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  • #31
    La pénurie en minerai de fer en Chine devrait s'atténuer graduellement avec les découvertes minérales domestiques et l'acquisition d'exploitations minières à l'étranger, a déclaré mercredi un dirigeant de cette industrie à Tianjin.

    La production de minerai de fer chinoise devrait dépasser 1,3 milliard de tonnes pendant les trois ou cinq prochaines années, a annoncé Zhou Zhongshu, le président de la China Minmetals Corp., lors de la Conférence et Exposition sur l'industrie minière de la Chine de Tianjin.

    L'approvisionnement en minerai de fer domestique a augmenté ces deux dernières années, a indiqué M. Zhou.

    L'année dernière, l'investissement chinois dans l'exploitation minérale a augmenté de 17% par rapport à l'année dernière à 27 milliards de yuans (4 milliards de dollars), a-t-on appris du ministère du Territoire et des Ressources.

    La Chine a découvert, au cours des 12 dernières années, plus de 900 nouvelles réserves, dont 152 grandes ou super-grandes, selon le ministère.

    Durant les neuf premiers mois de l'année, la production de minerai de fer en Chine a augmenté de 26% en glissement annuel pour atteindre 780 millions de tonnes.

    Les importations de minerai de fer ont cependant baissé de 2,5% pour atteindre 460 millions de tonnes sur la même période, comparativement à un bond de 41,6% en 2009.

    Les compagnies minières chinoises ont aussi cherché des acquisitions à l'étranger pour assurer l'approvisionnement, a-t-il fait savoir.

    Les prises de participation dans les mines de fer étrangères, y compris celles en construction, se sont traduites par une production annuelle de 190 millions de tonnes, soit 30% des importations chinoises, a-t-il ajouté.

    China Minmetals Corp. est la plus grande entreprise vendant du minerai de fer et de l'acier en Chine. La compagnie basée à Beijing est impliquée dans la production et le commerce des métaux et minerais, tels que le cuivre, l'aluminium, l'étain, le plomb, le zinc et le nickel.

    Source: Xinhua

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    • #32
      coopération franco chinoise
      IRSN ( Institut de Radioprotection et de Sécurité Nucléaire )
      Un pays nucléarisé se doit d’assurer la sûreté de ses installations. L’Institut, en tant qu’expert en la matière, entretient des relations privilégiées avec ses homologues chinois, depuis une trentaine d’années.


      La collaboration entre la France et la Chine débute en 1982 avec un accord sur l’utilisation pacifique de l’énergie atomique entre le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et le ministère de l’Industrie nucléaire chinois. Cette collaboration prend deux formes : la recherche et le développement, et la sûreté ; pour cette dernière, l’IRSN a formé à l’analyse de sûreté des réacteurs nucléaires soixante-dix stagiaires chinois dont beaucoup occupent maintenant des postes clés dans leur pays.



      Expansion

      La Chine met en œuvre un programme nucléaire de grande envergure, avec un parc de plusieurs centaines de réacteurs d’ici 2050, nécessitant le renforcement des structures existantes et l’apport d’une assistance internationale. Ainsi, lors de la construction de deux réacteurs français de troisième génération EPR (site de Taishan), l’Institut a été sollicité par l’autorité de sûreté chinoise (NNSA) et son support technique (NSC) pour transmettre son savoir-faire. En parallèle, dans le cadre de son développement à l’international, l’IRSN a proposé au NSC un programme de coopération sur le court et moyen terme, et a présenté ses compétences aux acteurs locaux (investisseurs, industriels, universités, exploitants et organismes de recherche).

      L’IRSN est régulièrement invité par ses homologues à participer à des événements, comme ce fut le cas les 21 et 22 janvier 2010 à l’occasion du séminaire technique co-organisé par le NSC et l’IRSN sur les problématiques liées à l'installation de centrales nucléaires à l’intérieur des terres. Enfin l’Institut a participé à des expositions spécialisées organisées en Chine afin de valoriser son savoir-faire dans les expertises, formations, études et recherches en sûreté et en radioprotection.

      Accords commerciaux

      Denis Flory, directeur des affaires internationales, précise qu’il ne s’agit pas d’aider financièrement la Chine. Au contraire, « l’IRSN désire sortir d’un modèle d’interaction gratuite et réalise désormais des prestations contractuelles, donc financées par la Chine, dans le cadre d’appel d’offres ».

      La qualité des interventions de l’Institut a permis la signature de contrats cadres et généré des perspectives de contrats pour la réalisation d’études et de transfert de savoir-faire pour le compte du CNPE (organisme de conception et d’études de réacteurs), la réalisation avec le concours de Bertin (France) et de Vuez (Slovaquie) d’études et de fourniture d’équipements de sûreté pour les réacteurs de Fujian et FangJiashan (Sud et Sud-Est de la Chine). Cet ensemble est mené en parfaite harmonie avec notre homologue, le NSC, avec lequel l’Institut poursuit le développement d’actions durables.


