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[Labourse] : LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)
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  • [Labourse] : LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)

    Bjr,

    Le 7 février 2009, j’ouvrais sur ce site un forum intitulé
    LE SILENCE DES LOUPS (File interdite au moins de 16 dents)

    Je suis parti d’un constat : les politiques et les journalistes, pourtant friands de sujets polémiques, n’évoquent jamais certains thèmes se rapportant à l’emprise du monde financier sur la gouvernance de la planète.

    Les Etats, les entreprises et les particuliers sont soumis, de manière direct et indirect, à une forme d’impôt scélérat et se voient contraints de verser une sorte de dîme permanente au monde de la finance.
    Le caractère « systémique » et pyramidal de l’endettement des Nations permet à un cénacle de « banksters » de s’emparer progressivement d’une part toujours plus grande des richesses produites.
    Tels des parasites aliénant leurs proies.

    Et même lorsqu’éclate la crise des subprimes et que les dérives extrêmes de l’oligarchie financière apparaissent au grand jour, aucun media de masse, aucun leader politique ne se départit de l’habituel brouhaha contestataire ambiant pour rompre l’omerta.
    Silence radio et chape de plomb !

    Démocratie ? Liberté d’expression ?

    Ce constat et ces interrogations en ont amené d’autres et c’est un regard nouveau que je porte à présent sur la gouvernance de la France, de l’Europe et du monde.

    Cette file s’ouvre sur une compilation légèrement adaptée de mes posts –une vingtaine- qui constituait le fil directeur de ma réflexion.
    Ceci permet d’offrir l’unité de ton, la progression de la réflexion et la globalité de vision, qu’un nouveau lecteur aurait aujourd’hui du mal à discerner parmi les 130 messages (merci à tous les contributeurs) de la file d'origine.

    Allons-y :

    Citation de : Labourse (au 07-02-2009 16:37:10)

    Bonjour,

    Dans le tourbillon de la crise, je vous propose de partager une valse à 3 temps sur un air de musique intitulé « Danse avec les loups ».

    En préambule, je souhaite rappeler à chacun que la vérité de l'un n'est pas la vérité de l'autre
    et que la seule façon d'approcher un peu la vérité vraie consiste à évacuer toutes les constructions intellectuelles complexes, toutes les théories élaborées sur la base de postulat et toutes les approches idéologiques forcément subjectives.

    Revenir à la base, revenir au fondement, revenir au
    "Tellement simple et évident que pas contestable"
    et là on touchera peut-être du bout du doigt...la VERITE.

    Appliquons ce principe à la compréhension d'une économie mondiale en crise
    et lançons-nous dans une valse à 3 temps :

    Au départ, mon pouvoir d’achat concret est ce qu’il est.

    Temps 1 : j’effectue un achat important et souscris à cette fin un crédit, pour consommer immédiatement avec de l’argent qui ne m’appartient pas et que je devrai rembourser ensuite
    = je contribue à la vigueur immédiate de l’économie

    Temps 2 : des traites sont prélevées sur ma paie pour rembourser mon emprunt
    = mon pouvoir d’achat net disponible est à présent inférieur à ce qu’il était
    = ma capacité de contribution à la vigueur immédiate de l’économie est affaiblie

    Temps 3 : si je souhaite retrouver mon pouvoir d’achat de départ, j’emprunte encore, et je pourrai ainsi continuer à consommer immédiatement et continuer à contribuer à la vigueur de l’économie...mais la charge de la dette plane sur ma tête.
    = le cercle vicieux est installé

    Mon pouvoir d’achat est à présent virtuel, basé sur ma capacité future à faire face à mes échéances de remboursement

    LE SILENCE DES LOUPS / LA VERITE NON DITE
    Les banquiers prélèvent une dîme sur mon pouvoir d’achat sous la forme d’intérêts d’emprunts.

    Quand j’injecte 1 dans l’économie, la diminution de mon pouvoir d’achat est supérieure à 1
    = paiement de la marchandise (va dans l’économie) + coût du crédit (va dans le coffre du banquier)
    L’argent pompé par les banquiers diminue d’autant plus ma capacité à consommer et à contribuer à la vigueur de l’économie.

    Les banquiers peuvent donc s’apparenter à des parasites improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils amputent à leur profit mon pouvoir d’achat et me rendent captif de leur « service ».

    Pourquoi cet assourdissant silence sur cette simple réalité ?

    Pourquoi, s’agissant du rôle des banques dans l’économie, seul le Temps 1 est-il évoqué ?
    Pourquoi les Temps 2 et 3 du mécanisme sont-ils masqués derrière des empilements de démonstrations complexes et contradictoires qui noient le poisson ?

    Je ne suis pas en train de dire qu'une économie développée n'est pas complexe.
    Je ne suis pas en train de dire que les analyses et les arguments soutenus par les uns ou les autres n'ont aucune valeur.

    Je constate simplement qu'un amalgame est fait entre tout et son contraire, ce qui fait qu'à l'arrivée, personne n'a clairement tort et personne n'a clairement raison
    et que cette situation profite aux loups.

    Je constate simplement qu'à force de voir pointer par ici des boucs émissaires et de voir dénoncer par là le pointage de boucs émissaires, on se dirige à grands pas vers une "amnistie" générale, préambule à l'amnésie générale qui suivra...
    et que cette situation profite aux loups.

    Je constate simplement qu’en agitant perpétuellement des Etats-Unis contre des états désunis, des états munis contre des états démunis, des juifs contre des arabes, des Gauches contres des Droites, des heures supplémentaires contre des temps partiels, ...on crée des diversions
    et que cette situation profite aux loups.

    Je constate simplement qu’en monopolisant perpétuellement l’attention des gens sur des problématiques complexes, on les détourne de faits et de raisonnements simples
    et que cette situation profite aux loups.

    Face à la religion de l’argent, où sont les défenseurs de la laïcité économique ?

    Pourquoi cet aspect, que je viens de décrire, de la réalité économique n'est-il jamais évoqué dans l'étendue de ce qu'il implique ?

    Pourquoi cette chape de plomb médiatique ?
    Pourquoi la base imposée du modèle économique actuel, à savoir le recours au service des banquiers, à l’endettement à outrance comme levier de croissance, fait-elle figure de postulat intouchable ?

    Quid des journalistes ?
    Quid des politiques ?

    Pourquoi ne font-ils rien d'autres que de brasser de l'air et déplacer de la poussière à la périphérie de la tanière ?

    Labourse





    Citation de : Labourse (au 08-02-2009 22:18:25)

    Les objections de ceux qui portent un regard bienveillant sur l’activité des banquiers peuvent être multiples.
    = Répondre à toutes nous amènerait à entrer dans des débats contradictoires sans fins.
    Et je ne dispose pour cela ni d’assez de temps, ni d’assez de compétences techniques.

    Ex de débat : les bienfaits vantés de l’endettement lorsqu’il est destiné à l’investissement.
    Oui, mais.
    = si j'emprunte pour créer mon entreprise (dépenses d'investissement), quid de mon concurrent à qui je vais piquer des parts de marché ? (l’activité que je vais générer sera-t’elle supérieure à la perte d’activité que vont subir mon (mes) concurrent(s) ?)


    Et si mon concurrent réagit en engageant des dépenses marketing (éventuellement en s'endettant), quid de mes marges quand je devrais, pour le contrer, me lancer à mon tour dans des dépenses marketing, non productives et donc alourdissant le coût de ce que je produis ?
    Quid du pouvoir d'achat de mes salariés, que je ne vais pas pouvoir augmenter parce que j’ai dû repousser mon point mort et renégocier mon échéancier de remboursement du fait de l’insuffisance des mes marges ?
    Penser a priori qu'une dépense d'investissement produit automatiquement de la richesse, c'est être déjà dans l'approche idéologique et passer à côté du débat.

    Ma réflexion-critique porte sur le fait que le coeur du système, son système cardio-vasculaire, soit l’endettement.

    Etat-entreprise-consommateur...et spéculateur via les effets de levier.
    Il est impossible à quiconque d’y échapper.
    Si, en tant que consommateur, je n’ai pas recours au crédit, de toute façon, en tant que contribuable je verse ma dîme aux prêteurs (via les impôts locaux, l’impôt sur le revenu, etc...dont une bonne partie sert à rembourser des emprunts publics)

    L’endettement des Etats a pris des proportions faramineuses en % du PIB et on continue à nous vanter les bienfaits du TEMPS 1 de ma valse du loup.

    On peut discuter interminablement de tout :
    Du chiffre exact de l’endettement de l’Etat
    De la différence entre dépenses de consommation et dépenses dites d’investissement
    De la politique des taux de la FED ou de la BCE
    Des politiques de dévaluation monétaire
    ...interminablement...de tout...
    Pendant ce temps-là, le banquier touche sa dîme.
    Il ponctionne des sommes que, de fait, les particuliers, les entreprises ou les Etats ne pourront pas mettre ni dans la consommation, ni dans l’investissement
    = c’est le TEMPS 2 de ma valse du loup.

    Comprenez-vous qu’en ce TEMPS 2, l’argent que je sors de ma trésorerie pour rembourser mes dettes et en plus payer des intérêts, cet argent qui se désagrège dans ma caisse pour aller s’agréger avec celui de mes semblables dans le coffre du « banquier », cet argent ne m’est plus disponible ni pour que je consomme, ni pour que j’investisse... ?!?
    Comprenez-vous qu’en ce TEMPS 2, les arguments du TEMPS 1 sont inversés = ce n’est plus bon pour la croissance, c’est mauvais pour la croissance....mais toujours bon pour le banquier.

    Et si je veux maintenir malgré tout ma consommation ou mon investissement, alors je devrai souscrire un nouvel emprunt ou refinancer mes dettes en repoussant l’échéance de remboursement …sauf que cela aura un nouveau coût.
    = c’est le TEMPS 3 de ma valse du loup.

    Dans le n° 153 de Challenges, on trouve en page 18, une interview de Philippe Mills, qui dirige l’Agence France Trésor qui gère les 1000 milliard d’euros de dettes émise par l’Etat et sa trésorerie.

    On y apprend que la France va émettre 145 milliards d’euros –un record- pour assurer le financement des déficits et « des nombreux emprunts arrivés à échéance, qui avaient été contractés à partir de 2002 lors de la précédente crise ».

    En 2009, la France va donc emprunter des sommes colossales qui ne seront destinées ni à la consommation, ni à l’investissement...mais au seul remboursement de dettes antérieures.

    Selon le rapport de la Cour des comptes de juin 2008, (...) la charge des intérêts de la dette publique par actif occupé français est de 2 000 euros par an.
    (Source : Rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, Cour des Comptes, juin 2008)

    En me présentant sur la piste de danse, je dispose d’un pouvoir d’achat concret :
    Après 3 pas de danse, mon pouvoir d’achat est devenu virtuel, basé sur ma capacité future à faire face à mes échéances de remboursement.

    Système pyramidal basé sur la fuite en avant.

    Bonne santé provisoire virtuelle pour l’économie réelle mais rentes de situation bien réelles pour les banquiers.

    En 2008, je disais sur la file : Le CAC 40 est un chameau !
    "(...) la croissance US,
    piquée aux hormones et artificiellement gonflée par le recours à un endettement dépassant l'entendement.
    = endettement pour apporter un surplus « artificiel » de croissance (une forme d'avance sur croissance)
    puis endettement pour apporter....de quoi assurer le remboursement au moins partiel de la dette (creusement du déficit)
    puis développement de montages insensés pour maquiller la réalité de l'insolvabilité des emprunteurs (état, entreprises, consommateurs)
    puis inévitable explosion de la bulle du mirage dans le mur du ravin

    Quel magnifique modèle basé sur l'hyper-consommation immédiate et sur la marchandisation de tout ce qui peut présenter une forme de valeur d'échange.
    "

    L'hyper-consommation immédiate, c'est bien ça qui est en cause.

    = l’hyper-consommation pousse à l’hyper-endettement.


    Qui a intérêt à ce que les échanges de marchandises et de services s'accélèrent et se multiplient en dehors de toute règles de saine gestion et en transitant le plus systématiquement possible par l'intermédiaire de leurs bienveillantes ponctions ?
    QUI

    ...improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils me rendent captif et amputent à leur profit mon pouvoir d’achat.

    La production de richesse est une chose.
    La captation de richesse en est une autre.

    Labourse




    Citation de : Labourse (au 09-02-2009 15:22:50)

    Est-ce que je reproche aux banquiers d'exister ? NON.
    Est-ce que je reproche aux banquiers de facturer des services ? NON.

    Mais au fait, quelle est-elle la problématique de cette file ?

    Je le répète : Il s'agit d'une valse, une valse à 3 temps.

    Au temps 1, je te tends la main en t'invitant à danser
    et, au temps 3, je te tiens dans mes bras et tu ne peux plus m'échapper, que tu sois particulier, entreprise ou Etat.

    Voyez ce qui s'est passé aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons en général,
    voyez comment cela a commencé à s'étendre à des pays non-anglo-saxons,
    Repensez aux propositions de Sarko durant sa campagne électorale, qui tendaient à nous rapprocher du système anglo-saxons (avez-vous oublié son plan de "subprime" à la Française, qu'il n'a fort heureusement pas eu le temps d'instaurer ?)

    Labourse





    Citation de : Labourse (au 20-02-2009 12:43:25)

    Je poste ce message sans filet.
    Par sans filet j'entends sans analyse préalable, sans recul, sans filtre
    = ce sera au lecteur d'appliquer son filtre.

    Voici un texte qui n'est pas de moi.
    Ce texte a été posté par un certain Bankster
    (je ne connais rien de l'auteur, je découvre son texte aujourd'hui, et vous le livre quasiment en direct):

    "La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

    D'ou vient tout cet argent ?

    Comment peut-il y avoir TANT d'argent à prêter ?

    La réponse est... qu'il n'y en a pas.

    De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTE.

    S'il n'y avait PAS DE DETTE
    Il n'y aurait PAS D'ARGENT

    Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ou la seule.
    Très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés
    ".

    Sur le site "www.vimeo.com" (je vous fourni le lien précis plus bas), Bankster écris également ceci :

    "...l'école ne m'a RIEN enseigné à ce sujet et je l'ai découvert presque par hasard il y a 2 ans environ en lisant le livre de Mary Elizabeth Croft que j'ai ensuite traduis en Francais et mis a disposition gratuitement tout comme l'Argent Dette de Paul Grignon (et on espère d'autres oeuvres et ouvrages dans le futur)
    (...)
    Quelques clicks de souris et quelques recherches Google et voila la preuve: l'Article 104 de Maastricht...(transposé 124 Lisbonne)
    Je me suis souvenu de comment on nous avait vendu l'Euro (on nous a tout DIT, enfin presque, de la taille des billets, la couleur, le change, le compte a rebours et tout le tralala, mais bizarrement RIEN sur la création)
    Aujourd'hui je sais pourquoi et depuis la naissance de mon enfant, j'ai décidé que je ferais "ce que je peux" pour essayer de changer les choses, comme la plupart des gens ignorent le système de création monétaire, j'ai commencé par faire un site l'expliquant.

    Pour reprendre les mots d'Etienne Chouard:

    Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État —et c’est pareil dans les autres pays européens— s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à-dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.
    On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie,
    maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers», il y aurait eu une révolution.

    Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

    (...)
    "

    Parce qu'il est question d'endettement démesuré,
    parce qu'il est question d'un endettement qui échappe à l'Etat et l'asservi,
    et parce que Bankster dit "Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle".

    Parce que dans mon message d'ouverture je disais :
    "Pourquoi cet assourdissant silence sur cette simple réalité ?"

    Parce que dans mon message 3 je disais :
    "Pourquoi cette chape de plomb médiatique ? "

    => il me semble qu'il peut apporter un éclairage sur le propos de cette file.

    Voici le lien précis :
    L'Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR)

    Vous trouverez là une vidéo de...52 mn,
    que je n'ai pas encore visionnée
    ...c'est dire si je poste sans filet

    Sur la page web, sous le vidéo,
    un forum ave qques posts qui me paraissent intéressants pour certains
    (je l'ai parcouru en diagonal donc j'émets les réserves d'usage quant aux propos qui sont tenus)

    A vous de juger et de vous faire votre propre opinion.

    Labourse




    Citation de : Labourse (au 21-02-2009 20:24:12)

    Je vous propose aujourd'hui un extrait d'un texte de Frédéric Lordon, datant du lundi 5 janvier 2009,
    dont l'intégralité est accessible ici :blog du Monde Diplomatique

    Frédéric Lordon est économiste, directeur de recherche au CNRS. Il est notamment l’auteur de
    Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières / Raisons d’agir, octobre 2008 ;
    Conflits et pouvoirs dans les institutions du capitalisme / Presses de Sciences Po, 2008 ;
    Et la vertu sauvera le monde / Raisons d’agir, 2003 ;
    La politique du capital / Odile Jacob, 2002.

    1. "On croyait la création monétaire le fait de l’Etat – l’Etat n’était-il pas réputé « battre monnaie » ? – ; on découvre que c’est plutôt l’affaire des banques privées.

    2. Non contente d’être privée, l’émission monétaire-bancaire s’effectue ex-nihilo. Or ce qui ne coûte rien à « produire » (l’octroi de lignes de crédit) est facturé quelque chose : le taux d’intérêt. La chose n’est-elle pas profondément illégitime ? Nul ne questionne le privilège de quelques institutions privées, seules détentrices du droit de création monétaire, et encore moins les conditions réelles de leurs profits.

    3. Un qui sait combien l’intérêt lui coûte, c’est l’Etat. Le service de la dette publique n’engloutit-il pas bon mal an l’équivalent des recettes de l’impôt sur le revenu ? Certes, ce ne sont pas des banques qui le lui facturent (l’Etat s’endette sur les marchés), mais – retour au point 1 – si l’Etat disposait du droit de création monétaire, il pourrait en profiter – lui, c’est-à-dire la collectivité des citoyens-contribuables – et, pour peu qu’il soit raisonnable, réserver « sa » création monétaire au financement de l’avenir, c’est-à-dire des biens d’équipement de la nation, le tout bien sûr à intérêt nul, donc avec les économies qu’on imagine.

    4. Or il se trouve que les facilités monétaires que lui accordait la Banque de France ont été interdites par la loi de 1973, et que le verrouillage est devenu quasi définitif avec l’article 123 du Traité européen (Lisbonne) qui prohibe formellement toute avance de la BCE aux Etats membres."


    L'information vérifiable et indiscutable que je vous invite à ne jamais perdre de vue est donc celle-ci :
    La création monétaire est aux mains de banques PRIVEES, l'Etat ayant abandonné son droit régalien à battre monnaie.


    Savez-vous ce qu'il en est pour les USA ?

    Voici ce que Wikipedia nous dit sur la FED :

    La Réserve fédérale (Federal Reserve System), appelée souvent Federal Reserve ou, plus court encore, Fed, est la banque centrale des États-Unis. Elle a été créée le 23 décembre 1913 par le Federal Reserve Act dit aussi Owen-Glass Act. Il est à noter que la Réserve fédérale est privée.

    Avez-vous la moindre idée de l'ensemble des implications qui découlent, depuis des décennies, de cette privatisation de notre système monétaire

    Il va de soi qu'avec ses informations soumises à modération, Wikipedia ne vous donnera pas d’information véritablement pertinente sur ce qu’il n’est pas politiquement correct d'évoquer.
    Et que les curieux devront chercher ailleurs,
    en veillant à ne pas tomber non plus dans des théories trop fumeuses ou trop idéologiquement parfumées.

    LES FAITS,
    Les dates,
    les lieux,
    les citations vérifiables.

    Vous avez tous ressentis, bien avant le déclenchement de la crise,
    que quelque chose clochait dans le système économique.
    Vous en avez ressenti les absurdités, le fait que des décisions semblaient prises en dépit du bon sens,
    qu'on était engagé dans une fuite en avant sans limite rationnelle,
    ...qu'on marchait sur la tête !!!

