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  • #16
    L'attribution vendredi du prix Nobel de la paix à l'opposant chinois Liu Xiaobo pourrait entraîner une période de repli de Pékin au moment où la France sollicite son soutien pour la présidence du G20, estime une spécialiste de la Chine.

    http://www.lexpress.fr/actualites/2/risque-de-repl...

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    • #17
      En Chine, le triste sort des malades mentaux
      le 14/10/2010 à 12h55 par Benoît Guivellic (Aujourd'hui la Chine)

      Le traitement de la maladie mentale reste un problème en Chine, comme le montrent deux études récentes, qui pointent le manque d'investissement public dans ce domaine, et dénoncent l'usage abusif de l'enfermement en hôpital psychiatrique pour éloigner les personnes gênantes.


      La maladie mentale est depuis quelques temps largement débattue dans les médias chinois, peut être en partie à cause de la récente série d'attaques meurtrières dans des écoles, dont plusieurs auraient été perpétrées par des personnes atteintes de troubles psychologiques.

      A l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale, le Centre d'Observation des Psychoses et du Social et l'Institut pour l'Egalité et la Justice de Shenzhen ont apporté dimanche dernier de quoi nourrir le débat.

      Dans un rapport publié conjointement, ils dresse un constat alarmant de la situation. Citant les chiffres du Centre Chinois pour la Prévention et le Contrôle des maladies, le rapport s'émeut du faible niveau d'investissement gouvernemental en la matière.

      En Chine, seul 1% des financements médicaux vont aux traitements psychiatriques, contre 20% en moyenne à l'étranger, affirme le rapport, alors que 100 millions de Chinois souffriraient de maladie mentale, dont près 16 millions gravement.

      Et ce cela pourrait être un estimation à la baisse : d'autres médias ont récemment avancé le chiffre de 173 millions, soit un peu plus de 10% de la population chinoise.

      Selon Huang Xuetao, fondateur du Centre d'Observation des Psychoses et du Social, interrogé par le South China Morning Post, "ce financement limité alourdit le fardeau de la maladie mentale, qui représente 20% du total des maladies".

      Selon M.Huang, peu aidés, les hôpitaux psychiatriques doivent se financer commercialement, ce qui entraîne des coûts élevés que beaucoup de patients (quand ils sont conscients de leur maladie) ne peuvent pas se permettre.

      Le rapport affirme que 70% des malades mentaux ne peuvent pas recevoir de traitement en raison de leur manque d'argent.

      Les enfermements forcés, un bon moyen de faire taire les fâcheux

      En mai dernier, un article paru sur le portail Internet Sohu mettait en garde les autorités contre le problème de sécurité publique que représentent les malades mentaux, dont la moitié ne seraient pas au courant de leur maladie.

      Mais plusieurs articles ont également mis l'accent sur les enfermements forcés dans les hôpitaux psychiatriques dont sont souvent victimes des personnes ne présentant aucune déficience.

      Selon le China Daily, dans la situation actuelle, une personne peut être internée contre sa volonté sur simple demande de son conjoint ou d'un parent proche, ce qui entraîne de nombreux abus.

      "Dans beaucoup de cas, ils ont été envoyés à l'hopital sur demande de leurs proches, avec qui ils avaient probablement eu des problèmes financiers", estime Huang Xuetao.

      Et le China Daily de citer le cas d'une jeune fille internée pendant 200 jours sur la volonté de sa mère, avant d'être sauvée par un groupe d'avocats et de journalistes. Car les patients eux-même sont privés du droit de faire contester leur internement une fois à l'hôpital.

      Et ce que le quotidien officiel ne précise pas, c'est que les familles ne sont pas les seules à profiter des largeurs de la loi en la matière.

      Les autorités recourent également régulièrement à ce moyen de faire taire les gêneurs, en particulier les "pétitionnaires", venus de leurs province à la capitale pour se plaindre de gouvernements locaux corrompus

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      • #18
        Alors que les grandes économies peinent à sortir de la récession, les exportations de la Chine s’envolent. Ce qui témoigne, notamment, de l’habileté avec laquelle ce pays exploite les incohérences des règles commerciales internationales afin de stimuler son économie au détriment des autres Etats.

