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  • #46
    La Chine oniprésente sur Pro-At en Europe :
    http://www.pro-at.com/forums-bourse/bourse-Psychol...

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    • #47
      新年快乐任何良好的祝愿

      bonne année à tous meilleurs voeux

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      • #48
        Chine-2011 : à l'assaut du monde La Chine frappe depuis longtemps à la porte des pays les plus puissants du monde. 2010 a été une année florissante pour Pékin sur un plan aussi bien économique que politique. 2011 sera l'année de la confirmation, à n'en pas douter
        http://www.france24.com/fr/20101227-2010-2011-anne...

        exellente vidéo ....

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        • #49
          Chine/Brésil/Electricité

          Le plus grand fournisseur d'électricité en Chine, State Grid Corp, va faire l’acquisition - pour près de 1 milliard $ - de 7 sociétés brésiliennes spécialisées dans la transmission d’électricité. La Chine étend ainsi ses acquisitions en matière d’énergie en Amérique latine. Jusqu’à présent en effet, les plus gros contrats passés par la Chine sur ce continent ont concerné le secteur du pétrole et du gaz. State Grid Brazil Ltd devrait servir les grandes ambitions de la société en Amérique du Sud (Wall Street Journal, 21/12/2010).



          Electricité : les ambitions de la Chine au Brésil et en Amérique du Sud

          State Grid Corp, le plus grand fournisseur d'électricité en Chine, vient de donner son accord pour l’achat – pour près de 1 milliard $ - de 7 sociétés brésiliennes spécialisées dans la transmission d’électricité. Cet accord devrait générer plus de 110 millions $ de revenus pour State Grid. Cette acquisition implique les filiales des sociétés espagnoles Grupo Cobra, Elecnor S.A. et brésilienne Grupo Isolux.

          Jusqu’à présent, les plus gros contrats passés par la Chine en matière d’énergie, en Amérique latine ont concerné le secteur du pétrole et du gaz.

          Ainsi, au début Décembre, la China Petrochemical Corp. a donné son accord pour l’achat d’une unité de British Petroleum en Argentine pour 2,45 milliards $.

          En Octobre, l’espagnol Repsol S.A. annonçait la vente de 40% de ses actifs brésiliens au chinois Petrochemical Corp pour 7,1 milliards $.

          D’autre accords étaient passés en Amérique latine comme les 600 millions $ pour la centrale d’électricité Sopladora en Equateur qui sera construite par la société chinoise Gezhouba Corp. Pendant ce temps, la China Development Bank définissait les termes pour un prêt de 1 milliard $ au pays andin.

          Par ailleurs un contrat pour la construction en Equateur de la centrale hydro-électrique de 1,5 gigawatt Coca Codo Sinclair par la société chinoise Sinohydro Corp était étayée par un crédit de 1,7 milliard $ de la China Exim Bank.

          Le 13 Décembre 2010, State Grid annonçait qu’elle avait créé une filiale, State Grid Brazil Ltd qui devrait servir les grandes ambitions de la société en Amérique du Sud.

          State Grid a obtenu un chiffre d’affaires de 164 milliards $ en 2008. La société dépense des millions de dollars dans les nouvelles infrastructures en Chine comme l’installation de lignes d’électricité à haut voltage.

          (Extr. de Wall Street Journal, 21/12/2010)

          www.chineinde.info

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          • #50
            info BFM ce jour
            un groupe chinois prend une participation dans le capital de la rafinerie de lavera ( bouches du rhone )

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            • #51
              Vienne
              entreprises
              ZTE : le dragon chinois avance tout en silence
              16/01/2011 05:40
              (0) Les Chinois débarquent à Chasseneuil ? Voilà six ans que le conseil général nous chante ce refrain. C'est pourtant vrai. Mais qui sont-ils réellement ?


