Bjr,
Le 7 février 2009, j’ouvrais sur ce site un forum intitulé
LE SILENCE DES LOUPS (File interdite au moins de 16 dents)
Je suis parti d’un constat : les politiques et les journalistes, pourtant friands de sujets polémiques, n’évoquent jamais certains thèmes se rapportant à l’emprise du monde financier sur la gouvernance de la planète.
Les Etats, les entreprises et les particuliers sont soumis, de manière direct et indirect, à une forme d’impôt scélérat et se voient contraints de verser une sorte de dîme permanente au monde de la finance.
Le caractère « systémique » et pyramidal de l’endettement des Nations permet à un cénacle de « banksters » de s’emparer progressivement d’une part toujours plus grande des richesses produites.
Tels des parasites aliénant leurs proies.
Et même lorsqu’éclate la crise des subprimes et que les dérives extrêmes de l’oligarchie financière apparaissent au grand jour, aucun media de masse, aucun leader politique ne se départit de l’habituel brouhaha contestataire ambiant pour rompre l’omerta.
Silence radio et chape de plomb !
Démocratie ? Liberté d’expression ?
Ce constat et ces interrogations en ont amené d’autres et c’est un regard nouveau que je porte à présent sur la gouvernance de la France, de l’Europe et du monde.
Cette file s’ouvre sur une compilation légèrement adaptée de mes posts –une vingtaine- qui constituait le fil directeur de ma réflexion.
Ceci permet d’offrir l’unité de ton, la progression de la réflexion et la globalité de vision, qu’un nouveau lecteur aurait aujourd’hui du mal à discerner parmi les 130 messages (merci à tous les contributeurs) de la file d'origine.
Allons-y :
Le 7 février 2009, j’ouvrais sur ce site un forum intitulé
LE SILENCE DES LOUPS (File interdite au moins de 16 dents)
Je suis parti d’un constat : les politiques et les journalistes, pourtant friands de sujets polémiques, n’évoquent jamais certains thèmes se rapportant à l’emprise du monde financier sur la gouvernance de la planète.
Les Etats, les entreprises et les particuliers sont soumis, de manière direct et indirect, à une forme d’impôt scélérat et se voient contraints de verser une sorte de dîme permanente au monde de la finance.
Le caractère « systémique » et pyramidal de l’endettement des Nations permet à un cénacle de « banksters » de s’emparer progressivement d’une part toujours plus grande des richesses produites.
Tels des parasites aliénant leurs proies.
Et même lorsqu’éclate la crise des subprimes et que les dérives extrêmes de l’oligarchie financière apparaissent au grand jour, aucun media de masse, aucun leader politique ne se départit de l’habituel brouhaha contestataire ambiant pour rompre l’omerta.
Silence radio et chape de plomb !
Démocratie ? Liberté d’expression ?
Ce constat et ces interrogations en ont amené d’autres et c’est un regard nouveau que je porte à présent sur la gouvernance de la France, de l’Europe et du monde.
Cette file s’ouvre sur une compilation légèrement adaptée de mes posts –une vingtaine- qui constituait le fil directeur de ma réflexion.
Ceci permet d’offrir l’unité de ton, la progression de la réflexion et la globalité de vision, qu’un nouveau lecteur aurait aujourd’hui du mal à discerner parmi les 130 messages (merci à tous les contributeurs) de la file d'origine.
Allons-y :
Citation de : Labourse (au 07-02-2009 16:37:10)
Bonjour,
Dans le tourbillon de la crise, je vous propose de partager une valse à 3 temps sur un air de musique intitulé « Danse avec les loups ».
En préambule, je souhaite rappeler à chacun que la vérité de l'un n'est pas la vérité de l'autre
et que la seule façon d'approcher un peu la vérité vraie consiste à évacuer toutes les constructions intellectuelles complexes, toutes les théories élaborées sur la base de postulat et toutes les approches idéologiques forcément subjectives.
Revenir à la base, revenir au fondement, revenir au
"Tellement simple et évident que pas contestable"
et là on touchera peut-être du bout du doigt...la VERITE.
Appliquons ce principe à la compréhension d'une économie mondiale en crise
et lançons-nous dans une valse à 3 temps :
Au départ, mon pouvoir d’achat concret est ce qu’il est.
