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La crise financière vue par un « non économiste » logique
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  • La crise financière vue par un « non économiste » logique

    La crise financière vue par un « non économiste » logique


    Cette crise est organisée et voulue par des grosses banques US. Pendant 7 ans elles ont encaissé des profits maxima grâce aux subprimes, elles savaient bien que le taux à 1% ne pouvait pas durer éternellement et que sa hausse allait causer des gros problèmes à l’économie mondiale. Ces produits à risque inventés par des grosses banques US ont était vendus aux autres banques et des institutions dans le but de contaminer le maximum d’organismes financières.

    Maintenant tout le monde paie pour ces banques, quand j’entends des inquiétudes quand à ces banques, j’ai l’envie de dire : Pensez à votre argent les petits pas aux problèmes des banques !
    Elles s’en sortiront encore une fois avec un bénéfice maximum, vous les petits, vous allez perdre votre argent, les banques sont prêtes de répéter des chutes des marchés et aller jusqu’au krach pour obtenir …. taux à 1% alors retour à la situation de début et plus de problèmes pour les banques.

    Ne vous inquiétez pas par le fait d’entrer des fonds arabes dans les capitaux de ces banques, elles se serviront de cet argent pour acheter leurs propres actions et pour achat des petites banques en faillite !

    Le prêt des fonds arabes sera converti en actions en 2011, quand le cours des actions de ces banques sera au plus haut, les fonds arabes auront alors « quelques actions ».

    La FED c’est une marionnette dans les mains des banques, elle se ridiculise à chaque fois.

    Bravo Mr Trichet, le seul homme qui comprends bien la situation et qui n’a pas envie de faciliter et accélérer la création d’une autre bulle.

    En fin de compte les grosses banques peuvent faire ce qu’elles veulent, j’en suis sûr que déjà maintenant les analystes de ces banques sont en train de nous préparer des produits liées avec une nouvelle bulle.

  • #2
    Bonjour

    Restons logique jusqu'au bout et expliquez moi comment
    "le seul homme qui comprends bien la situation" peut changer quelque chose avec une modification des taux qui ne s'appliquent qu'à une partie infime des liquidités ?

    Merci de m'éclairer

    A+

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    • #3
      On ne va pas rentrer dans les détails des politiques monétaire et budgétaire et leur efficacité parce qu'on pourrait écrire des centaines de pages...
      mais ce qu'on peut dire, en étant bref, est que la politique de baisse des taux (actuellement effectuée) permettrait une hausse de l'ordre de 1 point de PIB aux Etats Unis pour le T2 et le T3; puisque les effets de politique monétaire ont toujours un temps de retard par rapport à leur mise en oeuvre. En outre, Bernanke met la pression sur Bush pour implémenter une politique budgétaire pour dynamiser la conso des menages à faibles revenus (et ne pas refaire la betise de la relance du debut des années 2000) dès le T1 afin de soutenir la croissance pendant ce premier trimestre 2008 (politique budgétaire=effet immédiat) avant que la politique budgétaire ne prenne le relais au T2.

      Certes, dans ces politiques de taux, il y a un effet d'annonce sur les marchés mais je ne pense pas qu'il faille le voir ainsi. Un marché price des conjectures que cela soit sur les entreprises ou sur les grands agrégats économiques. Par exemple, si le scenario "baisse des taux de la BCE de 25bp" est pricé à 70% par le marché et que Trichet ne fait rien, il est logique que le marché réagisse à la baisse car le fait de ne pas réaliser une politique accomodante assombrit les perspectives de croissance de la zone euro.

      Alors, certes, tu peux soutenir l'hypothèse d'une indépendance de Trichet par rapport aux marchés financiers, mais son attitude orthodoxe est complètement dépassée. Je le trouve meme arrogant de vouloir faire front aux marchés pour montrer une certaine supériorité sur ceux-ci.
      Et, finalement, le plus manipulé entre Bernanke et Trichet, n'est pas celui qu'on croit. Bernanke avec ses conseillers, par la philosophie accomodante pratiquée par la FED depuis de nombreuses années, se donnent les moyens d'agir alors que ton ami Trichet ne fait que respecter le diktat de la BCE "pas d'inflation" (dicté lui-meme par la Buba hantée par l'épisode de la faillite de l'Allemagne au début du 20ème). Il plombe la croissance des pays de la zone euro qui ont du mal à atteindre leur potentiel de croissance...