              Dans l'ombre de cette union, la bienveillance constante du très sinophile Jean-Pierre Raffarin.
              - (dr) 2005 ou 2006 ? Le nom de ZTE, alors bien étrange, apparaît pour la première fois dans le vocabulaire poitevin. Notamment du côté des bancs du conseil général. A l'époque, les incrédules crient à l'esbroufe, au coup de pub politique. Que viendraient donc faire des Chinois dans la Vienne ?
              De la recherche et bien d'autres choses et surtout pas n'importe quoi. Car cinq ans plus tard, ZTE s'est bien marié avec le Poitou. Permis de construire signé en 2010 sur des dizaines de milliers de mètres carrés du côté de Chasseneuil et de Jaunay-Clan, entre le Futuroscope et le nouveau centre opérationnel des pompiers de la Vienne.
              Un mariage réfléchi, à l'asiatique, en prenant le temps. Mais ce qui se dessine pour la suite est bien réel et même sacrément impressionnant. « Les Chinois avancent doucement, toujours. Chaque chose est mûrement réfléchie, explique un cadre du groupe basé à Boulogne-Billancourt, en région parisienne. Mais quand tout est prêt, là, on découvre une incroyable puissance de feu. C'est une culture économique qui n'est pas à notre échelle européenne... » En accueillant ZTE à bras ouverts sur les terres de Vienne, le conseil général a déroulé le tapis rouge au numéro 4 mondial des fabricants de téléphones mobiles (juste derrière Nokia, Samsung et LG) et au numéro 5 mondial des équipements réseaux. Rien que ça.

              '' La prospérité de la Chine ''

              Zhongxing Telecommunication Equipment (ZTE), en Chinois, ça veut dire « la prospérité de la Chine ». Une prospérité qui se traduit aussi par un appétit d'ogre. En moins de neuf ans, de 2002 à 2011, ZTE a tout dévoré sur son passage, se payant même le luxe de dépasser BlackBerry.
              Pour une entreprise qui a tout juste vingt ans, c'est plutôt honorable ! Alors, lorsqu'un tel géant s'implante en Europe, notamment en France, tous ses concurrents tremblent. Faut-il donc avoir peur de ZTE ? Sur le terrain de l'économie mondiale, européenne et nationale, oui !
              Les Poitevins, eux, n'en tireront sans doute que des bénéfices directs. Le centre de recherche, cette base arrière qui va naître à Chasseneuil, accueillera des centaines de salariés. Cette « petite ville », nouvelle tête de pont du dragon en Europe, participera à sa manière à la conquête du monde. Avec, en gage, un beau potentiel de développement.
              C'est aussi, et surtout, le gage matériel, d'une amitié entre la Vienne et Shenzen, la ville où est né ZTE. Impulsée par René Monory, entretenue par les soins « diplomatiques » de Jean-Pierre Raffarin, cette union entre le Poitou et cette ville côtière du sud-ouest de la Chine a accouché de ce projet commercial, industriel et de recherche qui ne tardera plus à rugir.
              Et puis, juste pour montrer à quel point les Chinois de ZTE aiment la Vienne, faut-il rappeler qu'ils financent en grande partie l'Institut Confucius de Poitiers. Un institut récemment primé, une autre tête de pont celle-là, tournée vers l'université de Poitiers et le monde de la recherche. Il n'est plus question de fiançailles. Mais bien de mariage, certes encore discret, mais bel et bien consommé.

              http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/ACTUALIT...

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              • #52
                http://www.rtbf.be/info/economie/chronique-de-paul...

                Extrait :

                L'origine du bourbier chinois vient de sa politique de maintien d'une monnaie faible, qui alimente un excédent commercial artificiellement important. Comme je l'ai déjà souligné par le passé, cette politique fait du mal au reste du monde, en augmentant le chômage dans de nombreux autres pays, dont l'Amérique.

                Mais une politique peut être mauvaise pour nous sans être bonne pour la Chine. En fait, la politique monétaire chinoise est une politique perdant-perdant, qui affecte l'emploi ici et produit une économie en surchauffe, encline à l'inflation, en Chine.

