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PSYTRADE : comment raisonnent les "gros" ?
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  • PSYTRADE : comment raisonnent les "gros" ?

    Le thème m’intéresse. Peut-être en intéresse-t-il d’autres… C’est ce que nous allons voir.

    J’avais lancé la question : « Comment raisonnent les market makers ? » dans mon message d’introduction aux listes PSYTRADE.
    A y réfléchir, je me rends compte que j’associe (naïvement ?) l’ensemble des « gros » qui sont susceptibles de prendre d’intervenir en spéculateurs : market makers, hedges funds, certains institutionnels, etc.
    Ce qu’ils ont en commun, de mon point de vue ? La disproportion de nos forces et le fait que, à partir d’une certaine taille, on enclenche des mouvements qui dépassent, me semble-t-il, les capacités prédictives de l’analyse technique (contredisez-moi, svp, si vous n’êtes pas d’accord).
    Bref, ils sont gros et dangereux, sauf si je parviens à comprendre comment ils fonctionnent.

    Ici, le pur AT me dira : « Pas besoin de comprendre. Il te suffit de suivre d’autant que, lorsqu’un un gros bouge, ça se voit.
    — Oui mon ami, lui répondrai-je mais… Par exemple, que dois-je penser quand Deutsche Bank, seule de sa catégorie, valorise Alstom à 0.35 puis, plus fort encore, dégrade son conseil de Conserver à Vendre… pour la même valeur ! Pure intox ? »

    Au cours d’une vie professionnelle principalement consacrée à l’entreprise, j’ai certes accumulé quelques anecdotes sur les grandes manœuvres spéculatives (ex. les frères Hunt sur le marché de l’argent, Georges Soros contre la Livre, etc.) qui ponctuent l’histoire des marchés. D’un autre côté, lorsque, il y a quelques mois, j’ai débarqué sur les forums Boursorama, j’ai constaté qu’il y a proportionnellement plus de paranoïaques chez les boursicoteurs que dans le reste de la population.
    Ceci étant, ce n’est pas parce que certains voient de la manipulation partout qu’il n’y en a nulle part.

    Dans l’exemple cité, je suis pris dans une contradiction…
    D’un côté, je crois que Deutsche Bank est une institution sérieuse et que ses analystes nese permettent pas de dire n’importe quoi : leur crédibilité est en jeu.
    De l’autre, l’évaluation qu’ils font d’Alstom est si aberrante que, soit ils sont les seuls à détenir une information clé, soit ils manipulent. Dans cette dernière hypothèse, il est évidemment aisé de développer sur le mode parano : l’affaire ne se joue pas entre experts et amateurs mais entre Français et Allemands !
    Or il m’importe hautement de savoir ce qu’il en est : si je peux déclarer en toute sûreté : « Deutsche Bank dit une connerie pour des raisons sans rapport avec la réalité et qui, dès lors, n’auront sur les cours qu’une influence temporaire, je me réjouis de cette baisse « accidentelle » et j’achète à bas prix une valeur qui a de vraies chances de remonter.
    S’ils ont raison ou pèsent de façon décisive sur les cours, la peur, à bon droit, tire en moi le signal d’alarme et je me tiens à l’écart d’Alstom.

    Or voici que je lis ce qui suit sous la signature de Cercle Finance

    Cercle Finance le 08/06/2004 10:57
    Alstom: bras de fer, intox et coups bas au menu.