      => Si etre inflexible et rigide est signe d'intelligence...

      1/ Il est excessif de dire que cette crise est voulue par les banques...ce qui s'est passé sur la titri n'est qu'une fois de plus la démonstration de la bétise de l'etre humain et de son comportement mimétique...en meme temps, toi, si on te propose un track record d'un monétaire dynamique de trois ans parfaitement linéaire et qui fait EONIA+100bp par an par rapport à un monétaire régulier (sans titri) qui fait EONIA-20bp avec la meme vol', tu souscris pour quel fonds???!!!!
      Et je vais meme aller plus loin : ce que tu soutient revient à dire (pour un autre agent économique mais dans le meme ordre d'idée) que les petits particuliers organisaient l'e-krach en 99-2000 : spéculer sur des sociétés qui ne valaient rien (qu'on évaluait au nombre de clics) en engrengeant des plus values gigantesques en l'espace de quelques jours...

      2/ Tu as un peu oublié qu'une action est une classe d'actif risqué. Lorsque tu achète une action, tu t'engages envers l'entreprise, c'est un droit de propriété, t'es responsable. Donc, si il y a un problème qui survient, c'est indéniable que tu dois en assumer les conséquences. Un rendement est toujours couplé à une notion de risque : rémunération du risque...

      3/ Les fonds souverains posent en effet une problématique assez complexe. Ils ne sont pas transparents et meme de moins en moins : à l'heure actuelle, quasiment 1/3 de leurs actifs ne sont pas transparents...
      En revanche, il est indéniable qu'ils ont un effet de régulation du marché, et en particulier ces derniers temps où ils ont bien soutenu les marchés.
      Pour rappel, ils représentent 2 trillons euros, 100 fois moins importants que les fonds de pensions.

      @+

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      • #4
        Je donne raison a trichet, pour ne pas baisser les taux, et de ne surtout pas les augmenter durant cette période.

        Durant le crack rampant de 2000-2003 Greenspan le pseudo sauveur a certes baissé les taux pour soutenir les marchés et la conso de nombreuses reprises jusqu'à 1% , puis quand la croissance est revenue il les a augmenté.

        > Greenspan a réglé un problème pour en créer d'autres encore plus importants :

        - le marché boursier s'est repris, a fovorisé le rachat d'entreprise par endettement en LBO,
        - les ménages se sont surendettés,
        - il a largement contribué à la bulle immobiliere aux usa
        - il a rendu beaucoup de menages insolvables par la hausse brutale des taux ...
        - si l'economie us s'ecroule, c'est l'economie mondiale qui prend un coup

        Donc il vaut mieux que les bulles éclatent petites que d'entretenir de grosses bulles et le risque d'éclatement prend des proportions délirantes.

        Commentaire


        • #5
          Le plan Bush de 150 milliards de $ :très concrètement, les ménages concernés recevront du fisc un chèque dont le montant pourra atteindre 600 dollars pour un célibataire et 1.200 dollars pour un couple, plus 300 dollars par enfant. Le plan de relance a pour but de réinjecter rapidement de l'argent frais dans l'économie américaine, ralentie et affaiblie par la crise des crédits immobiliers à risque. Il est censé aller de pair avec les décisions de la Réserve fédérale qui a baissé mardi son principal taux directeur de trois quarts de point. La planche à billets fonctionne à plein régime , mais cette fois ci les américains peuvent décider de se désendetter et d'épargner au lieu de consommer . Le déficit public va fortement augmenter . Une fois de plus on ne fait que reculer les échéances et créer une euphorie artificielle sur les marchés . La crise financiére à venir n'en sera que plus douloureuse .

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          • #6
            Heureusement qu'il ne les augmente pas les taux !!!
            Il ne manquerait plus que ça !!
            Tu connais la crise des années 30 et les erreurs de politiques économiques menées à l'époque par les grands pays industriels...??

