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les français et les hypermarchés
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  • les français et les hypermarchés

    L'extrait qui m'intéresse se trouve en fin de l'article.

    Une mesure qui semble peu suivie d'effet : les "marges arrière" continuent de progresser. Car, mis à part le consommateur, jusqu'ici tout le monde ou presque trouvait son compte dans ce système : les distributeurs en obtenant sans beaucoup d'efforts une rente de situation ; les industriels n'ayant plus qu'à répercuter de façon mécanique les ponctions réclamées par les distributeurs.

    Mais, aujourd'hui, les deux "frères ennemis" sont rattrapés par l'arbitrage des consommateurs qui se détournent des hypermarchés pour faire leurs courses dans les magasins de maxidiscompte. La polémique soulevée par Michel-Edouard Leclerc à propos du pouvoir d'achat est révélatrice d'un malaise du système de distribution français, qui pourra difficilement faire l'économie d'une réforme.


    Ma question est de savoir si on peut s'attendre à une diminution notable de la part des hypermarchés comme lieu de consommation des français,avec corrélativement une baisse de la consommation sur les marques traditionnelles qu'elles vendent?En contrepartie les hardiscounters gagneraient du terrain.
    Les valeurs défensives de la distribution et de la consommation se verraient dès lors fragilisées.

    http://www.lemonde.fr
    /web/article/0,1-0@2-3234,36-351976,0.html

  • #2
    Bonjour

    Pour moi oui.Leclerc est bien placé pour le savoir. Il a évolué du hard discount aux super et hypermarché. Il s'est "embourgeoisé" en meme temps que sa clientéle mais la clientèle évolue dans l'autre sens
    (prix redevient l'atout n°1) et la marque a perdu de son prestige du fait des distributeurs avec les pdts ANM (a nos marques)de qualité (cf carrefour).
    En Allemagne je suis étonné par les magasins ALDI. petite moyenne surface, prix très bas, présentation pas terrible mais propre, promo semaine hyper intéressante et produit en régle générale de correct à très bien et surtout une équipe légère qui fait tout, mieux payée qu'ailleurs, avec des primes participatives qui empechent le fainiant chronique de rester très longtemps car il est remercié par ses camarades de travail. Meme le client participe aux prix bas...à la caisse on doit tout remettre à la vitesse grand V dans son chariot car la dextérité de la caissiére ne faiblit pas (Ils ont été les premiers a obligé les fournisseurs à mettre plusieurs codes barres sur le produit pour éviter de tourner le produit) et elle commence à compter la monnaie avant meme que le client a tendu son réglement....
    Tout le monde y trouve son compte (surtout en période de crise qui pour moi ne va pas s'arranger)le client avec le prix, le personnel qui pour le meme temps gagne plus et du fait de leur taille plus nombreux et plus prés. Pour l'essence on passe à l'hyper car à coté il y a encore toutes les MG surfaces spécialisées....
    Je ne suis pas un as de la distribution et surtout pas du clavier....
    Pour faire avancer le débat
    Bonne soirée

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    • #3
      Aux USA selon Lester Thurow le succés de Wal Mart était du à la paupérisation de la classe moyenne.Les grands magazins traditionnels qui s'appuyaient sur elle avaient rencontrés à partir des années 80 de graves problèmes,tandis que les hypermarchés à prix réduits comme Wall Mart ont comme fond de commercce des personnes devant compter leurs sous.

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      • #4
        En parlant de Wal Mart sur Libé
        http://www.liberation.com/page.php?Article=177842
        Par Dèfinition un fonfs de commerce est composé de biens matériels et de biens immatériels dont la clientèle.
        Cette dernière évolue et n'est pas captive.
        Le problème des hyper sera de s'adapter à la nouvelle demande mais il est plus facile de grossir que de maigrir....alors inversion de tendance : avant les hypers attiraient la clientéle et créaient des Zones commerciales et demain???????

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        • #5
          Les distributeurs traidtionnels n'y perdront pas au change. Ils ont presque tous une enseigne de hard-discount (Carrefour-Ed, Casino-Leader Price, Intermarché-Netto, Auchan-Attac) qui leur procure des marges supérieures à celles des hypers (6% contre 4%).