Temps 1 : j’effectue un achat important et souscris à cette fin un crédit, pour consommer immédiatement avec de l’argent qui ne m’appartient pas et que je devrai rembourser ensuite
= je contribue à la vigueur immédiate de l’économie
Temps 2 : des traites sont prélevées sur ma paie pour rembourser mon emprunt
= mon pouvoir d’achat net disponible est à présent inférieur à ce qu’il était
= ma capacité de contribution à la vigueur immédiate de l’économie est affaiblie
Temps 3 : si je souhaite retrouver mon pouvoir d’achat de départ, j’emprunte encore, et je pourrai ainsi continuer à consommer immédiatement et continuer à contribuer à la vigueur de l’économie...mais la charge de la dette plane sur ma tête.
= le cercle vicieux est installé
Mon pouvoir d’achat est à présent virtuel, basé sur ma capacité future à faire face à mes échéances de remboursement
LE SILENCE DES LOUPS / LA VERITE NON DITE
Les banquiers prélèvent une dîme sur mon pouvoir d’achat sous la forme d’intérêts d’emprunts.
Quand j’injecte 1 dans l’économie, la diminution de mon pouvoir d’achat est supérieure à 1
= paiement de la marchandise (va dans l’économie) + coût du crédit (va dans le coffre du banquier)
L’argent pompé par les banquiers diminue d’autant plus ma capacité à consommer et à contribuer à la vigueur de l’économie.
Les banquiers peuvent donc s’apparenter à des parasites improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils amputent à leur profit mon pouvoir d’achat et me rendent captif de leur « service ».
Pourquoi cet assourdissant silence sur cette simple réalité ?
Pourquoi, s’agissant du rôle des banques dans l’économie, seul le Temps 1 est-il évoqué ?
Pourquoi les Temps 2 et 3 du mécanisme sont-ils masqués derrière des empilements de démonstrations complexes et contradictoires qui noient le poisson ?
Je ne suis pas en train de dire qu'une économie développée n'est pas complexe.
Je ne suis pas en train de dire que les analyses et les arguments soutenus par les uns ou les autres n'ont aucune valeur.
Je constate simplement qu'un amalgame est fait entre tout et son contraire, ce qui fait qu'à l'arrivée, personne n'a clairement tort et personne n'a clairement raison
et que cette situation profite aux loups.
Je constate simplement qu'à force de voir pointer par ici des boucs émissaires et de voir dénoncer par là le pointage de boucs émissaires, on se dirige à grands pas vers une "amnistie" générale, préambule à l'amnésie générale qui suivra...
et que cette situation profite aux loups.
Je constate simplement qu’en agitant perpétuellement des Etats-Unis contre des états désunis, des états munis contre des états démunis, des juifs contre des arabes, des Gauches contres des Droites, des heures supplémentaires contre des temps partiels, ...on crée des diversions
et que cette situation profite aux loups.
Je constate simplement qu’en monopolisant perpétuellement l’attention des gens sur des problématiques complexes, on les détourne de faits et de raisonnements simples
et que cette situation profite aux loups.
Face à la religion de l’argent, où sont les défenseurs de la laïcité économique ?
Pourquoi cet aspect, que je viens de décrire, de la réalité économique n'est-il jamais évoqué dans l'étendue de ce qu'il implique ?
Pourquoi cette chape de plomb médiatique ?
Pourquoi la base imposée du modèle économique actuel, à savoir le recours au service des banquiers, à l’endettement à outrance comme levier de croissance, fait-elle figure de postulat intouchable ?
Quid des journalistes ?
Quid des politiques ?
Pourquoi ne font-ils rien d'autres que de brasser de l'air et déplacer de la poussière à la périphérie de la tanière ?
Labourse
Citation de : Labourse (au 08-02-2009 22:18:25)
Les objections de ceux qui portent un regard bienveillant sur l’activité des banquiers peuvent être multiples.
= Répondre à toutes nous amènerait à entrer dans des débats contradictoires sans fins.
Et je ne dispose pour cela ni d’assez de temps, ni d’assez de compétences techniques.
Ex de débat : les bienfaits vantés de l’endettement lorsqu’il est destiné à l’investissement.
Oui, mais.
= si j'emprunte pour créer mon entreprise (dépenses d'investissement), quid de mon concurrent à qui je vais piquer des parts de marché ? (l’activité que je vais générer sera-t’elle supérieure à la perte d’activité que vont subir mon (mes) concurrent(s) ?)
Et si mon concurrent réagit en engageant des dépenses marketing (éventuellement en s'endettant), quid de mes marges quand je devrais, pour le contrer, me lancer à mon tour dans des dépenses marketing, non productives et donc alourdissant le coût de ce que je produis ?