    (Cercle Finance) - Le titre replonge sous les 1E: le gouvernement français (au sein duquel les avis divergent) réaffirme officiellement sa volonté de voir Alstom rester maître de son destin.
    Réaction immédiate des analystes travaillant pour de grandes banques allemandes (partenaires obligées de groupes industriels concurrents): un tir à boulet rouge contre Alstom (dégradation de recommandation à 'vendre', objectif de cours surréaliste, etc...).
    Le but est évidemment de créer une panique sur le titre, de mettre le gouvernement français et Alstom dans l'impossibilité de procéder à une augmentation de capital (sous 1E, et à plus forte raison sous 0,60E, cela n'a plus de sens, ne serais-ce que parce nul ne voudrait se voir distribuer des dixièmes de 'Cents' de dividende par titre en cas de 'recovery').
    En résumé, Alstom est l'objet d'un bras de fer politique et capitalistique où tous les coups (bas) sont permis: la 'valeur' industrielle et comptable d'Alstom n'a aucune importance dans un tel contexte, toutes les intox (AK au niveau du nominal de 0,35E) sont permises (et probablement encouragées).
    Que le gouvernement français et Patrick Kron oublient les basses manoeuvres des spéculateurs puis de certains protagonistes du dossier en acceptant de 'lâcher du lest'...et il est probable qu'Alstom redeviendrait pour les analystes allemands une entreprise pleine d'opportunités et abusivement décotée !
    Tout ce qui précède constitue une 'mise en perspective' de façon à bien souligner la 'relativité' de tout pronostic graphique: ne voulant ni jeter de l'huile sur le feu, ni susciter de faux espoirs...il faut se contenter d'estimer qu'une remontée au-delà de 1,25E signifierait qu'Alstom est tiré d'affaire (mais les spéculateurs auront eu vent bien avant les chartistes d'un 'règlement politique' du dossier).


    Comme je suis débutant et que je veux apprendre, je crois tout ce qu’on me dit, jusqu’à preuve du contraire.
    Cercle Finance me semble plus compétent que moi, donc je les crois et comme le fonctionnement attribué à Deutsche Bank me semble étonnamment « petit bras », je me redis que j’aimerais bien avoir des idées claires sur la façon dont fonctionne les « gros ».

    J’ai bien lu quelques remarques intéressantes et courtes, de Philippe Erb (Tout savoir sur le Day Trading) sur le comportement des market makers, mais ça s’arrête là.

    A partir de là, j’ai deux demandes ou propositions…
    1) Qui a de bonnes lectures à suggérer sur le sujet ?
    2) Qui croit avoir des idées claires sur la façon de fonctionnner de tel ou tel type de gros opérateur ?


    Pour ma part, je serais heureux de mettre cela au clair par écrit, sous forme par exemple de fiches par type d’acteur et, bien sûr, de soumettre le résultat à la critique du forum.


  • #2
    Le terme market maker est très large il peut englober des situations très differentes.

    Un specialist du NYSE(maintains a fair and orderly market) :
    Il maintient un marché dans un ou des titres, dispose de prérogatives très larges pour le traitement des ordres, et trade aussi pour son compte propre, il a certaines obligations negatives.

    Un market maker Nasdaq NM : il opère sans privilèges de
    traitement des ordres, en competition avec d'autres market-makers,
    traite pour le compte de sa firme.
    De nos jours, ils operent aussi sur ECNs, pas exclusivement sous leurs MMIDs.

    Un market maker nasdaq OTC : surtout intéressé par le spread.

    Un designated MM Xetra : aucun privilège execution, exclusivité sur son titre, obligations fortes.

    Un market maker de produits dérivés OTC :
    En général plusieurs personnes, les unes assurant le pricing, les autres l'aspect relation client.

    Un market maker warrants(maintains a fair and orderly ass rape)


    Ces quelques exemples pour montrer la grande diversité de situations techniques et règlementaires à laquelle se réfère le terme MM.

    Un MM a different centres de profit :
    -fournisseur de liquidité (difference bid/ask)
    -connaissance de l'order flow
    -privilèges d'intervention, de fixation de prix


    Difficile donc de definir une psychologie globale "MM".

    Un market maker de produits dérivés OTC met en oeuvre des competences commerciales.
    Une banque d'investissement qui rachete de gros blocs de titres
    à un prix fixe à un client(customer facilitation) demande à ses MM naz d'ecouler les titres progressivement, le but du salarié sera d'ecouler à un prix moyen superieur au prix d'achat au client.
    Le specialist essaiera de maintenir un marché ordonné, en ayant aussi à traiter pour son compte, et amortir ses obligations negatives.

    La psychologie d'un specialist peut etre analysée, avec un peu d'experience, on sait si la meme personne est aux commandes.
    Pour le reste, difficile, les individus aux manettes peuvent etre très differents, avoir des buts individuels differents (bonus).