            Meme si le contexte monétaire est bien différent(nous ne sommes plus dans un "Gold Standard" system), augmenter les taux pourrait aboutir à la meme conséquence, à savoir rentrer dans le cercle vicieux déflationiste. Il n'y a rien de pire.
            Si les US ont réagi fortement, c'est qu'il craignent tout particulièrement ce black scenario.

            En rien, nous pouvons critiquer la politique de la FED au début des années 2000, et je me base sur des faits: alors que les US ont été davatage touchés par la crise en 2000-2001 que la zone euro, dès le T1 2002, le tx de croissance aux US repassent au dessus de celui de la zone euro et resteront au dessus...La croissance américaine surperforme et cela depuis une vingtaine d'années la croissance de notre vieille Europe.
            C'est un constat historique, c'est indéniable...et cela grace à une politique bcp plus accomodante que celle pratiquée dans la zone euro. Tous les économistes s'accordent à le dire mais bon, chacun son opinion si tu penses le contraire.
            Juste un dernier truc : on ne peut pas encore faire des conjectures fiables sur la santé future de la croissance américaine, mais, s'ils s'en sortent assez rapidement, ça sera indéniablement grace à cette flexibilité monétaire...parce que la crise immobilière que connaissent les US, ce n'est pas rien au niveau macroéconomique...

            La FED n'est pas complètement responsable du problème immobilier : ce qu'elle fixe que je sache sont les taux directeurs et le taux d'escompte et non la négociation de taux variables (qui passent d'un taux de 4 à 18%...) négociés par les différents établissements à des ménages aux revenus très faibles.

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            • #7
              Citation de : BarOn Charts Finance (au 25-01-2008 10:04:40)

              En rien, nous pouvons critiquer la politique de la FED au début des années 2000, et je me base sur des faits: alors que les US ont été davatage touchés par la crise en 2000-2001 que la zone euro, dès le T1 2002, le tx de croissance aux US repassent au dessus de celui de la zone euro et resteront au dessus...La croissance américaine surperforme et cela depuis une vingtaine d'années la croissance de notre vieille Europe.



              On oublie un peu rapidement que cette croissance s'est faite sur l'endettement des menages, entreprises, etat...

              Il faut bien qu'un jour ils remboursent !





              La FED n'est pas complètement responsable du problème immobilier : ce qu'elle fixe que je sache sont les taux directeurs et le taux d'escompte et non la négociation de taux variables (qui passent d'un taux de 4 à 18%...) négociés par les différents établissements à des ménages aux revenus très faibles.




              La décision de la FED aura un impact direct sur le cout du credit au banquier, et que celui-ci va répercuter sur le client.
              Greenspan le savait parfaitement, mais il a estimé ce dommage collatéral acceptable.

              Cette volatilité des taux est gerable pour une entreprise, banque, mais destructrice pour un particulier (et pas uniquement les plus pauvres, classe moyenne y compris).

              Un particulier en difficulté financiere peut-etre profitable pour une banque, car il paye tres cher son endettement, il est bien plus rentable qu'une personne normale sans probleme d'argent. Cela crée une situation sociale catastrophique, tout en étant bénéfique économiquement.

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              • #8
                Non mais d'accord, c'est sur que les taux directeurs ont un impact sur le cout du credit, mais le problème n'est pas là. Le problème vient de ces taux variables.
                Pourquoi les Us sont les plus fortement touchés par la crise immobilière ???
                Parce que c'est loin d'etre le marché immobilier le plus sur-évalué; chiffres à l'appui parce que j'ai du mal à me faire comprendre :
                Ce sont les "chiffres de base" pour évaluer ce secteur :

                Price to rent ratio (Source OCDE)- base 100 long term average 1970-2006 :
                Espagne = 200.
                UK = 165.
                France = 160.
                US = 135.

                Price to income ratio (Source OCDE) - Base 100 idem :
                Espagne = 160.
                UK = 140.
                France = 140.
                US = 120.