Quid du pouvoir d'achat de mes salariés, que je ne vais pas pouvoir augmenter parce que j’ai dû repousser mon point mort et renégocier mon échéancier de remboursement du fait de l’insuffisance des mes marges ?
Penser a priori qu'une dépense d'investissement produit automatiquement de la richesse, c'est être déjà dans l'approche idéologique et passer à côté du débat.
Ma réflexion-critique porte sur le fait que le coeur du système, son système cardio-vasculaire, soit l’endettement.
Etat-entreprise-consommateur...et spéculateur via les effets de levier.
Il est impossible à quiconque d’y échapper.
Si, en tant que consommateur, je n’ai pas recours au crédit, de toute façon, en tant que contribuable je verse ma dîme aux prêteurs (via les impôts locaux, l’impôt sur le revenu, etc...dont une bonne partie sert à rembourser des emprunts publics)
L’endettement des Etats a pris des proportions faramineuses en % du PIB et on continue à nous vanter les bienfaits du TEMPS 1 de ma valse du loup.
On peut discuter interminablement de tout :
Du chiffre exact de l’endettement de l’Etat
De la différence entre dépenses de consommation et dépenses dites d’investissement
De la politique des taux de la FED ou de la BCE
Des politiques de dévaluation monétaire
...interminablement...de tout...
Pendant ce temps-là, le banquier touche sa dîme.
Il ponctionne des sommes que, de fait, les particuliers, les entreprises ou les Etats ne pourront pas mettre ni dans la consommation, ni dans l’investissement
= c’est le TEMPS 2 de ma valse du loup.
Comprenez-vous qu’en ce TEMPS 2, l’argent que je sors de ma trésorerie pour rembourser mes dettes et en plus payer des intérêts, cet argent qui se désagrège dans ma caisse pour aller s’agréger avec celui de mes semblables dans le coffre du « banquier », cet argent ne m’est plus disponible ni pour que je consomme, ni pour que j’investisse... ?!?
Comprenez-vous qu’en ce TEMPS 2, les arguments du TEMPS 1 sont inversés = ce n’est plus bon pour la croissance, c’est mauvais pour la croissance....mais toujours bon pour le banquier.
Et si je veux maintenir malgré tout ma consommation ou mon investissement, alors je devrai souscrire un nouvel emprunt ou refinancer mes dettes en repoussant l’échéance de remboursement …sauf que cela aura un nouveau coût.
= c’est le TEMPS 3 de ma valse du loup.
Dans le n° 153 de Challenges, on trouve en page 18, une interview de Philippe Mills, qui dirige l’Agence France Trésor qui gère les 1000 milliard d’euros de dettes émise par l’Etat et sa trésorerie.
On y apprend que la France va émettre 145 milliards d’euros –un record- pour assurer le financement des déficits et « des nombreux emprunts arrivés à échéance, qui avaient été contractés à partir de 2002 lors de la précédente crise ».
En 2009, la France va donc emprunter des sommes colossales qui ne seront destinées ni à la consommation, ni à l’investissement...mais au seul remboursement de dettes antérieures.
Selon le rapport de la Cour des comptes de juin 2008, (...) la charge des intérêts de la dette publique par actif occupé français est de 2 000 euros par an.
(Source : Rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, Cour des Comptes, juin 2008)
En me présentant sur la piste de danse, je dispose d’un pouvoir d’achat concret :
Après 3 pas de danse, mon pouvoir d’achat est devenu virtuel, basé sur ma capacité future à faire face à mes échéances de remboursement.
Système pyramidal basé sur la fuite en avant.
Bonne santé provisoire virtuelle pour l’économie réelle mais rentes de situation bien réelles pour les banquiers.
En 2008, je disais sur la file : Le CAC 40 est un chameau !
"(...) la croissance US,
piquée aux hormones et artificiellement gonflée par le recours à un endettement dépassant l'entendement.
= endettement pour apporter un surplus « artificiel » de croissance (une forme d'avance sur croissance)
puis endettement pour apporter....de quoi assurer le remboursement au moins partiel de la dette (creusement du déficit)
puis développement de montages insensés pour maquiller la réalité de l'insolvabilité des emprunteurs (état, entreprises, consommateurs)
puis inévitable explosion de la bulle du mirage dans le mur du ravin
Quel magnifique modèle basé sur l'hyper-consommation immédiate et sur la marchandisation de tout ce qui peut présenter une forme de valeur d'échange."
