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  • Envoyé par MAKHNO Voir le message
    Benoîtement
    http://videolectures.net/mitworld_mandelbrot_fse/




    http://images.math.cnrs.fr/Mandelbulb.html




    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/10/b...

    Peu après, je fis une première interview de Benoit Mandelbrot pour l'hebdomadaire Révolution aujourd'hui disparu. J'en fis une seconde, en février 1998, pour Libération, sur le thème du «hasard sauvage», appliqué au cas de la Bourse... je copie en fin de note cette interview prémonitoire.

    Avec cela, vous pouvez aider les financiers à gérer le «hasard sauvage» de la Bourse?

    Prévoir le cours de la Bourse avec les mathématiques n'est pas un espoir sérieux. Si une telle formule existait, son objet disparaîtrait d'ailleurs automatiquement, car tous les acteurs boursiers auraient la même information sur l'évolution des actions, ce qui changerait leurs décisions. Les grands changements de prix sont, pour presque tout le monde, imprévisibles. Mais, si on pouvait un peu mieux évaluer statistiquement les risques, on pourrait les amortir. Or, les fractales permettent justement d'étudier simplement les cours, le comportement d'une Bourse, en indiquant son degré de variabilité par un seul chiffre, la dimension fractale des courbes de prix des actions. Un chiffre compris entre 1 (la ligne droite) et 2 (la surface), qui peut aider à mieux apprécier le risque de chute brutale. Mon travail ne promet pas de bénéfice pour un particulier, mais il peut aider à mieux chiffrer les réserves obligatoires des banques, à assurer des investissements des fonds de pension ou à réguler un peu le marché, le protéger de soubresauts et des faillites retentissantes. On veut, en somme, avec un portefeuille, moyenner les risques pour avoir le moins de fluctuations possible. Mais, pour faire cela, il faut estimer les risques de manière correcte. Or, l'expérience le prouve, les risques sont beaucoup plus grands que ne le disaient les théories économiques. Regardez le nombre de faillites totales de grands portefeuilles, tenus pourtant par des experts.
    j'extrais ce qui m'interesse :

    "Prévoir le cours de la Bourse avec les mathématiques n'est pas un espoir sérieux. Si une telle formule existait, son objet disparaîtrait d'ailleurs automatiquement"
    "Mon travail ne promet pas de bénéfice pour un particulier"

    j'ai l'intuition que ce Mandelbrot est significativement plus intelligent que moi, voire sans doute que la plupart des gens présents sur ce forum
    assez en tout cas pour que je comprenne ce qu'il dit

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    • Oui, , je n'ai pas tout compris!
      A lire "une approche fractale des marchés" de Mandebrot, ou le rugeux prend une forme plus douce...

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      • Cov Lite Loans






        Késako?

        Les covenant lite loans sont les rescapés d'un marché du crédit quasi oblitéré après 2008. Ce marché "offre" un high yield boosté au créditeur en échange d'obligations de "garanties" très allégées pour l'emprunteur.
        C'est l'enfant dénaturé des QE des différentes BC mettant le coût de l'argent à zéro (ou moins) lançant les géants bancaires, du Private Equity, Pension funds etc à la chasse au yield.

        Le graphe reflète la lente remontée de la part des cov lite loans dès 2011 puis son explosion à la hausse aux US jusqu'à dépasser les 60% du marché de la dette.
        Vous notez que l'Europe est passée de 0 à 15 % en grosso 18 mois.
        A ce jour ce marché est environ 3 fois plus important que celui de 2007 année record pré-crise.

        Msieur à quoi que ça sert?

        entre autres :
        Record volume of loans used for dividend payments in 1H14

        For those who are still waiting for capex to reach the levels you would expect for an economy whose recovery is well underway, the amount of loan issuance being used to pay dividends hit a new high in 1H14...Covenant Lite Loans Made Up More Than Half Of Issuances In H1

        En résumé : plutôt que d'investir, dans une économie soi-disant en bonne voie de reprise, les entreprises utilisent ces emprunts pour le versement de dividendes à leurs actionnaires (et le rachat d'actions pour en doper/maintenir les cours).