                Ton accusation à outrance de la FED - sans réelle argumentation - est complètement exagérée. Quelques chiffres encore, comme ça, au moins, c'est clair :
                la dette publique américaine est, en proportion du revenu national, au meme iveau que la dette publique française. Comme le souligne Jean Paul Fitoussi : "Et je ne sache pas que, par exemple, cette évolution de la dette publique ait nui aux intérêts américains, ni à la croissance économique, ni aux revenus du secteur privé (...) Je ne veux pas dire que toute dépense publique est légitime, le problème doit être plutôt posé en termes d'efficacité des dépenses publiques, de productivité des services rendus par l'Etat, plutôt qu'en termes de niveau d'endettement".

                Je crois qu'il a tout résumé à travers ces phrases.


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                • #9
                  Bonjour!

                  Mais les chiffres selon la façon dont on les sélectionne, on leur fait dire ce qu'on veut, allons!

                  S'il y a eu un rattrapage en Espagne et en France, par exemple, il me semble que c'était la moindre des choses. Seulement là on a pris d'un coup les bottes de sept lieurs!

                  J'ai lu hier quelque part que pas mal de maisons ne coûtent que 200 000 dollars, aux USA.

                  Mais comme ce n'est pas du tout la même maison qu'en Espagne, en général, que le terrain revient souvent moins cher pour un tas de raisons également, les comparaisons sont piégeuses.

                  Les prêteurs demandent moins de garanties, on en vient vite à opposer en pratique des modèles bien différents. D'ailleurs ne serait-ce qu'entre L'Espagne et la France, les conditions, les facteurs sont différents.

                  C'est bien pourquoi quelques chiffres ne sauraient nous impressionner ni justifier grand chose.

                  Le système en vigueur aux USA aboutit à terme à ce que des millions d'accédants à la propriété soient éjectés, ça c'est déjà un résultat palpable, par contre.
                  Ceci dit, les gens qui bossent dans les plantations étaient déjà nombreux à vivre "dehors", il n'y a pas vraiment de changement de ce côté, dans LEUR mentalité sociétale.

                  On en a aussi, des travailleurs des rues ou des bois, mais moi je ne dis pas que c'est bien, notre système, je n'encourage pas en disant comme certains que ces gens là n'avaient qu'à être plus performants, et par ailleurs je préfère qu'on essaye de résoudre nos problèmes en essayant de voir ce qui convient à NOTRE contexte plutôt qu'en essayant d'importer des "solutions" d'endroits qui d'une part sont dans une situation bien différente pour l'Immobilier par exemple, d'autre part qui rencontrent justement des problèmes en ce domaine.

                  C'est valable pour les USA, mais pour les espagnols, les anglais, et la liste n'est pas close. Les raisons pour lesquelles cela ne va pas non plus en France sont d'une autre nature.

                  Pour ce qui est des politiques monétaires ou de taux, il y a la situation bien spéciale des USA et puis celle du Reste-du-Monde.
                  Comment comparer en quelques chiffres des entités qui ne disposent pas des mêmes conditions, dans la pratique?

                  Comment s'étonner que les autres grands intervenants appliquent des politiques monétaires différentes de celle des USA, avec l'outil, l'armée d'invasion dollar?

                  Y-a-t-il une possibilité que le Monde s'appelle bientôt les USA et adopte leurs méthodes, pour cela comme pour d'autres choses? Je souhaite à ceux qui nous vantent cela bien du plaisir! Faut-il être assez insensé pour envisager cela?

                  "Mais c'est pas ça que je voulais dire, gnagnagna..."

                  Faudrait peut-être relier les actes ou les hypothèses émises avec les conséquences que ces "remèdes" entraîneraient immanquablement! Ce serait pas mal comme quand on conduit de regarder un petit peu plus loin, des fois qu'il manque un pont, celui que l'on n'aurait eu ni assez de sous ni assez de tête à mettre en chantier. Surprise! Ahhhhhhhhh, BOUM!