      Tian Jiashu, directeur du NSC
      « La Chine avance à grands pas dans le développement de l’énergie nucléaire ; l’autorité de sûreté nucléaire chinoise s’efforce de renforcer sa capacité en réglementation nucléaire. En avril et juillet 2009, nous avons discuté avec l’IRSN (…) à propos du programme de coopération dans le domaine de la recherche scientifique, de la formation et la mise en place des règlementations, ainsi que pour nous assister dans notre restructuration et notre recrutement. »
      Propos traduits de l'anglais.

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      • #33
        L’évolution de la Chine est remarquable, à l’intérieur le PIB progresse de façon exponentielle.
        350 millions de Chinois vivent comme les Occidentaux, les infrastructures poussent comme des champignons : ponts, autoroutes, villes, aéroports…
        Certes, il existe (excusez du peu) un milliard de Chinois très pauvres mais ils ont l’espoir, grâce à l’échelle sociale, de gravir petit à petit le chemin vers les classes moyennes
        Concernant la science et la recherche, la Chine fait aussi d’immenses progrès.
        Bientôt sur la Lune, les Chinois veulent être les premiers au niveau de la technologie en dépassant les Américains. De même, la médecine n’en finit pas de faire des progrès.
        En outre, les présidents des universités veulent être les mieux classés par Shanghai… On pourrait ainsi égrener dans tous les domaines les avances de la Chine.
        Mais voici qu’elle sort de son territoire pour aller à la conquête du monde.

        Conquête financière d’abord, son yuan sous évalué va devenir la référence monétaire. Elle possède une grande partie de la dette américaine.
        Elle a commencé à investir dans tous les sens du terme l’Afrique, achetant ses matières premières, sol et sous-sol, draguant ses côtes, s’accaparant ses usines, elle y envoie même des milliers et des milliers de ressortissants chinois s’y installer.

        Quant à l’Europe, il y a un double processus très intéressant.
        D’abord la Chine est le réceptacle des délocalisations d’innombrables usines européennes qui s’y installent, mais cette délocalisation s'accompagne d'un transfert technologique à notre détriment.
        Prenons l'exemple d'Airbus -entre autre- notre fleuron finira par être absorbé par l’industrie chinoise.
        Deuxième évolution parallèle, la Chine « achète » les joyaux industriels de l’Europe.
        Voici la Grèce en quasi-faillite qui vend son port et sa marine marchande, puis viendra bientôt le tour de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne, (et ensuite pourquoi pas de la France ?) de lui céder d’autres activités essentielles.
        La Chine profite de la crise économique, de la faiblesse des pays occidentaux pour les « racheter », à bas prix.

        Qui parlait de guerre économique ?
        Nous y voilà, d’un côté la Chine hyper-puissante, rayonnante, impérialiste, de l’autre de vieux pays engoncés dans des querelles syndicales, se battant pour travailler le moins possible, défilant dans la rue…
        Quel contraste avec l’état du monde !

        http://www.lepost.fr/article/2010/10/13/2262411_l-...

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        • #34
          La Chine encourage ses supermarchés à acheter directement aux producteurs afin de réduire les intermédiaires pour les consommateurs et cultivateurs, a déclaré samedi un officiel du gouvernement.

          Le gouvernement souhaite que les supermarchés achètent 30% -comparativement à 15% actuellement- de leurs produits agricoles chinois directement aux producteurs sur la période 2011-2015, a annoncé Chang Xiaocun, le directeur du Département de développement du système des marchés dépendant du ministère chinois du Commerce.

          Si cet objectif est atteint, les supermarchés vont économiser environ 15% de leur coûts d'achat. La possibilité que les supermarchés transfèrent ces économies pour le bénéfice des cultivateurs et des consommateurs a été envisagée, a-t-il ajouté.

          Le ministère va renforcer la construction d'infrastructures, y compris la création de grands marchés de vente en gros de produits agricoles, l'amélioration des installations de commerce, de stockage et de conditionnement, ainsi que la construction d'équipements de congélation.

          Il va aussi aider à faciliter la communication entre les producteurs et les vendeurs en établissant un système de commerce en ligne pour eux, a-t-il précisé
          http://www.chine-informations.com/actualite/la-chi...

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          • #35
            Après un séjour en Corse, un ingénieur chinois a décidé de produire ses propres fromages dans la capitale chinoise. Son objectif : la qualité et la fabrication artisanale.

            Liu Yang un jeune technicien informatique de 35 ans s'est lancé, il y a quelques mois dans la production artisanale de fromage français. Du Bleu, du « Gris de Pékin » (camembert), du Broccio (fromage corse) et du fromage blanc que Liu fabrique chez lui avec du matériel qu'il a fait venir de France. Une alternative au camembert danois au goût incertain ou au fromage français importé hors de prix que l'on trouve dans certaines épiceries à Pékin.