        Mais les banquiers prêteurs vous expliqueront:
        -que l'abondance de liquidités en regard des prêts disponibles les obligent à exiger moins de garanties de la part des emprunteurs et que tout ça c'est bon pour les marchés
        - qu'ils mutualisent les risques (inter-banques)


        Donc vous pouvez les croire mais...

        Petit rappel : en cas de problème sur les CDO et dérivés de crédit divers et variés, la liquidité de ce marché est loin d'être garantie.
        Ne travaillez Jamais, ne travailler Jamais, never work,arbeiten Sie nie

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        • Ca vaut plus rien, mon pôv Monsieur

          En direct, la valeur de l'argent s'évapore sous vos yeux

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          Ici StockCharts.com - Free Charts - Dynamic Yield Curve préparez l'apér, click sur Animate & enjoy

          PS: N'existe pas pour le BUND / Dax
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          • Travailleurs, numérisez vos abattis et faites de vos enfants des Artistes

            http://www.larevuedudigital.com/wp-c...-201410301.pdf

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            • Dialogue en l'an 2000

              In conversation with John Nash Jnr on Ideal Money | Yanis Varoufakis

              Extrait :

              John Nash Jr: The words ‘club’ and ‘alliance’ do not have the same meaning. This is why in game theory we use a third word which also differs conceptually from the first two words: ‘coalition’. It is of course true that it is possible to have a coalition between all the nations (or the states) of the world. The Universal Postal Union, with its Berne headquarters, is a good example. Mind you, it would be far fetched to refer to this union as a ‘club’. I am not sure I can recall the precise phrase I used in my talk. Nevertheless, a truly Grand Coalition, that includes ‘everyone’, is an important and natural concept of game theory. It is the means by which an efficient (in the context of Pareto’s definition) agreed resolution to disputes can be imagined following mutual concessions.

              (Trad Makhno)
              John Nash Jr : Les mots "club"et "alliance" n'ont pas la même signification.C'est pourquoi en théorie des jeux nous utilisons un 3° mot : "coalition" qui diffère conceptuellement des mots précedents.Il est vrai, bien sûr, qu'une coalition de toutes les nations (ou Etats) du monde est possible.L'Union Postale Universelle* siégeant à Berne est un on exemple.Il serait abusif de considérer cette union comme un "club".Je ne me souviens pas précisemment de la phrase que j'ai utilisée dans ma conférence.Néanmoins une véritable Grande Coalition, incluant "tout le monde"est un concept important et naturel de la théorie des jeux.C'est le moyen par lequel une solution efficiente (au sens de Pareto) des conflits peut-être imaginée, suite à des concessions mutuelles.

              *https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_postale_universelle

              +haut : Le dilemne du prisonnier http://forums.univers-bourse.com/act...tml#post926035
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              • la risque est tres grand?

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                • Travailleurs, numérisez vos abattis et faites de vos enfants des Artistes (bis)

                  Envoyé par MAKHNO Voir le message
                  http://www.larevuedudigital.com/wp-c...-201410301.pdf

                  [ATTACH=CONFIG]83793[/ATTACH][ATTACH=CONFIG]83794[/ATTACH]
                  Envoyé par mobydick Voir le message
                  Je suis entrain de digérer ça :

                  Bank of England Chief Economist Says "80 million US and 15 million UK Jobs to be Taken Over by Robots"

                  Labour?s Share - speech by Andy Haldane | Bank of England

                  extrait :

                  [ATTACH=CONFIG]99221[/ATTACH]
                  Sur le sujet le livre de Daniel Cohen prof d'éco à Normale Sup "Le monde est clos et le désir infini" ...un aperçu ici ...à partir de la 15' http://www.boursorama.com/actualites...25e81f995a5f1f

                  Makhno vous a prévenu depuis bien longtemps ...
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                  • Pour faire simple (iste) : l'IA c'est les machines apprenantes HORS l'humain, gérant les méta données accessibles dans le cloud à moindre coût.(1)
                    Les programmes IA exploitent leurs propres erreurs, dialoguant constamment avec elle même et intégrant les réponses d'autres entités (humains, machines, systèmes) afin de développer des stratégies prédictives dans TOUS les domaines d'activités.