L'hyper-consommation immédiate, c'est bien ça qui est en cause.
= l’hyper-consommation pousse à l’hyper-endettement.
Qui a intérêt à ce que les échanges de marchandises et de services s'accélèrent et se multiplient en dehors de toute règles de saine gestion et en transitant le plus systématiquement possible par l'intermédiaire de leurs bienveillantes ponctions ?
QUI
...improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils me rendent captif et amputent à leur profit mon pouvoir d’achat.
La production de richesse est une chose.
La captation de richesse en est une autre.
Labourse
Citation de : Labourse (au 09-02-2009 15:22:50)
Est-ce que je reproche aux banquiers d'exister ? NON.
Est-ce que je reproche aux banquiers de facturer des services ? NON.
Mais au fait, quelle est-elle la problématique de cette file ?
Je le répète : Il s'agit d'une valse, une valse à 3 temps.
Au temps 1, je te tends la main en t'invitant à danser
et, au temps 3, je te tiens dans mes bras et tu ne peux plus m'échapper, que tu sois particulier, entreprise ou Etat.
Voyez ce qui s'est passé aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons en général,
voyez comment cela a commencé à s'étendre à des pays non-anglo-saxons,
Repensez aux propositions de Sarko durant sa campagne électorale, qui tendaient à nous rapprocher du système anglo-saxons (avez-vous oublié son plan de "subprime" à la Française, qu'il n'a fort heureusement pas eu le temps d'instaurer ?)
Labourse
Citation de : Labourse (au 20-02-2009 12:43:25)
Je poste ce message sans filet.
Par sans filet j'entends sans analyse préalable, sans recul, sans filtre
= ce sera au lecteur d'appliquer son filtre.
Voici un texte qui n'est pas de moi.
Ce texte a été posté par un certain Bankster
(je ne connais rien de l'auteur, je découvre son texte aujourd'hui, et vous le livre quasiment en direct):
"La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.
D'ou vient tout cet argent ?
Comment peut-il y avoir TANT d'argent à prêter ?
La réponse est... qu'il n'y en a pas.
De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTE.
S'il n'y avait PAS DE DETTE
Il n'y aurait PAS D'ARGENT
Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ou la seule.
Très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés".
Sur le site "www.vimeo.com" (je vous fourni le lien précis plus bas), Bankster écris également ceci :
"...l'école ne m'a RIEN enseigné à ce sujet et je l'ai découvert presque par hasard il y a 2 ans environ en lisant le livre de Mary Elizabeth Croft que j'ai ensuite traduis en Francais et mis a disposition gratuitement tout comme l'Argent Dette de Paul Grignon (et on espère d'autres oeuvres et ouvrages dans le futur)
(...)
Quelques clicks de souris et quelques recherches Google et voila la preuve: l'Article 104 de Maastricht...(transposé 124 Lisbonne)
Je me suis souvenu de comment on nous avait vendu l'Euro (on nous a tout DIT, enfin presque, de la taille des billets, la couleur, le change, le compte a rebours et tout le tralala, mais bizarrement RIEN sur la création)
Aujourd'hui je sais pourquoi et depuis la naissance de mon enfant, j'ai décidé que je ferais "ce que je peux" pour essayer de changer les choses, comme la plupart des gens ignorent le système de création monétaire, j'ai commencé par faire un site l'expliquant.
Pour reprendre les mots d'Etienne Chouard:
Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État —et c’est pareil dans les autres pays européens— s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à-dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.
On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie,
maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers», il y aurait eu une révolution.
Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.
(...)"
Parce qu'il est question d'endettement démesuré,
parce qu'il est question d'un endettement qui échappe à l'Etat et l'asservi,
et parce que Bankster dit "Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle".
Parce que dans mon message d'ouverture je disais :
"Pourquoi cet assourdissant silence sur cette simple réalité ?"
Parce que dans mon message 3 je disais :
"Pourquoi cette chape de plomb médiatique ? "
=> il me semble qu'il peut apporter un éclairage sur le propos de cette file.
Voici le lien précis :
L'Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR)
Vous trouverez là une vidéo de...52 mn,
que je n'ai pas encore visionnée
...c'est dire si je poste sans filet
Sur la page web, sous le vidéo,
un forum ave qques posts qui me paraissent intéressants pour certains
(je l'ai parcouru en diagonal donc j'émets les réserves d'usage quant aux propos qui sont tenus)
A vous de juger et de vous faire votre propre opinion.
