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Nous voici à peine sur le chemin de la reprise globale que les banques reprennent déjà leurs mauvaises habitudes!
En ce début d'année 2010, les grandes banques aux Etats-Unis et en Europe s'apprêtent à verser d'astronomiques bonus à leurs meilleurs traders. L'histoire continue et se répète, et nous rappelle un goût amer de la crise financière.
A en observer la tendance à Wall Street, les requêtes des dirigeants du G20 ne seront pas, de toute évidence, respectées.
Alors que le Royaume-Uni envisageait des projets de taxation exceptionnelle, les bonus outre-Atlantique devraient atteindre les niveaux de 2007. En effet, les cinq plus gros établissements devraient, selon le New York Times, distribuer près de 45 milliards de dollars de bonus au titre de l'année écoulée. En outre, chez Goldamn Sachs, les dix meilleurs traders pourraient percevoir plus de 10 millions de dollars chacun!
Le Trésor Public constate déjà l'échec de la super-taxe. Bien plus, certains établissements étudient déjà la possibilité d'éluder cette super-taxe, en procédant à deux versements des primes dès lors que la taxe aura disparu.
La France quant à elle, qui est également à l'oeuvre d'un projet de super-taxe, fait preuve de modération. Malgré que de belles primes seront versées aux meilleurs traders, le montant global de celles-ci devrait reculer de 16 % par rapport à 2008.
Les derniers chiffres fournis démontrent en effet d'excellents résultats du secteur bancaire dans l'ensemble, justifiant alors le versement de primes aux traders tels que le prévoient leurs contrats de travail. Il faut néanmoins rappeler le coup de pouce de l'Etat dans la réalisation de ces profits!
Au Royaume-Uni comme aux Etats-Unis, l'opinion publique crie déjà au scandale. Les contribuables craignent d'ailleurs de ne jamais revoir l'argent public versé au secteur bancaire dans le cadre du plan de sauvetage.
Cependant, il n'en reste pas moins que le taux de bonus a reculé de 10 % (il est actuellement à 40 %) dans les grandes banques américaines. Ce taux s'élève à moins de 20 % en France, où il est le plus bas.
Opinion publique et G20 obligent, la composition des bonus devrait évoluer. La proportion de titres distribués devrait ainsi augmenter de 25 % à 50 % aux Etats-Unis. Cette proportion représenterait deux tiers des bonus à Paris et à Londres contre un tiers auparavant.
En ce début d'année 2010, les grandes banques aux Etats-Unis et en Europe s'apprêtent à verser d'astronomiques bonus à leurs meilleurs traders. L'histoire continue et se répète, et nous rappelle un goût amer de la crise financière.
A en observer la tendance à Wall Street, les requêtes des dirigeants du G20 ne seront pas, de toute évidence, respectées.
Alors que le Royaume-Uni envisageait des projets de taxation exceptionnelle, les bonus outre-Atlantique devraient atteindre les niveaux de 2007. En effet, les cinq plus gros établissements devraient, selon le New York Times, distribuer près de 45 milliards de dollars de bonus au titre de l'année écoulée. En outre, chez Goldamn Sachs, les dix meilleurs traders pourraient percevoir plus de 10 millions de dollars chacun!
Le Trésor Public constate déjà l'échec de la super-taxe. Bien plus, certains établissements étudient déjà la possibilité d'éluder cette super-taxe, en procédant à deux versements des primes dès lors que la taxe aura disparu.
La France quant à elle, qui est également à l'oeuvre d'un projet de super-taxe, fait preuve de modération. Malgré que de belles primes seront versées aux meilleurs traders, le montant global de celles-ci devrait reculer de 16 % par rapport à 2008.
Les derniers chiffres fournis démontrent en effet d'excellents résultats du secteur bancaire dans l'ensemble, justifiant alors le versement de primes aux traders tels que le prévoient leurs contrats de travail. Il faut néanmoins rappeler le coup de pouce de l'Etat dans la réalisation de ces profits!
Au Royaume-Uni comme aux Etats-Unis, l'opinion publique crie déjà au scandale. Les contribuables craignent d'ailleurs de ne jamais revoir l'argent public versé au secteur bancaire dans le cadre du plan de sauvetage.
Cependant, il n'en reste pas moins que le taux de bonus a reculé de 10 % (il est actuellement à 40 %) dans les grandes banques américaines. Ce taux s'élève à moins de 20 % en France, où il est le plus bas.
Opinion publique et G20 obligent, la composition des bonus devrait évoluer. La proportion de titres distribués devrait ainsi augmenter de 25 % à 50 % aux Etats-Unis. Cette proportion représenterait deux tiers des bonus à Paris et à Londres contre un tiers auparavant.
Remarque çà aurait appris a ceux qui se retrouvaient avec du subprimes dans leur portif que, comme dirait Georges Brassens, "quand on est c** on est c**".
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