            En 2001, Liu part à Clermont-Ferrand, puis en Corse pour poursuivre ses études d'ingénieur. Dans le petit village Corse de Sando-Pietro-di-Venaco, il se découvre une véritable passion pour le fromage. Son voisin fromager l'invite chez lui et lui fait goûter son fromage. Échange de bon procédé, Liu l'initie au Baijiu, l'alcool traditionnel chinois. Des liens se créent.

            Retour en Chine. « J'en avais assez de mon travail, je voulais faire quelque chose d'original », raconte Liu. Il fabriquera donc des fromages. Pour l'instant, l'ancien technicien informatique organise des dégustations au Centre culturel français, dans des restaurants comme le Little Saigon ou chez des particuliers. Début mars, ce sera une dégustation avec un producteur de vins.

            Et il laisse le bouche à oreille agir. Mais il aimerait ouvrir une petite boutique dans le quartier de Nanluoguxiang.

            « Je ne veux pas vendre mon fromage en grande surface, les Chinois n'aiment pas le fromage à la française, ils le trouvent trop fort » explique Liu qui vise plutôt la communauté d'expatriés vivant à Pékin.

            « Je veux offrir un fromage de qualité et de fabrication artisanale » affirme Liu. Aux alentours de 25 yuans les 120gr, c'est raisonnable quand 100gr de brie peuvent valoir jusqu'à 40 yuans dans certaines épiceries spécialisées.

            Liu Yang cherche maintenant un local à Pékin pour pouvoir créer sa société et augmenter sa production

            http://chine.aujourdhuilemonde.com/quand-un-pekino...

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            • #36
              En mai dernier, le pouvoir chinois a eu assez peur : une épidémie de grèves s'est rapidement propagée dans le delta des Perles, qui abrite ce qu'il est convenu d'appeler l'usine du monde ...

              Foxconn, Honda : quelques énormes groupes ont été affectés par des arrêts de travail sauvages ... Il a fallu éteindre très vite cet incendie, essentiellement à coups d'augmentations de salaires : la région a ainsi imposé aux employeurs une augmentation immédiate de 20 % en moyenne ...

              La contagion s'est enrayée, le travail a repris, le spectre de l'agitation sociale, qui terrorise le parti, s'est un peu éloigné ...

              Quelques mois plus tard, ce reportage permet de comprendre comment et pourquoi Pékin a eu si peur ...

              Tout simplement parce que les ouvriers d'aujourd'hui, jeunes, mieux éduqués et souvent conscients de leurs droits n'ont plus rien a voir avec ceux de la génération précédente, qui acceptaient n'importe quel travail pour échapper à la disette de leurs campagnes ...

              Les jeunes travailleurs chinois ne se laissent plus faire, ils rêvent de s'installer en ville et ils comprennent de plus en plus mal de ne pas bénéficier, eux aussi, de la fantastique croissance chinoise ...

              Alors, ils font jouer la concurrence, surtout dans une région qui manque de bras : il n'y a pas de chômage dans le delta des Perles, où un million d'emplois n'ont pas trouvé preneurs ...

              Face a eux, pouvoirs publics et entrepreneurs s'adaptent : le syndicat est toujours unique, mais il devient plus combattif, et les entreprises les plus performantes ont compris qu'elles ne garderaient leurs ouvriers qualifiés que si elles leurs offraient de meilleures rémunérations et des conditions de travail satisfaisantes ...

              Les salariés chinois sont en train de devenir plus chers, mais aussi plus performants et productifs.

              Dans un pays habitué depuis trente ans a des masses de main d'oeuvre docile et peu éduquée, c'est une nouvelle révolution qui s'annonce
              http://chine.aujourdhuilemonde.com/chine-le-reveil...

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              • #37
                En un an, Baidu a gagné près de 10% de parts de trafic en Chine, au détriment de Google...

                Les tribulations de Google en Chine ont fait du mal à ses parts de marché dans le pays. Alors que le leader, le local Baidu, gérait 64% des requêtes effectuées par les internautes chinois en début d'année, sa part de trafic a grimpé à 73% en un an ! Google, pour sa part, a logiquement fait les vases communicants, passant de 31% au premier trimestre à 21% au troisième... Il sera intéressant de suivre le marché chinois en 2011, à une époque où les concurrents de Baidu et Google fleurissent, avec Microsoft comme "moteur" et challenger

                http://actu.abondance.com/2010/12/baidu-ecrase-tou...