    Je vous invite à nouveau, je vous engage, à visionner la vidéo accessible via ce lien : L'argent-Dette

    La durée (52 mn) ne doit pas vous apeurer (c’est formidablement pédagogique)

    Vous pourrez ensuite juger que, peut-être, tout n'est pas à prendre tel quel, au pied de la lettre (dans le dernier 1/4 d'h notamment)
    ...mais vous disposerez surtout d'éléments d'informations qui vous sont étonnamment dissimulés (jamais un mot à ce sujet), aussi bien par les politiques que par les journalistes et les économistes.

    Labourse





  • #2
    Citation de : Labourse (au 28-02-2009 18:02:04)

    Bonjour,

    j'ouvre ce message avec une citation d'un brillant esprit de ce siècle : à la fois anthropologue, psychologue, sociologue, philosophe et encadreur de bougies (certains disent chartistes)

    Citation de : Labourse (au 14-10-2008 08:06:01)

    (...)
    Quel magnifique modèle basé sur l'hyper-consommation immédiate et sur la marchandisation de tout ce qui peut présenter une forme de valeur d'échange
    Quoi ???
    L'humain ? l'éthique ? la morale ? l'honnêteté ? le partage ? la solidarité ? l'écologie ? le long-terme ? Les générations futures ?
    C'est quoi ces conneries !?!
    Ca vaut quelque chose ça? Tu peux me faire un business plan coco.

    (...)

    Labourse




    Cette citation provient du forum : Le CAC 40 est un chameau !

    Pourquoi cette citation ?

    Parce que la UNE de l'hebdo CHALLENGEs de cette semaine (le n°157),
    titre : L'HYPERCONSOMMATION C'EST FINI.

    Je ne veux pas accabler ce magazine qui est loin d'être le pire de notre presse nationale.

    Je veux juste attirer votre attention sur le fait que,
    concernant ce qui affecte négativement la doctrine officielle du Grand Libéralisme Mondial",
    l'essentiel des Medias "officiels" se contente de SUIVRE les évènements qui se produisent,
    parfois seulement lorsque qu'il n'est plus vraiment plus possible de les ignorer.
    En d'autres termes, ils se raccrochent aux branches quand il ne devient plus possible de faire autrement parce qu'il en va de ce qui leur reste de crédibilité.
    Mais ceux qui les financent leur en laissent-ils le choix ?

    J'aurai tellement aimé voir, en 2000 ou avant, CHALLENGEs titrer sur :
    "L'HYPERCONSOMMATION : ARRETONS LE CARNAGE ET CHANGEONS DE MODELE AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD".

    LAS !!! Ce créneau de "conception économique et sociétale divergentes" est laissé à quelques sympathiques fantaisistes ou inquiétants extrémistes...
    Juste une petite soupape de sécurité qui permet de laisser s'échapper l'excédent de vapeur et donne l'illusion qu'on bénéficie d'une grande liberté de parole.

    Mais aucun risque, avec ces agitateurs marginaux, de provoquer l'adhésion du plus grand nombre.

    Euh ?!
    Question 1 : peut-on devenir autre chose qu'un marginal si on est considéré comme "dérangeant" par les cercles du pouvoir (financier, médiatique et accessoirement, politique)
    Question 2 : peut-on être autre chose qu'un "assimilé" ou une marionnette pour se voir ouvrir les portes des sphères supérieures

    Où trouver des sources d'informations divergentes alors ?

    J'espère que tous les lecteurs de cette file auront visionné cette vidéo :
    L'argent-Dette
    sans quoi ils sont juste réduits au statut de "non-voyants" .

    Encore une fois, personne n'est forcé d'adhérer (moi le premier) à la thèse soutenue dans le dernier 1/4 d'h, mais la compréhension du monde passe par la connaissance de ce qui est "révélé" avant.

    Maintenant, faisons un grand pas en avant et faisons le lien entre l'argent-dette et ce qui suit (cliquez sur le lien et regardez le petit exposé (env 20mn) :

    SEXE POUR TOUS

    La satisfaction de nos besoins est au centre de nos préoccupations.

    Mais ces besoins sont-ils tous...réels ?
    Nous savons que beaucoup nous sont "suggérés", par la publicité notamment.
    ...et que beaucoup ne sont ni vitaux, ni porteurs d'une quelconque impérieuse nécessité; ni même, souvent, générateurs d'un mieux-vivre ou d'un mieux-être.

    Confort, facilité, frivolité, frime, narcissisme, égocentrisme = A quel prix ?!?
    A quel prix pour nous-mêmes, pour nos enfants, pour notre planète ?

    Avez-vous cliqué sur le lien ci-dessus et regardé l'exposé sur la consommation ?



    Bien sûr, SEXE POUR TOUS n'est pas le nom original du lien.
    Je me suis permis cette petite plaisanterie pour 2 raisons :

    1/ je suis sûr que certains d'entre vous ont cliqué immédiatement, ce qui n'aurait pas forcément été le cas si je l'avais nommé : POUR.UN.MONDE.DURABLE

    2/ sans humour, point de salut !

    Si vous ne l'avez pas encore fait, il est temps de cliquer ici : POUR.UN.MONDE.DURABLE

    A présent, faites la jonction entre les 2 mécanismes.
    D'une part, l'argent-dette et de l'autre l'hyper-consommation.

    A travers ces 2 vidéos, vous en avez saisi l’absurdité, la criminelle absurdité ?

    L'hyper-consommation connectée à l'argent-dette
    donc une hyper-dîme ponctionnée par les banquiers qui se sont installés aux manettes de notre monde.

    Peut-être cela éclaire-t'il davantage mes propos précédents :

    Citation de : Labourse (au 08-02-2009 22:18:25)

    (...)
    Or, ma réflexion-critique porte justement sur le fait que le coeur du système soit l’endettement (état-entreprise-consommateur...et spéculateur via les effets de levier).
    (...)

    = pour hyper-consommer, je dois hyper-m'endetter.


    Qui a intérêt à ce que les échanges de marchandises et de services s'accélèrent et se multiplient en dehors de toute règles de saine gestion et en transitant le plus systématiquement possible par l'intermédiaire de leurs bienveillantes ponctions ?
    QUI

    ...improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils me rendent captif et amputent à leur profit mon pouvoir d’achat.

    La production de richesse est une chose.
    La captation de richesse en est une autre.

    Labourse




    Bon W-E à tous.

    Labourse



    Citation de : Labourse (au 02-03-2009 00:46:01)

    Bonsoir,

    Propos de chartiste sur un site d’analyse technique :

    « nous vivons à l'ère de l'homo-economicus
    toutes les sciences de l'Homme ramènent à l'économie.

    Et l'économie ramène au Grand Chandelier.

    Tout est dans les bougies, tout se fond et se confond en elles.
    D'ailleurs, ne parle-t'on pas d'une Economie de bouts de chandelles ? »

    Ce soir, il y avait Laurent Fabius sur BFM

    Laurent Fabius, qui fut notamment Ministre du Budget et Premier ministre socialiste, est un personnage extrêmement ambigu, naviguant entre la Gauche du PS et un franc Libéralisme.
    A titre personnel, j'ai du mal à le situer sur l'échelle de mes valeurs, qui sont des valeurs d'éthiques non liées à une quelconque idéologie politique ou religieuse.

    Ex 1 : Instaurateur de l'impôt sur les grandes fortunes, il est néanmoins impliqué dans des mesures d'assouplissement de la fiscalité des stock-options et autres formes de bonus. (Source 1)

    Ex 2 : Il est membre de la Commission trilatérale depuis 1998, du club Le Siècle, et participe, en 1994, à la réunion du groupe Bilderberg (Source 2)

    Pour info :
    Le groupe Bilderberg, ou conférence de Bilderberg, ou encore Club Bilderberg est un rassemblement annuel et non-officiel d'environ 130 membres, dont la plupart sont des personnes d'influence dans les domaines des affaires, des médias et de la politique. Les participants sont essentiellement américains ou européens.
    L'idée de la création de ce groupement date de 1952. Depuis 1954, cette conférence réunit sur invitation environ 130 personnalités diverses issues du milieu des affaires, des études académiques ou politiques de différents pays. Ses membres, des hommes politiques, des industriels, des banquiers, et des journalistes, s'appellent eux-mêmes les « Bilderbergers » ou « groupe Bilderberg ».
    L’objectif initial du groupe aurait été, dans le contexte de la guerre froide, de renforcer la coopération entre les États-Unis et leurs partenaires européens, notamment via l’OTAN
  • . Dans ce contexte, aucune source valable n'étant réellement vérifiable, il convient d'être très prudent. Du fait du caractère très confidentiel des conférences et de sa non-médiatisation, le groupe a longtemps été considéré par certains comme une société secrète. Parmi les reproches exercés à l'encontre de ce groupement, on notera la crainte de voir une structure collégiale abritant un petit nombre de personnes influentes et puissantes prendre des décisions importantes en économie ou en politique sans aucun contrôle démocratique par des tiers. Le groupe Bilderberg demeure toujours aujourd'hui l'un des dossiers du conspirationnisme. Depuis la chute de l'empire soviétique, on reproche notamment à ce puissant lobby l'orchestration de la mondialisation économique.

    L'organisation aurait été initiée en 1954, soutenue par les Rothschild, les Rockefeller et la CIA*. La première réunion se serait tenue en mai 1954 à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek (Pays-Bas), d'où son nom. On compte parmi ses membres fondateurs le Prince Bernhard des Pays-Bas, Denis Healey, Joseph Retinger, David Rockefeller, mais aussi Jozef Luns (ex-secrétaire général de l'OTAN) et Paul Van Zeeland (ex-premier ministre belge et banquier).

    Le groupe Bilderberg était alors un groupement d'influence atlantiste dont le but officiel était, dans un contexte de « guerre froide », d'assurer secrètement la coopération entre les États-Unis et les gouvernements d'Europe occidentale*.

    [*Cet article ou cette section est sujet à caution car il ne cite pas suffisamment ses sources. (janvier 2009)]

    Pour info 2 : Autour de la financiarisation de l'économie, de la mondialisation, autour du concept de Nouvel Ordre Mondial, il s'est construit depuis des décennies, voir des siècles, un certain nombre de théories du complot.

    Les rejeter a priori, sans même les connaître, me paraît aussi inconséquent que les accepter trop rapidement.
    Toujours est-il qu'il existe des faits, extrêmement troublants et loins d’être anodins qui justifient leur existence.

    En tant que citoyens et responsables du monde que nous laisserons à nos enfants, il n'est pas malsain de porter un regard éclairé et inquisiteur sur ce qui se trame derrière le théâtre des apparences.

    Ne tombons pas non plus dans la facilité en acceptant des thèses qui nous fournissent des lectures simplifiées, des décryptages subjectifs, des solutions de rechange clé-en-main ou qui nous désignent des coupables tout trouvés.

    Et gardons à l'esprit que ce à quoi nos connaissances (partielles) et notre entendement (restreint) ne nous permettent pas de donner un sens, n'a pas forcément un sens caché ou tenu secret.

    Après visionnage des 2 docu "l'Argent-Dette" (MESSAGE 4) et "Pour un monde durable" (MESSAGE 6), on peut envisager que seul des petits groupes d'intérêts privés tirent avantage d'un système aussi clairement absurde et destructeur.
    Dès lors, se pose la question des "forces convergentes" ayant permis d'asseoir ce système.
    Les noms qui reviennent le plus régulièrement parmi les sources explorant des "théories du complot" sont Rothschild et Bilderberg.

    Revenons à notre très ambigue Laurent Fabius, qui était donc l'invité de La Tribune BFM-Dailymotion, ce dimanche soir à env 19h30

    Je ne l'ai pas entendu utiliser le terme désormais anxiogène de "Nouvel Ordre Mondial";
    Non ! Lui, il parle de "Nouvelle Donne Eco-Sociale"

    Ah, on se sent tout de suite mieux, en bonne compagnie, non ?


    Et, il nous a fait aussi dans le "je me raccroche aux branches", en évoquant après-coup ce qui est maintenant perçu par beaucoup
    Ex : "toutes les histoires de la régulation, tout ça,...en fait, c’est un système qui est FAIT pour qu’il n’y ait pas de contrôle".

    Le passage le plus intéressant de son intervention démarre à partir de la 13ème minute de la Video-Partie 2 sur Dailymotion

    Il parle de la CUPIDITE et développe cet argumentaire :
    pour obtenir des taux de rentabilité supérieurs à ce que dégageaient les entreprises
    => Salaires comprimés par rapport aux profits
    => Compensation de la faiblesse du pouvoir d’achat par un endettement massif
    [et là je cite :]
    « Et au passage de chaque endettement, les initiés comme, on dit, prenaient leur...péage,
    et ça vous a fait une économie d’endettement qui, le jour ou Lehman Brothers a été abandonné...tout s’écroule. »



    Oui, vous avez bien lu !

    Laurent Fabius a dit mot à mot :"Et au passage de chaque endettement, les initiés comme, on dit, prenaient leur...péage"

    Permettez-moi de vous remettre la phrase-clé de mon message d'ouverture de ce forum :

    Citation de : Labourse (au 07-02-2009 16:37:10)

    (...)

    LE SILENCE DES LOUPS / LA VERITE NON DITE
    Les banquiers prélèvent une dîme sur mon pouvoir d’achat sous la forme d’intérêts d’emprunts.

    Labourse





    Alors là, je dis que c'est chaud !!!

    Soit il y a véritablement dans l'air une remise en cause de l'arnaque mafieuse je m'efforce de dénoncer,
    soit, pour ne pas se faire déborder, les politiques commencent à récupérer ce genre de discours pour mieux pouvoir se l'approprier, pour prendre la main dessus et ensuite le gérer à leur convenance et selon leurs règles et leurs ambitions-compromissions.

    Le journaliste avait une occasion en or de demander :
    "A quels initiés faites-vous allusions Monsieur Fabius ?"
    ou :
    "Pouvez-vous développer votre pensée Monsieur Fabius ?"

    Non.
    Il a relancé sur un autre point. Sans surprise

    A suivre...

    Labourse





  • Citation de : Labourse (au 08-03-2009 06:23:54)

    Bonjour,

    Quand j’ai ouvert cette file, il y a tout juste 1 mois,
    j’étais loin d’imaginer vers quelles stupéfiantes découvertes cette recherche de vérité non dite me conduirait
    ...et loin d’imaginer combien le caractère subversif de mon message d’ouverture n’avait d’égal que la naïveté de son auteur.

    J’ai mis les pieds dans un plat dont j’ignorais la profondeur et le contenu.

    La profondeur est celle d’un gouffre et le contenu, sous la mousse de surface (sous la piste de danse), est un infâme brouet, putride et, à terme, létal.

    Avant d’entrer dans le contenu de ce message, je vous invite à relire le principe énoncé en préambule de cette file :

    Citation de : Labourse (au 07-02-2009 16:37:10)

    Bonjour,

    (...)

    En préambule, je souhaite rappeler à chacun que la vérité de l'un n'est pas la vérité de l'autre
    et que la seule façon d'approcher un peu la vérité vraie consiste à évacuer toutes les constructions intellectuelles complexes, toutes les théories élaborées sur la base de postulat et toutes les approches idéologiques forcément subjectives.

    Revenir à la base, revenir au fondement, revenir au
    "Tellement simple et évident que pas contestable"
    et là on touchera peut-être du bout du doigt...la VERITE.

    (...)

    Labourse




    Etes-vous prêts à laisser au vestiaire les idéologies, les idées reçues et les formatages intellectuels qui vous donnent la fausse impression d’être maître de vos raisonnements ?

    - L’Economie financière, c’est simple quand on en maîtrise les grandes lignes !
    .Etes-vous sûr que les lignes qu’on vous donne à percevoir soient les bonnes ?
    - L’Economie financière, c’est extrêmement complexe. C’est normal que certaines choses nous paraissent aberrantes puisqu’on n’est pas en mesure de les comprendre !
    .Etes-vous sûr que la complexité qu’on vous donne à percevoir ne masque pas des réalités pourtant simples ?

    Etes-vous prêts à faire une relecture du Monde en vous basant simplement sur le bon sens Universel ?

    Dans mon précédent message, je vous livrais des propos « surprenants » de Laurent Fabius.

    C’est durant le mandat de ce même Laurent Fabius, alors Ministre de l’Economie et des Finances, que fut créée l’Agence France Trésor, en février 2001.
    Lors de l’inauguration des nouveaux locaux de l’Agence France Trésor, dans le Dossier de presse communiqué à cette occasion, à la rubrique :
    c) instruments de gestion et de contrôle des risques
    on pouvait trouver ceci :
    • « Comptabilité : La mise en place d’un cadre comptable inspiré de la comptabilité bancaire et des contrôles qui l’accompagnent (respect de la piste d’audit, rapprochements périodiques comptabilité- back office, analyse contradictoire des résultats) est un élément majeur du système de contrôle des risques ».

    Ouf ! Depuis sa création, l’élément majeur du contrôle des risques est inspiré de la comptabilité bancaire.
    Tout est sous contrôle, on peut donc dormir tranquille !

    Mais au fait, n’est-ce pas Laurent Fabius, invité de La Tribune BFM-Dailymotion dimanche 1er mars 2009, qui a dit ceci :
    "toutes les histoires de la régulation, tout ça,...en fait, c’est un système qui est FAIT pour qu’il n’y ait pas de contrôle".
    Mais, bien sûr, il faisait allusion au système financier mondialisé, pas à ce qui se passe en France.

    Connaissez-vous l’ACOSS ?
    C'est l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale = la caisse nationale des Urssaf.

    Or, en page 21 du rapport d’Activité 2006/2007 de l’AFT (A.R. AFT-06.07), on trouve un paragraphe se rapportant à l’ACOSS :
    « La mutualisation des ressources financières des administrations publiques a connu une première concrétisation avec le régime général de la Sécurité sociale. La Caisse de la dette publique (CDP), qui disposait fin 2006 d’un excédent de trésorerie de 4,96 Md€, issu des recettes de privatisation, a souscrit la première émission de billets de trésorerie de l’ACOSS. Cette opération mutuellement bénéfique en ce qu’elle facilite l’entrée sur le marché de l’émetteur ACOSS tout en garantissant un retour financier à la CDP supérieur à celui de ses placements traditionnels a, de surcroît, permis de réduire d’environ 0,27 point le ratio dette/PIB en 2006 ».

    Récapitulons :
    1/ mutualisation des ressources financières = ça c’est positif, non ?
    2/ La Caisse de la Dette Publique (...) souscrit la première émission de billets de trésorerie de l’ACOSS = Euh, c’est positif, ça ? l’ACOSS rentre dans la spirale de l’endettement !?!
    3/ opération mutuellement bénéfique = aaah, ça c’est très positif, non ?
    4/ facilite l’entrée sur le marché de l’émetteur ACOSS = euh, ça veut dire que ça prépare bien le terrain à l’ACOSS pour de futurs émissions ! l’ACOSS vient donc bien de rentrer dans la spirale de l’endettement !?
    5/ tout en garantissant un retour financier à la CDP supérieur à celui de ses placements traditionnels = autrement dit, le taux d’intérêt élevé imposé à l’ACOSS constitue un placement juteux pour la CDP.
    6/ a, de surcroît, permis de réduire d’environ 0,27 point le ratio dette/PIB en 2006 = autrement dit, le jeu d’écriture comptable permet de présenter un bilan amélioré.

    Résumons : D’un côté de la chaîne, des cotisations (les nôtres) qui remontent vers les organismes de Sécurité Sociale [A]. De l'autre côté, nous avons la Caisse des Dettes Publiques avec un solde créditeur [B] (!?!) suite à des recettes de privatisations ( = l'Etat s'est défait de bijoux de famille).
    Et entre les deux, a t'on un transfert de [B] créditeur vers [A] déficitaire, ceci dans le cadre de La mutualisation des ressources financières ?
    Non ! C'est le contraire !
    On a un transfert d’une partie des recettes de [A] (nos cotisations) vers [B] via un mécanisme d’intérêts d’emprunts, ce qui permet d’améliorer le bilan de la CDP au détriment de celui des organismes de Sécurité Sociale.


