Bonjour,
je propose cette file (ma 1ère file, faut bien commencer un jour ) afin d'échanger sur le pétrole, les compagnies pétrolières et parapétrolières.
Je propose que cette file traite ainsi de :
* Brent Crude Oil (Mer du Nord)
* Crude Oil (WTI)
* Total (même si c'est une valeur peut être trop corrélée à l'indice CAC40)
* Technip
* Vallourec (même si cette valeur ne dépend pas que du secteur pétrolier)
* Total Gabon
* CGG
* Maurel et Prom (et MPI)
* Bourbon
* Schlumberger
...
et à l'étranger :
* Petrobras
...
selon les connaissances de chacun.
CONTEXTE :
Le revirement spectaculaire du prix du pétrole depuis juillet 2014, actif majeur sur le plan géopolitique et financier, mérite une file de discussion dédiée. L'idée est d'anticiper le retournement de ce secteur. L'endettement majeur de ce secteur ($2 500 milliards fin 2014) explique une partie (principalement ?) de ce qui s'est passé. Il est donc possible que nous ayons assisté à un excès baissier et que celui-ci est soit toujours en cours, soit en phase terminale.
Je rappellerai pour cela le Rapport trimestriel de mars 2015 de la BRI.
Extrait de la présentation officielle disponible sur le site web de la BRI :
L’étude consacrée à la relation entre pétrole et dette illustre les risques que je viens de relever. (…) Nous partons du constat que la dette du secteur pétrolier a été multipliée par deux et demi depuis 2006 pour s’établir à $2 500 milliards fin 2014.
Comme l’a montré le marché de l’immobilier durant la crise financière, lorsqu’un secteur de l’économie est fortement endetté, la baisse de la valeur sous-jacente de ses actifs peut provoquer des perturbations à court terme, qui amplifient tout choc initial.
Les taux de croissance de la production qui se maintiennent à un niveau élevé et la rapide accumulation de stocks de pétrole pourraient, en partie, s’expliquer par les besoins en trésorerie des producteurs de pétrole pour assurer le service de leur dette.
En particulier, nous montrons que les activités de couverture sont le signe d’une courbe d’offre à pente descendante, où la baisse des prix est associée à une augmentation des ventes de pétrole sur le marché des contrats à terme.
La liquidité de marché et la capacité des opérateurs à absorber les ventes déterminent dans quelle mesure le fait de vendre dans un marché orienté à la baisse provoque une amplification de l’effet sur les prix.
Une part de la récente chute des prix du pétrole pourrait être attribuée à la moindre capacité des courtiers en swaps à absorber les ventes. Sur cette dernière observation, nous nous retrouvons donc, de nouveau, sur le terrain de l’étude précédente, la liquidité de marché, et bouclons, pour ainsi dire, la boucle.
La conclusion de la partie OIL AND DEBT du rapport de la BRI :
This article has explored the interaction between oil prices and high debt levels of oil companies. There is some evidence that higher leverage has affected the response of oil producers to lower prices and, eventually, oil price dynamics. Oil sector leverage also complicates the assessment of the macroeconomic implications of lower oil prices.
Many of the findings are tentative, and quantifying the financial and macroeconomic significance of the mechanisms discussed remains a topic for future research. That said, the discussion highlights two issues that are of relevance beyond the energy sector.
First, the oil-debt nexus illustrates the evolving risks in the financial system. Rapidly rising leverage creates risk exposures in the non-financial corporate sector that may be transferred across the global financial system. Similarly, rising leverage puts a greater premium on the liquidity of the markets for the assets that back debt. Both developments underscore the need to better understand the functioning, behaviour and interaction of markets and intermediaries.
Second, the build-up of debt in the oil sector provides an example of how high debt levels can induce new linkages between individual markets and the wider economy. Such interaction needs to be taken into account in assessments of the economic implications of falling oil prices.