Labourse
Citation de : Labourse (au 21-02-2009 20:24:12)
Je vous propose aujourd'hui un extrait d'un texte de Frédéric Lordon, datant du lundi 5 janvier 2009,
dont l'intégralité est accessible ici :blog du Monde Diplomatique
Frédéric Lordon est économiste, directeur de recherche au CNRS. Il est notamment l’auteur de
Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières / Raisons d’agir, octobre 2008 ;
Conflits et pouvoirs dans les institutions du capitalisme / Presses de Sciences Po, 2008 ;
Et la vertu sauvera le monde / Raisons d’agir, 2003 ;
La politique du capital / Odile Jacob, 2002.
1. "On croyait la création monétaire le fait de l’Etat – l’Etat n’était-il pas réputé « battre monnaie » ? – ; on découvre que c’est plutôt l’affaire des banques privées.
2. Non contente d’être privée, l’émission monétaire-bancaire s’effectue ex-nihilo. Or ce qui ne coûte rien à « produire » (l’octroi de lignes de crédit) est facturé quelque chose : le taux d’intérêt. La chose n’est-elle pas profondément illégitime ? Nul ne questionne le privilège de quelques institutions privées, seules détentrices du droit de création monétaire, et encore moins les conditions réelles de leurs profits.
3. Un qui sait combien l’intérêt lui coûte, c’est l’Etat. Le service de la dette publique n’engloutit-il pas bon mal an l’équivalent des recettes de l’impôt sur le revenu ? Certes, ce ne sont pas des banques qui le lui facturent (l’Etat s’endette sur les marchés), mais – retour au point 1 – si l’Etat disposait du droit de création monétaire, il pourrait en profiter – lui, c’est-à-dire la collectivité des citoyens-contribuables – et, pour peu qu’il soit raisonnable, réserver « sa » création monétaire au financement de l’avenir, c’est-à-dire des biens d’équipement de la nation, le tout bien sûr à intérêt nul, donc avec les économies qu’on imagine.
4. Or il se trouve que les facilités monétaires que lui accordait la Banque de France ont été interdites par la loi de 1973, et que le verrouillage est devenu quasi définitif avec l’article 123 du Traité européen (Lisbonne) qui prohibe formellement toute avance de la BCE aux Etats membres."
L'information vérifiable et indiscutable que je vous invite à ne jamais perdre de vue est donc celle-ci :
La création monétaire est aux mains de banques PRIVEES, l'Etat ayant abandonné son droit régalien à battre monnaie.
Savez-vous ce qu'il en est pour les USA ?
Voici ce que Wikipedia nous dit sur la FED :
La Réserve fédérale (Federal Reserve System), appelée souvent Federal Reserve ou, plus court encore, Fed, est la banque centrale des États-Unis. Elle a été créée le 23 décembre 1913 par le Federal Reserve Act dit aussi Owen-Glass Act. Il est à noter que la Réserve fédérale est privée.
Avez-vous la moindre idée de l'ensemble des implications qui découlent, depuis des décennies, de cette privatisation de notre système monétaire
Il va de soi qu'avec ses informations soumises à modération, Wikipedia ne vous donnera pas d’information véritablement pertinente sur ce qu’il n’est pas politiquement correct d'évoquer.
Et que les curieux devront chercher ailleurs,
en veillant à ne pas tomber non plus dans des théories trop fumeuses ou trop idéologiquement parfumées.
LES FAITS,
Les dates,
les lieux,
les citations vérifiables.
Vous avez tous ressentis, bien avant le déclenchement de la crise,
que quelque chose clochait dans le système économique.
Vous en avez ressenti les absurdités, le fait que des décisions semblaient prises en dépit du bon sens,
qu'on était engagé dans une fuite en avant sans limite rationnelle,
...qu'on marchait sur la tête !!!
Je vous invite à nouveau, je vous engage, à visionner la vidéo accessible via ce lien : L'argent-Dette
La durée (52 mn) ne doit pas vous apeurer (c’est formidablement pédagogique)
Vous pourrez ensuite juger que, peut-être, tout n'est pas à prendre tel quel, au pied de la lettre (dans le dernier 1/4 d'h notamment)
...mais vous disposerez surtout d'éléments d'informations qui vous sont étonnamment dissimulés (jamais un mot à ce sujet), aussi bien par les politiques que par les journalistes et les économistes.
Labourse
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