L'extrait qui m'intéresse se trouve en fin de l'article.
Une mesure qui semble peu suivie d'effet : les "marges arrière" continuent de progresser. Car, mis à part le consommateur, jusqu'ici tout le monde ou presque trouvait son compte dans ce système : les distributeurs en obtenant sans beaucoup d'efforts une rente de situation ; les industriels n'ayant plus qu'à répercuter de façon mécanique les ponctions réclamées par les distributeurs.
Mais, aujourd'hui, les deux "frères ennemis" sont rattrapés par l'arbitrage des consommateurs qui se détournent des hypermarchés pour faire leurs courses dans les magasins de maxidiscompte. La polémique soulevée par Michel-Edouard Leclerc à propos du pouvoir d'achat est révélatrice d'un malaise du système de distribution français, qui pourra difficilement faire l'économie d'une réforme.
Ma question est de savoir si on peut s'attendre à une diminution notable de la part des hypermarchés comme lieu de consommation des français,avec corrélativement une baisse de la consommation sur les marques traditionnelles qu'elles vendent?En contrepartie les hardiscounters gagneraient du terrain.
Les valeurs défensives de la distribution et de la consommation se verraient dès lors fragilisées.
http://www.lemonde.fr
/web/article/0,1-0@2-3234,36-351976,0.html
Une mesure qui semble peu suivie d'effet : les "marges arrière" continuent de progresser. Car, mis à part le consommateur, jusqu'ici tout le monde ou presque trouvait son compte dans ce système : les distributeurs en obtenant sans beaucoup d'efforts une rente de situation ; les industriels n'ayant plus qu'à répercuter de façon mécanique les ponctions réclamées par les distributeurs.
Mais, aujourd'hui, les deux "frères ennemis" sont rattrapés par l'arbitrage des consommateurs qui se détournent des hypermarchés pour faire leurs courses dans les magasins de maxidiscompte. La polémique soulevée par Michel-Edouard Leclerc à propos du pouvoir d'achat est révélatrice d'un malaise du système de distribution français, qui pourra difficilement faire l'économie d'une réforme.
Ma question est de savoir si on peut s'attendre à une diminution notable de la part des hypermarchés comme lieu de consommation des français,avec corrélativement une baisse de la consommation sur les marques traditionnelles qu'elles vendent?En contrepartie les hardiscounters gagneraient du terrain.
Les valeurs défensives de la distribution et de la consommation se verraient dès lors fragilisées.
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