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        • #19
          test
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          • #20
            Pour illustrer les propos de Objection :
            Voici les statistiques sur les principales marchandises d'exportation de la Chine enregistrées durant les 10 premiers mois de cette année, publiées par l'Administration générale des Douanes:

            -- Les équipements électromécaniques: 85,802 milliards de

            dollars, soit une hausse de 39,9% en base annuelle;

            -- Les vêtements et produits concernés: 30,035 milliards de

            dollars, + 25,2%;

            -- Les produits de technologies de pointe: 29,509 milliards de dollars, + 51,8%;

            -- Les matières premières et produits textiles: 13,430 milliards de dollars, + 28,3%;

            -- Les chaussures: 8,202 milliards de dollars, +18,1%;

            -- Les jouets: 4,728 milliards de dollars, +13,2%;

            -- Les produits plastiques: 4,078 milliards de dollars, + 29,4%;

            -- Les meubles: 2,913 milliards de dollars, + 37%;

            -- Le ferro-alliage: 1,918 milliard de dollars, + 77,1%;

            -- Les produits aquatiques: 1,771 milliard de dollars, + 20,8%;

            -- Les produits d'huile raffinee: 1,641 milliard de dollars, +

            102,3%;

            -- Les medicaments: 1,465 milliard de dollars, + 6,1%.

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            • #21
              STRATÉGIE •
              Comment la Chine dope ses exportations
              08.04.2010 | Keith Bradsher | The New York Times




              La Chine a en effet lancé une of­fensive sur deux fronts : elle combat le protectionnisme de ses partenaires et s’efforce de maintenir un yuan faible. Pékin met pour cela à profit une différence fondamentale entre deux grandes institutions : l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le Fonds monétaire international (FMI). Car la première peut infliger de lourdes amendes aux pays qui entravent les échanges, alors que le second – qui fait figure de chien de garde de la politique économique mondiale – n’a aucun pouvoir sur des Etats qui, comme la Chine, ne lui empruntent pas d’argent.

              Ce pays a dégagé en 2009 un excédent commercial de 198 milliards de dollars [147 milliards d’euros] par rapport au reste du monde. Il achète des dollars et d’autres devises – pour plusieurs centaines de milliards de dollars chaque année – en vendant des yuans, ce qui déprécie sa monnaie et stimule ses exportations. En février, par exemple, ces dernières ont bondi de 46 % par rapport à la même période de 2008 [mais elles devraient baisser en mars]. De manière générale, une monnaie sous-évaluée permet à un pays d’exporter des produits peu coûteux sur les marchés étrangers tout en renchérissant ses importations. Ce qui favorise la constitution d’un excédent commercial et réduit le chômage – tout en aggravant celui de ses partenaires.

              Lors du sommet de Pittsburgh en septembre dernier, les dirigeants des pays du G20 – dont le président Obama et son homologue chinois Hu Jintao – sont convenus de se communiquer leurs stratégies économiques respectives avant le mois de novembre suivant. Le but était de coordonner la sortie des plans de relance et d’empêcher que le monde ne passe directement de la récession à l’inflation. Ils ont également décidé que le FMI servirait d’intermédiaire. Mais selon deux sources bien informées, le gouvernement chinois a laissé passer la date butoir, avant de soumettre un vague document comportant essentiellement des données obsolètes. D’après elles, Pékin craignait de fournir des munitions à ceux qui critiquent sa politique monétaire.

              Le 11 mars dernier, Barack Obama est revenu à la charge, appelant Pékin à mettre en place “un taux de change plus conforme au marché”. Trois jours plus tard, la réponse du Premier ministre Wen Jiabao sonnait comme un défi. Dénonçant les pressions internationales, il s’en est pris à “cette pratique qui consiste à se montrer du doigt entre pays” et a déclaré que le yuan resterait “stable”. Pour Washington, le sujet est délicat. Car la Chine est le plus gros acheteur d’obligations du Trésor américain. Et les Etats-Unis, qui connaissent des déficits budgétaires records, ont besoin qu’elle poursuive ces souscriptions pour financer leur dette. Mais le Trésor doit également annoncer, avant le 15 avril, s’il considère ou non que Pékin manipule effectivement la valeur de sa monnaie. Dans l’affirmative, cela ne pourra qu’encourager les membres du Congrès qui veulent imposer des restrictions aux importations chinoises. Face à de telles mesures de rétorsion, Pékin crierait certainement au protectionnisme, et les relations bilatérales déjà tendues entre les deux pays se détérioreraient un peu plus.