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                • #38
                  Pas à pas, la Chine se met en ordre de bataille pour combattre les risques d'inflation sévère qui menacent son économie et sa paix sociale. Selon les informations publiées vendredi 3 décembre par l'agence officielle Chine nouvelle, le bureau politique du Parti communiste a décidé d'abandonner la politique monétaire " relativement accommodante " que menait jusqu'à présent Pékin au profit d'une politique " prudente " décrite comme " ciblée, flexible et efficace ".
                  " C'est un signal très clair que des hausses de taux d'intérêt sont imminentes ", a déclaré à l'AFP Brian Jackson, analyste à la Royal Bank of Scotland. En effet, un taux de 2,5 % pour les dépôts est inadapté quand l'inflation de 4,4 % en octobre promet de dépasser 5 % à brève échéance. Tous les analystes s'attendaient à une telle décision. L'inflation réelle a atteint, en novembre, 62 % en un an pour dix-huit légumes, et le mécontentement populaire s'exprime par une multiplication des échauffourées.

                  La chasse aux spéculateurs et la mise en place d'un contrôle des prix le 17 novembre sur les produits de première nécessité étaient des mesures destinées à calmer l'opinion publique. Elles se sont révélées incapables de contenir une poussée inflationniste due aux énormes liquidités injectées depuis deux ans afin de permettre à l'économie de résister à la récession mondiale.

                  La banque centrale a déjà donné plusieurs tours de vis. La hausse des taux du mois d'octobre avait été précédée de cinq relèvements du niveau des réserves obligatoires des banques. Cela n'a pas suffi et l'on voit mal comment le gouvernement pourrait éviter une réévaluation plus rapide du cours du yuan, qui s'est apprécié de seulement 2,9 % depuis le mois de juin. Au grand dam des Américains et des Européens, qui se jugent lourdement pénalisés dans les échanges commerciaux par la sous-évaluation de la monnaie chinoise.

                  L'inévitable hausse du yuan

                  Yi Tang, directeur général d'Edmond de Rothschild Asset Management à Hongkong, prédisait, dès le 7 septembre, que le yuan s'apprécierait chaque année " vraisemblablement de 7 % à long terme ". Une accélération de sa hausse aurait pour avantage de réduire le coût des importations et donc la poussée inflationniste.

                  Toutefois, cette perspective de réévaluation du yuan - inévitable si Pékin souhaite que sa monnaie devienne une alternative au dollar dans les échanges internationaux - a pour effet pervers d'attirer les capitaux, donc de gonfler la masse monétaire et la demande, ce qui risque de relancer l'inflation. Le ministère chinois des finances a reconnu, le 29 novembre, que la vente à Hongkong de 5 milliards de yuans de sa dette avait attiré dix fois plus de demandes que le montant offert.L'argent facile est désormais considéré comme dangereux en Chine.

                  Alain Faujas

                  http://toutsurlachine.blogspot.com/2010/12/le-pc-c...

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                  • #39
                    Citation de : labete2 (au 03-10-2010 14:34:08)

                    Bonjour,

                    Une chose à ne pas oublier. La Chine ne peut pas voir le dollar se dévaluer de manière importante, la majeure partie de ses reserves de changes étant en dollar.



                    Il me semble que cela est une fausse idée: Si le dollar US baisse c'est un peu a cause du yuan qui y est indexé...
                    Et si le dollar baisse, il baissera pour tout le monde....ça pénalisera les économies de beaucoup de pays, mais comme la chine indexe son yuan sur le dollar elle restera compétitive sur ce qui reste le premier marché du monde....

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                    • #40

                      Comment la Chine veut rivaliser avec Airbus et Boeing

                      Le constructeur chinois a annoncé ce mardi au salon de Zhuhai les cent premières commandes pour son futur avion moyen-courrier, le C-919. C'est à Shanghai qu'est conçu et que sera fabriqué cet appareil de 150 places. Avec un maximum de technologies occidentales. Reportage de notre envoyée spéciale.

                      Article originellement publié le 12 mai 2010.

                      Ce jeudi 15 avril au soir, dans les jardins verdoyants de la villa Basset, une demeure blanche au toit de tuiles construite dans les années 1920, devenue voilà trente ans la résidence du consul général de France à Shanghai, l'ambiance se veut chaleureuse malgré la météo plutôt fraîche.

                      Si le printemps n'a pas encore fleuri sur la ville, Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, en visite officielle dans l'empire du Milieu, veut croire que les relations économiques franco-chinoises sont, elles, au beau fixe. De fait, l'enjeu est de taille pour la centaine de convives présents à ce dîner exceptionnel.

                      Autour de la ministre et du consul se presse tout ce que le petit monde de l'aéronautique français compte comme représentants dans le pays. Airbus, EADS, Safran, Thales, Dassault Systèmes, ils sont tous là, ainsi qu'une trentaine de PME tricolores venues pour une visite de travail d'une semaine organisée par Ubifrance, l'agence chargée d'appuyer à l'étranger le commerce extérieur de l'Hexagone. A la table d'honneur, des invités de marque: les dirigeants de la puissante Avic, le conglomérat d'Etat qui regroupe l'industrie aérospatiale et militaire chinoise, et ceux de la très ambitieuse Comac (Commercial Aircraft Corporation of China).