                  D'autre part, les politiques Banque FED et gouvernementales conduites depuis pas mal d'années, même Fitoussi le sait, consistent en une fuite en avant, si certains résultats assez artificiels toutefois ont pu en être obtenus.
                  Et ceci ayant été décidé sans bien se fatiguer à la suite d'une situation mauvaise, même si à certains moments, elle l'était moins qu'aujourd'hui.
                  Non, l'Economie US n'est pas "en pleine forme", et non, les français ne sont pas aussi endettés que les ricains, d'autant que si l'on ne compare que l'endettement de nos administrations, la nôtre ayant en charge le double de responsabilités, de fonctions à assumer, elle l'est en réalité bien moins, même s'il serait souhaitable qu'elle se réforme pour d'autres raisons.

                  Avaient-ils vraiment le choix, les USA? Compte-tenu de leurs exigences de croissance, de la volonté de continuer à vendre le rêve à chaque citoyen américain, de la pression des acteurs financiers, entreprenariaux et autres lobbies, non!

                  A l'avenir la structure de décision va-t-elle bien changer là-bas, est-ce que les citoyens seront effectivement plus proches des centres de décision, bientôt?
                  Je ne pense pas non plus, car les acteurs principaux continuent à pousser de plus en plus et ont acquis encore davantage de puissance, de leviers. On ne va pas dresser la liste de ceux qui ont les gros leviers en main, mais apparemment l'actualité nous montre que du côté des banques, ça se porte bien et qu'il est interdit de les fâcher, qu'elles sont au bord de piquer une crise de chantage hystérique pour que la FED, le Gouvernement, leur filent au contraire de somptueux présents que les petits, continuant courageusement à s'endetter finiront bien par payer. C'est la double peine, voilà, que la justice advienne! Yeeeeah!

                  Je ne demande qu'à être étonné, puisqu'il est largement répété voire attendu qu' "il ne faut jamais mésestimer leur formidable capacité à rebondir".

                  Comme en Espagne, en France, en Angleterre, la progression de l'Immobilier tel qu'il a été politiquement géré toutes ces années a représenté le moitié de la croissance du PIB US.

                  Il ne s'agit pas seulement de la volonté des organismes prêteurs, non, il y a eu des tas et des tas d'incitations politiques, règlementaires pour cela, je crois, et pour ce qui est de la France, j'aimerais bien que l'on puisse faire une énumération de toutes ces mesures et qu'on puisse VOIR, comprendre "comment ça marche", parce qu'en effet, il n'y a pas que les taux d'intérêt, dans la vie.
                  Faut TOUT compter, sinon il n'est pas possible de se faire une bonne image de la situation ni de porter remède à ce qui ne va pas.

                  Nous avons tenté nous aussi de passer à des systèmes de crédit à l'espagnole, ou à l'américaine, mais malgré cette Nouvelle Pédagogie lancée depuis deux-trois ans, "Hypothéquez, vous verrez!", ça n'a pas pris pour le moment, cela ne correspond pas à notre tradition, et ma foi, je dirais, heureusement! (Crédit-Rechargeable, allongement de la durée des échéanciers.)

                  "Mais Scrut, comment-que-ça-s'fait qu'on n'en entende plus du tout parler, en ce moment, dis-y-moi, Là-Haut, tu sais, là où ceux qui ont de bonnes idées puisque nous on n'a pas de tête, ils habitent?"

                  Attali ne serait certainement pas contre, mais ce courageux-là, bien que je ne puisse l'affirmer - en effet je n'ai lu qu'une partie du rapport - , eh bien il ne va vraisemblablement pas trop en parler aux médias, car l'actualité ne s'y prête pas. (on fait tous des oublis)

                  Mais je dis qu'il n'y a pas qu'une façon "d'avancer", y compris pour la croissance, ce Graal moderne. C'est pas ce qui manque, pourtant, des gens, en France et partout ailleurs qui n'ont qu'une chanson en tête, et qui s'intitule: "Mais les américains, et voilà!"

                  "Eh oui, Scrut, c'est pour ça que t'es plus dans le vent, tu vois bien que t'es pas aussi original que ceux qui sont à la mode!"

                  "Je sais bien, mais ça c'est certainement à cause du manque de formatation à la Pédagogie, j'ai pas z'eu d'chance."