                    Ce domaine est resté fantasme et objet de laboratoire pendant des années, faute de financement.Les FANG (entre autres) sont désormais, depuis quelques années, entrés dans la danse avec leurs grosses tirelires pour financer le "deep learning"

                    Nous côtoyons désormais les applications Chatbots dans notre quotidien - ces dialogues homme-machines, (+/- performants) se répandent dans tous les secteurs (de Siri au SAV)
                    Une nouvelle race de robots apparaît, utilisant les ressources des réseaux machines dits neuronaux qui remplacent la programmation humaine des questions réponses par une gestion du dialogue "inventé" par le robot se "nourrissant" de façon autonome dans les ressources de méta données

                    “Instead of using rules to build a conversational engine, we use a machine learning approach,” Le tells WIRED. “We let the machine learn from data rather than hand-coding the rules.” (2)

                    The amount invested in the startups -- some of which describe themselves as doing machine learning or deep learning -- soared to $309.2 million last year, up more than 20-fold from $14.9 million in 2010. (1)
                    L'investissement dans les startup du secteur IA a été multiplié par 20 depuis 2010


                    Le rapport avec le trading ?

                    Last week, Ben Goertzel and his company, Aidyia, turned on a hedge fund that makes all stock trades using artificial intelligence—no human intervention required. “If we all die,” says Goertzel, a longtime AI guru and the company’s chief scientist, “it would keep trading.” (3)

                    Bridgewater, premier HF mondial, a lancé un un HF IA, depuis un an.

                    “Machine learning is the new wave of investing for the next 20 years and the smart players are focusing on it,” (4)
                    La machine apprenante est la nouvelle tendance d'investissement pour les 20 prochaines années et les intervenants avisés s'y focalisent.

                    En pratique des millions de traders numériques effectuent des miilions de transactions sur des centaines d'actifs.Les résultats sont analysés par méthode itérative pour parvenir par élimination (ce-qui-ne-te-tue-te-rend-+-fort) à générer de "super traders arbitragistes" qui continuent de s'auto-éduquer 24/24 7/7.

                    En résumé les marchés sont en train de devenir le terrain de jeu de l'IA avec tous les risques qu'entraine(ra) la concurrence sauvage générée par des stratégies-machines concurrentielles ....

                    (1) The $10 Hedge Fund Supercomputer That?s Sweeping Wall Street - Bloomberg Business

                    (2) Google Made a Chatbot That Debates the Meaning of Life | WIRED

                    (3) The Rise of the Artificially Intelligent Hedge Fund -RocketNews

                    (4)
                    Bridgewater Is Said to Start Artificial-Intelligence Team - Bloomberg Business
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                    • My dear Watson

                      Watson for President 2016

                      The Watson 2016 Foundation is an independent organization formed for the advocacy of the artificial intelligence known as Watson to run for President of The United States of America. It is our belief that Watson’s unique capabilities to assess information and make informed and transparent decisions define it as an ideal candidate for the job responsibilities required by the president.

                      Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des Etats-Unis ?
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                      • Vieille Europe

                        Envoyé par Parisboy Voir le message

                        et chez les Teutons, les mecs super-organisés, super-travailleurs, supertout la belle Angela elle a préparé l'arrivée de son million de migrants ? ne serait-ce que des tentes et des tinettes et quelques mecs en plus pour les papiers.

                        Welcome refugees cela a été un bordel sans nom
                        Les allemands ont constitué la plus importante (entre 11 et 13 MILLIONS ) population migrante dans l'Europe post WWII entre 1945 et 1947.Te faire plus benêt que tu ne l'es en faisant semblant de l'ignorer ne change pas la compréhension et capacité d'accueil de nos cousins germains dans leur grande majorité.