                On peut voir les choses sous cet angle : l'inflation est le moyen dont dispose le marché pour défaire la manipulation monétaire. La Chine se sert d'une monnaie faible pour maintenir de bas salaires et de bas prix en termes de dollars, les forces du marché répondent en faisant grimper ces salaires et ces prix, grignotant ainsi cet avantage compétitif artificiel. Selon certaines estimations, au rythme actuel de l'inflation, la dévaluation chinoise pourrait avoir disparu en deux ou trois ans - pas assez rapidement, mais plus rapidement que ce que beaucoup croyaient.

                Toutefois les dirigeants chinois essaient d'empêcher cette issue, pas seulement pour protéger les intérêts des exportateurs, mais parce que l'inflation est encore plus impopulaire en Chine qu'ailleurs. L'une des principales raisons à cela étant que la Chine exploite déjà ses citoyens par le biais d'une répression financière (d'autres répressions aussi, mais ce n'est pas le sujet ici) : les taux d'intérêt sur les dépôts bancaires sont limités à seulement 2,75 pour cent, moins que le taux d'inflation officiel - et tout le monde pense que le véritable taux d'inflation de la Chine est sensiblement plus élevé que ne l'admet son gouvernement.

                Une rapide augmentation des prix, même associée à des augmentations de salaires rendra cette exploitation bien pire. Pas étonnant que le public chinois soit en colère contre l'inflation, et que les dirigeants chinois souhaitent l'arrêter.

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                • #53
                  PEKIN, 11 janvier - RIA Novosti
                  Chasseur de cinquième génération: version chinoise

                  Le développement militaire de la Chine a un caractère défensif et ne constitue en aucun cas une menace pour les autres pays, a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei.

                  "La Chine poursuit la voie de développement pacifique et sa politique militaire a pour objectif la protection de sa souveraineté nationale", a assuré le diplomate chinois interrogé à propos des informations faisant état du premier vol d'essai du chasseur chinois de cinquième génération J-20, qui circulent sur Internet.

                  Auparavant, le ministre américain de la défense Robert Gates, qui effectue actuellement une visite à Pékin, a confirmé l'existence du nouveau chasseur chinois.

                  Malgré le grand nombre de photos du nouvel avion de chasse furtif diffusées sur Internet, les médias chinois officiels, télévision comprise, ne publient des informations sur le J-20 qu'en faisant référence aux sources étrangères.

                  Les autorités chinoises n'ont jusqu'à présent fait aucune déclaration officielle sur ce sujet.

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                  • #54
                    On le fête aujourd'hui !


                    Pour éloigner les esprits malins, on appose sur les battants de la porte d’entrée les effigies des dieux des Portes. (Aimable crédit de la Commission d’Etat de la Culture)
                    Le Nouvel An chinois est sans nul doute la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier. Il est aussi appelé « lunaire » parce qu'il se célèbre suivant le calendrier lunaire chinois et non le calendrier grégorien. Cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances, en se réunissant en famille et entre amis.

                    L'origine de cet événement remonte à plusieurs milliers d'années, au long desquelles se sont tissées des légendes riches en couleurs et en traditions. L'une des plus populaires est celle de Nien, un monstre cruel et vorace qui, croyaient autrefois les Chinois, dévorait les êtres humains la veille du Nouvel An. Pour l'éloigner des foyers, on affichait de chaque côté de la porte d'entrée une bande de papier rouge sur laquelle on écrivait un vers. On allumait des torches et claquait des pétards durant la nuit, des traditions toujours bien vivantes de nos jours. C'est qu'en effet, disait-on, Nien craignait le rouge, la lumière et le bruit. Dès le lendemain matin, un sentiment de triomphe et une ambiance de renouveau régnaient, puisque Nien avait été tenu à l'écart pour une nouvelle année. Tout le monde alors se réjouissait en lançant : « Kung-hsi » (félicitations).