A vos graphes !!
je propose cette file (ma 1ère file, faut bien commencer un jour ) afin d'échanger sur le pétrole, les compagnies pétrolières et parapétrolières.
Je propose que cette file traite ainsi de :
* Brent Crude Oil (Mer du Nord)
* Crude Oil (WTI)
* Total (même si c'est une valeur peut être trop corrélée à l'indice CAC40)
* Technip
* Vallourec (même si cette valeur ne dépend pas que du secteur pétrolier)
* Total Gabon
* CGG
* Maurel et Prom (et MPI)
* Bourbon
* Schlumberger
...
et à l'étranger :
* Petrobras
...
selon les connaissances de chacun.
CONTEXTE :
Le revirement spectaculaire du prix du pétrole depuis juillet 2014, actif majeur sur le plan géopolitique et financier, mérite une file de discussion dédiée. L'idée est d'anticiper le retournement de ce secteur. L'endettement majeur de ce secteur ($2 500 milliards fin 2014) explique une partie (principalement ?) de ce qui s'est passé. Il est donc possible que nous ayons assisté à un excès baissier et que celui-ci est soit toujours en cours, soit en phase terminale.
Je rappellerai pour cela le Rapport trimestriel de mars 2015 de la BRI.
Extrait de la présentation officielle disponible sur le site web de la BRI :
L’étude consacrée à la relation entre pétrole et dette illustre les risques que je viens de relever. (…) Nous partons du constat que la dette du secteur pétrolier a été multipliée par deux et demi depuis 2006 pour s’établir à $2 500 milliards fin 2014.
Comme l’a montré le marché de l’immobilier durant la crise financière, lorsqu’un secteur de l’économie est fortement endetté, la baisse de la valeur sous-jacente de ses actifs peut provoquer des perturbations à court terme, qui amplifient tout choc initial.
Les taux de croissance de la production qui se maintiennent à un niveau élevé et la rapide accumulation de stocks de pétrole pourraient, en partie, s’expliquer par les besoins en trésorerie des producteurs de pétrole pour assurer le service de leur dette.
En particulier, nous montrons que les activités de couverture sont le signe d’une courbe d’offre à pente descendante, où la baisse des prix est associée à une augmentation des ventes de pétrole sur le marché des contrats à terme.
La liquidité de marché et la capacité des opérateurs à absorber les ventes déterminent dans quelle mesure le fait de vendre dans un marché orienté à la baisse provoque une amplification de l’effet sur les prix.
Une part de la récente chute des prix du pétrole pourrait être attribuée à la moindre capacité des courtiers en swaps à absorber les ventes. Sur cette dernière observation, nous nous retrouvons donc, de nouveau, sur le terrain de l’étude précédente, la liquidité de marché, et bouclons, pour ainsi dire, la boucle.
La conclusion de la partie OIL AND DEBT du rapport de la BRI :
This article has explored the interaction between oil prices and high debt levels of oil companies. There is some evidence that higher leverage has affected the response of oil producers to lower prices and, eventually, oil price dynamics. Oil sector leverage also complicates the assessment of the macroeconomic implications of lower oil prices.
Many of the findings are tentative, and quantifying the financial and macroeconomic significance of the mechanisms discussed remains a topic for future research. That said, the discussion highlights two issues that are of relevance beyond the energy sector.
First, the oil-debt nexus illustrates the evolving risks in the financial system. Rapidly rising leverage creates risk exposures in the non-financial corporate sector that may be transferred across the global financial system. Similarly, rising leverage puts a greater premium on the liquidity of the markets for the assets that back debt. Both developments underscore the need to better understand the functioning, behaviour and interaction of markets and intermediaries.
Second, the build-up of debt in the oil sector provides an example of how high debt levels can induce new linkages between individual markets and the wider economy. Such interaction needs to be taken into account in assessments of the economic implications of falling oil prices.
A vos graphes !!
Commentaire