                        Des millions de réfugiés +/- allemands virés du Lebensraum nazi, et fuyant le paradis stalinien ont transformé l'Allemagne post nazie en une démocratie solide,ciment de l'Europe.

                        Pour les djeunes les derniers camps de réfugiés européens hérités de WWII ont été fermés fin 1960.

                        Pas d'ambiguité une majorité de ces migrants n'avaient d'allemand qu'un patronyme ou de lointains ancêtres et vivaient dans les marges de l'est depuis des générations.

                        A ces migrants s'ajoutèrent évidemment juifs survivants , yougoslaves tchèques polonais etc...en résumé des populations ballotées par l'histoire qui ont transformé l'Europe en profondeur.

                        La résistance au changement et la crispation sur de soi disant acquis sont le simple produit d'une économie érigeant les inégalités en finalité et refusant de faire le constat de la fin du travail comme symbole du vivre ensemble.
                        Ne travaillez Jamais, ne travailler Jamais, never work,arbeiten Sie nie

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                        • Le bac, produit de consommation, et les "casseurs littéraires" cité dans Accueil - Mezetulle
                          Par Auteur Invité, le 24 juin 2016
                          Trop difficiles les sujets du bac ? On fait une pétition pour « ajustement »: annulation ou barèmes adaptés, histoire de mettre les profs au pas… Mais le vent tourne : même les Inrocks s’en alarment1 – sans aller cependant jusqu’à une analyse lucide qui pourrait avoir quelque effet boomerang ! On en trouvera une dans ce bel article de Mathieu Bock-Côté, publiée le 22 juin dans son blog hébergé par Le Journal de Montréal2.




                          La France. Le pays de la grande culture, de la littérature, des intellectuels brillants, des écrivains époustouflants. Le pays qui aime les mots et qui nous les fait aimer.

                          On ne l’imagine pas dévorée par la médiocrité culturelle. Et pourtant, la bêtise n’épargne aucun pays.

                          Ces derniers jours, les étudiants devaient passer l’épreuve du bac. Ils avaient notamment une épreuve d’anglais, dans laquelle ils devaient déterminer où se trouve Manhattan. Trop dur! Question scandaleusement difficile!

                          Facilité

                          Au sortir de l’examen, des étudiants, prenant leur courage à deux mains, ont signé massivement une pétition pour faire annuler l’examen, trop difficile à leurs yeux! On dénombre 30 000 signatures.

                          Voyons-y une manifestation virtuelle**.

                          Soyons honnêtes: une telle histoire pourrait se passer au Québec demain matin – à la différence qu’ici, les évaluations sont tellement faciles qu’il faut faire un effort particulier pour les couler!

                          Mais cet événement est terriblement révélateur de ce que devient l’éducation à l’échelle des pays occidentaux et de la psychologie d’une nouvelle jeunesse, qui conjugue avec une fierté qui désarçonne l’arrogance et l’ignorance.

                          En fait, nous sommes devant les enfants de la nouvelle idéologie pédagogique qui dévalorise le savoir et la culture**.

                          Ils ne s’inclinent pas devant la culture, ils n’ont pas honte d’échouer, ils n’ont pas honte non plus de leur inculture, ils se victimisent et considèrent désormais que c’est un droit fondamental d’avoir des examens adaptés à leur ignorance.

                          Ce n’est pas à eux de s’adapter au monde, mais au monde de s’adapter à eux.

                          On répète à la jeunesse qu’elle est merveilleuse, qu’elle aurait mille choses à nous apprendre. On la cajole, et pour tout dire, on se couche devant elle.

                          Les adultes ont tellement peur d’avoir l’air dépassés par les nouvelles générations qu’ils n’osent plus leur imposer quelque borne que ce soit.

                          Celles-ci sont élevées dans un monde où elles ne rencontrent aucune limite**.

                          Complaisance

                          Alors quand elles butent sur une œuvre qui leur échappe, sur une langue qu’elles ne comprennent pas, elles se révoltent, décrètent ce savoir inutile et veulent l’expulser du programme. La culture générale? Vite, aux vidanges!