                      Lucas Schifres/Pictobank pour L'Express

                      Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, veut convaincre les Chinois d'associer les entreprises françaises au projet du C919 (ici avec He Dongfeng, l'un des vice-présidents de la Comac)
                      Dans le monde entier, les pros de l'aéronautique ont habituellement davantage les yeux rivés sur Toulouse, où bat le coeur d'Airbus, ou sur Seattle, le siège historique de Boeing. Depuis quelques mois, pourtant, Shanghai agit comme un discret aimant. Et pas seulement auprès des Français. Les américains General Electric, Honeywell et United Technologies, pour ne citer qu'eux, ont déjà pris position. L'effervescence est palpable depuis que le gouvernement central de Pékin a décidé de créer ici la Comac, en mai 2008, et de lui confier le développement d'un avion de plus de 150 places.

                      Appelé C919 - C pour Chine et pour Comac, 9 parce que ce chiffre est celui de la longévité, 19 pour la capacité maximale de l'appareil (190 sièges) - il devrait effectuer son premier vol en 2014, pour une première livraison annoncée en 2016. La lettre C s'inscrit aussi dans la logique de l'alphabet aéronautique, et ce n'est pas un hasard : après Airbus et Boeing, la Comac entend s'affirmer comme le 3e constructeur mondial. Le C919 se rêve en concurrent des modèles vedettes que sont aujourd'hui le B737 et l'A320.

                      Le trafic aérien intérieur croît d'au moins 10% par an

                      La volonté politique est là - l'aéronautique fait partie des priorités stratégiques du pouvoir et participe à son objectif de se doter d'une industrie de haute technologie. Les moyens financiers et le marché sont à la hauteur de ce pays-continent: dans les vingt prochaines années, la Chine aura besoin de quelque 3000 avions de plus de 100 places. Equipée actuellement de plus de 160 aéroports civils, elle prévoit d'en bâtir 80 autres d'ici à 2020.

                      Le trafic aérien intérieur affiche en moyenne une croissance supérieure à 10% par an. Aujourd'hui 2e marché mondial de l'aviation commerciale, le pays passera, tôt ou tard, devant les Etats-Unis. Inimaginable, dès lors, pour Pékin de continuer à dépendre de deux géants occidentaux. Pour tous les spécialistes du secteur, il faut être au rendez-vous: "Ce n'est pas tous les jours qu'un pays se dote d'une industrie aéronautique", s'exclame Isabelle Fernandez, directrice d'Ubifrance à Shanghai.

                      La Chine, demain, volera sous ses propres couleurs. Et, sans bruit, Shanghai se fait une place sur la carte mondiale de l'aviation civile. Qu'importe, au fond, si Pékin a choisi, en 2006, Tianjin pour l'implantation de la chaîne d'assemblage Airbus (voir l'encadré page 74). Sur les rives du Yangzi Jiang, la mégapole s'est déjà imposée comme la 1re plate-forme du pays pour le fret et la 2e pour le transport de passagers, avec plus de 57 millions de personnes (autant qu'à Roissy-Charles-de-Gaulle) transitant l'an dernier par ses aéroports de Hongqiao et de Pudong. Voyage au coeur d'une ambition qui se dessine aux quatre coins de la ville.

                      Dans le quartier moderne de Pudong, le centre financier de Shanghai, là où la puissance se mesure à la capacité de tutoyer le ciel et à l'audace des lignes, le siège tout neuf de la Comac apparaît bien modeste : une tour banale de (seulement) 19 étages, sur l'avenue qui mène au terminal du ferry pour traverser la rivière Huangpu. Seul le ballet des Audi noires aux vitres fumées et les deux militaires postés à l'entrée semblent indiquer au visiteur que, après avoir gravi quelques marches, il pénètre dans un lieu stratégique. Le hall est vaste et vide - la maquette 1/200 du C 919 a été réquisitionnée pour un Salon professionnel. A chaque étage, une estampe traditionnelle parvient à peine à égayer, à la sortie de l'ascenseur, un décor froid et impersonnel.

                      Des cadres du Parti à la tête de l'aéronautique

                      Derrière les portes closes se tiennent quotidiennement une centaine de réunions, nous assure notre hôte. L'entreprise vit en effet une période décisive : la sélection des principaux fournisseurs pour les systèmes de son futur avion. Consciente de son manque d'expérience, la Chine mise au maximum sur les compétences occidentales, même si la structure du C919 (fuselage, ailes...), elle, sera bien chinoise.