    Pour ce qui est des gros opérateurs, qui ne sont pas forcement des MM mais plutot leurs clients ou employeurs, il me semble plus facile de definir quelques elements psychologiques.


    Despé

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    • #3
      citation :
      Message original posté par unplusun
      A partir de là, j’ai deux demandes ou propositions…
      1) Qui a de bonnes lectures à suggérer sur le sujet ?
      2) Qui croit avoir des idées claires sur la façon de fonctionnner de tel ou tel type de gros opérateur ?


      Pour ma part, je serais heureux de mettre cela au clair par écrit, sous forme par exemple de fiches par type d’acteur et, bien sûr, de soumettre le résultat à la critique du forum.



      1)
      -Legislation PSI ou assimilée pour l'activité
      -Sites des bourses, sur la fonction de MM

      2)
      -oui, mais çà prendrait des heures, et serais difficile à mettre en fiches


      Despé







      Commentaire


      • #4
        unplusun:

        Je suis assez familier avec le sujet que tu abordes ici, et surtout avec le monde des banques.

        Est-ce que DB essaye de s'attirer les bonnes graces de Siemens en coulant ALS dans son analyse? Peut-etre, mais ce genre de mannipulations a deja coute des centaines de millions aux banques assez recemment (cf. MSDW versus LVMH recemment, Citigroup + CSFB + MSDW + Merrill + etc contre le distric attorney de NY ... j'en passe et des pires).

        Non, la ficelle me semble trop grosse et les risques tres considerables pour que DB ait voulu a ce jeu de favoritisme.'

        Ce qui serait interessant en revanche, ce serait de mettre la main sur l'analyse de DB sur ALS et voir les hypothese sous-jacentes a la valorisation de 0.35c par action... De toutes facons, en analyse financiere sur des titres a l'avenir aussi incertain, on peut a peu pres faire tout dire a une valorisation.

        Je pense, pour ma part, que cette analyse est un coup de marketing de l'analyste de DB qui a fait le pari de la chute de l'action et qui, dans le cas ou l'action chuterait reellement jusqu'a ces niveaux, marquerait de gros points avec les investisseurs institutionnels qui le feliciteraient pour sa clairvoyance, avec son boss qui lui serait reconnaissant de faire grimper DB dans les II Rankings (top 10 des analystes, vote par les institutionnels chaque annee), et lui permettrait d'empocher un bon bonus a la fin de l'annee...

        D'experience, je pense que cela ne va pas plus loin que ca.

        PS: tu as raison, les investisseurs sont plus paranoiaques que le reste du monde

        PS2: il ne faut pas confondre un market maker qui a une obligation de "teneur de marche" et qui se remunere principalement sur le spread entre le bid et l'ask, avec un trader proprietaire, un investisseur institutionnel ou un hedge fund qui ont des vues directionnelles sur un titre ou un indice...



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        • #5
          Bonjours à tous,
          Ayant découvert pro-at il y a seulement quelques jours je me suis mis à éplucher un peut tous les forum, dans l'espoir de trouver quelques information intérressante pour moi.
          Je ne suis pas familiarisé avec l'at, et pour tout dire je ne le suis pas avec la bourse en général.
          Vous pourriez d'ailleurs me qualifier de "micro trader" puisque, pour vous donner un odre d'idée, je doit faire une vingtaine de trade... par an
          N'empeche qu'il faut un début à tout, et la tendance est à l'acceleration.

          Mais la je m'éloigne du sujet initial, sujet qui m'interroge à plus d'un titre. Je suis d'ailleur assez surpris de faire mon premier post içi, mais j'adore arriver à me surprendre

          Ce que je ne comprend pas ici c'est la definition des "gros".
          Qui sont les gros? Pour frequenter également les forums boursorama, je voie régulierement apparaitre ce terme.
          "Les gros sont dessus" "les gros control", "les gros font baisser"...

          Qui sont ils?
          Comment quantifier pour qu'une personne, ou un groupe, soit admis dans les gros?
          Pour moi qui fait 20 trades/an, beaucoup d'entre vous sur ce forum sont "des gros".
          Pour eux seuls certains sont "des gros".
          Pour ces dernier soros et buffet appartienent surement au gros.

