Bonjour.
Voici la suite de l'article comme convenu.
Phase de désespoir :
Le désespoir chez le trader fait souvent suite à une période de perte d'argent prolongée. Les dettes de jeu sont telles que les amis, la famille ou les banques refusent une aide et une annulation des créances. Désespéré et angoissé, le trader ne parvient toujours pas à contrôler sa conduite. Il n'abandonne pas non plus les espoirs d'un gros gain qui permettrait de tout effacer. Il croit encore, contre toute vraisemblance, en sa capacité de gagner, en sa « science du trading ». Il accuse l'entourage, qui ne le comprend pas, la chance qui l'oublie, plutôt que de renoncer à trader.
Le trader peut, à ce stade, mentir et commettre des actes délictueux (escroqueries, chèques sans provisions, vols...) pour se procurer de l'argent. La dépression est retrouvée chez plus de 70 % des traders pathologiques et le taux de tentatives de suicide est compris entre 17 et 24 % au cours de cette phase.
Phase d'abandon :
A cette phase, les fantasmes de gains et de réussites sont abandonnés. Le trader sait que ses dettes ne pourront être remboursées. Il n'en continue pas moins à trader par une sorte d'« amour désintéressé » du trading. On peut souligner ici que le trading commence à devenir un problème bien avant l'apparition des conséquences négatives financières, sociales, familiales. Il existe de nombreux symptômes précédant l'apparition des conséquences négatives du trading.
Perso, je propose une phase supplémentaire qui pourrait être la Phase de mutation où la personnalité destructrice et envahissante du joueur laisse progressivement la place à celle du professionnel qui effectue une tâche répétitive et maîtrisée. Une sorte de "résilience" spéciale trader chère à Boris Cyrulnik.
La phase six, est peut être le retrait dans un monastère ou dans un harem au choix, ou les deux ?
Qu'en pensez-vous ?
Cvital
Voici la suite de l'article comme convenu.
Phase de désespoir :
Le désespoir chez le trader fait souvent suite à une période de perte d'argent prolongée. Les dettes de jeu sont telles que les amis, la famille ou les banques refusent une aide et une annulation des créances. Désespéré et angoissé, le trader ne parvient toujours pas à contrôler sa conduite. Il n'abandonne pas non plus les espoirs d'un gros gain qui permettrait de tout effacer. Il croit encore, contre toute vraisemblance, en sa capacité de gagner, en sa « science du trading ». Il accuse l'entourage, qui ne le comprend pas, la chance qui l'oublie, plutôt que de renoncer à trader.
Le trader peut, à ce stade, mentir et commettre des actes délictueux (escroqueries, chèques sans provisions, vols...) pour se procurer de l'argent. La dépression est retrouvée chez plus de 70 % des traders pathologiques et le taux de tentatives de suicide est compris entre 17 et 24 % au cours de cette phase.
Phase d'abandon :
A cette phase, les fantasmes de gains et de réussites sont abandonnés. Le trader sait que ses dettes ne pourront être remboursées. Il n'en continue pas moins à trader par une sorte d'« amour désintéressé » du trading. On peut souligner ici que le trading commence à devenir un problème bien avant l'apparition des conséquences négatives financières, sociales, familiales. Il existe de nombreux symptômes précédant l'apparition des conséquences négatives du trading.
Perso, je propose une phase supplémentaire qui pourrait être la Phase de mutation où la personnalité destructrice et envahissante du joueur laisse progressivement la place à celle du professionnel qui effectue une tâche répétitive et maîtrisée. Une sorte de "résilience" spéciale trader chère à Boris Cyrulnik.
La phase six, est peut être le retrait dans un monastère ou dans un harem au choix, ou les deux ?
Qu'en pensez-vous ?
Cvital
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