                    Pour s'assurer toute l'année la bonne fortune, les Chinois donnent un nom particulier à chaque plat. Ce mets appelé Les cinq bénédictions de l'année nouvelle symbolise la longévité, la richesse, la paix, la sagesse et la vertu. (Photo de Chang Su-ching)
                    Même si les congés pour l'occasion ne durent généralement que quelques jours à partir de la veille du Nouvel An, les festivités, elles, s'étalent en fait sur près de trois semaines. Elles commencent le 24e jour du dernier mois lunaire, lorsque les dieux montent au Ciel pour rendre hommage à l'Empereur de Jade, la divinité taoïque suprême, et lui faire un rapport sur chaque famille. Selon la tradition, dans les maisons, on honore ces dieux avec piété en leur brûlant de la monnaie votive qui aide aux dépenses de leur périple céleste. Un autre rite est d'enduire de sucre de malt les lèvres de l'effigie du dieu du Foyer, également un des pèlerins divins, pour s'assurer qu'il rapporte à l'Empereur de Jade de bons propos sur la maisonnée ou bien garde devant lui le silence.

                    Des formules poétiques, ou « voeux de printemps », sont accrochées partout dans la maison. Ce sont des bandes ou des carrés de papier sur lesquels sont inscrits des souhaits exprimant à tous « bonheur », « succès », « longévité » et « joie ». Ces carrés de papier--traditionnellement apposés à l'envers, parce que « renversé » se lit en mandarin tao, homophone du mot « arrivé »--représentent la venue du printemps ou de temps prospères.


                    Plus les craquelures sur le fa-kao, une sorte de gâteau de riz, sont larges, plus l'année nouvelle sera prospère, selon la tradition.
                    La veille du Nouvel An chinois, les membres d'une famille qui vivent loin de la maison paternelle y retournent pour se réunir et partager un somptueux festin. A ce moment-là, ils distribuent aux plus âgés et aux enfants de l'argent placé dans une enveloppe rouge qui portera bonheur, tandis que tous veillent pour accueillir l'année nouvelle. Les Chinois ont longtemps cru que rester éveillés jusqu'au matin aidait les parents à vivre plus longtemps. Ainsi, ce soir-là, on n'éteint pas les lampes, non pas pour faire fuir l'horrible Nien, mais pour permettre à tous de rester ensemble, en famille. Certains se livrent à des cérémonies religieuses après minuit et fêtent dans leur maison la venue du dieu de la Nouvelle Année, un rituel qui se conclut par de longs craquements de pétards.


                    Pour les enfants, le moment le plus excitant de la fête est celui où ils reçoivent leur hong-bao, l'enveloppe rouge, contenant de l'argent.
                    Le jour de l'an, le premier élan de chacun est de rendre l'hommage rituel aux ancêtres, puis de révérer les dieux. Les plus jeunes de la famille honorent ensuite les plus âgés. On revêt des habits neufs et on visite les parents proches, les amis et les voisins, échangeant des voeux accompagnés de la formule d'usage, kung-hsi fa-tsai, « félicitations et prospérité ». C'est aussi le moment de se réconcilier, les rancunes étant balayées pour faire place à la cordialité et à l'amitié.

                    Une des activités les plus populaires de cette fête est certainement la danse du dragon et du lion. La frayeur que ces bêtes suscitent est censée repousser les esprits malins, et le déploiement des danseurs agiles offre un spectacle apprécié.


                    Peu avant la fête, les marchés s'animent et des aliments de toutes sortes sont vendus.
                    Le deuxième jour de la nouvelle année est réservé aux femmes mariées. Elles retournent voir leurs propres parents. S'il s'agit d'une nouvelle mariée, son époux l'accompagne et apporte quelques cadeaux à la belle-famille. Selon une légende pleine de charme, le 3e jour est celui où les souris marient leurs filles. Aussi la veille au soir, se couche-t-on plus tôt pour permettre aux souris de fêter tranquillement leurs noces.