              Pékin bloque la publication des rapports du FMI

              Deux fléaux étroitement associés ont joué un rôle déterminant dans l’effondrement des échanges internationaux dans les années 1930 : le protectionnisme et les dévaluations compétitives. Pour tenter d’éviter que la Grande Dépression ne se reproduise, deux institutions, devenues plus tard l’OMC et le FMI, ont été créées après la Seconde Guerre mondiale. Plus tard, en 1995, l’OMC a mis en place de puissants tribunaux.

              Le dépôt d’une plainte contre un autre pays constitue l’arme suprême en cas de litige commercial. Au cours des sept années qui ont suivi son adhésion à l’OMC en 2001, la Chine n’a porté plainte que trois fois. Mais ensuite, le rythme s’est accéléré. Sur quinze actions engagées en 2009, quatre l’ont été par ce pays : deux contre les Etats-Unis (volailles et pneumatiques) et deux contre l’Union européenne (fixations en acier et volailles). Le FMI, lui, n’a pas de pouvoirs comparables. Il a pour politique de rendre publiques, en temps voulu, ses analyses, d’où ne sont retirées que les données susceptibles de faire réagir les marchés. Ses règlements permettent toutefois à un Etat membre d’empêcher la publication d’un rapport. La Chine a permis la diffusion des études la concernant jusqu’en juin 2007, date à laquelle le conseil d’administration du FMI a décidé que ses rapports devraient s’intéresser davantage aux politiques de change. Depuis, Pékin a discrètement bloqué leur publication, sans fournir d’explications précises. Selon une personne ayant eu accès, l’été dernier, à l’un des plus récents documents, ce dernier concluait que le yuan était “substantiellement sous-évalué”, ce qui signifie qu’il s’échangeait à un cours inférieur d’au moins 20 % à sa juste valeur de marché.


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              • #22
                Au rythme où elle dépose ses brevets chaque année, la Chine devrait détrôner le Japon et les États-Unis en 2011, selon une étude sur la propriété intellectuelle de Thomson Reuters.

                http://www.latribune.fr/actualites/economie/intern...

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                • #23



                  | AFP le 24/10/2010 à 18:42 La Chine réduit son offre de terres rares pour protéger ses intérêts

                  Commentaire


                  • #24
                    Marchés monétaires
                    Comment la Chine dégomme ses trois adversaires et remporte le pactole ?
                    Par Isabelle Mouilleseaux, le 23 septembre 2010
                    La Chine déclare la guerre au yen, avec tacite consentement des Etats-Unis !
                    Le yen grimpe, malgré les efforts de la Banque centrale japonaise pour contrer le mouvement.

                    Le yen grimpe parce que la Chine veut voir le yen grimper : elle s’est mise à acheter du yen (obligations d’Etat nippones), contre le dollar.

                    Conséquence ?

                    1. Les Américains apprécient ! Leur dollar baisse, c’est bon pour leurs exportations. L’équipe Obama va enfin pouvoir dire aux Américains que ses efforts pour « amadouer la Chine et son yuan » ont porté leurs fruits.

                    N’oubliez pas : les Américains ont tenté de relancer leur économie par tous les moyens. « 4 000 milliards de dollars injectés dans le système économique et financier américain pour n’obtenir que 200 milliards de dollars de PIB supplémentaires », nous dit Philippe Béchade.

                    Tout a échoué. La seule arme qui leur reste est la baisse du dollar. Croyez-moi, ils laisseront faire, sourire en coin.

                    2. Les Japonais sont piégés : ils ne peuvent rien contre les 2 400 milliards de dollars de réserves chinoises. Même s’ils sont assis (de mémoire) sur quelques 1 000 milliards de dollars eux aussi…

                    Pire : alors que la Chine peut acheter des obligations japonaises pour faire grimper le yen, les Japonais ne peuvent pas acheter des obligations chinoises pour contrebalancer la tendance ! La réciprocité n’existe pas. La Chine se bat contre le Japon avec des armes dont celui-ci ne dispose pas.