    Ca vous paraît normal ? Ca vous paraît sain ?
    Qu’en pense votre Bon Sens ?

    Croyez-vous que ces génies de l'innovation financière, ceux qui ont participer à l’instauration de ce système financier – dans les griffes duquel et derrière les grilles duquel l’Etat, les Etats vivent en semi-captivité - croyez-vous que ceux qui ont maintenant la latitude d’élaborer et d’imposer ce genre de « deal » qui auto-entretien leurs rentes, se soucient d’une quelconque façon de votre bien-être ?

    Nous, citoyens (artisans, fonctionnaires, salariés, professions libérales, chefs d’entreprise, ...) ne sommes pas davantage maître de l’usage qui est fait de nos impôts que ne le sont les politiques soumis ou complices du diktat des Loups.

    Etes-vous prêt à envisager que ce qui se joue actuellement dans le Monde n’a pas pour seul impact de modifier la taille de nos portefeuilles boursiers ?

    Le combat que nous devons à présent mener, c’est celui d’une Démocratie atrophiée contre un système tenu par des financiers omnipotents, qui tiennent la bride serrée sur l’essentiel des Media et des Politiques.

    Après Fabius, je vous propose un extrait d’un entretien de Michel Rocard publié fin octobre 2008 dans Le Temps.
    A la question : « Y a-t-il des moyens d’en sortir ? (de la Crise),
    Il a répondu :
    « Tout commence par la prise de conscience et le diagnostic. Ce diagnostic doit être scientifique et internationalement partagé. Aussi longtemps que les chefs d’entreprises productives se laisseront intoxiquer par la propagande bancaire, alors que leurs intérêts sont souvent antagonistes, aussi longtemps que les médias nieront le diagnostic, il n’y aura pas de remède ».

    Je le re-dis encore :
    "...improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils me rendent captif et amputent à leur profit mon pouvoir d’achat.

    La production de richesse est une chose.
    La captation de richesse en est une autre
    ".

    Pour conclure, je vous invite à méditer sur ce petit conte d'Olivier Clerc (écrivain et philosophe) d'une grande richesse d'enseignement.
    Il s'agit du principe de la grenouille chauffée.
    "Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.
    Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.
    Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
    La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude..
    C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant.
    L'eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.
    La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.
    Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.
    Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.
    Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.
    Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.
    AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.
    Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES.
    Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des choses.
    Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fois, c'était pour demain.
    Là, C'EST POUR AUJOURD'HUI.
    Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit
    trop tard
    ".


    Labourse




    Commentaire


    • #3
      Citation de : Labourse (au 09-03-2009 03:23:50)

      Bonsoir à tous,

      Pour ceux qui se sentent un peu grenouille et se demandent comment donner le coup de patte salutaire :

      Les premières actions pouvant être mises en oeuvre immédiatement et simplement,
      c'est d'abord de faire circuler ces questions sur cette autre vision du système, dans lequel le diktat des financiers ne laisse à ce jour plus guère de place à une vraie Démocratie.
      C'est déjà d'informer, d'éclairer, d'alerter nos proches (familles, amis, collègues,...)
      C'est aussi de solliciter nos élus (maires, députés,...) sur ces sujets (notamment à travers les réseaux sociaux ou leurs Blogs)

      ...c'est de contribuer, un peu chacun, à rendre la "Chose Publique" afin que la "République" ne puisse plus faire mine d'ignorer ces questions.
      Citoyens, électeurs et contribuables = chacune de nos voix doit compter triple dans ce débat.

      L'objectif est que davantage de nos élus questionnent les instances de l'Etat sur ces sujets, l'objectif est que ces thèmes soient abordés dans les Medias de masse (faire sauter la chape de plomb)

      L'objectif est que soit stigmatisé non plus celui qui ose s'exprimer mais celui qui entrave l'expression.

      L'objectif est que soit stigmatisé non plus celui qui met en doute un système inique et cynique mais celui qui s'est appliqué à défendre l'indéfendable et à faire obstruction aux discours porteurs de bon sens (qu'il soit économiste, journaliste ou politique).

      L'objectif est de peser sur les politiques
      pour que les décisions gouvernementales à venir permettent de reprendre une partie du terrain abandonné aux loups,
      pour regagner du pouvoir Démocratique
      ...pour qu'on ne se retrouve pas placé devant le fait accompli avec toujours plus d'instances centralisées et mondialisées...et toujours plus éloignés de nous.

      Sans doute nous sommes-nous trop souvent laissé placer sans broncher devant des faits accomplis.

      Qui, parmi vous, sait que quand il remplit un chèque (somme en toute lettre, ordre, date,...), ce n'est pas au-dessus de traits qu'il écrit mais au-dessus d'un texte.
      Ce texte en lettres capitales et sans espace, est imprimé dans une police si petite qu'il faut une loupe ou un scanner pour discerner les caractères

      Je l'ai vérifié personnellement sur 3 chéquiers de 3 banques différentes.
      Plusieurs sites en parlent, depuis 2006 et cette info est mentionnée à présent sur Wikipedia : Déclaration Schuman
      Certains posteurs font valoir qu'il ne s'agit peut-être que d'une sécurité, les imprimantes Grand-Public ne traitant pas de si petites polices)

      Il s'agit d'un extrait d'un discours prononcé le 9 mai 1950 par Robert Schuman et qui est considéré comme l'acte fondateur de l'Europe :
      «L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble. Elle se fera par des réalisations concrètes, créant d'abord une solidarité de fait.»

      La dernière "ligne", sur le chéquier, est celle qui se trouve au-dessus de votre signature. Autrement dit, chaque fois que vous signez un chèque, vous contresignez, d'une certaine façon, les phrases de Robert Schuman.

      Si je l'adaptais à notre époque, avec un esprit mal placé, je pourrais obtenir ceci :
      «Le Nouvel Ordre Mondial ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble. Il se fera par des réalisations concrètes, mettant les peuples devant le fait accompli.»



      Plus sérieusement (quoi que !), admettons que ce texte soit anodin.
      Oui, mais pourquoi personne autour de moi n'en n'avait jamais eu vent ?
      Pourquoi cette "découverte" intrigante n'a t'elle pas franchi les frontières du Web pour être reprise sur les Media de masse...depuis 2006 !!!

      Mais ne mélangeons pas les genres : jusqu'à preuve du contraire, l'histoire des chéquiers reste anecdotique.

      Labourse





      Citation de : Labourse (au 09-03-2009 10:13:49)

      Bonjour,

      En réponse à cette réaction :
      « Je trouve qu'il est trop facile de tomber dans cette "théorie du complot..."...quelqu’un a des nouvelles des illuminatis ? »

      je réponds en 2 points :

      1/ l'info que je donne concernant le texte inscrit à l'insu du public sur les chèques est un FAIT.
      Il est donc légitime de s'interroger sur le pourquoi d'un tel fait. Il y a obscrurantisme du côté des distributeurs de ces chéquiers (les "banquiers" au sens large), qui maintiennent depuis des années le "silence radio" sur ce sujet...et obscurantisme aussi du côté de ceux qui veulent clore le débat en ridiculisant ceux qui s'interrogent mais sans apporter pour autant d'explications.

      2/ je rappelle la dernière phrase de mon précédent message :
      "Mais ne mélangeons pas les genres : jusqu'à preuve du contraire, l'histoire des chéquiers reste anecdotique".

      Concentrons-nous plutôt sur la question de fond :
      Pourquoi et comment les Banquiers (au sens large) se sont progressivement détournées de toute fonction de Service Public et se sont émancipées de l'autorité des Etats (et donc de la Démocratie) pour en arriver à n'être plus qu'au service d'eux-mêmes et de quelques intérêts privés.


      Pourquoi un cercles microcosmique d'élites, consanguins et non représentatifs de la diversité du Monde, détient l'essentiel des manettes du Pouvoir ?
      Comment réintroduire de la diversité et de la Démocratie dans ces Instances obscures ?

      Comment faire en sorte que des absurdités telles que les transferts de fond entre la Caisse de la Dette Publique et Les Caisses de la SECU ne passent pas incognito mais soient pointées et discutées par nos représentants élus ?

      Alors, oui, ne mélangeons pas les genres
      et ne cherchons pas à discréditer cette file en la réduisant à "des adeptes de la théorie du Complot".

      Merci.

      Labourse





      Citation de : Labourse (au 10-03-2009 10:14:34)

      Bonsoir,

      En réponse à ce commentaire :
      « Mais, quelque soit ce qui se cache derrière tout ça, je pense que le problème ne se résoudra qu'en utilisant les bonnes armes: Respecter la démocratie (bien mal en point je le concède) et pas brandir de la responsabilités de tel ou tel cercles ».

      Je pense que cette réaction concernait notamment à cette phrase :
      "Pourquoi un cercles microcosmique d'élites, consanguins et non représentatifs de la diversité du Monde, détient l'essentiel des manettes du Pouvoir ?"

      Elle mérite effectivement un éclairage pédagogique.
      Je l’apporte ici, sous la forme d’un rappel puis d’un développement :

      RAPPEL

      Citation de : Labourse (au 02-03-2009 00:46:01)

      (...)

      Ne tombons pas non plus dans la facilité en acceptant des thèses qui nous fournissent des lectures simplifiées, des décryptages subjectifs, des solutions de rechange clé-en-main ou qui nous désignent des coupables tout trouvés.

      Et gardons à l'esprit que ce à quoi nos connaissances (partielles) et notre entendement (restreint) ne nous permettent pas de donner un sens, n'a pas forcément un sens caché ou tenu secret.

      Labourse




      DEVELOPPEMENT

      « cercles microcosmique d'élites, consanguins et non représentatifs de la diversité du Monde »
      = un groupe restreint, toujours les mêmes, issus des mêmes cultures et/ou des mêmes écoles et/ou des mêmes cursus professionnels, qui se co-optent entre eux et qu’on retrouve tantôt ici, tantôt là, toujours aux postes-clés de la gouvernance financière.

      Voici 2 illustrations « factuelles », l’un aux Etats-Unis, l’autre en France :

      1/ USA
      J’emprunte l’exemple à Roque (qu’on ne présente plus sur ce site)
      Il a posté sur ce site, le 25-01-2009, une étude intitulée CLINTON ... le retour ! (En Cliquant ICI vous aurez accès à l’intégralité du texte et à ses sources)
      Il met simplement en lumière le fait que l’équipe nouvelle nommée par Obama pour gérer les questions financières occupait déjà des postes-clés sous l’administration Clinton et que ces gens portent une lourde responsabilité dans les dérives du système.

      Dans le graphe ci-dessous, j’ai marqué d’une croix rouge les 2 exceptions qui confirment la règle.



      Je suis allé pécher quelques infos complémentaires sur leur CV :

      Rahm Emmanuel (Fiche Wikipedia)

      Wasserstein Perella (rachetée par Dresner Bank) / Freddie Mac.
      Paul Volcker (Fiche Wikipedia)
      FED / TRESOR / J. Rothschild Wolfensohn & Co. / Chase Manhattan Bank (Banque des ROCKEFELLER) / Commission Trilatérale / Groupe des 30 (G 30)

      Timothy Geithner (Fiche Wikipedia)
      FED / TRESOR / FMI / FOMC (Comité de politique monétaire) / Groupe des 30 (G 30)

      Gary Gensler (Fiche Wikipedia)
      TRESOR / Goldman Sachs

      Lawrence Summers (Fiche Wikipedia)
      TRESOR / Banque Mondiale /

      Vous aurez, entre autre, que LE TRESOR revient très fréquemment.

      2/ FRANCE
      Puisque je vous ai déjà dévoilé un peu le fonctionnment de l’Agence France Tresor (l’AFT, chargée de la gestion de la dette de l’Etat) dans un précédent message,
      poursuivons avec elle et intéressons-nous à son Comité stratégique :
      Sur le site de l’AFT on peut lire ceci :
      « Il est composé de personnalités venant d’horizons divers, pour conseiller l’Agence France Trésor sur les grandes orientations de la politique d’émission de l’État.
      Le rôle du Comité stratégique est en particulier de donner sa lecture propre des principes qui gouvernent la politique d’émission de l’État et la gestion de sa trésorerie, ainsi que de se prononcer sur les pratiques en cours et les éventuelles évolutions à venir
      ».

      = conseiller sur les grandes orientations, donner sa lecture propre, se prononcer sur les pratiques... bien, bien !

      Voyons le pedigree (non exhaustif) des personnes qui le compose :

      Président
      M. Jacques de LAROSIÈRE
      Ancien Président de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement)
      Ancien gouverneur de la Banque de France et conseiller du Président BNP Paribas
      Ancien Directeur général du Fonds monétaire international ancien Président du Club de Paris de 1974 à 1978.
      Ancien directeur du Trésor

      Membres
      M. Peter R. FISHER
      Co-responsable de la gestion obligataire chez BlackRock
      Ancien sous-secrétaire du Trésor américain
      Executive Vice President of the Federal Reserve Bank of New York (la plus importante des douze banques du réseau de la FED)

      M. Jean-Pierre HALBRON
      Ancien Directeur général adjoint d’Alcatel
      Ancien collaborateur d'Edmond de Rothschild

      M. Emmanuel HAU
      Membre du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild

      M. Philipp HILDEBRAND
      Vice-Président de la Direction générale de la Banque nationale suisse (Banque Centrale Suisse)

      M. René KARSENTI
      Ex Directeur général des finances de la BEI
      Président Exécutif de l’ICMA (International Capital Market Association) *
      *L’ICMA et l’AMTE annoncent le regroupement de leurs activités à partir de janvier 2009 (cf. Bertrand de MAZIERES).

      M. Ng KOK SONG
      Directeur général du fonds souverain « Government of Singapore Investment Corp » (GIC), l’un des plus puissants au monde. (Parmi les conseillers auprès du Conseil d’Administration du GIC, on trouve en 2004,Robert B Litterman (ex de la Federal Reserve Bank of Minneapolis) , en 2005 Paul Myners (secrétaire d’Etat au Tresor anglais) et en 2007 Léon Bressler (Perella Weinberg, Midland Bank SA, Worms & Cie)

      M. Bertrand de MAZIERES
      Directeur général des Finances à la Banque européenne d’investissement (BEI)
      Ex directeur général de l'AFT
      Ex vice-président du « Club de Paris »
      Président de L'AMTE (Association des Marchés de Taux en Euro) *
      *L’ICMA et l’AMTE annoncent le regroupement de leurs activités à partir de janvier 2009 (cf. René KARSENTI).

      M. Jean-Louis FORT
      Ancien secrétaire général de la Commission bancaire
      Administrateur externe chez Global Equities

      M. Francesco GIAVAZZI
      Professeur d’économie à l’université Bocconi (Milan)
      Chercheur et membre du Comité exécutif du CEPR (Center for Economic Policy Research), à Londres
      Chercheur associé du NBER (National Bureau of Economic Research), Boston (Massachusetts)
      Ancien Vice-Président de la banque de Naples
      MAJ le 16 déc. 08

      Personnalités venant d’horizons divers
      ou cénacle de Grands Argentiers qui sont en interaction constante les uns avec les autres ?
      Plusieurs membres de ce Comité stratégique sont issus de l’AFT elle-même = vous avez dit consanguins

      = un groupe restreint, toujours les mêmes, issus des mêmes cultures et/ou des mêmes écoles et/ou des mêmes cursus professionnels, qui se co-optent entre eux et qu’on retrouve tantôt ici, tantôt là, toujours aux postes-clés de la gouvernance financière.

      Vous vous doutez bien qu'on peut multiplier les exemples de ce genre (et certainement en trouver de plus pertinents)

      Le boa monétaire forme un cercle qui avale sa propre queue.

      Avez-vous relevez cette news hier :
      Reuters le 09/03/2009 à 08:55
      Bruxelles d'accord pour un doublement des ressources du FMI :
      BRUXELLES (Reuters) - Les ministres des Finances de l'Union européenne, qui se réunissent mardi à Bruxelles, apporteront leur soutien au doublement à 500 milliards de dollars des ressources du Fonds monétaire international (FMI).

      Un projet de document des Vingt-Sept obtenu par Reuters expose la position de l'UE sur la politique économique, la régulation des marchés financiers et les institutions internationales, le FMI et les banques multilatérales de développement en vue de la réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 les 13 et 14 mars.

      "Il est essentiel que le FMI ait les moyens financiers appropriés pour venir en aide aux pays particulièrement affectés par la crise actuelle", souligne ce document, qui devra être approuvé par les ministres des Vingt-Sept.

      "Les Etats membres de l'UE soutiennent un doublement des ressources du FMI et sont prêts à contribuer si nécessaire à un accroissement temporaire", ajoute-t-il.

      De son côté, la ministre française de l'économie, Christine Lagarde, s'est prononcée pour un effort généralisé à l'endroit du Fonds monétaire international.

      "Il faudra qu'on donne tous plus d'argent au FMI", a-t-elle déclaré avant la réunion des ministres des Finances de la zone euro, à Bruxelles.


      TRADUISONS :

      Les Etats membres de l'UE, hyper-endettés et à la recherche de financement comme jamais, proposent d'apporter des Fonds à un organisme dont la fonction est justement de prêter des Fonds aux pays en détresse.
      Vont-ils émettre des emprunts pour obtenir les ressources qui leur permettront d'apporter des Fonds au FMI, afin que ce dernier puisse prêter des Fonds aux pays qui traversent des difficultés financières graves ?
      ...euh, c'est-à-dire eux-mêmes...dès à présent ou très prochainement.

      Ca vous paraît normal ? Ca vous paraît sain ?
      Qu’en pense votre Bon Sens ?


      Labourse





      Citation de : Labourse (au 12-03-2009 18:22:37)

      Bonjour lecteur,

      Toi qui a pris connaissance de la profondeur des "dérives" du système et de sa machiavélique perversion, ne reste pas les mains dans les poches.

      Il y a urgence = d'importantes décisions politiques se prennent sous tes yeux ou vont se prendre prochainement : loi Hadopi (contrôle d'Internet), réintégration pleine et entière de la France dans l'OTAN, G20 sur l'Ordre Financier Mondial,...

      Il FAUT diffuser plus largement les points de vue non alignés,
      il faut déranger nos concitoyens endormis, les informer qu'il existe d'autres éclairages, d'autres interprétations sur les évènements économiques et politiques
      que ceux qui franchissent le filtre des Media officiels.
      On ne nous donne à voir le spectacle de ce qui répond aux critères "politiquement corrects et acceptablement polémiques" mais on nous dissimule -il n'y a pas d'autre mot- ce qui se joue en coulisse.

      Informez vos proches, faites circuler les informations, postez sur les forums et les Blogs, soumettez vos doutes, vos interrogations, votre incrédulité.

      Chacun est libre de se forger sa propre opinion.

      Mais quelle opinion le public peut-il se forger quand il ne dispose que d'informations partielle et tronquée, une version officielle choisie pour lui par d'autres ?

      Quelle opinion le public peut-il se forger quand il ignore
      - quand on lui dissimule -
      que le création monétaire est entre les mains d'intérêts privés depuis des décennies et que l'économie dans son ensemble s'appuie sur un processus de création de dettes qui aliène l'ensemble de la Société (Etat, donc contribuables, entreprise, consommateur).

      Vous paraît-il supportable que, alors que les banquiers ont poussé la recherche du gain jusqu'à (au-delà de) la limite de leur implosion, vous paraît-il supportable qu'on vous dises :
      "oui, mais notre système va s'écrouler si on ne sauve pas les banques privées coûte que coûte...avec votre argent et celui de vos enfants et de vos petits-enfants, chers contribuables."

      Et, pour éviter que la foule ne descende dans la rue pour demander justice, vérité et libre expression de la Démocratie : "oui, mais vous allez voir ce que vous allez voir ! On va modifier le système afin que les méchants ne puissent pas recommencer. Dormez tranquille !"

      En réponse à ce commentaire :
      "Pourquoi un cercles microcosmique d'élites, consanguin et non représentatifs de la diversité du Monde, détient l'essentiel des manettes du Pouvoir ?