                      Lancés il y a un an, les appels d'offres arrivent à leur terme. Annoncé à la fin de 2009, le choix des moteurs, capital, a fait grincer des dents à Toulouse: c'est l'alliance franco-américaine Safran-General Electric, qui fabrique le modèle le plus vendu au monde, le CFM 56, installé notamment sur l'A320, qui a emporté le contrat. Elle fournira à la Comac un réacteur de nouvelle génération, qui n'a encore jamais été vendu et permettra des économies de carburant de 10 à 15%. Une ligne d'assemblage sera établie à Shanghai. Le partenariat avec l'industrie locale est une condition sine qua non pour figurer parmi les équipementiers élus. "Les Chinois veulent autant apprendre en organisation qu'en technologie", assure Jean-Luc Doublet, chargé du programme C 919 chez Safran.

                      La Comac a été dotée d'un management expérimenté : son chairman et son président, Zhang Qingwei et Jin Zhuanglong, ont tous deux conduit avec succès le programme spatial chinois. Cadres de haut niveau du Parti, ils sont en contact direct avec le chef de l'Etat, Hu Jintao. Ils ont puisé dans les ressources d'Avic pour constituer la Comac et en faire une entité plus légère (mais pas moins hiérarchisée...) que le tentaculaire conglomérat, aux 400 000 salariés et aux centaines d'usines réparties sur tout le pays.

                      Pourquoi Shanghai? C'est ici qu'a été développé et construit, dans les années 1970, le Y-10, premier programme d'avion civil chinois, enterré après huit vols d'essai; des capacités de recherche et de production y sont, depuis, opérationnelles. C'est aussi le siège de China Eastern, l'une des principales compagnies aériennes chinoises, 1er client d'Airbus en Asie.

                      Mais c'est surtout à Shanghai qu'il est le plus facile d'attirer aujourd'hui des talents et des étrangers, même si la ville ne dispose, à ce jour, d'aucune université spécialisée en aéronautique. Or la Comac va avoir, très vite, un énorme besoin d'ingénieurs et de managers expérimentés. Avec 200 personnes au siège de Pudong, elle prévoit déjà de déménager dans un immeuble à la hauteur de ses ambitions... et de ses effectifs futurs.

                      Aujourd'hui, pour trouver trace de sa réelle puissance, c'est plutôt de l'autre côté de la rivière, à Puxi, près de la vieille ville, qu'il faut aller. Les équipes de recherche et développement, fortes de 1 600 personnes, pour l'essentiel transférées d'Avic, y sont réparties sur deux sites. Là aussi, la Comac sera bientôt à l'étroit. Elle a déjà privatisé trois étages d'un hôtel situé en face de ses bureaux pour accueillir les fournisseurs avec lesquels elle a commencé à travailler sur le design de l'avion. La construction d'un nouveau et unique centre de R'D a été lancée, l'été dernier, dans le parc high-tech de Zhangjiang. Sur près de 490 000 mètres carrés, il devrait accueillir 3 500 personnes d'ici trois à cinq ans.

                      Tianjin, la rivale
                      A l'égal de Seattle et de Toulouse, la Chine entend développer son pôle d'excellence aéronautique. Mais où? En 2006, les dés semblaient jetés: en préférant à Shanghai, entres autres, la cité portuaire de Tianjin, au sud-est de la capitale, pour l'implantation de la ligne d'assemblage des Airbus A 320, Pékin donnait un signe fort. La municipalité de Tianjin embrayait en créant, en zone franche, à côté de l'aéroport, un parc technologique de 300 kilomètres carrés consacré à l'aéronautique. Outre les installations de l'avionneur européen (chaîne, centre de livraison et piste d'essai), celui-ci a déjà attiré de nombreux fournisseurs. Tianjin accueille aussi l'Université de l'aviation civile de Chine, principal centre de formation du pays aux métiers du secteur. Avec 11 avions sortis d'usine l'an dernier, sur les 150 prévus, Tianjin a pris une longueur d'avance sur Shanghai. Pour combien de temps?
                      Mais le plus spectaculaire, c'est le centre de support client, installé au sud, dans le district de Minhang, face au tout récent Campus Microsoft. Un ensemble de petits bâtiments flambant neufs, construits en moins d'un an, où plusieurs centaines de personnes s'affairent déjà alors que l'avion de transport régional, l'ARJ 21, développé par Avic, n'a pas encore été livré à un client et que le C919 sera en opération commerciale au mieux dans six ans!

                      De quoi bluffer tous les candidats fournisseurs, conviés à y présenter dès maintenant leur offre de service client. "Ils ont même créé un département "rapid response center", confie l'un d'eux, encore surpris d'un tel niveau d'exigence. A terme, le centre devrait employer 3 000 personnes.