                          Cela fait penser à ceux qui, ne sachant pas écrire, nous expliquent que l’orthographe et la grammaire sont des contraintes périmées. On appelle ça faire de l’analphabétisme un détail ou une vertu.

                          Mais cette pétition française nous rappelle un autre événement d’il y a quelques années. C’était encore une fois en France.

                          Même contexte: un examen de fin d’année où il fallait commenter un texte de Victor Hugo. Encore une fois, de petits incultes se jetèrent dès la fin de l’épreuve sur Twitter pour envoyer paître le grand écrivain.

                          Citons-les par souci de rigueur:

                          Va chier Victor Hugo! Ah! La politesse! Pourquoi s’encombrer d’une telle vieillerie!

                          Leur message: puisque ces choses nous dépassent, rabaissons-les!

                          Ce sont des casseurs littéraires.

                          On a, pour quelques instants, la nostalgie** d’une époque où la jeunesse était poussée à admirer les grandes œuvres, et pas seulement à s’admirer elle-même, le regard hypnotisé par le nombril.

                          © Mathieu Bock-Côté, Le Journal de Montréal 22 juin 2016.

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                          • Envoyé par phg Voir le message
                            Le bac, produit de consommation, et les "casseurs littéraires" cité dans Accueil - Mezetulle
                            Par Auteur Invité, le 24 juin 2016
                            Trop difficiles les sujets du bac ? On fait une pétition pour « ajustement »: annulation ou barèmes adaptés, histoire de mettre les profs au pas… Mais le vent tourne : même les Inrocks s’en alarment1 – sans aller cependant jusqu’à une analyse lucide qui pourrait avoir quelque effet boomerang ! On en trouvera une dans ce bel article de Mathieu Bock-Côté, publiée le 22 juin dans son blog hébergé par Le Journal de Montréal2.




                            La France. Le pays de la grande culture, de la littérature, des intellectuels brillants, des écrivains époustouflants. Le pays qui aime les mots et qui nous les fait aimer.

                            On ne l’imagine pas dévorée par la médiocrité culturelle. Et pourtant, la bêtise n’épargne aucun pays.

                            Ces derniers jours, les étudiants devaient passer l’épreuve du bac. Ils avaient notamment une épreuve d’anglais, dans laquelle ils devaient déterminer où se trouve Manhattan. Trop dur! Question scandaleusement difficile!

                            Facilité

                            Au sortir de l’examen, des étudiants, prenant leur courage à deux mains, ont signé massivement une pétition pour faire annuler l’examen, trop difficile à leurs yeux! On dénombre 30 000 signatures.

                            Voyons-y une manifestation virtuelle**.

                            Soyons honnêtes: une telle histoire pourrait se passer au Québec demain matin – à la différence qu’ici, les évaluations sont tellement faciles qu’il faut faire un effort particulier pour les couler!

                            Mais cet événement est terriblement révélateur de ce que devient l’éducation à l’échelle des pays occidentaux et de la psychologie d’une nouvelle jeunesse, qui conjugue avec une fierté qui désarçonne l’arrogance et l’ignorance.

                            En fait, nous sommes devant les enfants de la nouvelle idéologie pédagogique qui dévalorise le savoir et la culture**.

                            Ils ne s’inclinent pas devant la culture, ils n’ont pas honte d’échouer, ils n’ont pas honte non plus de leur inculture, ils se victimisent et considèrent désormais que c’est un droit fondamental d’avoir des examens adaptés à leur ignorance.

                            Ce n’est pas à eux de s’adapter au monde, mais au monde de s’adapter à eux.

                            On répète à la jeunesse qu’elle est merveilleuse, qu’elle aurait mille choses à nous apprendre. On la cajole, et pour tout dire, on se couche devant elle.

                            Les adultes ont tellement peur d’avoir l’air dépassés par les nouvelles générations qu’ils n’osent plus leur imposer quelque borne que ce soit.

                            Celles-ci sont élevées dans un monde où elles ne rencontrent aucune limite**.