      Le projet visé par cette caste sera de toute manière perçu aux yeux du grand public de façon positive (ex anecdotique comme les chéquiers : la loi Hadopi, le contrôle des médias).

      Vous avez une partie de la réponse devant les yeux : vous croyez que cette crise financière est venue du jour au lendemain ou l'a t on aidée à éclore ? Mais qui et pourquoi. Discutez avec vos proches et amis »

      Je rappelle qu’il ne faut pas oublier que crier "aux loups !" n'a jamais été très efficace.

      Pour être écouté, entendu, par ceux qui ne se sont jamais vraiment interrogés sur la "valse des loups",
      il faut absolument donner des faits, montrer des enchaînements, donner une analyse de situations concrètes

      sinon on passe juste pour un...illuminé
      et les regards se détournent.

      Il faut pointer les anomalies, les incohérences qui révèlent les failles et les contradictions du discours officiel.

      A défaut d'être en mesure de prouver par A + B qu'on a raison,
      faire de la propagande pour une quelconque théorie du complot n'amène à rien.

      Par contre, me semble-t'il, s'appuyer sur des faits avérés, démonter des mécanismes qui apparaissent complexe à 1ère vue et faire appel au simple bon sens des gens pour qu'ils jugent par eux-mêmes
      = c'est en empruntant cette voie qu'on peut rallier les opinions.

      - Est-ce que cette crise était en gestation depuis longtemps, oui ou non ?
      - Est-ce que les économistes, les hommes politiques et les journalistes ont tous été aveugles au cours de la décennie écoulée ou est-ce que ceux qui ont tentés de prévenir l'opinion ont été "maîtrisés" ?
      - Est-ce que ceux qui sont actuellement en charge de notre avenir n'étaient pas déjà présents dans les rouages politiques, économiques et journalistiques durant cette dernière décennies ?

      Quelles ont été leurs déclarations et leurs actes pendant que se mettaient en place les détonateurs de la crise du système ?

      Des archives existent.
      Les déclarations, les parcours, les actes peuvent être retracés.
      Il y a des faits, il y a des chiffres, il y a des citations...
      = voilà un travail à faire.

      Objectivement, sont-ils crédibles ceux qui vont discuter de l'avenir de l'organisation du monde au prochain G20 ?
      Est-ce que la main "invisible" des Banquiers n'est pas plus prépondérante que jamais à travers eux ?

      Avez-vous vu cette news de ce matin à propos de la nomination de François Pérol, ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée, à la tête du groupe Caisse d'Epargne-Banque Populaire:
      Pérol : La commission déontologie a envisagé sa démission-pdt
      PARIS (AFP)--La commission de déontologie, au centre de l'imbroglio qui a accompagné la nomination de François Pérol, ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée, à la tête du groupe Caisse d'Epargne-Banque Populaire, a "envisagé une démission collective", a reconnu jeudi son président Olivier Fouquet.
      "Je dois vous avouer très franchement que nous avons envisagé une démission collective", a dit M. Fouquet devant les membres de la commission des lois à l'Assemblée nationale, en réponse au député René Dosière (PS) qui lui demandait si devant l'ampleur de la polémique il n'avait pas été tenté de démissionner.
      Les membres de la commission ont finalement décidé de ne pas le faire pour éviter une vacance, a assuré M. Fouquet. "Il y aurait eu une période intermédiaire pendant laquelle n'importe qui aurait pu demander un avis et obtenir un avis favorable", a-t-il argumenté, soulignant que selon "les termes de la loi", au delà d'un mois, l'avis de la commission "est réputé favorable".

      (END) Dow Jones Newswires
      March 12, 2009 07:55 ET (11:55 GMT)
      Copyright (c) 2009 Dow Jones & Company, Inc.


      Doit-on y voir un fait divers anodin ou un élément supplémentaire à charge contre ceux qui nous disent agir pour le bien général ?

      Jeter un coup d'oeil sur le schéma qui suit :



      3 postes, 3 personnes :
      Des personnalités venant d’horizons divers
      ou toujours le même cénacle de Grands Argentiers qui sont en interaction constante les uns avec les autres ?
      Tous les 3 ont un lien avec le Trésor = vous avez dit consanguins

      Labourse



      Commentaire


      • #4
        Citation de : Labourse (au 15-03-2009 03:54:14)

        Bonsoir,

        Sommes-nous factuellement exposé à un "risque démocratique" imminent ?

        Entre rumeurs, exagérations et sempiternelles théories du Complot...existe-t'il un risque réel d'assister à des coups portés contre nos droits démocratiques ?

        Connaissez-vous l'IFRI

        L’Ifri (Institut français des relations internationales)
        est en France le principal centre de recherche et de débat indépendant consacré à l’analyse des questions internationales.

        Dans un rapport publié en 2007 par le Foreign Policy Research Institute basé à Philadelphie,
        l’Ifri figure parmi les dix premiers think tanks dans le monde hors États-Unis.

        Domaines de recherche
        Les travaux de l’Ifri portent sur les évolutions politico-stratégiques et notamment les relations transatlantiques dans leurs diverses composantes ; la construction européenne ; l’économie internationale et l’analyse de la dynamique de la mondialisation ; les approches régionales (Europe, Asie, Moyen-Orient, CEI) ; les stratégies globales (gouvernance mondiale, gestion des ressources, de l’environnement, de l’immigration, etc.).


        L’Institut publie chaque année le rapport annuel Ramsès (Rapport Annuel Mondial sur le Système Economique et les Stratégies)

        Je vous propose 2 courts extraits du RAMSES 2009

        En préambule, un extrait du Message de Thierry de Montbrial,
        Fondateur et directeur général de l’Ifri :
        "Un point commun à toutes nos activités est donc le souci de contribuer de façon pragmatique
        et opérationnelle à renforcer la gouvernance mondiale.
        (...)
        C’est le fonctionnement du système interétatique tout entier qui est en cause.
        Des réformes sont nécessaires, qui supposent des modalités inédites de partenariat entre les gouvernements, les entreprises et la société civile.
        Conscient de l’importance vitale de cette question pour l’avenir de l’humanité, l’Ifri a pris l’initiative
        d’une conférence internationale d’un type nouveau, la World Policy Conference, entièrement vouée
        à la question de la gouvernance mondiale
        .
        "

        La problématique est donc clairement posée : renforcement de la gouvernance mondiale.


        Voici à présent un extrait des pages 24 et 25 :

        "Aujourd’hui, beaucoup de Français et certainement d’Irlandais considèrent qu’un texte aussi important que le traité de Lisbonne ne peut pas ne pas être ratifié par le peuple.
        La situation est absurde, quand on sait que le Premier ministre et même le commissaire irlandais à Bruxelles ont avoué n’avoir pas lu ledit traité !
        Il me semble que l’Union européenne ne pourra que stagner, voire régresser, tant que les citoyens de tous les pays membres ne reconnaîtront pas que, dans un ensemble aussi vaste et divers, seule est viable la démocratie indirecte.
        D’une manière générale, il me paraît essentiel de comprendre que le déficit fondamental de l’Europe n’est pas démocratique mais culturel. La grande question pour l’avenir de l’Europe est là.
        Rien ne justifie à cet égard un pessimisme excessif.
        Ainsi Nicolas Sarkozy a-t-il réussi à faire ratifier le traité de Lisbonne par la voie parlementaire sans soulever de tollé.
        L’évolution de la culture est certes une question essentiellement sociologique, mais dans certains domaines des hommes ou des femmes de pouvoir ou d’influence peuvent accélérer les choses.
        Il faut appréhender l’avenir de la gouvernance européenne en termes au moins autant psychosociologiques que techniques ou juridiques
        ."

        Et un extrait de la Conclusion (page 3) :
        (...)
        "Il n’est guère plus facile en 2008 de prévoir l’évolution du XXIe siècle que l’on ne pouvait envisager en 1908 les guerres mondiales et leurs conséquences ou encore un phénomène comme Internet. On ne peut afficher aujourd’hui qu’une certitude :
        sans une adaptation drastique et rapide de la gouvernance planétaire, de grands drames mondiaux redeviennent possibles et même probables".

        Ceci est tiré d'un rapport officiel d'un organisme officiel qui à l'oreille des Grands de ce monde.

        Je vous propose le décryptage résumé du RAMSES 2009 :

        "de grands drames mondiaux redeviennent possibles et même probables sans un renforcement rapide de la gouvernance planétaire.
        Il faut s'appuyer sur des hommes ou des femmes de pouvoir ou d’influence pour convaincre au plus vite les peuples que seule est viable la démocratie indirecte
        ."

        Qui sont donc ces éminences grises de l'Ifri qui influencent les décideurs en vue d'amener un Nouvel Ordre Mondial ?

        Voici ce que j'ai trouvé :

        CONSEIL STRATEGIQUE
        (à la date du 26 juin 2008)

        PRESIDENT
        Thierry de Montbrial, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, directeur général, Ifri
        [Avec réserves = Extrait de la fiche Wikipedia :
        Membre du Comité directeur des conférences de Bilderberg depuis 1976, il est membre de droit (juillet 2006) du Conseil du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII)[3] et membre du comité de rédaction de la revue Foreign Policy.]

        MEMBRES

        Vladimir Baranovski, directeur adjoint, Institut de l’économie mondiale et des relations internationales (IMEMO), Moscou

        François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France, président de Citigroup France

        Jean-Claude Casanova, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, directeur de la revue Commentaire, membre du Comité d’honneur de la Fondation France Israel [Comité présidé par David de Rothschild]

        Bertrand Collomb, président d’honneur de Lafarge
        [Avec réserves = Extrait de la fiche Wikipedia : Membre du club Le Siècle et du Bilderberg]

        Thérèse Delpech, directeur chargé de la prospective au Commissariat à l’énergie atomique (CEA)

        Vincent Desportes, général de division, commandant du Centre de doctrine d’emploi des forces (CDEF)

        Pierre Jacquet, directeur exécutif de l'Agence française de développement
        [Extrait de la fiche Wikipedia : membre du Cercle des économistes, entre 1997 et 2006 membre du Conseil d’analyse économique auprès du Premier Ministre]

        Karl Kaiser, ancien directeur de l'Institut de recherche de la Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP), Berlin

        Jean Klein, professeur émérite à l'Université Paris-I

        Pierre Lévy, directeur du Centre d'analyse et de prévision au ministère des Affaires étrangères

        Dominique Moïsi, conseiller spécial, Ifri
        [Avec réserves =Extrait de la fiche Wikipedia :
        Dominique Moïsi, est conseiller spécial de l'IFRI (Institut français de relations internationales), après en avoir été le directeur adjoint. Il est également professeur à l'Université de Harvard.
        Dominique Moïsi publie des articles dans le Financial Times, le New York Times, dans Die Welt et dans de nombreux autres grands quotidiens.
        (...)
        Il est aussi membre du groupe Bilderberg dont les réunions obscures alimentent des débats passionnés et très controversés]

        Jean-Christophe Romer, directeur du Centre d'études d'histoire de la défense

        Olivier Roy, directeur de recherche au Laboratoire du monde iranien, CNRS

        Simon Serfaty, professeur à l'Université de Norfolk, titulaire de la chaire Brzezinski au Center for Strategic and International Studies (CSIS), Washington


        Voilà : si demain notre Droit de vote et notre capacité à influer sur notre destin - à nous Français - se trouvent restreints, ce sera en partie dû aux bons offices de cette...officine.

        Ca vous paraît normal ? Ca vous paraît sain ?

        On tourne la tête et on regarde ailleurs ?

        Citation de : Labourse (au 09-03-2009 03:23:50)

        (...)

        L'objectif est de peser sur les politiques
        pour que les décisions gouvernementales à venir permettent de reprendre une partie du terrain abandonné aux loups,
        pour regagner du pouvoir Démocratique
        ...pour qu'on ne se retrouve pas placé devant le fait accompli avec toujours plus d'instances centralisées et mondialisées...et toujours plus éloignés de nous.

        Sans doute nous sommes-nous trop souvent laissé placer sans broncher devant des faits accomplis.




        Labourse





        Citation de : Labourse (au 15-03-2009 17:37:06)

        ... citations de Maurice Allais (merci au contributeur) :
        « Il est bien certain que les intérêts très puissants des groupes de pression monétaires et financiers et les doctrines régnantes ne sont guère favorables à ces réformes, tant est forte la tyrannie du statu quo. »

        A votre avis : pourquoi débat on aussi peu de ces sujets dans les médias officiels alors que, dans le même temps, on en débat autant parmi les élites ?

        C'est bien là qu'est l'os hélas, y pas d'élus
        ...qui prônent une véritable remise à plat pour aboutir à une vraie refonte (refondation) de ce système qui a échappé au contrôle politique
        et absolument AUCUN véritable débat sur les Media officiels
        pour ce qui touche à cette pierre angulaire de l'écrasement de la Société sous des montagnes d'endettement gérés par les "Banquiers" au détriment de cette même Société.

        NON !

        Juste des débats des Grands argentiers entre eux, pour trouver comment préserver le système en donnant un peu l'impression de le réguler.
        Et des journalistes qui se contentent de relayer la propagande sur ce qui concene la périphérie du problème (Paradis fiscaux, Hedge Funds,... = dormez braves gens, les Grands de ce monde font le nécessaire !)

        L'arnaque totale !!!

        Labourse





        Citation de : Labourse (au 17-03-2009 08:02:35)

        Bonjour,

        Essayons de briser le miroir des illusions qu'on nous place devant le regard.

        Appliquons quelques uns des "préceptes" évoqués dans mes précédents messages


        (...) l'objectif est que ces thèmes soient abordés dans les Medias de masse (faire sauter la chape de plomb)

        L'objectif est que soit stigmatisé non plus celui qui ose s'exprimer mais celui qui entrave l'expression.

        L'objectif est que soit stigmatisé non plus celui qui met en doute un système inique et cynique mais celui qui s'est appliqué à défendre l'indéfendable et à faire obstruction aux discours porteurs de bon sens (qu'il soit économiste, journaliste ou politique).

        Que ceux qui jouent le jeu de l'anti-démocratie, qui pratiquent le lavage de cerveaux,
        qui véhiculent la propagande du Système (mensonge, dissimulation, débat truqué ou partial)
        sachent que le moment peut arriver où ils auront à répondre de leurs actes...

        On ne nous donne à voir le spectacle de ce qui répond aux critères "politiquement corrects et acceptablement polémiques" mais on nous dissimule -il n'y a pas d'autre mot- ce qui se joue en coulisse.

        (...)

        Il faut pointer les anomalies, les incohérences qui révèlent les failles et les contradictions du discours officiel.

        Des archives existent.
        Les déclarations, les parcours, les actes peuvent être retracés.
        Il y a des faits, il y a des chiffres, il y a des citations...
        = voilà un travail à faire.

        ...parce qu'ils laissent des traces de leurs méfaits.


        Dans un prédécent message, je disais :
        "on peut envisager que seul des petits groupes d'intérêts privés tirent avantage d'un système aussi clairement absurde et destructeur.
        Dès lors, se pose la question des "forces convergentes" ayant permis d'asseoir ce sytème.
        Les noms qui reviennent le plus régulièrement parmi les sources explorant des "théories du complot" sont Rothschild et Bilderberg."

        [j'aurais pu citer également Rockefeller ou la Commission Trilatérale]

        Attardons-nous sur le Groupe BILDERBERG qui existe depuis 50 ans.

        On peut supputer, fantasmer, dénoncer, délirer sur le Qui du Pourquoi du Comment et dans Quel But ???

        Mais une chose est sûre : on ne peut pas remettre en cause l'existence de ces réunions de personnes d'influence dans les domaines des affaires, des médias et de la politique..

        Dates, lieux, listes des participants (par forcément parfaitement exactes ou parfaitement exhaustives)
        = depuis de nombreuses années, le jeu de cache-cache mondial n'est qu'un secret de polichinelle.
        Partout dans le monde, des livres, du buzz sur Internet, des entrefilets dans quelques journaux et, parfois, des commentaires de la bouche même des intéressés ainsi que des photos ou des vidéos volés...

        1/ Patrick Devedjian était l'un des participants, en 2006 à Ottawa.
        Interviewé en février 2007 par Karl Zero sur LEWEB2ZERO.TV_Devedjian , il cherche à démystifier les raisons du secret.
        Le passage démarre au bout de 2mn30 (déplacer le curseur) et dure env 2 mn.

        2/ En 2008, dans le journal TV Soir 3, Marie Drucker interview Michael Gama, auteur de Recontres au sommet = CLIQUER ICI
        L'interview n'est pas d'un grand intérêt mais cela montre que tout le monde peut avoir entendu parlé de Bilderberg.

        « Depuis sa création, le Bilderberg, présidé depuis l’an 2000 par le Vicomte Etienne Davignon, a monté en prestige et aujourd’hui, l’on se flatte "d’en être". La reine Béatrix des Pays-Bas, fille du Prince Bernhard, honore de sa présence les conférences depuis de nombreuses années.
        En plus des ministres en exercice, des députés, des journalistes, des banquiers et des PDG, sont régulièrement invités, la plupart des commissaires européens ( leur voyage est payé par la Commission européenne ), les présidents du FMI et de la Banque Mondiale, ainsi que le directeur général de l’OMC. Pour assurer la sécurité de ces VIP, le gouvernement du pays hôte déploie une armada policière, armada rétribuée cela va sans dire, par les contribuables. Et l’on nous dit, depuis 54 ans, que tout ceci est de nature strictement privée ». (mardi 20 mai 2008 par René Balme)

        Donc, une chose est sûre : ces réunions sont entourées de secret mais ne sont pas secrètes.

        Et pourtant

        3/ Mars 2008 : Débat sur la 5 dans le cadre de l'émission C dans l'air, sur le thème : "Qui gouverne le monde ?"
        L'animateur : Yves Calvi
        Les éminents spécialistes du sujet : Gérard Chaliand (spécialiste des problèmes géopolitiques et stratégiques), Nicole Bacharan (historienne et politologue franco-américaine), Jean-François Khan (historien, journaliste depuis 1964 - Europe 1, l’Express, le Monde - fondateur de l’Evénement du Jeudi puis de l’hebdomadaire Marianne),et enfin Jacques Rupnik (Directeur de recherches au Centre d’études et de recherches internationales)

        Regardez, ça dure 40 secondes, c'est hallucinant : [url='http://www.dailymotion.com/m4j1k/video/x4m2t6_bild... [/url]

        Vous avez vu ?
        Tous prétendent ne jamais avoir entendu parler de Bilderberg.
        Que l'un ou l'autre ne soit pas au courant, on aurait pu y croire...
        MAIS TOUS LES 5 TOUS EN COEUR
        Et des gens spécialement invités pour débattre de qui gouverne le monde

        Dormez braves gens, oubliez les rumeurs, abandonnez vos doutes et continuer à ne voir que le Monde qu'on vous donne à voir.


        Vous pensiez vivre dans un pays libre avec des Media qui vous informent sur ce qui se passe dans le Monde ?

        Depuis combien d'années se fait-on endormir à notre insu ?

        Depuis combien d'années les invités, les spécialistes sur les plateaux sont-ils choisis, font-ils semblants et n'abordent-ils jamais en profondeur ce qui s'écarte du Dogme Mondialiste ?

        Est-ce que le groupe de Bilderberg réunit des comploteurs qui souhaitent maîtriser le destin de l'humanité toute entière ?

        Ca, je n'en sais rien.
        Par contre, ce que je sais à présent, c'est qu'il y a des gens qui préfèrent que je ne m'interroge pas sur ce genre de sujets
        et que je leur ai déjà cédé beaucoup trop de terrain.

        Il nous faut de toute urgence une réforme intégrale et sans compromis de notre système financier, afin de nous libérer du joug des illusionnistes qui nous masquent la réalité.

        Citation de : Labourse (au 07-02-2009 16:37:10)

        (...)

        Face à la religion de l’argent, où sont les défenseurs de la laïcité économique ?

        (...)