          Ou fini la chaine, et qui, ci ils existent, representes "les gros ultimes" et quel sont leur pouvoir sur les marcher?

          Probablement enorme, et finalement n'est ce pas la le but ultime? A quoi sert l'argent, sinon à l'aquisition du pouvoir?

          Quand je lie, dans l'alchimie des finances de G.Soros, que celui ci doit faire attention à ses dires sous peine de biaser le marcher, je ne peux que frémir à l'idée de ce que peut faire un gros placé au dessus de lui.

          Alors qui est "le gros"? Peut etre n'existe t'il pas encore. Je pourrais facilement imaginer qu'une banque mondial represente le gros ultime, mais elle n'existe pas encore(du moins officielement).
          J'aurrais pu me passer de la parenthese, me voilà à classer parmis les paranoiaque

          Mais si il est si gros que ca, je doute que "l'ultime" puisse s'interesser à un titre en particulier (comme alstom). Je le voie plutot affairé à preserver "sa" poule au oeuf d'or, soit l'économie global. Pour le moment et pour longtemps, le monde vie à crédit.
          La france et ses 1000 milliars d'€ de deficit, qui rapportent "aux gros" 40 à 50 milliards d'€/an d'aggio, comme les etats unis d'amérique, comme le feront les etats unis d'europe.

          Finalement le systeme entier repose sur le crédit, pyramidale, empirique.
          Vous croyez acheter des actions, vous faites crédit et la société qui vous vend cette action devient de fait votre débiteur, et bien sur vous attendez d'elle qu'elle paye ses aggios, ce qui vous permez de payer les votres.

          Alors finalement chaqun d'entre nous est "le gros" d'un autre, raison pour laquel il sera difficile de trouver une psycologie global.
          Trader un portefeuille, un fond, des fonds, un etat, le monde... ne doit pas se faire avec la même psycologie.

          Voilà ma premiere contribution sur at-pro, ca n'a rien à voir avec l'at et en plus je passe pour un paranoiaque
          @+
          Moustik

          Commentaire


          • #6
            TOut le monde qui a fréquenté Boursorama depuis quelques années sait qui est LE GROS ultime. Stéphane Le Ribori bien sûr...

            On devrait faire une file qui répertorie les "légendes urbaines" de la bourse. Vraies ou fausses d'ailleurs... Quelques anecdotes : le "gros" doigt qui se trompe de touche zéro et appuie sur la touche "triple zéro" et qui fait dessouder un indice de qqs pourcents à lui tout seul "souvenez vous du FTSE il ya 2 ans... Sur bourso, les soit-disant codes secrets de traders qui passent dans le co parce que personne ne comprend pourquoi il y a des micro ordres de 1, 2, 3, 4 ou 5 titres qui passent
            Ou les coiffeurs qui empêchent le titre de monter à coups d'ordres cachés énormes qui apparaissent à coups de 100.000 titres dès que le co se vide...
            Sans parler de ceux qui ont les infos les plus secrètes et s'en vantent sans rien en révéler bien sur... Le pire c'est que beaucoup y croient finalement. Ou veulent y croire....

            L'univers des forums boursiers est fascinant. Surtout celui de boursorama. Je n'ai jamais vu une telle concentration de mythos et de paranos en un seul endroit

            Commentaire


            • #7
              Les "gros", les "infâmes", les "hedges funds", les "vadeurs", les "pirates de l'espace" et puis quoi encore !

              Sérieusement, les manip' sur les valeurs du CAC 40 ou les multinationales ça n'existe pas ! Et plus il y a du volume et plus vous êtes sûr que ça ne peut pas exister.



              Commentaire


              • #8
                Moi je croie que ca existe.
                Enron ou parmala par exemple

                Commentaire


                • #9
                  Bonsoir,

                  Les manips de cours n'existent pas ??? sur le CAC 40 !!!