                    La danse du dragon et du lion, aux mouvements vifs et aux costumes somptueux, est certainement un grand moment de la fête du Nouvel An chinois.
                    Le quatrième jour, l'enthousiasme commence à s'estomper. Dans l'après-midi, on prépare des offrandes de victuailles pour accueillir le dieu du Foyer qui revient de son voyage céleste. Ce retour marque aussi la fin d'une liberté sans surveillance divine, comme le révèle un vieil adage chinois : « Il n'est jamais trop tôt pour renvoyer les dieux ni jamais trop tard pour leur demander de revenir. »


                    Les temples s'emplissent de fidèles venus brûler leurs bâtonnets d'encens, présenter leurs offrandes et prier les dieux, espérant qu'ils leur apporteront richesse et bonheur durant la nouvelle année.
                    Le lendemain, les festivités de Nouvel An sont presque achevées. Sur les autels, on retire toutes les offrandes, et la vie reprend son cours normal. Enfin, le 9e jour de l'an lunaire, d'autres offrandes sont présentées dans les cours des temples pour célébrer la naissance de l'Empereur de Jade.


                    Puisque « poisson » se prononce yu comme le mot « abondance », les décorations comportant cet animal sont populaires durant la saison du Nouvel An chinois.
                    Comme dans toutes les fêtes chinoises, la nourriture tient une place importante durant le Nouvel An, et les repas sont généralement élaborés. La plupart des plats alors préparés sont censés apporter la bonne fortune. Par exemple, le poisson (yu) signifie que l'« on a suffisamment »; la ciboulette aillée (chiu-tsai) représente l'éternité; le navet (tsai-tou), le bon présage; et les boulettes de poisson (yu-wan) et de viande (jou-wan), la réunion. Les desserts ont également leur signification propre, comme le gâteau de riz glutineux (nien-kao)qui évoque la carrière réussie et, au bout du chemin, la prospérité. Les Chinois du Nord servent des raviolis cuits à l'eau (shui-chiao), ayant la même forme que les taëls, c'est-à-dire celle d'un sabot de cheval, censés apporter la richesse à ceux qui en mangent.

                    Cependant, le Nouvel An chinois n'est pas seulement un moment de joie. Il existe aussi des superstitions néfastes et des tabous qui n'ont pas tout à fait perdu de leur vigueur. On croit toujours qu'il ne faut pas balayer le sol pendant les cinq premiers jours de l'année lunaire, de peur de jeter hors de la maison le bonheur et la fortune. Bien sûr, les jurons et les propos sur la mort sont proscrits en ces jours de liesse. Si on casse une assiette ou un plat, on prononce aussi vite que possible la phrase sui sui ping an (« paix pendant toute l'année ») pour conjurer le mauvais sort. Les bâtons d'encens et les bougies brûlent jour et nuit afin d'assurer la longévité dans la maisonnée. Chez d'autres, l'usage de couteaux ou de ciseaux est prohibé de crainte de ne couper le fil de la bonne fortune pour toute l'année qui commence. Quelques-unes de ces superstitions ont une connotation davantage spirituelle.


                    Le tableau Paix et prospérité au Nouvel An, de Huang Yueh, dynastie Ching, dépeint l'atmosphère festive du Nouvel An chinois durant lequel on prépare des voeux écrits avant de les afficher de chaque côté de la porte principale. (Aimable crédit du Musée national du Palais, à Taïpei)
                    Les temples de Taïwan sont alors envahis par une foule pieuse venue prier, offrir de l'encens et implorer les dieux de leur accorder un meilleur sort durant l'année. Ainsi, la veille du jour de l’An, peu avant minuit, les gens plus nombreux et plus bruyants s'attroupent devant les grands temples. A minuit pile, les fidèles envahissent le sanctuaire pour être les premiers à placer leurs bâtonnets d'encens dans le vase-encensoir dédié aux dieux. Une tradition tenace veut que le premier qui effectue cet acte soit béni pour la nouvelle année.