        Pourquoi cette chape de plomb médiatique ?
        Pourquoi la base imposée du modèle économique actuel, à savoir le recours au service des banquiers, à l’endettement à outrance comme levier de croissance, fait-elle figure de postulat intouchable ?

        Quid des journalistes ?
        Quid des politiques ?

        Pourquoi ne font-ils rien d'autres que de brasser de l'air et déplacer de la poussière à la périphérie de la tanière ?

        Labourse





        Citation de : Labourse (au 08-03-2009 06:23:54)

        (...)

        Le combat que nous devons à présent mener, c’est celui d’une Démocratie atrophiée contre un système tenu par des financiers omnipotents, qui tiennent la bride serrée sur l’essentiel des Media et des Politiques.

        (...)

        Labourse



        Bonne journée.

        Labourse





        Citation de : Labourse (au 20-03-2009 02:42:20)

        Bonjour,

        Dans de précédents messages, j'ai cité des propos de Laurent Fabius et de Michel Rocard.

        Aujourd'hui, je cite Jacques Attali.(Fiche Wikipedia)

        Il était l'invité, mardi 16/03, avec Alain Minc, de l'émission Les Grands Débats de BFM, sur le thème :
        Le monde de demain s’invente aujourd’hui

        Voici quelques phrases qu'il a prononcées au cours de l'émission:

        "La globalisation des marchés a créé l’hypertrophie de la finance et la catastrophe dans laquelle on est."

        "Ceci a permis le développement d’une industrie financière qui a en effet organisé le transfert de ces richesses par titrisation, effet de levier, a bénéficié de tout cela ...et a accaparé une partie des richesses."

        Citation de son Livre "La crise et après", page 169 : "(...) sitôt qu’il pourra, le capitalisme financier poussera les autres a s’endetter pour son seul bénéfice."

        "(...) le métier de banquier doit redevenir un service publique."

        Joli florilège, non ?

        Rajoutez à cela :
        « Et au passage de chaque endettement, les initiés comme, on dit, prenaient leur...péage»
        Fabius (cf. Message N° 7)

        Et rajoutez aussi :
        « Aussi longtemps que les chefs d’entreprises productives se laisseront intoxiquer par la propagande bancaire, alors que leurs intérêts sont souvent antagonistes, aussi longtemps que les médias nieront le diagnostic... »
        Rocard (cf. Message N°8)

        Et rajoutez encore :
        « Les banquiers prélèvent une dîme sur mon pouvoir d’achat sous la forme d’intérêts d’emprunts ».
        «Les banquiers peuvent donc s’apparenter à des parasites (…) qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils me rendent captif et amputent à leur profit mon pouvoir d’achat».
        «Pourquoi la base imposée du modèle économique actuel, à savoir le recours au service des banquiers, à l’endettement à outrance comme levier de croissance, fait-elle figure de postulat intouchable ? »
        Labourse (cf. Message d'ouverture du forum)



        La majorité des réactions qui ont suivi mon message d'introduction, prenaient le parti de la "défense" des banquiers et de la remise en cause de mon argumentation. (cf. page 1)

        Je m'interroge

        Vous constatez aujourd'hui que des Fabius, Rocard, Attali, avec le recul et la profondeur d'analyse qu'on peut leur prêter sur ces questions, expriment des points de vue qui rejoignent celui que j'ai voulu exprimer.
        Cependant, vicken123, Roque, maurer, tgtg65, OBjection et slaruaz
        ont spontanément formulé des réponses qui zappaient mon angle d’approche et se positionnaient "pro-banquiers".

        Sur la base de quelles réflexions, ou de quelle précipitation, ont-ils fait la démarche de répondre : "non, non ! tout est normal et parfaitement justifié",
        ce qui était susceptible d’étouffer cette file dans l’oeuf ?

        Je serais curieux de connaître leur position aujourd'hui

        A l'époque (7 février, ce n'est pas vieux), je n'avais même pas connaissance du mécanisme de L'Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR)
        mais les excès et les dérives du système étaient si criants, bien avant que n’éclate la crise des subprime, qu'on ne pouvait manquer de s'interroger sur le caractère officiel et institutionnel de ces aberrations :

        "Pourquoi la base imposée du modèle économique actuel, à savoir le recours au service des banquiers, à l’endettement à outrance comme levier de croissance, fait-elle figure de postulat intouchable ?" = cette phrase est également extraite de mon 1er Message.

        Revenons à BFM et à Jacques Attali.
        Lui aussi est un personnage ambigu, qui traverse les époques en se maintenant dans les cénacles des hautes sphères politiques.
        Est-ce qu’il mange à tous les râteliers ou est-ce que sa démarche passe au-dessus des râteliers parce qu’il projette ses réflexions vers un monde où les guerres de clocher nationales seront obsolètes ?
        Loup ou agneau ?

        Voici d’autres extraits de son intervention radiophonique :

        "...ça fait 15 ans que je dis ça, parce qu’on globalise les marchés sans globaliser l’Etat de droit. Si on globalise les marchés sans globaliser l’Etat de droit, à un moment il y a une crise : je l’ai écrit il y a...20 ans. (...) La globalisation des marchés a créé l’hypertrophie de la finance et la catastrophe dans laquelle on est.
        (...) aux Etats-unis, la classe politique dominante n’a pas voulu augmenter le revenu des salariés à partir de la classe moyenne et a fait croire à une politique des revenus par une politique de la dette. On leur a permis de s’endetter au lieu de leur donner des revenus, en leur faisant croire que l’augmentation de la valeur de leur patrimoine remplaçait la politique des revenus.
        (...) ceci a permis le développement d’une industrie financière qui a en effet organisé le transfert de ces richesses par titrisation, effet de levier, a bénéficié de tout cela ...et a accaparé une partie des richesses.
        (...) Aujourd’hui, on est dans une prise de conscience que la dette est excessive.
        (...) la dette américaine, qui était à 250% du pib au sommet de la crise de 29, était à 350% du PIB fin 207 (...) aujourd’hui on est à 500% du PIB.
        (...) La dette américaine, c’est le PIB mondial.
        50.000 milliards de dollars.
        (...) les 2 principaux responsables, c’est Wall-Street et la City
        (...) les américains s’interdisent à faire à Wall-Street ce qu’ils autorisent leurs banques à aller faire à la City.
        Or aujourd’hui, il est évident qu’il faut contrôler ce système
        (...) ce qui est absolument fascinant, c’est de voir que du point de vue anglo-saxon, anglais et américain, tout ce passe comme si (...) il ne fallait surtout rien changer d’essentiel.
        (...) le principal Paradis Fiscal de la planète, c’est Londres.

        [Intervention d’Alain Minc à propos de Londres : c’est la Fédération des Paradis fiscaux comme il y a une fédération des Emirats Arabes Unis].

        (...) cette gestion de la crise (...) est en train de donner aux anglo-saxons le monopole du Droit de faire ce qu’ils sont en train d’interdire aux autres de faire.

        (...) le métier de banquier doit redevenir un service publique
        "

        Fin de citation.


        Pour ma part, je retiendrai les 2 phrases suivantes :

        "sitôt qu’il pourra, le capitalisme financier poussera les autres a s’endetter pour son seul bénéfice."
        « le métier de banquier doit redevenir un service publique »

        La 1ère énonce le problème central.
        La 2nde propose une voie pour contrer le problème.

        Le reste se mêle au ronronnement ambiant :
        Oui, la crise est très grave.
        Oui, les méchants anglo-saxons sont hypocrites et perfides.
        Oui, les gentils européens veulent améliorer les choses.
        ...

        A ce stade, je me pose une question :

        Se pourrait-il que certains lecteurs n'aient pas encore complètement intégré la profondeur et la gravité de la situation ?

        Se pourrait-il que certains estiment encore que les Banquiers (au sens large) ont juste commis des excès
        et qu'une bonne régulation suffira à remettre bon ordre dans tout ça ?

        Dites moi pas que c'est pas vrai qu'il est faux de penser qu'il en reste encore ?

        Alors parcourez ces citations historiques :

        James Madison (1751-1836), quatrième Président des Etats-Unis : "L'histoire révèle que les banquiers utilisent toutes les formes d'abus, d'intrigues, de supercheries et tous les moyens violents possibles afin de maintenir leur contrôle sur les gouvernements par le contrôle de l'émission de la monnaie."


        "Si jamais le peuple américain autorise les banques privées à contrôler leur masse monétaire, les banques et les corporations qui se développeront autour d'elles vont dépouiller les gens de leurs possessions jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront sans domicile sur le continent que leurs pères avaient conquis" (Thomas Jefferson, 3ème Président des Etats-Unis, Lettre au Ministre des Finances Albert Gallatin en 1802)

        Thomas Jefferson a dit également : "Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation"

        Lincoln déclara pendant la guerre de Sécession:
        «Le pouvoir des financiers tyrannise la nation en temps de paix et conspire contre elle dans les temps d'adversité. Il est plus despotique qu'une monarchie, plus insolent qu'une dictature, plus égoïste qu'une bureaucratie. Il dénonce, comme ennemis publics, tous ceux qui s'interrogent sur ses méthodes ou mettent ses crimes en lumière. (...) J'ai deux grands ennemis: l'armée du Sud en face et les banquiers en arrière. Et des deux, ce sont les banquiers qui sont mes pires ennemis
        Il dit aussi :
        "Je vois dans un proche avenir se préparer une crise qui me fait trembler pour la sécurité de mon pays. […] Le pouvoir de l'argent essaiera de prolonger son règne jusqu'à ce que toute la richesse soit concentrée entre quelques mains." (Letter from Lincoln to Col. Wm. F. Elkins, Nov. 21, 1864).


        Salmon P. Chase, Secrétaire du Trésor sous Lincoln, déclara publiquement, peu après le passage de la loi des Banques Nationales:
        «Ma contribution au passage de la loi des Banques Nationales fut la plus grande erreur financière de ma vie. Cette loi a établi un monopole qui affecte chaque intérêt du pays. Cette loi doit être révoquée, mais avant que cela puisse être accompli, le peuple devra se ranger d'un côté, et les banques de l'autre, dans une lutte telle que nous n'avons jamais vue dans ce pays

        William Jennings Bryan, candidat démocrate à la présidence, 1896 !
        «Nous disons dans notre programme que nous croyons que le droit de frapper et d'émettre la monnaie est une fonction du gouvernement. Nous le croyons. Et ceux qui y sont opposés nous disent que l'émission de papier-monnaie est une fonction de la banque, et que le gouvernement doit se retirer des affaires de la banque. Eh bien! moi je leur dis que l'émission de l'argent est une fonction du gouvernement, et que les banques doivent se retirer des affaires du gouvernement... Lorsque nous aurons rétabli la monnaie de la Constitution, toutes les autres réformes nécessaires seront possibles, mais avant que cela ne soit fait, aucune autre réforme ne peut être accomplie

        Le 23 décembre 1913, le Congrès américain votait la loi de la Réserve Fédérale, qui enlevait au Congrès lui-même le pouvoir de créer l'argent, et remettait ce pouvoir à la «Federal Reserve Corporation». Un des rares membres du Congrès qui avait compris tout l'enjeu de cette loi, Charles A. Lindbergh (le père du célèbre aviateur), déclara:
        «Cette loi établit le plus gigantesque trust sur terre. Lorsque le Président (Wilson) signera ce projet de loi, le gouvernement invisible du Pouvoir Monétaire sera légalisé... le pire crime législatif de tous les temps est perpétré par cette loi sur la banque et le numéraire

        Dans son ouvrage, The New Freedom (La Nouvelle Liberté), le Président Wilson semble avoir enfin compris, mais trop tard, combien il avait été manipulé : "Une grande nation industrielle se trouve dominée par son système de crédit. (...) La richesse de la nation et toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes. (...) Nous en sommes venus à être une des nations les plus mal dirigées, un des gouvernements les plus totalement contrôlés et dominés du monde civilisé - non plus un gouvernement régi par des opinions librement exprimées, un gouvernement de la loi et du vote à la majorité, mais un gouvernement placé sous la contrainte et la férule d'un petit groupe d'hommes." (Woodrow Wilson, The New Freedom : A Call for the Emancipation of the Generous Energies of a People)



        « Si vous voulez rester esclaves des banquiers et payer les coûts de votre propre esclavage, laisser les continuer à créer l’argent et contrôler le crédit de la nation »
        (Sir Josiah Stamp, directeur de la Banque d'Angleterre de 1928 à 1941).

        ...Mais à part ça, Madame la Marquise
        ...rien d'inquiétant, rien d'inquiétant


        Labourse




        Citation de : Labourse (au 21-03-2009 22:59:17)

        Bonsoir,

        Ce soir, mon ton sera grave.

        Il est grave depuis l'ouverture de cette file me direz-vous.

        C'est vrai.

        Mais j'envisage la possibilité de voir s'accélérer les évènements dans un sens qui risque d'affecter la paix sociale de notre pays.

        Prenez les 2 dépêches qui suivent (toutes 2 d'aujourd'hui samedi 21.03.09) et trouvez les éléments qui les relient l'une à l'autre, puis mélangez ces données avec mes interrogations sur la nature réelle de notre Démocratie.

        N°1/ Boom du chômage des jeunes en banlieue, notamment les diplômés(Presse)
        "Le nombre de jeunes inscrits au chômage dans des quartiers défavorisés classés parmi les 700 zones urbaines sensibles (ZUS) a progressé de 57,2% entre janvier 2008 et janvier 2009, et doublé (+104%) pour les diplômés Bac+3 ou plus, selon Mediapart, citant une note gouvernementale. Selon le site d'informations en ligne, la note s'inquiète également de l'augmentation de la part des jeunes diplômés de ces quartiers qui auraient cessé de se manifester auprès de Pôle emploi, l'organisme chargé des demandeurs d'emploi, et juge "alarmant" que "le nombre de diplômés laissés-pour-compte dans les ZUS augmente encore plus vite que les non-diplômés".Contactés par l'AFP, ni le secrétariat à l'Emploi, ni le ministère du Travail, qui a la tutelle de la politique de la Ville, n'étaient en mesure de confirmer dans l'immédiat ces données".

        N°2/ Dieudonné a annoncé samedi qu'il serait candidat "anti-sioniste" aux élections européennes du 7 juin. Il appelle tous les "infréquentables" à rejoindre sa liste en Ile-de-France.
        L'anti-communautarisme et l'anti-sionisme" : samedi après-midi, sur la scène du théâtre de la Main d'Or, son fief du XIe arrondissement parisien, voilà les couleurs revendiquées par Dieudonné, lors de l'annonce de sa candidature pour les élections européennes du mois de juin.
        "Les électeurs auront le choix d'un vote anti-sioniste clairement affirmé, qui ne se cache pas". Lui qui dit s'adresser à "tous les esclaves" poursuit : "il faut se battre contre le système béké. On l'appelle comme ça en Guadeloupe. En France, c'est le système sioniste, c'est exactement la même chose. Ce sont les esclavagistes et on est des esclaves. Il faut qu'on se libère!"


        Ce que je crains, ce que j'anticipe :

        La dépêche N° 1 peut amener certains à mettre le feu
        La dépêche N° 2 peut amener certains à jeter de l'huile sur le feu

        Il faut pourtant que des choses bougent, que des lignes se déplacent, que des situations évoluent
        ...que les élites consanguines soient profondément remises en cause et que la Démocratie regagne du terrain.

        Mais il est à craindre que des amalgames grossiers soient faits, que des "innocents" soient montrés du doigt, que des gens comme tout le monde soient pris pour cible.

        Et cette idée m'est insupportable.

        L'intelligence collective doit dominer l'hystérie collective,
        sinon nous donnons raison à ceux qui veulent retirer le pouvoir de décision au peuple.

        Ce ne sont pas des coktails molotov lancés contre des bâtiments ou des cailloux lancés contre des gens qui donnent raison à des idées, qui font d'une Cause une vérité établie.

        Ce n'est pas non plus par des croyances ou des idéologies qu'on peut approcher une Vérité = Les croyances et les idéologies sont obscurantistes par nature, parce qu'elle ne peuvent supporter et résister à l'objectivité en tout point.

        Ne réveillez pas la bête qui est en vous au seul motif que le monde qui vous entoure est violent et vous oppresse.

        Mais dressez vous pour combattre par des moyens démocratiques.

        Réveillez votre intelligence et utilisez là.
        Recherchez, débattez, comparez, analysez
        et diffuser, faites remonter les Vérités que vous aurez établies.

        Internet s'y prête, l'ère du temps s'y prête, le "momentum" (ça c'est pour les boursicoteurs ) s'y prête.
        Les Média devront céder et s'ouvrir = il en va de ce qui leur reste de crédibilité.

        Sortez vos plus belles armes et brandissez-les sous le nez de nos dirigeants :
        LES FAITS,
        les chiffres,
        Les dates,
        les lieux,
        les citations,
        les contradictions,
        les mensonges,

        Et demandez des explications, demandez la justice, demandez l'application de la démocratie.

        Dieudonné à annoncé qu'il sera candidat "anti-sioniste" aux élections européennes
        = commencez par comprendre les mots avant de brandir le poing.
        Faites-vous bien la différence entre "juif", israélien", "hébreu", "sioniste" ?

        Savez-vous que le sionisme est une idéologie et qu'un juif peut-être anti-sioniste, de même qu'un non-juif peut-être pro-sioniste ?

        Pour vaincre cette crise qui s'annonce désastreuse, nous avons besoin d'unir nos forces, au-delà de nos divergences "communautaristes".

        La république et la laïcité d'abord = c'est dans ces 2 concepts que résident nos atouts.

        LES JUSTES :
        S'il y a eu des Justes, non-Juifs qui ont risqué leur vie pour venir en aide à des Juifs,
        j'aimerai que s'élèvent aujourd'hui les voix des Justes parmi les juifs, pour venir en aide aux non-juifs dans leur combat pour le maintien de la Démocratie et de la Laïcité.

        Débattez-en avec vos proches, vos amis, vos élus
        et si les termes de ce message vous paraissent acceptables, transmettez-le, transmettez-en l'esprit.

        Et si vous estimez que la réalité n'est pas si "sombre" que mon message ne l'indique
        j'espère que vous avez raison et que vous aurez encore raison demain.

        Je préfère avoir écrit ça pour rien et passer pour un idiot plutôt que de risquer de laisser s'écrire sans moi un avenir aujourd'hui incertain.

        Labourse





        Citation de : Labourse (au 22-03-2009 19:52:44)


        En réponse à une interpellation qui m’est faite sur 3 points qui nécessitent une réponse de ma part :

        1 Q/ elites consanguines
        « je lis avec plaisir et intérêt tes interventions depuis le début de cette file mais j'ai parfois du mal à comprendre certains sous-entendus... »
        (...)
        c'est quoi les "élites consanguines" ?

        1 R/ Paradoxale la teneur de ton point 1.
        Si tu lis avec intérêts depuis le début, tu dois être déjà éclairé sur cette question.

        Pour rappel, j’ai utilisé cette expression à diverses reprises.

        Citation de : Labourse (au 09-03-2009 10:13:49)

        (...)

        Pourquoi et comment les Banquiers (au sens large) se sont progressivement détournées de toute fonction de Service Public et se sont émancipées de l'autorité des Etats (et donc de la Démocratie) pour en arriver à n'être plus qu'au service d'eux-mêmes et de quelques intérêts privés.

        Pourquoi un cercles microcosmique d'élites, consanguin et non représentatifs de la diversité du Monde, détient l'essentiel des manettes du Pouvoir ?
        Comment réintroduire de la diversité et de la Démocratie dans ces Instances obscures ?

        (...)

        Labourse




        J’y suis ensuite revenu dans les 2 messages suivants et j’ai illustré mon propos à l’aide de 3 exemples factuels.

        Que faut-il de plus ? Pourquoi parler de sous-entendus ?

        Voici un extrait des messages en question:


        Citation de : Labourse (au 10-03-2009 10:14:34)

        (...)
        "Pourquoi un cercles microcosmique d'élites, consanguin et non représentatifs de la diversité du Monde, détient l'essentiel des manettes du Pouvoir ?"