                    Situation hautement insupportable pour tout nippon qui se respecte ! La Chine peut détruire l’économie japonaise à petit feu et rafler la mise sur le continent asiatique. Tranquillement. Le Japon est pieds et poings liés. Désarmé.

                    3. Le yuan, lié au dollar (via le « peg ») se déprécie avec le dollar. Tout bénéfice pour la Chine !

                    Summum de l’hypocrisie : la Chine va réévaluer un tout-petit-petit peu son yuan contre le dollar. Pour définitivement « bâillonner » les Etats-Unis.

                    Mais le cette réappréciation sera tellement minime par rapport à la dépréciation du dollar et l’appréciation du yen que cela ne gênera en rien la Chine sur les marchés internationaux.

                    Pas de doute : La guerre des monnaies est ouverte.

                    Grave dégât collatéral calculé : la Chine va faire grimper l’euro
                    Ce qu’il faut absolument comprendre, c’est que chaque Etat pilote sa monnaie.

                    La Fed pilote le dollar ; Pékin le yuan ; la Banque centrale japonaise son yen.

                    Et l’euro ?

                    Et bien justement : il n’est piloté par personne !

                    Conséquence : il évolue au gré des décisions prises par les trois autres Etats clés. Livré aux flux et reflux des marchés.

                    L’équation qui tue :
                    Réfléchissez un instant.

                    La Chine veut faire baisser le dollar, et par conséquent le yuan.

                    La Chine veut faire monter le yen.

                    Sachant que l’euro/dollar et l’euro/yen sont, avec le dollar/yen, les trois parités les plus travaillées de la planète, que va-t-il à votre avis se passer ?

                    Je vous le donne dans le mille : l’euro va automatiquement grimper. Mécaniquement.

                    En résumé :
                    Maintenant, vous savez comment la Chine à l’intention de faire d’une pierre quatre coups : dégommer ses trois adversaires et remporter le pactole du commerce international, impressionnant démultiplicateur de croissance.

                    La Chine pourrait bien réussir un coup de maître. Car les bénéfices de la dépréciation du dollar iront directement dans sa poche. Et pas dans celle des Américains… contrairement à ce qu’ils croient.

                    Mon avis sur les grandes tendances à venir ?
                    Si Pékin s’obstine dans sa stratégie, l’euro devrait grimper. Et le dollar baisser.

                    Le yen va-t-il poursuivre sa hausse ?

                    Attendez. Les Japonais ont encore deux armes pour inverser la tendance et faire baisser leur yen : le quantitative easing, et l’exportation de yens à l’étranger (il faut faire sortir du pays l’excédent d’épargne). C’est à leur portée.

                    Et si l’aversion au risque continue à se dissiper, ce serait un poids supplémentaire dans la balance pour contrer la stratégie chinoise.

                    La bataille ne fait que commencer…

                    A plus court terme, voici que faire :
                    - Jouez la hausse de l’EUR/USD :

                    « Techniquement, la paire teste actuellement la résistance à 1,3140/1,3150″, nous dit à l’instant Jérôme Revillier, rédacteur de FxProfitTrader. « En cas de franchissement, la paire devrait aller tester 1,3260 puis 1,3500 qui correspond à la zone de retracement des 50% de la baisse initiée depuis fin 2009. »

                    - Sur le yen :

                    Mon ami Vincent Ganne, stratégiste chez IGMarkets, confirme :

                    « A court terme, le yen devrait encore pouvoir baisser légèrement. « Les paires USD/JPY et EUR/JPY n’ont pas encore atteint leurs résistances majeures. Mais le potentiel de progression n’est pas très important (Cette analyse converge avec la configuration du GBP/JPY avec une cible à 136,30 yens) ».

                    « Mais à long terme, c’est la conjonction de ces résistances majeures qui laissent peu d’espoir au scénario d’une dépréciation du yen », nous dit Vincent. « 86,58 yens pour un dollar, 115 yens pour un euro et 136,30 yens pour une livre sterling sont une véritable épée de Damoclès, un couvercle difficilement franchissable à court terme ».

                    A la question « le yen a-t-il fait ses points hauts ? », l’analyse technique répond par la négative. Pour le moment…

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                    • #25
                      Comment la Chine utilise un projet industriel en France pour récupérer une concession de 600 000 hectares de matière première d’une PME ?