                            Complaisance

                            Alors quand elles butent sur une œuvre qui leur échappe, sur une langue qu’elles ne comprennent pas, elles se révoltent, décrètent ce savoir inutile et veulent l’expulser du programme. La culture générale? Vite, aux vidanges!

                            Cela fait penser à ceux qui, ne sachant pas écrire, nous expliquent que l’orthographe et la grammaire sont des contraintes périmées. On appelle ça faire de l’analphabétisme un détail ou une vertu.

                            Mais cette pétition française nous rappelle un autre événement d’il y a quelques années. C’était encore une fois en France.

                            Même contexte: un examen de fin d’année où il fallait commenter un texte de Victor Hugo. Encore une fois, de petits incultes se jetèrent dès la fin de l’épreuve sur Twitter pour envoyer paître le grand écrivain.

                            Citons-les par souci de rigueur:

                            Va chier Victor Hugo! Ah! La politesse! Pourquoi s’encombrer d’une telle vieillerie!

                            Leur message: puisque ces choses nous dépassent, rabaissons-les!

                            Ce sont des casseurs littéraires.

                            On a, pour quelques instants, la nostalgie** d’une époque où la jeunesse était poussée à admirer les grandes œuvres, et pas seulement à s’admirer elle-même, le regard hypnotisé par le nombril.

                            © Mathieu Bock-Côté, Le Journal de Montréal 22 juin 2016.
                            OK, mais "QUI" a élevé ces enfants dans la permitivité absolue ?
                            Qui a démissionné de son rôle de parent pour devenir le "copain" de leur enfant, de peur de le voir se rebeller contre lui ?

                            On récolte les cultures germant des graines que l'on sème.
                            Un parent, ce n'est pas ce "copain" de l'enfant. Son rôle d'éducation ne consiste pas à céder à tous les caprices en bas âge, et taper sur le tête du prof qui punit justement.

                            Nous sommes passé d'un éducation violente ( celle que j'ai reçue ) à une démission totale d'éducation.
                            Avec la montée des produits informatiques, non seulement les enfants apprennent souvent tous seuls ou avec les copains, mais en plus ils en remontrent à leurs parents.
                            Et ceux-ci : "aggagggaaa !!!"
                            L'absence d'autorité représentative a souvent été prise en compte pour expliquer certaines addictions aux drogues.

                            Bon la roue tourne, les balanciers reviennent, et je suis curieux de voir quelle permissivité vont employer ces enfants avec les leurs

                            A moins que nous n'allions vers un "Brave New World" et que les enfants soient à l'avenir entièrement pris en charge et éduqués par l'état au sortir de l'éprouvette ??!!
                            Timing and conviction preparedness is everything
                            http://forums.univers-bourse.com/att...0-plongeon.png
                            http://forums.univers-bourse.com/att...-capture-5.png

                            " Nous nous entraînons durant des milliers d'années, mais la victoire ou la défaite survient en un instant "

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                            • Truman to Hollande : 75% tax..you're a joker Man

                              Envoyé par MAKHNO Voir le message
                              La résistance au changement et la crispation sur de soi disant acquis sont le simple produit d'une économie érigeant les inégalités en finalité et refusant de faire le constat de la fin du travail comme symbole du vivre ensemble.




                              Nowadays, the average annual income of the top 1% is more than $1.15 million (you need to make nearly $390,000 to even make it into the top 1% now), while the average income for the rest of the U.S. population is just over $45,500.

                              Pendant toute la durée des 20 glorieuses USA ( 1944-1963), le taux marginal d'imposition supérieur était entre 94 % & 91 %






                              Pour vérifier :

                              Ne travaillez Jamais, ne travailler Jamais, never work,arbeiten Sie nie

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                              • mince je retrouve pas la file de madman

                                mais là ça va bien

                                "Il y a un étron qui flotte dans l'air"


                                Des couches absorbantes aux étoiles filantes, l'histoire étonnante du caca dans l'espace

                                [edit] ayez trouvé, mais c'est marrant ici

                                Commentaire

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