                      Bien sûr, le gros des troupes restera occupé par la production. Pour l'instant, celle-ci ne concerne que l'ARJ 21, dont seulement quatre exemplaires sont sortis de l'usine historique de Dachang, au nord-ouest de la ville, le long d'un aéroport militaire. Une usine qui a appris à travailler à la mode occidentale : elle fabrique pour Airbus l'encadrement des portes cargo de l'A 320 et pour Boeing les stabilisateurs horizontaux du 737. Mais elle n'assemblera pas le futur C919.

                      Pour son premier gros-porteur, en effet, la Chine construit un écrin spécial au sud de l'aéroport international de Pudong. La première pierre a été posée en décembre dernier. Des rizières seront asséchées, une piste d'essai construite. Et à quelques encablures de là, la zone de Lingang, à proximité du port en eau profonde, se prépare à accueillir les fournisseurs du C 919.

                      Car c'est toute une filière que Shanghai veut mettre en place : selon les plans officiels, l'aéronautique devrait y peser 200 milliards de yuans (20 milliards d'euros) en 2025. Lingang, dont les infrastructures, l'université, sans oublier l'immense lac circulaire de 3 kilomètres de diamètre, sont déjà sortis de terre, ambitionne d'en devenir le principal pôle industriel et logistique. Il faut compter deux heures, depuis le centre de Puxi, pour s'y rendre. Les PME françaises qui ont fait le déplacement, le 15 avril, pour participer, dans deux hangars posés au milieu de nulle part, au 1er forum des équipementiers organisé par la Comac et Avic, en sont revenues convaincues. "La question n'est pas de savoir si la Comac sera un concurrent d'Airbus et de Boeing, résume un participant. Mais quand." La course de vitesse est lancée.
                      http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/commen...

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                      • #41
                        .Comment la Chine compte devenir le leader mondial de l'automobile propre
                        Chine Matériels de transport

                        Le quotidien américain The Wall Street Journal vient de révéler l'existence d'un projet de plan du gouvernement chinois sur 10 ans visant à faire de la Chine "le leader mondial" de la fabrication de véhicules électriques ou hybrides. Se basant sur les déclarations de dirigeants de quatre constructeurs automobiles étrangers, le journal précise que le plan, élaboré sous l'égide du ministère de l'Industrie et des technologies de l'information, envisagerait notamment de contraindre les constructeurs de véhicules électriques étrangers à partager leurs technologies avec les constructeurs chinois en les obligeant à entrer dans des joint-ventures dont il seraient actionnaires minoritaires. Ceci, en échange de l'autorisation d'accéder au marché chinois et notamment d'y construire localement leurs véhicules. Cette information a de quoi alimenter les critiques et frustrations des milieux d'affaires et gouvernementaux étrangers qui estiment, selon le journal "que les soi disant efforts indigènes (chinois) d'innovation sont discriminatoires vis à vis d'eux et visent à prendre le contrôle de la propriété intellectuelle étrangère"

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                        • #42
                          Italie: les ateliers chinois de Prato étouffent l'industrie textile toscane


                          http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_...

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                          • #43
                            Comment la Chine rafle des marchés de travaux publics en Europe - Le buzz immobilier

                            “La nouvelle autoroute Varsovie-Lodz, livrée en 2012 pour les Championnats d’Europe de football, pourra porter l’étiquette « made in China » ! A côté de deux grands sociétés de BTP, une Irlandaise et une Polonaise, le consortium chinois Covec a remporté les tronçons A et C de la voie rapide pour un total de plus de 310 millions d’euros. Leurs arguments imbattables ? Le prix ! Dans les deux cas, le contractant chinois a proposé des offres 25 à 30 % moins cher que ses concurrents. Une première en Europe… qui fait grincer des dents !

                            Malgré quatre tentatives de contestation, le contrat est maintenu. Il faut dire que les Chinois ne viennent pas les mains vides : comme garantie de la bonne exécution des travaux, le consortium avance 100 millions de dollars. De l’argent public, Covec étant (comme l’intégralité des entreprises de BTP chinoises) une branche du ministère de la Construction, mais de l’argent frais : un cadeau sur lequel le gouvernement polonais ne crache pas en temps de crise !

                            Soupçons d’importation de main d’oeuvre
                            De quoi réveiller la méfiance de la Fédération de l’industrie européenne de la construction (FIEC) et du syndicat des contractants européens internationaux qui se sont fendus le 22 octobre d’une lettre aux présidents des institutions européennes. Les représentants du BTP européen y interrogent les autorités bruxelloises sur cette entreprise chinoise qui se voit autoriser l’accès au marché polonais à grand renfort d’aides d’Etat là où la moindre subvention nationale à une entreprise de l’Union est sévèrement condamné. Aucune réponse ne leur est pour le moment parvenu.