        Elle mérite effectivement un éclairage pédagogique.
        Je l’apporte ici, sous la forme d’un rappel puis d’un développement :

        (...)

        « cercles microcosmique d'élites, consanguin et non représentatifs de la diversité du Monde »
        = un groupe restreint, toujours les mêmes, issus des mêmes cultures et/ou des mêmes écoles et/ou des mêmes cursus professionnels, qui se co-optent entre eux et qu’on retrouve tantôt ici, tantôt là, toujours aux postes-clés de la gouvernance financière.

        Voici 2 illustrations « factuelles » , l’un aux Etats-Unis, l’autre en France :

        [CF. Message détaillant de l'EQUIPE d'OBAMA et du Comité Stratégique de l'Agence France Trésor]

        Personnalités venant d’horizons divers
        ou cénacle de Grands Argentiers qui sont en interaction constante les uns avec les autres ?
        Plusieurs membres de ce Comité stratégique sont issus de l’AFT elle-même = vous avez dit consanguins

        (...)

        Labourse





        Citation de : Labourse (au 12-03-2009 18:22:37)

        (...)

        - Est-ce que cette crise était en gestation depuis longtemps, oui ou non ?
        - Est-ce que les économistes, les hommes politiques et les journalistes ont tous été aveugles au cours de la décennie écoulée ou est-ce que ceux qui ont tentés de prévenir l'opinion ont été "maîtrisés" ?
        - Est-ce que ceux qui sont actuellement en charge de notre avenir n'étaient pas déjà présents dans les rouages politiques, économiques et journalistiques durant cette dernière décennies ?

        Quelles ont été leurs déclarations et leurs actes pendant que se mettaient en place les détonateurs de la crise du système ?

        (...)

        Objectivement, sont-ils crédibles ceux qui vont discuter de l'avenir de l'organisation du monde au prochain G20 ?
        Est-ce que la main "invisible" des Banquiers n'est pas plus prépondérante que jamais à travers eux ?

        (...)

        Jeter un coup d'oeil sur le schéma qui suit :



        3 postes, 3 personnes :
        Des personnalités venant d’horizons divers
        ou toujours le même cénacle de Grands Argentiers qui sont en interaction constante les uns avec les autres ?
        Tous les 3 ont un lien avec le Trésor = vous avez dit consanguins

        Labourse



        2 Q/ J’énoncerais des idées paradoxales ?

        Citation de : Tony1895 (au 21-03-2009 23:56:22)

        (...)

        Citation de Labourse (au 21-03-2009 22:59:17)
        L'intelligence collective doit dominer l'hystérie collective,
        sinon nous donnons raison à ceux qui veulent retirer le pouvoir de décision au peuple.


        Paradoxe ?
        Vouloir donner le pouvoir au peuple et vouloir dominer l'hystérie collective ?

        (...)




        2 R/ Je ne veux pas préjuger de l’honnêteté de ton intention Tony, mais ceci s’appelle un sophisme.
        « Un sophisme, ou argument à logique fallacieuse, est un raisonnement qui apparaît comme rigoureux et logique, mais qui en réalité n'est pas valide ».

        S’il est intentionnel, cela dénote une volonté de décrédibiliser mon propos par un moyen malhonnête et « obscrurantiste »
        S’il n’est pas voulu, cela dénote une erreur de raisonnement.

        Je regrette de devoir consacrer du temps à redresser ce que tu as tordu de manière inopportune :
        Dans ma phrase il y a 2 entités qui s’opposent « nous tous (= le peuple) » et eux (les méchants) et toi, dans ta reformulation, tu utilises « artificiellement » un sujet unique sur qui tu fais porter les 2 actions =
        Mon message exprimait ceci :
        = A nous tous (SUJET 1) de ne pas nous laissez emporter par des émotions primaires mais de faire appel à notre intelligence, et de transmettre un message en ce sens à notre entourage. Sinon ceux (SUJET 2) qui prônent un moindre droit à la parole des peuples auront beau jeu de dire : « la preuve, ils réagissent si stupidement ! »

        Il n’y a aucun paradoxe.

        3 Q/ Ni juif, ni sioniste ?
        tu dis :
        « juif : pas facile à définir il existe bien une unité religieuse autour de deux livres, par contre aucune unité géographique, historique et encore moins... génétique ( ashkénazes, séférades, juifs noirs, blonds... )
        (...)
        sioniste : une invention politique ( bye Les Loups ) »
        3 R/ Alors là excuse-moi, mais on est très loin de la méthode que je préconise : ouvrir le débat, exprimer des idées, n’affirmer que lorsqu’on dispose de faits tangibles, etc,...
        Tu dis :
        « si je me permet de poster ici c'est donc pour participer à la construction de la réflexion »
        mais pourtant c’est le visage de la dé-construction et de l’obscurantisme que tu nous offres.

        Juif : Serais-tu un révisionniste Tony ? Parce que tu es pratiquement en train de nous dire que les juifs ça n’existe pas. Doit-on en conclure, par exemple, qu’il n’y a pas pu y avoir de déportation de juifs durant la 2nde GM, tout simplement parce que les juifs ne peuvent ni être définis, ni être reconnus ?
        Sionisme : 3 mots (« une invention politique »). Ceci est une négation pure et simple sans aucune forme d’argumentation
        = c’est tout simplement irrecevable pour un esprit ouvert et en recherche d’informations objectives.

        CONCLUSION : cher Tony, je t’invite à faire preuve d’un peu plus de rigueur intellectuelle lors de tes prochaines interventions.


        Bonne soirée.

        Labourse





        Citation de : Labourse (au 23-03-2009 08:37:41)

        Rapidement, un point de divergence avec un lecteur :

        Il dit :
        1/ "c'est pas très tendance comme affirmation, pourtant je suis contre l'idée du pouvoir populaire et je suis même étonné qu'un être aussi logique que toi défende cette idée."
        et aussi :
        2/ "L'initiative des contre pouvoirs peut-être populaire, le peuple doit pouvoir avertir mais pas légiférer."

        Ce à quoi je réponds :
        1/ je ne pense pas avoir défendu l'idée du pouvoir populaire,
        dans le sens du pouvoir entre les mains du peuple.

        J'ai, par contre, exprimé le souhait que "la Démocratie regagne du terrain".
        Je disais :
        "L'objectif est que davantage de nos élus questionnent les instances de l'Etat sur ces sujets, l'objectif est que ces thèmes soient abordés dans les Medias de masse (faire sauter la chape de plomb)"

        Je crois qu'il existe un bon sens populaire, je crois que ce bon sens doit impérativement pouvoir s'exprimer face au cynisme et à l'irresponsabilité (sociale, économique, écologique,...) des Loups et des lobbies de toutes espèces.

        2/ Je souhaite que les lois restent des affaires publiques (accès libre aux projets de lois, aux amendements, aux débats, aux documents de synthèses, aux procès verbaux des votes -qui a voté quoi-, etc...)
        Je souhaite que des procédures d'alerte existent dans les 2 sens entre le peuple et les Assemblées = Dans certains contextes, un Représentant ou un Groupe de Représentants doit pouvoir alerter et solliciter l'Opinion Publique et vice-versa (notion de minorité de blocage, forçant à ouvrir le débat).

        Une situation anormale ou susceptible d'entraîner des modifications fondamentales (Constitution, Droit, ...) ne doit pas pouvoir se jouer à l'insu du peuple
        = il ne s'agit pas de placer le Peuple au pouvoir mais d'empêcher que le Peuple n'ait plus droit au chapitre.
        Il s'agit d'empêcher que la voix du bon sens, et plus largement les voix "dissidentes", ne soient étouffées dans l'oeuf.

        C'est ce qui explique ma sensibilité exacerbée envers toute forme de déformation de mes propos ou toute espèce de contre-argumentation fallacieuse.

        Citation de : Labourse (au 09-03-2009 03:23:50)

        (...)

        L'objectif est que soit stigmatisé non plus celui qui ose s'exprimer mais celui qui entrave l'expression.

        L'objectif est que soit stigmatisé non plus celui qui met en doute un système inique et cynique mais celui qui s'est appliqué à défendre l'indéfendable et à faire obstruction aux discours porteurs de bon sens (qu'il soit économiste, journaliste ou politique).

        (...)

        Sans doute nous sommes-nous trop souvent laissé placer sans broncher devant des faits accomplis.

        Labourse




        Bonne journée à tous.
        Soyez vigilants.

        Labourse





        Citation de : Labourse (au 27-03-2009 02:04:41)


        Bjr,

        Dans un message, je citais le magasine CHALLENGEs pour illustrer le manque de pro-activité contestataire de la Presse Nationale vis-à-vis du diktat des Loups.

        Dans d’autres messages, je rappelais :
        « L'objectif est que soit stigmatisé non plus celui qui met en doute un système inique et cynique mais celui qui s'est appliqué à défendre l'indéfendable et à faire obstruction aux discours porteurs de bon sens (qu'il soit économiste, journaliste ou politique) ».

        Plus loin, je vous apportais, sous forme d’organigramme, un éclairage personnel sur l’affaire PEROL. Les imbrications intimes entre Direction du Trésor et Présidence de la République soulevait cette interrogation : laquelle des 2 instances supervise l’autre ?

        Aujourd’hui, il sera à nouveau question de CHALLENGEs, à nouveau question de lutte contre la propagande et à nouveau question de l’affaire PEROL.

        Dans le N° 160 de CHALLENGEs, à la rubrique « Double je » page 90, un paragraphe concerne
        l'émission "Ripostes" du 15 avril, autour du thème d'actualité "France : libertés sous contrôle ?".

        Il y est souligné qu’au cours de l’émission, et afin de défendre la nomination de François Pérol, Frédéric Lefebvre (le porte-parole de l’UMP) a utilisé des arguments pernicieux qui n’ont pas été corrigés par les autres invités.
        Nous sommes bien là en présence d’un de ces cas de propagande qui pourrissent les débats, mystifient les téléspectateurs et tendent à maintenir le status quo sur des situations anormales.
        ...Et dont beaucoup monde, au final, semble se satisfaire !?!
        Voici un extrait du texte :
        « (…) le porte-parole de l’UMP justifie la nomination de François Pérol (…) par les précédents de Louis Schweitzer, ex-directeur de cabinet de Laurent Fabius à Matignon, et de Jean-Cyril Spinetta, ex-directeur de cabinet de Michel Delebarre au ministère des Transports, qui se sont retrouvés patrons de Renault et d’Air-France.
        Ces deux exemples avaient déjà été mis en avant par Christine Lagarde. Bien à tort. D’abord parce qu’il s’agissait alors de deux entreprises publiques. Surtout parce que Louis Schweitzer a fait ses armes pendant six ans chez Renault avant d’en prendre la présidence, un choix de Raymond Lévy, qui n’était pas de son bord politique. Quant à Jean-Cyril Spinetta, il s’est passé sept ans entre son départ du ministère et sa nomination à la tête d’Air-France. (…) Rien à voir, donc, avec Pérol, inventeur de la fusion entre les deux banques dont, par surcroît, le site Mediapart a révélé qu’il avait perçu en 2006, comme banquier d’affaire chez Rothschild, des honoraires compris entre 1.5 et 2 millions d’euros, versés par Natixis, leur filiale commune
        . »

        Voilà une boucle bouclée : CHALLENGEs, Pérol et la stigmatisation du « mensonge officiel », dans un beau 3 en 1.

        Bien. Je me suis fait plaisir mais passons maintenant aux choses sérieuses.

        En vertu de quoi devrions-nous supporter à perpétuité des prises de positions (articles, allocutions, débats, reportages...) non objectives et/ou obscurantistes ?
        Pourquoi les économistes / journalistes / politiques / syndicalistes / etc... bénéficient-ils d’une totale impunité lorsqu’ils nuisent d’une façon ou d’une autre à la qualité des débats publics et donc qu’ils entravent le bon fonctionnement de la Démocratie ?

        N’êtes-vous pas comme moi ? N’en avez-vous pas assez de tout ce cirque médiatique complètement stérile ?
        N’êtes-vous pas lassés de retrouver toujours les mêmes têtes sur les plateaux télé, simuler des affrontements d’idées à l’aide d’arguments convenus et usés jusqu’à la corde ?

        N’en avez-vous pas marre qu’on vous prenne pour des cons en vous présentant un simulacre de liberté de parole, alors qu’on est juste en train de vous refourguer de la diversion ou de la propagande ?

        Dans mon MESSAGE d’ouverture de ce forum, je disais :
        « Je constate simplement qu'un amalgame est fait entre tout et son contraire, ce qui fait qu'à l'arrivée, personne n'a clairement tort et personne n'a clairement raison
        et que cette situation profite aux loups.

        Je constate simplement qu'à force de voir pointer par ici des boucs émissaires et de voir dénoncer par là le pointage de boucs émissaires, on se dirige à grands pas vers une "amnistie" générale, préambule à l'amnésie générale qui suivra...
        et que cette situation profite aux loups.

        Je constate simplement qu’en agitant perpétuellement des Etats-Unis contre des états désunis, des états munis contre des états démunis, des juifs contre des arabes, des Gauches contres des Droites, des heures supplémentaires contre des temps partiels, ...on crée des diversions
        et que cette situation profite aux loups.

        Je constate simplement qu’en monopolisant perpétuellement l’attention des gens sur des problématiques complexes, on les détourne de faits et de raisonnements simples
        et que cette situation profite aux loups
        ».

        Pour que cela puisse changer, j'ai une proposition à vous faire : elle fera l’objet de mon prochain message.

        A+

        Labourse




        Citation de : Labourse (au 29-03-2009 18:32:56)

        Bonjour,

        Le sujet de la file est = LE SILENCE DES LOUPS.

        Ils sont à la fois prédateurs et destructeurs.

        Prédateurs de nos biens, de notre force de travail
        et destructeurs de nos liens solidaires, de nos défenses collectives.

        Leur silence est bien sûr un silence de non-dits
        mais c'est aussi le silence qu'ils nous imposent à tous en occupant perpétuellement la bande passante de la communication avec tout et n'importe quoi.
        Ils créent un brouhaha permanent qui détourne notre attention des sujets sensibles et qui étouffe, noie dans la masse, les quelques voix qui cherchent parfois à s'élever contre eux.

        Comment lutter contre eux ?

        Voici ma proposition : le permis à points du parler vrai.

        Les grands traits :
        1/ Un permis d’expression à points
        2/ Un Comité de Surveillance des Media (CSM), chargé de la gestion des points
        3/ un process de délation ouvert au publique, basé sur l’analyse des discours déviants

        Vous pensez que je blague ? que c’est du second degré ?
        - Pas du tout.

        Ca vous évoque les pires totalitarismes d’Etat, la Gestapo, le KGB ?

        - c’est tout le contraire, c’est précisément le contraire.
        L’objectif est d’offrir la possibilité aux citoyens d’identifier les pollueurs qui nuisent à l’objectivité des débats.
        L’objectif est d’éclairer les RECEPTEURS que nous sommes (lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, public,...) sur les fourberies des corrompus, des parasites, des messagers des Loups.
        L’objectif tout simplement de s’émanciper du joug de la propagande.

        4/ une seule règle = la rationalité et l’objectivité.
        5/ un label “Parler Vrai” excluant tout intervenant ayant perdu ses points
        6/ parallèlement, le maintien totale de la liberté d’expression, ouverte aux abus, aux exagérations, à la mauvaise foi, aux sophismes, à la dérision, ... (le Canard Enchaîné ou les guignols de l’Info n’ont pas de souci à se faire) = simplement, le citoyen sait alors qu’on se situe explicitement hors-zone du permis à points, hors label « Parler vrai ».

        Les principes de fonctionnement :
        a- Je suis un RECEPTEUR lambda face à un message délivré par Loup Yetu, dans lequel je perçois : affirmation non-fondée, parti pris flagrant, mauvaise foi, sophismes, mensonges, démonstration tendancieuse, …
        b- J’adresse au CSM une signalisation argumentée du « délit »
        c- si le CSM considère le délit avéré, il applique un barème de retrait de points à Loup Yetu, selon la nature de la « faute »
        d- si le CSM considère que la signalisation est abusive, il m’applique à moi un retrait de points
        e- si Loup Yetu se retrouve sans point, c’est-à-dire s’il est récidiviste du parler-faux, il perd son label « Parler vrai » pour ses écrits futurs et ne peut plus participer aux émissions labelisées.
        f- si je me retrouve sans point, c’est-à-dire si je suis récidiviste de la délation injustifiée, je perds mon droit à signaler les délits.
        g- un système d’amendement ou de « rédemption », sévère et transparent, permet de regagner des points

        Les résultats attendus :

        Réduction du brouhaha ambiant
        Perception des voix du bon sens et de l’objectivité
        Identification et mise au banc des agents troubles

        Et au final :
        Un contre-pouvoir puissant aux pressions des loups et aux mensonges d’Etat.
        Une nouvelle forme de Démocratie participative.

        A MEDITER...

        Labourse



        Citation de : Labourse (au 04-04-2009 08:11:08)


        Bonsoir,

        La crise est globale, la crise est mondiale.
        Elle trouve ses racines dans un passé beaucoup plus lointain que ce que beaucoup perçoivent.
        Elle trouve ses racines dans l’instauration progressive d’un système dans lequel les « Banquiers » n’ont cessé d’accroître leur pouvoir, au détriment des peuples et au mépris de leur liberté d’exprimer leurs aspirations dans un cadre démocratique.

        Dans ce contexte, s’en prendre nominalement à une personne, la pointer du doigt et la livrer à la vindicte publique, n’aurait guère de sens.

        Ce n’est donc pas dans cet esprit que je vais ce soir vous parler de...Marc Touati.

        Simplement, à l’échelle française, cet individu pourtant sans envergure à mes yeux, me semble emblématique du parti pris idéologique des Loups. Et même ses nombreux détracteurs ne perçoivent pas forcément à quel point ses interventions sont insidieuses.

        Dans mon précédent message, j’ai développé le concept d’un « Permis à points du parler vrai ».
        Ce message-ci, sur la base du « cas » Touati, applique l’esprit de ce concept :

        Citation de : Labourse (au 29-03-2009 18:32:56)

        (...)
        L’objectif tout simplement de s’émanciper du joug de la propagande.

        Identification et mise au banc des agents troubles

        Et au final :
        Un contre-pouvoir puissant aux pressions des loups et aux mensonges d’Etat.
        Une nouvelle forme de Démocratie participative.
        (...)





        Pour ceux qui ne connaissent pas le sieur en question, commençons par un bref aperçu de son CV :

        Titulaire d’un DEA Monnaie, Finance, Banque, Marc Touati a travaillé au sein du département des études économiques des Banques Populaires de 1995 à 1997 avant de devenir directeur de la recherche économique et financière des groupes Banques Populaires et Natixis de 1997 à 2007. Depuis le 1er janvier 2008, Marc Touati a rejoint Global Equities en tant que Directeur général délégué et directeur des études économiques.
        Par ailleurs, il intervient fréquemment dans les médias (presse, radio, TV, Internet) pour livrer son analyse et donner des réactions à chaud

        De ce que j’ai vu ou lu de lui, je dirais (opinion perso) que nous avons à faire à un chantre de la désinformation et de l’obscrurantisme, qui exerce la profession de « vecteur de propagande du système ».

        Bien sûr, j’aurais pu faire un travail de compilation et vous fournir un florilège de toutes les âneries qu’il a sorties ces dernières années.

        Je procéderais différemment.

        L’objectivité m’oblige à mentionner 2 points :
        1/ Il n’a pas sorti que des âneries (cela dit, avec la complicité du hasard, n’importe qui peut arriver à faire des prévisions qui se réalisent. Pour reprendre une expression qu’il a lui-même utilisé pour dénigrer les économistes qui annonçaient depuis longtemps une crise majeure : « Une montre cassée donne l’heure juste deux fois par jour »).
        2/ La concurrence est rude dans le milieu des économistes pour ce qui est de celui qui sortira la plus grosse âneries.