                    Si quelques-uns de ces usages occultes du Nouvel An chinois sont tombés en désuétude à Taïwan, en raison de l'évolution des moeurs, les célébrations de cette fête sont observées avec une importance incomparable. Bien avant la saison, les petits marchands de rue s'installent aux bons endroits pour vendre les fameuses bandes de papiers portant les « voeux de printemps ». Les achats de Nouvel An commencent assez tôt et sont une des principales activités à cette époque dans l'île. Par exemple, à Taïpei, la rue de Tihua, située dans un vieux quartier, célèbre pour ses boutiques d'épices et d'autres produits alimentaires typiques, devient vite la destination préférée des citadins à l'approche de l'année lunaire. Des chansons et des airs traditionnels résonnent dans les grands magasins, qui, pour la saison, bradent leurs articles afin d'attirer une foule enrichie de la prime traditionnelle qui est versée à ce moment et désireuse de faire ses emplettes de Nouvel An.

                    Les jours précédant le Nouvel An chinois, ceux qui vivent loin de leurs parents se préparent à retourner dans leur famille. Afin d'éviter les embouteillages monstrueux sur la route, certains partent un jour plus tôt. Ceux qui empruntent un moyen de transport public, dorment dans les halls des aéroports, des gares ferroviaires ou routières pour être sûrs d'obtenir leurs réservations à la date voulue. Les tickets s'arrachent dès leur mise en vente et tout sera complet. Peu importe l'épuisement de ce périple, les inconvénients sont vite oubliés dès que la famille est réunie autour de la grande table de Nouvel An pour partager un repas savoureux et copieux, le plus important de l'année. Quoiqu'il advienne, les retrouvailles familiales seront toujours au coeur de la fête du Nouvel An chinois.

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                    • #55
                      Internet > La chine censure l'Égypte sur internet, de peur que les chinois suivent l'exemple

                      --------------------------------------------------------------------------------
                      Pékin "suit de près" et censure les événements en Egypte

                      La Chine a déclaré lundi suivre de près les événements en Egypte, tout en continuant de censurer les informations sur les manifestations antigouvernementales qui y ont fait au moins 125 morts et des milliers de blessés depuis près d'une semaine.

                      "La Chine suit de près l'évolution de la situation en Egypte", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Hong Lei.

                      "L'Egypte est un pays ami de la Chine et nous espérons que la stabilité sociale et l'ordre public vont être restaurés dès que possible en Egypte", a-t-il ajouté.

                      Le mot "Egypte" restait lundi censuré sur plusieurs sites de micro-blogging en Chine, où le parti communiste au pouvoir, qui étouffe les appels aux réformes politiques et les revendications démocratiques et redoute les troubles à l'ordre public, peut craindre un effet de contagion.

                      La censure est très active en Chine pour empêcher toute critique du gouvernement ou mention de la question des droits de l'homme.

                      La Toile est expurgée de sites politiquement sensibles et Pékin contrôle étroitement la communauté des 450 millions d'internautes chinois pour éviter que la dissidence ne s'organise ou puise une inspiration à l'étranger.

                      Les autorités chinoises du tourisme ont suspendu les voyages organisés au pays des Pharaons et Pékin déconseille officiellement aux Chinois de se rendre en Egypte.

                      Selon le ministère des Affaires étrangères, plus de 300 touristes chinois attendaient dimanche de pouvoir quitter le pays à l'aéroport du Caire alors que des compagnies avaient annulé leur vols, et une centaine d'autres étaient bloqués dans les gares.

                      Dimanche, des milliers d'Egyptiens ont de nouveau bravé le couvre-feu, alors que l'armée est déployée dans les rues. Le mouvement contre le régime du président Hosni Moubarak est inspiré par la révolte tunisienne qui a chassé du pouvoir le président Ben Ali

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                      • #56
                        Ainsi, cette censure à l’égard de l’Égypte rappelle-t-elle celle exercée par Pékin lors des « révolutions de couleur », les mouvements pro-démocratie qui se sont développés il y a une dizaine d’années dans les sociétés postcommunistes d’Europe centrale et orientale et d’Asie centrale – sans compter la répression de la place Tian-An-Men, le 4 juin 1989, devant toutes les télévisions du monde.