                  Quand on parle de réformer nos sociétés, quelle belle perspective que de le faire en imitant les rengaines d'hier? Eh bien en dehors de tout ce dont on nous écartèle les oreilles y compris dans le rapport nommé Croissance, à savoir qu'il parle de se débarasser du fossilisme ou de la fossilisation nichés partout, en terme de règlementation, excès de strates, gouvernance dans le Publique, de réformer nos esprits, il y a juste un truc qui manque, c'est d'assainir du côté de l'Entreprenariat!
                  Je parle évidemment de celui qui est assez puissant, d'une manière ou d'une autre pour infléchir les décisions politiques y compris à l'échelle européenne et dont on ne cesse de constater l'éloignement à assumer ses responsabilités dans les troubles de plus en plus grands provoqués par les choix qu'il se donne pour atteindre ses objectifs ou ceux des entités représentées à travers lui.

                  "Il faut apprendre l'amour de l'Entreprise à l'Ecole, sinon personne ne pourra la comprendre, la pauvre."

                  Encore un sacré challenge pédagogique, tiens!

                  "Oui mais sans ça, on ne pourra rien faire!"

                  Un challenge pédagogique de plus, un parmi tant d'autres du même tonneau, il n'y a qu'à faire comme ça, puisqu'il n'y a pas d'autre solution!

                  La fuite en avant, comme les américains, youhouhou, yeep!

                  "Je suis désolé, mais il y a des grands observateurs de l'Economie qui peuvent prouver que si on fait ceci-cela avec les taux, on gagne un pourcent d'pibe, alors hein, c'est une preuve, nanana!"

                  "Donc un qui nous feront deux pourcent de dettes en plus? Ah ben alors on n'a plus le choix nous non plus, la messe est dite, fonçons-donc, si ça rapporte le double sans rien débourser!"
















                  Commentaire


                  • #10
                    salut scrutime,

                    tes articles sont interessants, mais à chaque fois tu mets une tartine... ça prend du temps à lire...

                    je te promet que si tu allais direct à l'essentiel, ton message passera mieux, ou alors du gras / souligné sur les idées importantes.

                    tu risque de ne pas etre lu si tu mets une couche...

                    Commentaire


                    • #11
                      Salut Scrutime.

                      Ne change rien à ton style, ça me va très bien.
                      Merci d'avoir posté : très bien formulé.

                      Commentaire


                      • #12
                        Bienv'nü sur notre site, Enzo!

                        Pour une première contribution, je la trouve équilibrée, comment dire, pertinente, positive, tout ça!

                        C'est pas quand les temps sont grâââves que je vais me mettre à faire des raccourcis, quand même.

                        En fait j'avais préparé une réponse hier mais je me suis dit qu'il valait mieux laisser respirer Samy avant de passer à la couche suivante.

                        Et puis 60 hits en 40 mn, on a vu pire. (des fois je vérifie, et je prends une capture pour être sûr de pas mentir)

                        C'est un sacré boulot de tout reprendre, sans parler de corriger le plus gros. Ce qui se passe en général, c'est qu'au lieu d'en enlever j'en ajoute de pleins paragraphes, alors il vaut mieux pas que j'y touche trop.

                        Bon week-end!

                        Et puis tant que la fenêtre de saisie de texte n'aura pas la même largeur que la page, on ne pourra pas remettre le texte en forme. Surtout que chaque fois que tu modifies quelque chose, l'ascenseur te ramène tout là-haut, et quand c'est cent trucs qu'i faut corriger ou déplacer, tu meurs!

                        On dirait que la fenêtre de saisie de texte est un outil de dissuasion, où que tu ailles. Bon ici ils l'ont un peu agrandie.
                        C'est très simple, on agrandit la fenêtre, la qualité ne peut que s'améliorer.

                        Moi j'ai commis des textes dont j'ai honte, mais comme on n'a que 24 heures pour corriger, trop tard.

                        Et puis comme je l'ai déjà dit ceux qui lisent se plaignent que ce soit long, mais que devraient dire ceux qui rédigent, qui n'y investissent que cent fois plus de temps, et encore, s'ils livrent brut de coffrage.

                        Mais sinon, oui, bien sûr, Samy.

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