        Pas de florilège donc, mais 2 exemples pour vous permettre de cerner le personnage :

        a) En juin 2007, le CAC est au-dessus de 6000 points, au plus haut de la dernière bulle.
        A titre personnel, moi qui ne pratique presque jamais la Vente-à-découvert, je joue la baisse en plaçant une Vad sur un tracker CAC 40 (j’en ai parlé sur un forum il y a quelques mois)
        Marc Touati, lui, nous dit ceci :
        next-finance

        « Le contexte des marchés est d’ailleurs porteur et le restera au moins jusqu’à la fin 2008. Certes, la volatilité demeurera forte mais le Cac 40 pourra atteindre les 7000 points d’ici dix-huit mois, tout en sachant qu’à partir des 6500, nous serons en bulle ».

        b) Plus récemment, le 16/09/08 (CAC à 4100 points), il nous disait :
        Boursorama le 16/09/2008 à 12:50

        « C’est peut-être ce qu’attendait le marché, la dernière purge avant de redémarrer,
        Alors le problème c’est que c’est un risque, ça peut encore durer quelques mois,
        Mais là, il y a un tel massacre d’un point de vue boursier,
        Là, c’est plus que les soldes, c’est la dernière démarque, donc faudra en profiter. »

        Et il confirmait quelques jours plus tard (CAC à 4160) :
        Boursorama le 26/09/2008 à 06:00

        « Actuellement, les indices intègrent les scénarios les plus pessimistes. Nous tablons sur un Cac 40 à 4.400 points à l’horizon trois mois et à 5.000 points à six mois ».

        Sur un graphe, avec les 2 points a et b et ses objectifs de cours, ça nous donne ceci :



        Il s’est écoulé 6 mois depuis son analyse du 26/09/08.
        Au 31/03/09, il manquait au CAC une progression de 80% pour atteindre l’objectif qu’il avait fixé.

        J’ai pris ces 2 exemples pour illustrer l’état d’esprit de ce « conseilleur » :
        « Achetez, placez-vous, rentrez dans la danse, ça va monter ! »
        Par ses biais acheteur, il rabat des proies vers un système. Il joue un rôle d’apporteur de carburant au système.

        Voyez ce qu’il disait en janvier 2008 :
        21/01/2008 - 16:47:00 - Option Finance (CAC à 4700)
        « Il y a beaucoup de nouvelles favorables que le marché refuse de voir. On est en train de se faire instrumentaliser. De nombreuses entreprises en très bonne santé sont massacrées en Bourse, ce qui n'a aucun sens. Je crois qu'il faut raison garder et se reprendre.
        (...)
        La Réserve fédérale américaine va encore baisser ses taux jusqu'à 3%, ce qui va contribuer à résorber la crise. Je prévois une amélioration à partir du printemps prochain [NDA : printemps 2008, donc]. En attendant, il faudra faire le dos rond.
        »

        14 mois plus tard, le CAC se situe presque 40% plus bas.
        Beaucoup d’entre-nous sur Pro-AT, grâce à nos diverses lectures, et notamment grâce aux analyses fondamentales « factuelles » de Roque, n’avons pas été étonné outre mesure par ce marasme.

        Serait-ce que Marc Touati ne dispose pas d’informations fondamentales sérieuses ?

        Partisan d’un libéralisme débridé à l'américaine, il défend ce système avec un furieux parti-pris et une curieuse obstination.
        Ce n’est que lorsque la situation ne lui permet plus de tenir sa posture sans risquer de perdre sa crédibilité, qu’il infléchit son discours et cède un peu terrain face aux arguments adverses.
        Mais il ne le fait pas en remettant en cause ses croyances mises à mal, il le fait juste pour se raccrocher aux branches avant de se retrouver le cul par terre.

        ILLUSTRATIONS

        - Les Hedge Funds
        1/ Interview sur Boursorama le 26/09/2008 à 06:00
        Tout de même, Marc Touati, ne pensez-vous qu’il faille réglementer d’un peu plus près le fonctionnement des hedge funds et autres fonds spéculatifs ?

        M.T : On peut effectivement appliquer une réglementation un peu plus strict sur les hedge funds mais leur existence n’est pas un problème en soi.

        2/ 3 semaines plus tard on le retrouve dans : L'édito de la semaine Boursorama le 17/11/2008 à 06:00
        "Certes, réglementer davantage les hedge funds et les paradis fiscaux était indispensable".


        - Les Agences de notations
        1/ Interview sur Boursorama le 26/09/2008 à 06:00
        « (...)Des titres subprimes ont été mélangés dans des produits monétaires sûrs, notés AAA par les agences de notation, ce qui était extrêmement dangereux. Or, la réglementation valorise la dette en fonction de la notation ».

        Les agences de notation figurent donc, selon vous, au premier plan sur la liste des coupables recherchés par Nicolas Sarkozy ?

        M.T : Il faut arrêter de chercher des coupables ! C’est une crise de système, nous sommes tous coupables ! Si l’on décide d’augmenter la réglementation, cela n’arrangera pas les choses .

        2/Evolution ou Révolution ? (17.03.09)
        « le fonctionnement des agences de notation doit également être revu. Il ne faut évidemment pas jeter l’opprobre sur cette profession difficile et en faire un bouc émissaire idéal. Néanmoins, il est absolument anormal qu’une agence de notation soit payée par l’entreprise qu’elle note ».

        Faisons un point avant d'en arriver là où je veux en venir :

        A ce stade, que pouvons-nous penser de cet individu ?

        Est-il juste un Garcimore de la finance ?
        (j'ai mis un lien pour les plus jeunes qui ne le connaîtraient pas)
        Est-il juste un incompétent notoire qui, malgré ses 10 ans d'expérience dans cette "profession", découvre au fur et à mesure que les Agences de notations n'ont pas fait leur travail, que les Hedge Funds ont amplifiés les flux de produits toxiques, que l'endettement des USA et du reste du monde ne correspond plus à rien de tangible, ETC...?

        Ou, à l'inverse, est-il le sournois vecteur de propagande que j'évoquais plus haut ?

        Reprenons une de ses récentes interventions :

        Evolution ou Révolution ? (17.03.09)
        (...)
        Un excès de réglementation ne serait cependant pas le bienvenu. Car n’oublions que c’est justement pour contourner une réglementation trop tatillonne que de nombreuses institutions financières ont franchi le Rubicon pour développer des stratégies d’investissement complexe et de hors bilan. Elles ont ainsi pris des risques démesurés qu’ils les ont amenées dans la situation cataclysmique actuelle.
        [Grâce à MT nous voilà averti :
        Inutiles de chercher à « encadrer » les institutions financières car aucune règlementation ne pourra venir à bout de leur cupidité et leur appétit démesuré du gain (un ramassis de bandits sans foi ni loi, quoi !)].

        En outre, il ne servirait à rien d’aller trop loin pour brimer les banques et autres acteurs financiers car la crise les a déjà obligés à changer leur fusil d‘épaule (...). Autrement dit, le système financier est déjà en train de s’autoréguler.
        [Merci MT de nous ouvrir les yeux : mais oui, mais non, mais si, le système est parfaitement capable de s’auto-réguler. Dire qu’on était prêt à tomber dans le panneau de ceux qui prétendent que ce n’est pas le cas...dire qu’on a failli ne pas se rendre compte que cette crise historique, dont tout le monde parle, n’est qu’une invention destinée à nous faire croire que le système n’est pas capable de s’autoréguler...alors qu'en fait, le système a parfaitement réussi à s'auto-réguler et donc à éviter la crise].

        C’est dire la responsabilité qui incombe actuellement aux dirigeants politiques, aux économistes et aux journalistes. Si par facilité, par cupidité ou encore par simple suivisme, ceux-ci continuent de diffuser des contrevérités, alors ils risquent de transformer la crise en un chaos duquel nous mettrons des années à sortir.
        [Voudrais-tu nous faire croire que toi, tu nous apportes la lumière de la Vérité tandis que les autres nous conduisent vers les ténèbres]

        Or, lorsque l’Homme est habité par la peur et le mensonge, il est capable du pire.
        [Et toi, MT, qu'est-ce qui t'habite ?]

        Passons à l'étape suivante, qui sera la dernière avant ma conclusion.

        Le 2 avril 2008, il a tenu les propos suivants :
        "Evoquant la « crise de la tulipe » que la Hollande avait connue au XVIIe siècle, M. Marc Touati a souligné que la spéculation, et par conséquent le phénomène de « bulle », étaient inhérents au marché. Selon lui, la crise financière constituant la sanction d'une spéculation excessive, elle devait être tenue pour un évènement économiquement sain. En particulier, à ses yeux, elle ne remettait pas en cause la légitimité de la titrisation, mais appelait à une meilleure gestion des risques. Par ailleurs, bien qu'il en reconnaisse la gravité, il a déclaré ne pas croire qu'elle affecterait durement l'économie « réelle ».
        En premier lieu, il a rappelé qu'alors que la Réserve fédérale américaine, en 1929, n'avait pas pris la pleine mesure de la crise, au contraire, en 2007, elle avait réagi, quoique tardivement, en mettant en oeuvre d'importantes mesures d'urgence. Il a estimé que le point le plus grave de la crise était déjà atteint aux Etats-Unis. Selon lui, on peut s'attendre à une baisse du PIB américain au premier trimestre 2008 et à une reprise progressive de la croissance américaine à compter du troisième trimestre 2008. Il a fait part de son « optimisme » sur une reprise de cette croissance, « courant 2009 », au niveau de 3 % du PIB.
        (...)
        Dans ce contexte, il a considéré que l'explosion de la « bulle Internet », en 2001, avait constitué une crise plus grave que celle des « subprimes ». En effet, cette dernière était avant tout bancaire, alors que la crise « Internet » se trouvait liée à un surinvestissement, qu'il avait fallu amortir. Il a indiqué que l'investissement privé aux Etats-Unis poursuivait son développement, malgré la crise. Selon lui, l'abaissement de ses taux directeurs par la Réserve fédérale, la faiblesse relative du dollar et la relance budgétaire importante qui était en cours ne pouvaient que conduire à un rapide redémarrage de la croissance économique du pays.
        (...)
        En conséquence, d'après lui, il revenait à la Banque centrale européenne (BCE) d'abaisser ses taux de référence.
        "

        Savez-vous à qui il s'adressait ?

        A des membres d'une commission du Sénat, devant qui il était auditionné en tant qu'expert, sur le thème Economie mondiale - Situation économique et financière

        Alors il y a une question que je me pose :

        Comment cet individu a-t'il réussi à s'imposer sur Bloomberg, BFM, Boursorama, etc, etc,...et jusque dans l'hémicycle de nos élus ???

        Quel lobby, quelles forces d'influences, quelles complicités, quelles duplicités ont permis, permettent, cela ?

        Puis-je faire confiance à la Démocratie dans laquelle je vis quand j'assiste à cette situation où un "vecteur de propagande économique" se voit offrir des tribunes régulières dans l'essentiel des Media économiques ?
        - Qui chez Boursorama -et sur la base de quels critères- a décidé de lui ouvrir une tribune et de la lui maintenir malgré tout ?
        - Qui chez BFM -et sur la base de quels critères- a décidé de lui ouvrir une tribune et de la lui maintenir malgré tout ?
        - Qui au Sénat -et sur la base de quels critères- a décidé de lui permettre d'influencer nos élus ?
        - etc...

        Plus que jamais, le principe du Permis à point du parler Vrai me paraît indispensable pour permettre que soient filtrer les sources d'influences jugées indignes de confiance.

        Labourse





        Citation de : Labourse (au 06-04-2009 02:30:45)

        Bonsoir,

        La prise de conscience, par le plus grand nombre, de l'omniprésente manipulation des Loups pour perpétuer et accroître leur domination sur le monde, est une urgente nécessité.
        Une réflexion d'ampleur sur les alternatives (nouveaux systèmes) ou les contre-pouvoirs possibles (type "permis à point du parler vrai") doit s'insérer au coeur des débats.

        Car la difficulté est là : constater et critiquer sans proposer des évolutions ou de solutions nouvelles risque juste d'amener des troubles sociaux (ras le bol, rebellions,...) qui fourniraient un prétexte aux Loups pour "durcir" leur action et restreindre encore plus nos libertés.

        Il faut pourtant secouer les consciences au plus vite, pour que les Loups ne s'appuient plus sur l'ignorance des gens pour avancer tranquillement leurs pions sur un mode qui reste en apparence dans le registre de la démocratie ("soutenez nos propositions, c'est pour votre bien").


        Sur LE PERMIS A POINT DU PARLER VRAI, à la question :
        Les loups ne risquent t'ils pas de se retirer/distribuer des points entre eux ?

        Je réponds :
        Selon mon schéma, non.
        Toute personne souhaitant bénéficier du Label "Parler Vrai" serait soumise à la transparence sur la gestion des points par le CSM de son "Permis à points du parler vrai" = historique détaillé, accessible en ligne, des retraits/ajouts de points.

        Et la "dénonciation" du "Parler faux" serait ouverte à tout citoyen (selon des règles contraignantes pour ne pas que ça devienne un sport national) = ce ne serait pas une tambouille réservée à des élus ou à des Loups.

        Si je suis Loup et que je veux nuire à un opposant à mon idéologie, je ne peux le faire que sur la base d'arguments objectifs.
        Si le discours de mon opposant est objectif et cohérent, je n'ai pas de prise pour lui nuire dans le cadre du "Parler vrai".

        Autre question :
        fort bien , mais à qui feras-tu suffisamment confiance pour admettre le bien-fondé des "jugements" rendus par les personnes appelées à se prononcer?
        (...)
        l'appréciation d'un fait ou d'une donnée est très variable selon les sensibilités .
        (...)
        Hum ce ne seront que des hommes après tout !

        A laquelle je réponds :
        Pour la sélection des membres du CSM, je pense que la meilleure solution serait de laisser Sarkozy procéder à leur nomination.




        Plus sérieusement, avec un savant mélange d’intelligence collective, de rigueur et de souplesse, d’esprit et de règles, de contrôle et de transparence, on devrait pouvoir gérer une équipe porteuse d’indépendance d’esprit et d’acuité critique.

        Voici un message posté par un lecteur, qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit de cette file :

        Citation de : netchaiev (au 05-04-2009 15:19:37)

        (...)

        Rapport de Larosière : les voleurs chargés de la surveillance

        (...)

        Clairement, au milieu de cette crise, les pouvoirs financiers avancent leurs pions dans toutes les instances de régulation pour s’assurer de sauver leur mise !

        (...)

        Les experts se mirent au travail et découvrirent en un rien de temps que pour relancer les affaires, il fallait recourir à une autre méthode, (...), consistant à récompenser au contraire les coupables.
        Alors que les banquiers avaient dû puiser dans leur propre caisse jusque-là pour se récompenser de leurs exploits et que celles-ci étaient dorénavant vides, ce serait le contribuable qui prendrait le relais et les récompenserait à ses propres frais. On appela ces mesures en Amérique, les Plans Paulson et Geithner.

        (...)

        Les tricheries des financiers avaient donc engendré la crise et il fallait réparer cet aspect-là aussi. Cette fois encore ce serait une approche « non-conventionnelle » qui primerait : on examinerait les comportements qui étaient apparus comme autant de tricheries et on les légaliserait.

        (...)




        Ceci nous renvoit d’ailleurs pleinement au message que j’ai posté le 3 avril sur la file
        « Les raisons du rebond à 3000 en quelques points » et que voici :

        « Résumé caricatural de la situation :

        - Prenez de la dette, brassez-là, mélangez-là, ajoutez des effets de leviers et diffusez tout ça dans les rouages du système financier.
        - Entretenez le mécanisme via un système pyramidal nécessitant toujours plus de dettes en contrepartie des dettes antérieures
        - Ca grandit, ça grossit et puis PLOUF !
        - Et puis, le système s'écroule sous son propre poids et que le monde redécouvre qu'il y a fort peu de richesses réelles derrière ces colossales montagnes de dettes.
        - Il y avait juste quelques grands banksters qui se gavaient avec les commissions, les plus-values et les intérêts servis par la dette.
        - Les sommes en jeu (des milliers de milliards) étaient virtuelles.
        - Pourtant les gains des banksters et de leurs sbires (leurs petits porte-flingues de traders, entre autres) étaient réels, c’est-à-dire permettant de se procurer des biens et des services réels (comme des Rolex ou des employés de maisons).
        - A présent, on nous présente comme réel ce gigantesque trou virtuel dans les comptes des banksters.
        - Et comme ces grands banksters détiennent le pouvoir, notamment via le contrôle qu'ils ont de l'ensemble des institutions financières, ils cherchent à rançonner -à hauteur du monstrueux déficit virtuel- l'économie réelle (celle des "travailleurs" qui produisent de vrais biens et de vrais services).
        - Ca nous donne entre autre le plan Geithner (prise en charge déguisée des « actifs toxiques » des banques privées par les finances publiques, c’est-à-dire les contribuables).

        Ca nous donnera entre autre, si on se laisse faire, de subir, nous et nos enfants, des ponctions sur nos salaires sans contreparties de biens ou de services publics = juste des prélèvements au profit des banksters pour renflouer un trou "virtuel".







        Citation de : Labourse (au 10-04-2009 06:58:01)

        Bonjour à tous,

        Sur un des liens proposés par un lecteur, je suis tombé sur une vidéo intéressante :
        l'interview web, à propos du krach boursier, de Bernard Maris (Professeur des Universités, chroniqueur à Fce Inter, à I Télé, et connu chez Charlie hebdo sous le pseudo d’oncle Bernard)
        Cette interview –qui dure env 22 mn- remonte à plus d’un an (28 janvier 2008)
        A cette époque, le marasme économique n’en était qu’à ses prémices. Le CAC flirtait avec les 5000 points ( = les niveaux de mi 2006) et allait donc perdre 50% en 14 mois.

        Pour rappel, 7 jours avant Maris, Touati disait ceci:
        21/01/2008 - 16:47:00 - Option Finance (CAC à 4700)
        « Il y a beaucoup de nouvelles favorables que le marché refuse de voir. On est en train de se faire instrumentaliser. De nombreuses entreprises en très bonne santé sont massacrées en Bourse, ce qui n'a aucun sens. Je crois qu'il faut raison garder et se reprendre.
        (...)
        La Réserve fédérale américaine va encore baisser ses taux jusqu'à 3%, ce qui va contribuer à résorber la crise. Je prévois une amélioration à partir du printemps prochain
        [NDA : printemps 2008, donc]. En attendant, il faudra faire le dos rond.»

        Tandis que 7 jours plus tard, Bernard Maris disait en substance ceci (vous jugerez du contraste entre la propagande dogmatique de Touati et le discours-vérité de Maris) :
        « la chute des bancaires peur entraîner la chute assez forte d’autres valeurs, industrielles ou quelles qu’elles soient (...)
        on a un phénomène d’opacité totale qui est typique de la finance actuelle (...)
        on n’est PAS dans un système de transparence, on n’est PAS dans un système d’auto-régulation, on n’est PAS dans un système d’efficience, on n’est PAS dans un système qui va à l’équilibre, on est dans un système d’opacité
        les banques ont créé une industrie financière, une ingénierie financière, qui est extrêmement profitable pour elles, avec de nouveaux produits, très compliqués, qui captent beaucoup de valeurs réelles d’ailleurs, qui font sortir de la sphère réelle beaucoup de valeur, qui le pompent …y a un côté parasitaire…(…) on a une sphère financière qui est normalement chargé de faire tourner… de mettre de l’huile dans les rouages, pour faire tourner l’économie, mais qui capte à elle seule une grosse partie de la valeur produite…de la valeur travail, faut dire la vérité, le travail des gens (…) là c’est une sphère qui effectivement ne produit pas de valeur…au contraire elle en pompe. Et à partir du moment où elle s’hypertrophie, (…) si son fonctionnement capte trop de valeur de l’économie réelle, l’économie réelle peut s’arrêter; C’est ce qui se passe en ce moment.
        »

        Ca ne vous rappelle rien :
        « Les banquiers peuvent donc s’apparenter à des parasites improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle » (Message d'ouverture du forum)

        Et je demandais :
        « Pourquoi cet assourdissant silence sur cette simple réalité ? »

        La réponse, vous la connaissez tous si vous avez lu la file :
        Les Banquiers, les banksters sont au pouvoir.
        Ils ont des hommes de main infiltrés parmi les journalistes, les économistes et les politiques.
        Ces hommes de mains, via leur force de persuasion (lobbying et/ou propagande), font adhérer des cercles plus larges à leurs idées.
        Ils ont aujourd’hui la capacité de juguler la liberté d’expression sur les media de masse, en créant des diversions de toutes sortes et en nous présentant des débats faussement polémiques (collusion des invités sur un plateau télé par exemple) ou parfois réellement polémiques mais sur des aspects annexes, pas sur ce qui dérangent vraiment leurs plans.