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          • #6
            Cela implique que si on vend moins cher avec une marge supérieure,il faut réaliser des économies quelque part.Il y e a certes dans les locaux,mais il me semble qu'elles ne sont pas suffisantes.D'autres doivent-être réalisées auprès des salariés qui doivent avoir une productivité supérieure à celleque de la grande distribution ordinaire.
            Les industriels possédant des marques pourraioent être le sperdants de ce phénomène, puisqu'ils ne peuvent plus vendre leurs marques au prix habituel ou sont obligés de vendre moins cher pour être référencés.

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            • #7
              Oui mais que faire si la tendance s'accélère en faveur du hard....la valorisation de leur enseigne va les cannibaliser mais la valeur de l'ensemble....meme niveau sachant que des restructurations seront à prévoir. Pdt une période on trouvait des locaux désaffectés de super car il n'était plus assez vastes et beaux...on refait l'histoire les gros qui ont mangés les petits qui vont se faire manger par les moyens...
              Les salariés moins, plus productifs mais peut etre mieux payés????
              Il est tjrs plus interressant de payer plus cher quelqu'un de productif et motivé que une moins bien payer et moins performante.
              Pour les industriels meme combat les grands groupes sont trop lourds à gérer et l'impact de la publicité qui coute cher(Tèlé....)
              Retombées exactes (pas celles avancées par le publicitaire et le directeur pub). Le meilleur rapport qualité prix.....petit journal promo de la semaine distribué dans les boites aux lettres ....pas tres grandiose mais efficace ...Vont etre obligé de tailler dans les couts....l'avenir est rose?????????

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              • #8
                citation :
                Citation de providence

                Cela implique que si on vend moins cher avec une marge supérieure,il faut réaliser des économies quelque part.Il y e a certes dans les locaux,mais il me semble qu'elles ne sont pas suffisantes.D'autres doivent-être réalisées auprès des salariés qui doivent avoir une productivité supérieure à celleque de la grande distribution ordinaire.
                Les industriels possédant des marques pourraioent être le sperdants de ce phénomène, puisqu'ils ne peuvent plus vendre leurs marques au prix habituel ou sont obligés de vendre moins cher pour être référencés.



                1/généralement dans les services, la marge décroit avec le niveau de service rendu. Un IBIS est plus rentable qu'un Sofitel, un ED qu'un Monoprix, un Easyjet qu'un Air France, que sais-je encore. Tati n'a pas compris cela quand il est passé de la fripe bon marché à des concepts batards comme Tati Or, Tati Voyages, ...


                Raisons : pas les locaux, situés en centre ville. Mais le personnel côute moins, il est moins formé et moins payé. Tu gagnes sur le travail en ne déballant pas les cartons, ... tout est fait au minimum. Moins de stocks car moins de produits : pas de textile, de voyages, d'accueil avec les facilités d'abonnement, ... rien que de l'agroalimentaire. Et au niveau achats, les fournisseurs qui ne sont pas réferrencés dans la distribution classique ne rechignent pas à vendre quasiment à perte.


                2/Les grandes marques sont bien présentes dans le discount (moins nombreuses certes) mais avec des prix que je trouve plus élevés que dans la distribution classique. Etrange non ? Ou bien est-ce pour mettre les marges des produits de marque au même niveau que le reste ?


                gli, pas de crainte à avoir pour les hypers classiques. sauf crise éco gravissime, plein de gens n'iront pas dans les magasins de hard discount par estime pour eux-mêmes. Pourquoi le luxe marche-t-il si bien et pourquoi des gens paient très cher des billets en classe "affaires" semblables à ceux de la classe économique ? On se reconnaît dans le niveau de vie qu'on achète.
                En outre, certaines enseignes (Auchan, Leclerc) ripostent par des politiques de prix plus aggressives sur certains produits. Auchan veut amener les prix les plus bas sur plus de 100 produits courants bien en dessous de ce qui se pratique dans le hard (20% environ). A côté subsisteront les grandes marques achetées pour la mode ou parce que les prix bas ne seront "pas assez chers" (c'est ce qu'avait dit une mère de famille à son fils qui voulait un cahier "banal", elle lui a acheté un Clairefontaine).