                            « Nous ne voulons pas faire de procès d’intention, insiste Ullrich Paetzold, directeur général de la FIEC. Nous nous interrogeons seulement : comment la Chine pourra tenir des prix aussi bas sachant le nombre d’ouvriers, d’ingénieurs et d’experts nécessaires ? » Derrière ces interrogations, les patrons du BTP s’interrogent sur l’importation de main d’oeuvre chinoise payée sous les 900 zloty de salaire minimum polonais. Si c’était le cas, cette brèche dans la cohérence de l’espace Schengen risquerait d’ouvrir la voie pour un déferlement d’entreprises chinoises bon marché… et la noyade des sociétés européennes du secteur !

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                            • #44

                              Pourquoi contrôler sa monnaie ?

                              Parce qu'en contrôlant une monnaie on contrôle prix des exportations et des importations : lorsque le cours de la monnaie chinoise baisse, les prix des produits chinois baissent pour les consommateurs européens et américains. Au contraire si le cours du Renminbi montait, le prix des produits étrangers, par exemple le pétrole, baisseraient en Chine. Le cours d'une monnaie n'est donc pas un chiffre abstrait, il agit directement à l'interieur du pays sur les prix, l'emploi et la croissance.

                              La Chine a bâti son modèle économique sur ses exportations bon marché (on dit sur sa "compétitivité-prix"), il lui faut par conséquent une monnaie stable et de préférence faible. Elle a donc décidé dans les années 1990 de maintenir le cours du Renminbi fixe par rapport à celui du dollar qui était alors la monnaie de son principal partenaire commercial. Une vingtaine d'années plus tard, compte-tenu de son dynamisme économique, ce cours fixe n'a plus aucun lien avec la réalité économique : le RMB est nettement sous-évalué ce qui donne un avantage compétitif aux exportateurs basés en Chine.

                              Mais dans ce cas, pourquoi les autres pays ne dévaluent pas leurs monnaies ? C'est une tentation mais si chacun fait baisser sa monnaie par rapport à celles des autres on revient au point de départ et il faut recommencer, c'est ça la "guerre des monnaies". D'autre part, la compétitivité des exportations ne se jouent pas que sur le prix (la haute couture ou l'aéronautique françaises restent concurrentielles malgré leurs coûts) et une monnaie forte a aussi des avantages.

                              Notons au passage que donner le pouvoir d'orienter le cours de la monnaie à une autorité politique plutôt que "aux marchés" n'est interdit par aucune loi divine. Pour l'Euro, ce pouvoir appartient en théorie à l'Eurogroupe mais il ne l'a jamais utilisé en 10 ans.



                              Et comment fait-on ?

                              Dans le cas de la Chine, le problème est le suivant : de très nombreux étrangers souhaitent investir ou faire des achats en Chine et pour cela il doivent acheter la monnaie locale, a contrario la Chine achète et investit peu à l'étranger. Sa balance des payements est donc excédentaire, ou pour le dire autrement la demande de Renminbi est supérieure à l'offre. Comme tout produit dans cette situation, la monnaie chinoise devrait donc voir son prix augmenter.

                              Pour éviter cela, la Banque Populaire de Chine, c'est-à-dire la banque centrale chargée de gérer la monnaie, crée artificiellement une offre de RMB : elle va acheter des produits dont le prix est en euro ou en dollar, par exemple des bons du trésor américain, jusqu'à ce qu'elle ait dépensé tous les excédents. Le cours reste alors stable.

                              Mais cette politique a un inconvénient : la Banque Populaire de Chine imprime des RMB. Ceux-ci partent à l'étranger mais en reviennent immédiatement (personne ne stocke de RMB dans son coffres en Suisse). A plus ou moins long terme, cet afflux de monnaie va mécaniquement créer de l'inflation. Pour ceux qui veulent comprendre pourquoi, voir cette petite explication bien infantilisante de la BCE.

                              Afin de maintenir à la fois la stabilité du cours du RMB et la stabilité des prix, la banque centrale doit retirer du marché intérieur la monnaie qu'elle a injecté à l'extérieur. Comment faire ? En récupérant cette somme sur l'épargne des chinois. Concrètement lorsqu'un chinois va déposer de l'argent à sa banque, cet argent n'est pas prêté à un autre client ou investi, comme il le serait sans doute en Europe. La reglementation chinoise va obliger la banque soit à conserver cet argent en réserve soit à le placer à la banque centrale qui paye en échange des intérêts. En macroéconomie, cette opération s'appelle une "stérilisation".

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                              • #45
                                pour vos lectures de fin d'année et de printemps

                                Chine-USA : L'assaut final
                                Jean-François Susbielle
                                Edition First parution Mars 2011
                                ISBN 2754017259


                                si vous avez lu les autres: La morsure du Dragon, Chine Usa, Les royaumes combattants chez le même éditeur

                                la suite au prochain numéro de la guerre des monnaies et du rachat d'actifs

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