        Il n’y a pratiquement plus qu’internet qui offre encore des espaces de liberté d’expression... mais sur des audiences infiniment plus faibles que les grands media.
        Pour combien de temps encore ?

        « (...) on a une sphère financière qui est normalement chargé de faire tourner… de mettre de l’huile dans les rouages, pour faire tourner l’économie, mais qui capte à elle seule une grosse partie de la valeur produite…de la valeur travail, faut dire la vérité, le travail des gens (…) là c’est une sphère qui effectivement ne produit pas de valeur…au contraire elle en pompe ».

        Se pourrait-il qu’il y ait encore parmi vous des personnes non convaincues de l’incroyable indécence des banquiers à pomper l’argent de l’économie réelle ?

        Prenons un exemple concret et actuel :
        Lafarge vient de réaliser une augmentation de capital, début avril, pour laquelle il va verser 45 millions d’euros de commissions aux banques.

        Ca ne vous choque pas ?
        Les chiffres représentent-ils encore quelque chose pour vous ?

        Actuellement (2009), le SMIC brut mensuel s’élève à 1321€. Coût d’un salaire pour l’employeur (avec les différentes charges) = env 2650€.

        La commission touchée par les banques pour cette opération s’élève à 1415 années de SMIC.
        Les banques ont siphonné dans les caisses de Lafarge, l’équivalent d’une année de travail de 1415 smicards.

        Si on prend un salaire annuel de 30.000€ (cadre moyen dans l’industrie), soit un coût de 60.000€ annuel pour l’employeur, alors la dîme prélevée par les banques pour cette opération représente 750 années de travail d’un cadre.

        Ca vous paraît justifié ?
        Ca vous paraît sain ?

        Pour une prestation de quelques semaines, quelques mois tout au plus, effectuée par quelques individus dont c’est le métier et qui font plusieurs opérations de ce genre chaque année, les banques présentent une facture qui s'apparente tout simlement à du racket.

        Soyons très large : Imaginons que les banques aient fait travailler, pour le bouclage de l’opération, 100 personnes à temps complet pendant 6 mois, pour un salaire annuel moyen de 100.000€ charges inclues.
        Coût pour les banques : 100 x (100.000/2) = 5 millions.
        Facture = 45 millions.
        Gains = 40 millions
        Marge = 800%

        Vous connaissez beaucoup de secteurs où de telles pratiques ont cours ?
        Je veux dire à part dans les milieux de la drogue et des ventes d’armes...

        Vous voulez continuer à vivre dans un monde qui fonctionne comme ça ?


        Où sont nos politiques ?
        Où sont nos députés ?
        Où sont nos sénateurs ?

        Notez qu’on peut présenter l’affaire sous un autre angle :
        Après tout, la commission ne réprésente que 3% du montant de l’opération.
        C’est la magie des chiffres...une simple bascule d’une valeur absolue vers un contexte relatif, qui permet d’enfumer les esprits et de justifier l’injustifiable.
        C’est ainsi, par exemple, que début 2000, juste avant le krach, des analystes vous poussaient encore à l’achat sur des valeurs technologiques au motif que leur PER (ratio cours/bénéfice) était intéressant comparativement au PER moyen du secteur (ce dernier étant par ailleurs parfaitement exorbitant et tout à fait irrationnel).
        Le PARLER VRAI, c’est aussi dénoncer ces arguments d’illusionnistes.

        Voulez-vous poussez un peu plus loin avec le cas Lafarge ?

        Cette augmentation de capital fait partie d’un plan d'action plus large de 4,5 milliards d'euros visant à renforcer sa structure financière en 2009.
        Les différents volets du plan sont (Souce : radiobfm.com):
        1/ réduction de ses investissements industriels (brûler moins de cash flow)
        2/ désinvestissements (récupérer du cash en vendant des biens = lesquels ? avec quelles plus ou moins values ? Etait-ce des biens acquis via de l’endettement sur lesquels les banquiers se sont déjà sucrés 2 fois (montage de l’opération d’acquisition + intérêts d’emprunt) et sur lesquels ils vont se re-sucrer lors de la revente ?)
        3/ renforcer ses actions opérationnelles pour accroître la génération de cash flow, avec un objectif de réduction de coûts porté de 120 à 200 millions pour 2009 (compression de personnel ? pression sur les salaires ? délocalisation de services ?)
        4/ augmentation de capital de 1,5 milliards d'euros qui permettra de réduire la dette du Groupe et de renforcer sa structure financière. (Gestion non industrielle mais purement financière visant l’amélioration du ratio de dette sur fond propre = les banquiers touchent leur com)
        5/ obtention d'un nouveau crédit bancaire d'1 milliard d'euros pour une durée de deux ans qui renforcera la solide position actuelle. ( ?!? tiens, ça ne vous rappelle pas ce qui se passe à l’échelle planétaire = de nouvelles dettes pour soi-disant renforcer le bilan...des banques)

        BILAN :
        Dans côté de la chaîne, les banques-parasites se sucrent et se re-sucrent dans des proportions considérables, sur le dos d’une entreprise qui semble coopérer avec ce système de quasi-racket, tandis qu’à l’autre bout de la chaîne, les salariés, ceux qui produisent les richesses réelles, trinquent
        = et on leur refusera des augmentations et on leur demandera de faire des concessions, de travailler plus pour préserver leur emploi, etc, etc...
        ...et en prime, on leur augmentera –inévitablement- leurs impôts afin de combler le colossal déficit virtuel résultant des dérives de l’ingénierie financière.

        Que rajouter ?

        Peut-être ceci :
        - Bertand Collomb (ex PDG) : club Le Siècle et Bilderberg
        - Bruno Lafont (actuel PDG): Cercle des Economistes (truffé de Bilderbergers)
        -Le Groupe Bruxelles Lambert (principal actionnaire) détenu à parité par Albert Frere (Bilderberg) et la famille canadienne Desmarais (Paul Desmarais : Bilderberg)
        - Nassef Sawiris (2nd principal actionnaire) : 68ème plus riche personne du monde d'après le classement 2008 du magazine Forbes

        De là à imaginer que nous avons une caste d’élites qui couchent avec leurs banquiers tout en discutant de la bonne marche du Monde qu’ils sont en train de déconstruire...non, non, vous ne me ferez pas dire ça.


        Labourse


        Commentaire


        • #5
          Pour clore cette compilation, et avant de poster un nouveau message,
          je tiens à remercier une nouvelle fois les contributeurs de la file initiale
          et à reprendre ci-dessous une liste de liens qui ont contribué au débat
          et susceptibles d'intéresser ceux qui voudraient approfondir certains sujets :

          Frederic Lordon
          http://www.acrimed.org/article3075.html

          http://blog.mondediplo.net/2009-01-05-Pour-un-syst...

          Dette publique française
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_...

          Conférence d'Etienne Chouard à Science Po :

          http://www.youtube.com/watch?v=gtyqbfhXnIE
          http://www.youtube.com/watch?v=umY3rminQ5o

          Vrac :
          http://video.google.com/videoplay?docid=3767487358...

          http://blog.jpmonette.net/voir/Zeitgeist-et-lvneme...

          http://www.dailymotion.com/video/x8fhus_la-dictatu...

          http://dondevamos.canalblog.com/archives/2007/10/0...

          http://leweb2zero.tv//video/alfred_6345de3c41eb7e0

          http://www.dailymotion.com/video/x6qr4s_qui-sont-l...

          http://www.mecanopolis.org/?tag=groupe-bilderberg

          http://www.mecanopolis.org/?p=6667&type=1

          http://groupenadatoulon.lautre.net/spip.php?article204

          http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2643

          http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2666

          _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

          NOUVEAU MESSAGE N° 1

          Sous l’emprise des Loups, la démocratie se fait dépecer et dépérit.
          Les puissances financières imposent au monde leurs contre-vérités.
          L’obscurantisme gagne du terrain, au travers d’économistes, de politiques et de journalistes ralliés, pour certains, à la cause des Banksters, ou impuissants (baillonnés ?) pour les autres.

          Internet constitue l’un des derniers espaces de liberté d’expression.

          Et si nos voix individuelles sont peu audibles alors chantons en coeur,
          car comme le disait Sardou :
          « La fleur au bout du fusil,
          La victoire se gagne aussi
          En chantant
          »

          Chantons, chantons un nouvel hymne à la liberté et à la démocratie, un hymne d’un nouveau genre, pour une universalité non mondialiste.

          Nous avions en France la Marseillaise; je vous propose, pour le monde entier, La Mascarade


          La Mascarade

          Allons enfants de cette Terre,
          Il est temps de se réveiller !
          Contre nous de la tyrannie,
          L'étendard mondialiste est levé, (bis)
          Entendez-vous dans les media
          Mentir ces atroces judas ?
          Ils viennent jusque sous votre toit
          Asservir vos fils, vos compagnes !

          Alarme citoyens,
          Forgez votre opinion
          Surfons, creusons !
          L’info plus pure
          révèle d’autres sillons !

          Quoi ! Des influences étrangères
          Feraient la loi dans nos foyers !
          Quoi ! L’oligarchie financière
          Terrasserait nos libertés ! (bis)
          Nouvel Ordre Mondial déchaîné
          Nos fronts sous ce joug se ploieraient
          De vils despotes deviendraient
          Les maîtres de nos destinées !

          Aux urnes citoyens,
          Chassez ces maquignons
          Votons, votons !
          Qu’un vent plus pur
          Emporte ces félons !

          Amour sacré de la Démocratie,
          Conduis, éclaire les électeurs
          Liberté, Liberté chérie,
          Combats avec tes défenseurs ! (bis)
          Sous nos idées que la victoire
          écrase tous les faux-semblants,
          Que tes ennemis écartés
          Voient triompher la vérité !




          Bientôt les élections européennes...

          Parlez avec vos proches = qu'ils votent pour qui ils veulent mais que ce soit au moins un peu en connaissance de cause


          Au passage, je vous informe qu'une pétition circule actuellement par mail concernant
          L'INSCRIPTION DES SERVICES PUBLICS DANS LA CONSTITUTION

          Cette pétition initiée par Michel Vauzelle, Président de la Région PACA, Député à l'Assemblée Nationale et ancien Garde des Sceaux.

          Si la pétition atteint 10 % du corps électoral, le gouvernement sera obligé de procéder à un référendum national (c'est stipulé dans les textes de la Constitution) soit 4, 4 millions de signatures : c'est énorme mais réalisable si tout le monde s'y met !

          A l'heure où notre exécutif met autant d'énergie à casser systématiquement ce qui n'entre pas dans une logique marchande, cette proposition m’apparaît non seulement réaliste mais indispensable.

          ...indépendamment de la personnalité et de la couleur politique de son auteur, sur lesquels je n'émets aucun jugement.

          Pour en savoir plus sur :La Charte des services publics

          Restons groupés et ne lâchons rien sur nos prérogatives démocratiques = c'est le monde de demain qui se joue aujourd'hui.

          Labourse.

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          • #6
            Bonjour Labourse, toujours aussi intéressant de te lire mais que fais tu du crétinisme de nos médias ? Hier, j'ai été surpris que Pernaud (et oui j'ai honte) nous reparle d'insécurité et blablabla.... curieux à quelques tours des européennes. Le problème de notre société avant de parler de réforme, de pétition ou de prise de conscience est avant qu'elle soit capable de faire sa propre autocritique; difficile lorsque l'on voit le niveau des canaux d'informations dits "populaires" et une population toujours ancrée entre une gauche et une droite. Qui de nos parents ou amis à eu le courage ne serait que quelques minutes de regarder un doc sur une remise en cause du onze septembre ?
            Je crois que nous avons et aurons encore une population de moutons en accord avec son berger pour sauver ses petits acquis et sa petite vie, si heureuse soit elle.

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            • #7
              e crois que nous avons et aurons encore une population de moutons en accord avec son berger pour sauver ses petits acquis et sa petite vie, si heureuse soit elle.


              et je dis cela aussi profite aux loups , cqfd
              bravo ,labourse

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              • #8

                Bravo Labourse pour la mascarade

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                • #9
                  Le véritable pouvoir n'est soumis à aucune nation. Les hommes sont tellement cons et orgueilleux qu'ils préfèrent croire que seules les vilaines banques sont coupables. Voilà un schéma fort réducteur dans un monde qui s'est heurté pour la première fois à ses limites physiques. Il était impératif de calmer la machine consumériste. L'illusion de solution viendra d'Asie mais le problème est gigantesque : nous sommes trop nombreux pour "brûler" la nature comme les Américains. Ceci étant dit, cela n'empêche pas de trader.

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                  • #10
                    http://www.syti.net/Organisations.html
                    pas triste non plus le bohémian's club

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                    • #11
                      "Ordo Ab chaos" qu'ils disaient ?

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                      • #12
                        bonjour Labourse et bravo

                        je lis ta file depuis longtemps et j'apprécie l'intelligence de ta démarche

                        je me décide aujourd'hui à ouvrir un compte sur ce site pour pouvoir te le dire.

                        le décryptage du "silence des Loups" est sans doute la meilleure méthode.

                        les médias sont infiltrés et corrompus, c'est une évidence

                        il y a des sujets centraux qui ne sont jamais abordés tandis que d'autres, secondaires ou même anecdotiques, occupent indéfiniment les temps d'antenne.

                        la liberté de parole est directement mise en cause puisque la censure (de ceux qui contrôlent l'économie et les medias) interdit d'évoquer publiquement certains problèmes...

                        depuis longtemps les pseudos-débats sont tronqués = 1 intervenant "dissident" contre 3 intervenants défendant la doctrine officielle, le tout animé par un pseudo-journaliste qui fait partie des leurs et qui coupe ou distribue opportunément la parole.

                        l'endoctrinement, la propagande, la mystification règnent en maître, à l'insu des "récepteurs" (cf le terme générique que tu utilises pour couvrir le public au sens large = lecteur, auditeur, téléspectateur)

                        je n'ai pas envie de vivre dans un pays contrôlé par une minorité qui ne porte pas ma culture et mes valeurs
                        et qui se partage les bonnes places par cooptation.
                        je veux une vraie démocratie et une vraie liberté d'expression, respectueuse de chacun,
                        y compris des autres minorités qui composent notre pays (cf les piteux arguements de ceux qui refusent la mise ne place statistiques etniques, qui pourtant éclaireraient objectivement des déséquilibres et des disproportions qui sont devenus visibles à l'oeil nu).
                        Mais cette caste minoritaire qui contrôle la parole publique ne veut surtout pas que la réalité soit chiffrée et révèle l'ampleur de sa sur-représentation dans les instances politiques, médiatiques et économiques, c'est-à-dire dans les instances du Pouvoir.

                        pour contribuer à ton débat sur l'oligarchie financière, voici un lien intéressant
                        http://blogue.quebecmetro.com/2009/03/17/a-qui-app...

                        le simple fait que l'on en soit encore se poser la question (À qui appartient la Réserve fédérale américaine ?) sans pouvoir obtenir une réponse claire et complète de la part de la FED elle-même ou des autorités américaines...en dit assez long sur ce qui se cache derrière.

                        ta file mérite une forte notoriété : peut être que cela inspirera quelques courageux pour reprendre et pousser plus loin ton principe d'analyse factuelle et objective.

                        ceux qui colportent l'obscurantisme et le mensonge seront un jour mis face à leurs actes et à leurs paroles passées et devront payer.


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                        • #13


                          Vous poussez pas le bouchon un peu loin, non ?
                          Pas un poil de parano ?
                          De Sarko à Besancenot, tous complices ?

                          Je pars pour Londres rejoindre la résistance, tout de suite, ou j'attend encore un peu ?
                          File réservée à la Tectonique des vagues, intraday, uts courtes

                          On y arrivera !

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                          • #14
                            Citation de : Eutectique (au 26-05-2009 19:07:13)



                            Vous poussez pas le bouchon un peu loin, non ?
                            Pas un poil de parano ?
                            De Sarko à Besancenot, tous complices ?

                            Je pars pour Londres rejoindre la résistance, tout de suite, ou j'attend encore un peu ?




                            libre à toi de railler eutectique.
                            libre à toi d'exposer le camp que tu choisis = au moins les lecteurs savent à quoi s'en tenir.

                            a propos des contestataires, Labourse disait quelque chose de très juste.
                            je le cite :
                            "LAS !!! Ce créneau de "conception économique et sociétale divergentes" est laissé à quelques sympathiques fantaisistes ou inquiétants extrémistes...
                            Juste une petite soupape de sécurité qui permet de laisser s'échapper l'excédent de vapeur et donne l'illusion qu'on bénéficie d'une grande liberté de parole.

                            Mais aucun risque, avec ces agitateurs marginaux, de provoquer l'adhésion du plus grand nombre.

                            Question 1 : peut-on devenir autre chose qu'un marginal si on est considéré comme "dérangeant" par les cercles du pouvoir (financier, médiatique et accessoirement, politique)

                            Question 2 : peut-on être autre chose qu'un "assimilé" ou une marionnette pour se voir ouvrir les portes des sphères supérieures ?"

                            donc, tu enlèves Le Pen, tu enlèves De Villiers (celui qui combattait l'abandon par l'Etat de son droit régalien à battre monnaie...au profit d'une FED européenne), tu enlèves Besancenot
                            ...et il te reste les bonnet-blancs et blancs-bonnets qui font semblants d'avoir de grandes divergences sur les plateaux télé et qui occupent l'espace médiatique et amusent le bon peuple avec toujours les mêmes débats stériles depuis des décennies.

                            après tout ce qui a été explicité sur ce forum et sur beaucoup d'autres, il faut être hermetique ou très marqué par l'idéologie dominante pour préférer railler ce discours plutôt que contribuer à lutter contre ces manipulations


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                            • #15



                              Cher camarade révolutionnaire.

                              Je "raille", c'est vrai, je me moque, mais sans me réjouir, avec tristesse.

                              Le monde que vous décrivez, est dégueulasse, c'est vrai, pourri jusqu'à la moelle, il se nourrit de la chair, du sang, de la vie et de la mort des faibles, des sans-grades, d'ici ou d'ailleurs.

                              Faut le changer. D'accord.
                              Mais.

                              Toutes les révoltes et révolutions depuis 2000 ans, l'ont à peine égratigné. C'est toujours le fort qui bouffe le faible.
                              Marx a essayé.
                              Staline a essayé.
                              Mao a essayé.
                              Castro a essayé.
                              -
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                              Ils finissent tous par abandonner ou se rallier.
                              Tu prétends faire mieux ?

                              Alors, se plaindre de l'humidité de l'eau ou de la lumière du soleil, c'est comme pisser dans un violon, ou vider l'océan avec une tasse à thé.

                              A 20 ans, on est tous révolutionnaires, pour mieux s'empiffrer à 30 dans la société de consommation, et bouffer du pauvre, comme tout le monde.

                              Que sont devenus les révolutionnaires-chefs de 1789 ?
                              Des gros bourgeois enrichis du travail des "révolutionnés".

                              Que sont devenus les "révolutionnaires" de mai 68 ?
                              Ils se vautrent aujourd'hui dans le fonctionnariat peinard de la nation ou des partis politiques, bien gras, pantouflards, gauche caviar à la même table que les profiteurs de ceux "d'en-bas".

                              Alors, je me marre, c'est vrai, mais la larme à l'oeil.
                              File réservée à la Tectonique des vagues, intraday, uts courtes

                              On y arrivera !

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