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                • #9
                  D'accord avec toi mais je pense que toutes les mentalités évoluent plus ou moins rapidement suivant la mode ou la nécéssité.
                  Avant pour avoir réussi il fallait etre gros et cigare maintenant sportif et bronzé mais je ne suis pas inquiet car ils devront s'adapter en revanche ses grands groupes sont cotés en bourse encore une contrainte sup......

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                  • #10
                    Alors que certains ne voient que par la croissance d'autres prônent l'inverse, à l'opposé du "bien-pensant" et du politiquement correct, privilégier la qualité à la quantité...serait la solution (voir le succès de l'agriculuture biologique)

                    https://<a href='/ref.php?uri=http%3...UCHE/10651</a>

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                    • #11
                      Indépendament de l'aspect boursier:

                      - Je trouve totalement anormal qu'un distributeur puisse imposer sa loi à la fois aux producteurs et aux consommateurs. Les chaines d'hyper peuvent tout imposer à une marque. De même, elles peuvent facilement agir sur le comportement des consommateurs.

                      - NON! aux produits génériques de type Carrefour, Auchan, Saveur de France, ...
                      Ils tirent la qualité par le bas. L'exemple du cahier Clairefontaine est amusant à ce titre: prenez un stylo plume et testez la qualité du papier. Ya pas photo.
                      Mais surtout, ces produits ne font que copier les fruits de la recherche engagée par les marques! exit l'innovation!

                      - Ce type de distribution nous mène à une société à 2 vitesses.
                      La qualité pour les gens aisés, la copie médiocre pour les autres.
                      Regardez ce qui s'est passé pour des produits aussi simples que le saumon fumé, le tarama, le poulet, le jambon, le saucisson, le café, le thé ...
                      Comment peut-on faire passer une qualité aussi minable pour la norme????
                      C'est ce que nous voulons?

                      Mes réflexions n'ont rien à voir avec la bourse, désolé.
                      C'est juste un coup de gueule contre la dictature des distributeurs.

                      La concentration de la distribution nuit à la concurence et handicape à terme les consommateurs.
                      C'est un mal français.
                      Comme la diminutiuon du budjet de la recherche par les gouvernements successifs.
                      Courte vue.

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                      • #12
                        Salut.

                        Tiens j'ai fait une recherche sur Wal Mart pour savoir s'ils avaient toujours des vieux pour emballer les articles à la sortie du tapis roulant.

                        Je suis tombé sur des témoignages sur la distribution canadienne, et j'ai trouvé ça très marrant. On a là de bons instantanés des vécus canadiens à ce propos.

                        Voici l'un d'entre eux:

                        ---------------------------------------------------------------


                        """ #566 2003-10-26

                        Wal-Mart la HONTE .....

                        Chu pu capab de Wal-Mart, qui prend de plus en plus de place dans le monde. En plus de son presque Monopole il exploite ses employés en leur faisant faire du temps suplémentaire sans les payer à temps et demi. Chu pu capable.... dans le financial Post, il était écrit pour avoir les prix les plus bas, il demandait à leurs fournisseurs de leur faire un meilleur prix au cost pour avoir les meilleurs prix. En demandant même à leur fournisseur de congédier du monde s'il fallait pourqu'il bénéficie du meilleur prix. Il s'assure de tuer le marché pour ensuite lorsque la compétion est inexistante augmenter leur prix........ En plus aux États-Unis il engage des immigrants illégaux pour faire le ménage pour sauver dans le salaire (en payant en dessous de la table...) voir journal de Montréal page 30 (Vendredi le 24 octobre 2003) ( ... ) """
                        ------------------------------------------------------------------




                        C'est à lire sur :
                        http://www.riposte.ca/index.php/ST003

                        Juste en dessous, en date du 2003-08-08, il y a une histoire de "set de table", c'est pas mal non plus, mais trop long pour le copier ici.

                        A plus.


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                        • #13
                          Il manque véritablement un acteur étranger dans l'oligopole de la grande distribution.

                          Je ne comprends pas aussi pourquoi les producteurs agricoles ne créent pas leur propre réseau de distribution grâce auquel ils assureraient leur marge tout en proposant des prix bas aux clients.


                          http://www.france.attac.org/a2239

                          http://www.local.attac.org/attac62/combats/mondial...


