accalmi mais sportif!"

                              "Faites bien gaffe de ne jamais dire une seule couenn'rie, car à vouloir jouer les jaseurs jabotant, on finira par vous coincer, et ce jour-là, grande fête d'expiation générale au village, non mais des!"

                              ""

                              "Et voilà, il se satisfait que tout aille mal, alors que si ça s'trouve, il n'a même pas de papiers! D'ailleurs on ne l'a jamais vu sortir un traître chiffre à part ceux qu'il invente pires qu'à L'INSEE, ses liens n'emmènent qu'en promenade par les prés, mais que font les services, je nous le demande, arrêtez ça!"

                              "Ce n'est pas parce que j'ai un ou deux détracteurs qui s'en vont puis reviennent que mon affable sérénité devrait en souffrir rapport à l'Eternité des Ancêtres! ÔÔÔMMMM"

                              "Quelle terîîîb' sub'fisance, moi j'en peux plus, il va finir par me prendre la grippûre d'la mécanique bien huilée de la tête, c'est trop illojik, il faut le subprimer, y en a marre!"

                              "L'opinion sur cela reste stable, je ne suis pas Président, touvabien, il me suffira de mon peu pour quelques temps, enfants de touille-pays!"



                              Je regrette de ne pas z'avoir cité d'autres gars qui-ne-s'en-laissent-pas-compter, mais je l'ai dit, j'aime pas dire qui c'est qu'est dans l'coup, j'préfère m'occuper des nécessiteux, d'abord, tel l'Abbé.

                              ""

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