                      Il est temps d’identifier que le rachat de nos PME par des concurrents étrangers sont régulièrement des stratégie de contournement afin de récupérer des technologies, des savoir-faire ou des concessions.

                      Les techniques et les stratégies déployées par des acheteurs peu scrupuleux n’éveillent pas forcement de soupçon de la part de nos politiques. Pourtant il existe des outils et des moyens humains pour alerter et assister à la prise de décision.

                      Pourtant au nom de l’intérêt général et d’autres considérations, notre pays se vide de ses industries et prends du retard dans la compétition mondiale.

                      De plus, se laissé aller, entraine une désindustrialisation de la France à laquelle le gouvernement souhaite mettre fin mais comment ?



                      Le cas Plysorol en est un parfait exemple. Derrière un projet industriel en France, la Chine souhaitait récupérer la concession de bois. Cette PME française détient une concession de 600 000 hectares d’un bois rare au Gabon qui lui permettait d’être pour encore de nombreuses années le leader européen du contreplaqué.

                      Malgré ce positionnement stratégique, le tribunal de commerce de Lisieux a donné raison au tandem de repreneurs chinois Honest Timber et Shandong Longsheng. D’après une source proche du dossier, ce rachat a été traité en direct au ministère de l’industrie.

                      Pourquoi ne pas avoir fait intervenir le Fonds d’Investissement Stratégique (FSI) pourtant censé prendre des participations dans des entreprises françaises à fort potentiel ? Peut être que le FSI n’a toujours pas de doctrine et qu’il sert de pompier sur des dossiers qui mobilisent l’opinion publique ?

                      Les acquéreurs chinois de Plyrosol avaient pour objectif de récupérer la concession de 600 000 hectares par une stratégie de contournement en portant un projet industriel. Heureusement, les administrateurs judiciaires nommés par le tribunal de commerce de Lisieux ont menacé d’intenter une action en nullité si les repreneurs chinois scindaient l’entreprise en deux.

                      La concession au Gabon continue d’être exploitée et le bois utilisé mais pas dans l’usine Plysorol.

                      En 2009, le repreneur Libanais prévoyait de garder l’ensemble des salariés. Aujourd’hui, vu la situation financière de l’entreprise, celui-ci estime ne pouvoir garder que 260 employés sur 460. Comment en temps de crise les pouvoirs publics malgré la présence d’administrateurs judiciaires, peuvent-ils laisser une entreprise péricliter à ce point ?

                      De plus, un quotidien chinois lance une attaque informationnelle en direction des investisseurs et des entrepreneurs chinois et les met en garde contre un investissement en France.

                      Comment va évoluer ce dossier ? Ne pouvons-nous pas montrer que nous sommes capables de développer des stratégies pour sauver notre patrimoine face à des tactiques de contournement ?

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                      • #26
                        Un complément sur le sujet :

                        En 2009, c'était l'euphorie :

                        Le 31 mars, le tribunal de commerce de Lisieux a retenu l'offre présentée par l'entrepreneur chinois Guohua Zhang ? « Monsieur Zhang » dans l'entreprise ? et qui avait reçu l'avis favorable des instances représentatives du personnel. « L'offre des sociétés Shandong Longsheng Import & Export Corp. et Honest Timber Gabon SARL émane de professionnels reconnus et établis et se trouve appuyée sur un projet industriel, commercial et financier sérieux » a estimé le tribunal. « Outre la reprise de l'ensemble des salariés, ce projet intègre des perspectives nouvelles destinées à favoriser la pérennité de chacun des trois sites . » Plysorol emploie 454 salariés dont 220 à Lisieux, 115 à Fontenay-le-Comte (Vendée), 96 à Épernay (Marne) auxquels s'ajoutent 23 commerciaux.

                        investissements

                        Le repreneur a annoncé un plan d'investissement de 20 millions d'euros et une ouverture sur de nouveaux marchés?: Moyen-Orient et Chine. Il a aussi précisé qu'il s'engageait à maintenir les emplois sur une période de trois ans et à ne pas procéder à la cession d'éléments d'actifs pendant deux ans. La lecture du délibéré du tribunal de commerce a été accueillie le 31 mars par des applaudissements de la part des salariés. « Nous ne nous attendions pas à une offre de rachat globale. Nous avions peur d'un démantèlement de l'entreprise. C'est donc une très agréable surprise », confie Aurélie Barbereau, responsable marketing et communication de Plysorol. « Le repreneur a été intéressé par notre potentiel de fabrication », analyse-t-elle. Pour 2,6 millions d'euros, ce dernier a racheté le fonds de commerce et la marque ? sans les « créances intra-groupe » ? et repris l'ensemble des salariés.