                        La Toile, en Chine, est expurgée de sites politiquement sensibles et Pékin contrôle étroitement la communauté des 450 millions d’internautes chinois pour éviter que la dissidence ne s’organise ou puise une inspiration de l’étranger.

                        Depuis l’attribution du Nobel de la paix au dissident Liu Xiaobo en octobre dernier, le régime a encore renforcé la répression contre les opposants et son emprise sur les médias. Début janvier, une directive a intimé aux médias de consacrer moins de place et de temps aux sujets controversés et d’adopter un ton favorable au régime.

                        En ce qui concerne l’Égypte, ordre a été donné de se limiter aux dépêches de l’agence d’État Chine nouvelle, ce qui permet aux autorités d’y décrire à leur façon l’évolution de la situation.
                        Dorian MALOVIC

                        Commentaire


                        • #57
                          L’Egypte et la question chinoise
                          SOULÈVEMENTS. La rébellion populaire contre les dictatures arabes doivent-elles inquiéter Pékin? Deux sinologues réévaluent le cas chinois.


                          Les différents régimes politiques en place depuis plusieurs décennies dans le Maghreb et au Moyen-Orient sont de plus en plus nombreux à se voir défiés par la rue arabe. L’inflation, la hausse du prix des matières premières et du chômage ont mené aux soulèvements tunisien et égyptien.
                          Les mêmes facteurs peuvent-ils à terme provoquer un bouleversement similaire en Chine? Réponses avec Jean-Philippe Béja, éminent spécialiste de la Chine et directeur de Recherche au CNRS-CERI à Sciences-Po Paris.

                          La remise en cause du pouvoir en place se propage dans le Moyen-Orient. Assiste-t-on un prélude de ce qui, à terme, pourrait arriver à la Chine?

                          Il est toujours difficile de deviner ce qui se passera dans un avenir proche. Mais il y a des points communs entre le Maghreb la Chine. Il existe aussi en Chine une classe moyenne qui à première vue profite, consomme et ne s’intéresse pas à la politique, comme c’est le cas en Tunisie. Soulignons toutefois qu’il y a aussi un emballement des inégalités et le chômage des jeunes diplômés, qui est considérable.
                          En Chine, on les appelle les «fourmis», ces jeunes qui n’arrivent pas à trouver du travail ou gagnent 3000 yuans (environ 430 francs) par mois.

                          Les contestations sont monnaie courante en Chine. Quelles formes prennent-elles?
                          Il y a tout le temps des affrontements locaux. Les chiffres officiels les évaluent à 120.000 par an. Les contestations portent essentiellement sur des questions de confiscation de terres, d’expulsion de logements au centreville. Il existe un vrai mécontentement des classes moyennes, qui n’ont aucun pouvoir face aux autorités.

                          Les Chinois n’affrontent pourtant pas le même type de gouvernement que les dictatures du Moyen-Orient et du Maghreb.
                          Le pouvoir en Chine n’est pas concentré dans les mains d’une seule famille ou d’un seul clan. D’ailleurs, un article de la presse chinoise comparait récemment la situation tunisienne et celle de Pékin. Il relevait qu’en Chine, il y a un roulement du pouvoir. Les dirigeants ne peuvent rester qu’au maximum dix ans. Il y en ensuite une différence d’échelle entre les pays arabes et la Chine. Depuis 1989 et les événements de Tian’anmen, il est très difficile d’organiser un mouvement au centre de Pékin. La liberté de la presse est beaucoup moins grande en Chine qu’en Egypte.