                          citation :
                          Citation de Anaphraïs
                          Comme la diminutiuon du budjet de la recherche par les gouvernements successifs.
                          Courte vue.


                          On ne parle pas actuellement d'augmentations de budget, mais du paiement du budget qui a été voté en septembre dernier.
                          Et les rapports sur l'utilisation des budgets laisse songeur : beaucoup d'argent est jeté par les fenêtres, alors il vaudrait mieux moins gaspiller qu'ajouter du gaspis au gaspis. Mais cela, les chercheurs ne cherchent pas à le comprendre.

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonsoir,

                            J'avais cru comprendre en regardant des reportages qu'une partie des marques génériques des hypermarchées,n'étaient souvent,compte tenu des contraintes industrielles du fabricant,que des produits de marques de ce même fabricant,simplement reconditionnés.

                            La question Anaphraïs est de savoir les personnes qui il y a 20 ans ne pouvaient pas manger du saumon,parce qu'à l'époque produitt de luxe,sont-elles maintenant mieux loties qu'avant,en étant capable d'avoir un saumont bas de gamme,abordable pour elles?

                            Commentaire


                            • #15
                              [quote]Message original posté par providence

                              La polémique soulevée par Michel-Edouard Leclerc à propos du pouvoir d'achat +1% OU -1%[s]est révélatrice d'un malaise du système de distribution français, qui pourra difficilement faire l'économie d'une réforme.
                              M.E.L, étale au grand jour tout simplement la pensée de bcp de Français(VACHE A LAIT PRIS pour un C.. La seule information honnête dans les médias actuels se trouvait dans la rubrique nécrologique. Lorsqu'un homme est mort, impossible de se tromper. Ou dementir à son sujet ,m plus vrai avec la politique,Mr Pujadas et Mazerolles )révélateur d'un malaise général du système Français SANS......REFORMES.


                              Les principales zones d’ombre en France,la
                              dégradation du climat politique, l’absence d’une politique
                              budgétaire et fiscale claire, la litanie des cadeaux catégoriels
                              économiquement contre-productifs
                              , le traitement repoussé du
                              dossier de la « sécu » (qui laisse craindre une hausse des
                              prélèvements après les élections
                              )
                              , le flou sur les intentions réelles quant aux réformes du marché du travail n’offrent pas la lisibilité indispensable au renforcement de la confiance des
                              entrepreneurs, contrairement à ce qui se passe chez nos voisins ALLEMAND ET ANGLAIS .Ce dernier s’est permis une hausse du PIB supérieure à 2% en 2003. Bien mieux, le chômage est au plus bas depuis
                              près de 30 ans (moins de 5 %). L’inflation est maîtrisée.
                              La Banque d’Angleterre a pu relever unenouvelle fois ses taux (à 4%) pour éviter une surchauffe, et calmer la flambée des
                              prix dans l’immobilier. Et pourtant,l’économie britannique subit elle aussi labaisse du $: depuis 3 trimestres, la Livre suit à peu près le cours de l €.Certes l’industrie britannique continue de
                              détruire des emplois (-3% en 2003), et le commerce extérieur est structurellement déficitaire. Mais ce point noir est largement
                              compensé par le dynamisme des services(70 % du PIB britannique). Le pays bénéficie de sa forte spécialisation dans les activités financières et de services aux entreprises (avec des salaires très élevés)autant que du développement des services aux ménages, encouragés par la flexibilité du marché du travail (et des salaires très bas). Mais on est désormais loin des années Thatcher : la politique gouvernementale de modernisation des services publics (délabrés il est vrai) se traduit par des embauches massives. Avec
                              néanmoins une contrainte, et de taille : le service de l’Etat ne doit pas faire perdre de vue que tout poste créé doit respecter des
                              critères de productivité
                              . Ni libéralisme à outrance, ni laxisme budgétaire : la preuve qu’une politique volontariste mais
                              rigoureuse peut porter ses fruits. A méditer… par nous Français donneurs de leçons.
                              Pas de prix bas dans le super marché des réformes seul la qualité prime.....mais plus le temps passe et plus le prix à payer risque d'être élevé.

                              Pardon si je déborde hors-sujet.

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