                        En reprenant un leader européen, il met le pied en Europe, ce qui est, en soi, une belle opération stratégique. Mais ce n'est pas tout. Plysorol détient le capital de deux filiales de droit gabonais que sont Leroy Gabon (concession forestière de 700.000 hectares) et Pogab (usine de déroulage) employant au total 500 salariés. Déjà implanté au Gabon, le repreneur va conforter ses positions dans ce pays, tout en restructurant l'activité forestière gabonaise du groupe Plysorol. À la tête de 1,1 million d'hectares de forêt au Gabon, il va sécuriser ses approvisionnements d'okoumé, précieuse essence tropicale destinée à des marchés de niche haut de gamme
                        http://www.latribune.fr/journal/edition-du-2404/bu...

                        En 2010, on déchante :

                        L'interpellation de l'actionnaire chinois, Guohua Zhang, survient alors que la justice doit se prononcer aujourd'hui sur le redressement judiciaire de Plysorol.

                        Y a-t-il encore un patron chez Plysorol ? Rien n'est moins sûr. Chose certaine en revanche : le soleil du Gabon a cessé de briller au-dessus de la tête de son actionnaire, Guohua Zhang, l'industriel chinois qui a repris la société spécialisée dans la fabrication de contreplaqué il y a un an, et avec elle, les sites de Magenta (près d'Epernay), Lisieux et Fontenay-le-Comte. La rumeur courait depuis le début de la matinée, avant d'être confirmée par une source locale dans l'après-midi. Guohua Zhang a bien été interpellé par la police de Libreville hier et se trouvait toujours entre les mains des autorités en fin de journée pour faux, usage de faux, et pour avoir employé des travailleurs chinois sans papiers.

                        Guohua Zhang connaît bien le Gabon puisque sa société Honest Timber y est implantée. Et en achetant Plysorol il y a un an, il emmenait aussi dans le giron d'Honest Timber la filiale gabonaise de Plysorol et ses centaines de milliers d'hectares de forêt à exploiter, autant dire des œufs en or.
                        http://www.lunion.presse.fr/article/region/le-repr...


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                        • #27
                          le 11ème plan quinquennal arrive a échéance .
                          pour arriver a respecter les objectifs de ce plan , le courant est largement coupé ...de ce fait les groupes électrogène sont très sollicités , et ce serais la cause d'une pénurie de gasoil en de nombreux lieux dans différentes régions chinoises

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                          • #28
                            Lait à la mélamine : deux ans et demi de prison pour un parent
                            11/11/2010 | Benoît Guivellic (Aujourd'hui la Chine).
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                            Zhao Lianhai, qui avait été l'un des fers de lance de la lutte pour l'indemnisation des familles victimes du scandale du lait à la mélamine, vient d'écoper de deux ans et demi de prison ferme. Une condamnation dure, destinée à envoyer un message à toute la société civile.


                            Un homme examine une boîte de lait en poudre dans un supermarché
                            Il n'est décidément pas aisé de défendre ses droits en Chine, même quand on n'est pas vraiment un "dissident", qu'on ne réclame pas la chute du Parti Communiste ou l'instauration d'un système électoral, juste le respect de ses droits les plus élémentaires.

                            Hier, la condamnation de Zhao Lianhai à deux ans et demi de prison ferme est venue confirmer la nature impitoyablement répressive du régime chinois, prêt à tout pour éviter les déstabilisations et se maintenir au pouvoir.

                            Les problèmes de Zhao Lianhai ont commencé en 2008. Jusqu'alors, ce n'était qu'un citoyen ordinaire.

                            300 000 bébés contaminés

                            2008, l'année où la Chine a brillé sur la scène internationale avec ses Jeux Olympiques, a aussi été l'année du scandale du lait frelaté à la mélamine. On découvre à l'époque que 22 producteurs de lait en poudre pour bébés avaient ajouté à leurs produits cette substance destinée aux colles, aux résines ou aux engrais.