                          L’inflation peut-elle par ailleurs mener un jour à des troubles plus graves?
                          Les dirigeants chinois ont très peur de l’inflation, même si la situation n’a pas encore atteint un point critique équivalent à ce qu’il se passe au Moyen-Orient. Des facteurs de tension existent, il ne faut pas les sous-estimer. Nous pensions pendant longtemps que le peuple tunisien ne se soulèverait pas. Le point commun le plus fort est cette grande déception de la classe moyenne et le taux de chômage important chez les jeunes diplômés.

                          D’où pourrait venir le changement en Chine?
                          Il faudrait à l’intérieur du régime une partie des élites qui se distinguent du pouvoir dominant. Nous avions eu un frétillement l’an dernier avec le premier ministre Wen Jiabao. Dans tous les cas, s’il y a un débat interne, il n’apparaît évidemment pas au grand jour.

                          Il semblerait pourtant que le parti fasse la part des choses et une grande partie de la population ne s’intéresse pas à la politique. Qu’en est-il?
                          Il faut faire attention la dépolitisation apparente, car nous disions également cela de la Tunisie. Il y a aussi du mécontentement parmi les nouveaux capitalistes chinois. Ils doivent toujours fortement graisser la patte des pouvoirs locaux pour faire des affaires. Je pense par exemple aux opérations immobilières.
                          Pour le moment, ils estiment que c’est encore supportable. Mais comme disait Mao Zedong: «Une étincelle peut mettre le feu à la plaine».

                          L’Agefi, quotidien de l’Agence économique et financière à Genève
                          www.agefi.com

                          Mercredi 9 Février 2011

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                          • #58
                            «Les Chinois détestent le communisme. Mais les Chinois ont peur, et c’est ça le problème ici», explique Zhao, un retraité de 78 ans, en observant la scène. «Ce gouvernement est un gouvernement de bandits et de hooligans», chuchote-t-il au milieu de la foule, en employant l’anglais pour plus de sécurité. Nous prenant à l’écart, il ajoute: «Il n’y a pas de démocratie en Chine, pas de liberté de parole, pas de liberté tout court. Dans les pays normaux, l’armée sert la nation, mais en Chine elle sert le parti communiste.»

                            http://www.liberation.fr/monde/01012321127-la-chin...

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                            • #59
                              Toujours aucun signe de vie de l'artiste chinois Ai Weiwei arrêté à Pékin début avril. Pourtant son nom est sur toutes les lèvres : New York expose sa sculpture "animaux du zodiaque" sur la 5e avenue. Elle montre les douze animaux du zodiaque de l'horoscope chinois exhibés au bout de piquets. Le maire de New York Michael Bloomberg a exigé la libération du dissident chinois. La Chine a, une nouvelle fois, protesté contre cette ingérence dans ses affaires internes.

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                              C’est peut-être la peur d’avoir à récolter le jasmin que les révoltes arabes ont semé, qui pousse la Chine à écraser la contestation. Depuis février, près de 200 personnes, liées aux appels à une "promenade de Jasmin" chinoise auraient été interpellées, arrêtées ou placées en résidence surveillée
                              http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/arte-jou...

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                              • #60
                                Quand le Président américain Barack Obama a annoncé au monde que le terroriste le plus recherché dans l'histoire du monde moderne avait été tué, l'opinion politique s'est naturellement divisée selon les clivages géopolitiques, la plupart des Occidentaux s'en réjouissant tandis que nombreux ont été ceux à déplorer sa mort au Moyen-Orient.

                                En Chine, cependant, la réaction du public, à en juger par un certain nombre de sondages en ligne non scientifiques, a été partagée, le souci étant que la disparition de Ben Laden pourrait réveiller les tensions endormies entre les Etats-Unis et la Chine.

                                Près de 60% des 500 000 personnes qui ont participé à une enquête en ligne conduite par la chaîne de télévision hongkongaise Phoenix, se sont déclarées d'accord avec l'affirmation que la mort de Ben Laden était une mauvaise nouvelle, car « c'était un guerrier de la lutte anti-américaine ».
                                http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/737698...

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