                            La présence de mélamine élève artificiellement, lors des tests de contrôle, les taux de protéine : un bon argument de vente pour du lait pour bébés!

                            Problème : la mélamine n'est pas inoffensive pour la santé, et provoque notamment des calculs rénaux. Rapidement, on découvre que 300 000 bébés à travers le pays ont été contaminés et présentent des problèmes de santé. Six au moins en meurent.

                            Le scandale éclate, provoquant une psychose en Chine et au-delà, et entraînant à travers le monde des retraits massifs de produits laitiers chinois.
                            la suite => http://chine.aujourdhuilemonde.com/lait-la-melamin...

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                            • #29
                              Les africains à Pékin
                              Précarité de la communauté africaine à Pékin

                              Lara Farrar (traduction Eugène Zagrebnov)

                              Patrick a commencé à écrire des histoires sur sa vie dans son téléphone portable. Lorsque nous nous sommes rencontrés dans un bar près de Sanlitun il y a plusieurs semaines, il m'en a laissé lire quelques-unes. Les histoires parlaient de la vie des africains en Chine, et souvent elle n'est pas facile.
                              Depuis que j'ai déménagé à Pékin de Shanghai il y a quelques mois, je me suis fait des amis parmi les membres de la communauté africaine locale. Ils vivent dans les immeubles anciens autour de Sanlitun.
                              Ils dorment dans la rue. Le soir, ils traînent dans les cafés le long de la rue, en fumant des cigarettes et en buvant de la bière chinoise. Je les rejoins parfois pour écouter leurs histoires - des histoires qui doivent être racontées.
                              La Chine est le seul pays qui continue à renforcer ses relations avec l'Afrique. Plus les entreprises chinoises font des affaires sur le continent, plus les Chinois s’y rendent pour travailler. «Ces dernières années, Beijing considère le continent africain comme une zone de grand intérêt économique et stratégique", a indiqué un rapport de la Fondation du Patrimoine (The Heritage Foundation).
                              La Chine se déplace vers l'Afrique, et l'Afrique commence à se déplacer vers la Chine aussi. Les africains disent qu’ils viennent dans ce pays parce qu'on leur a raconté dans leurs pays d’origine qu’ils peuvent gagner de l'argent ici, trouver un emploi, et avoir une vie couronnée de succès. Pour certains, cela se passe ainsi. Mais pour beaucoup, cela n’arrive jamais.
                              Patrick est camerounais, et il se considère chanceux. Il est étudiant et a un visa en cours de validité. Pour l'instant il n'a pas besoin d'un emploi. Il est dans une bonne situation.
                              Il y en a d’autres qui sont originaires des pays, comme le Nigeria ou le Botswana, qui vivent dans de petits appartements qu'ils ne quittent jamais, parce qu'ils disent qu’ils ont peur.
                              Ces personnes ont dépensé toutes leurs économies pour venir ici. Et quand ils sont arrivés ici, ils n’ont pas réussi à trouver du travail. Leurs visas sont arrivés à expiration. Et ils n'ont pas d'argent pour payer un billet de retour.
                              Pour gagner leur vie, certains achètent de la contrefaçon : des téléphones portables, des vêtements, et les font acheminer en contrebande pour écouler dans leurs pays.
                              Cela ne fait aucun doute : les immigrés et les migrants de nombreux pays africains sont confrontés à la discrimination et tout autre traitement injuste au quotidien.
                              Et on sait très bien également que les étrangers doivent respecter et obéir aux lois de l'immigration établies par le gouvernement du pays d’accueil. Les rêves que les Africains avaient avant leur arrivée en Chine se sont estompés vite pour certains. La vie est différente ici.
                              La concurrence sur le marché de l’emploi est énorme. Mais même malgré cela, certains africains considèrent qu’il y a plus d’opportunités ici que dans leurs pays d’origine. Ils restent donc et tentent de trouver des moyens pour améliorer leur vie. Peu importe combien c’est difficile, la Chine restera toujours leur terre d'espoir.

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                              • #30
                                Plysorol ( suite )
                                depuis hier sur A2 a 13h18 un feuilleton sur la survie des employés de plysorol ...suite demain après le journal de 13 h...

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