                  Et si vous suivez les News à la radio ... qui c'est ... qui est convoqué ces jours-ci par la brigade financière pour avoir fait procéder à des rachats massifs d'actions de son entreprise pendant son discours lors d'une l'AG devant un aréopage d'actionnaires ...

                  Le cours de l'action devait sembler monter en même temps que s'égrenaient les propos du speech ... Quelle classe ce PDG!

                  L'AMF ne s'est à l'époque contentée que d'un vague rappel à l'éthique ... pour la forme !

                  C'est qui ?

                  Pour ceux qui n'auraient pas d'idée, je vais les mettre sur la piste en ajoutant que c'est vite ... VU


                  Félicitations pour cette série de files "Psytrades ©" , c'est franchement de qualité !

                  Bien à vous


                  .:.

                  Commentaire


                  • #10
                    Pour répondre à D.Darko :

                    voici l'analyse :

                    Sources : Best-of-Class, Bloomberg
                    Alstom: passe en code vendre
                    Post recapitalisation ‘Alstom mark 4’ will have much reduced financial liabilities but only limited near term EBIT margin recovery
                    potential. We view the shares as expensive when considering the margin upside and comparative companies/ transactions. We see
                    considerable scope for a de-rating and therefore downgrade from Hold to Sell with a Euro 0.35 target price for the post
                    recapitalisation shares.
                    New capital structure - new valuation method? Post the proposed 3rd rescue rights issue Alstom will have, for the first time in several
                    years, a ‘normal’ capital structure (ie. not one dominated by financial liabilities). In its ‘mark 3’ form Alstom’s equity market
                    capitalisation made up a small portion of the total EV. Its equity was an option on the company’s recovery or a risk play, in our view.
                    Going forward this will not be the case.
                    Near term margin recovery limited to 4% or so. Alstom targets a 6% FY06E ‘operating income’ margin (before restructuring, pension
                    service costs and employee profit share), well ahead of FY04’s pre-exceptional 3.1%. This target is equivalent to a normalised EBIT
                    margin of around 4.3%, based on our expectations for the excluded operating items. Medium term there is room for Alstom to
                    better this target as Power Turbo Systems returns to profit - the 6% target assumes PTS breaks even in FY06E – but there is much
                    work to do. FY04 saw a -ve 10.3% operating income margin at PTS.
                    Valuation full. The closing share price is equivalent to 44% of FY06E sales. We consider this valuation to be relatively full given the
                    prospects for near term margin recovey and comparative companies and industry transactions (shown overleaf) valued at nearer
                    30% of sales. Yesterday’s Euro 1.00 is equivalent to a theoretical post recapitalisation share price of Euro 0.52, under our
                    assumption of a Euro 0.35 subscription price.
                    Risks to the downside - downgrade to Sell. We consider a valuation equivalent to EV/sales of 35% appropriate. This is equivalent to
                    Euro 0.35 for the post- but theoretically nothing for the pre-recapitalisation shares, assuming a rights issue subscription price of
                    Euro 0.35. The shares could fall further due to the sheer size of and potential overhang from the capital increase and debt for equity
                    swap. We downgrade to Sell.
                    Deutsche Bank Research Ratings Key
                    Buy: Total return expected to appreciate 10% or more over a 12 month period.
                    Hold: Total return expected to be between 10% to -10% over a 12 month period.
                    Sell: Total return expected to depreciate 10% or more over a 12 month period.


                    ATTENTION CETTE VISION EST APRES L'AUGMENTATION DE CAPITAL ENVISAGEE FIN JUIN

                    bon week-end

                    Olivier

                    Commentaire


                    • #11
                      Bonjour,

                      Pour éclairer notre ami Moustik qui aimerait savoir ce qu'on appelle "les gros" quand on parle marchés boursiers:
                      Ce sont les investisseurs institutionnels, sicavs, fcps, compagnie d'assurances qui gèrent des masses de titres et de liquidités imposantes et qui ne passent pas inaperçu quand ils entrent ou sortent d'un titre (j'imagine qu'ils savent être discret en agissant progressivement; voila qui nous ramene justement au sujet de la file). Comme le faisait justement remarquer Marc Fiorentino (Euroland Finance) dans un de ses éditoriaux, la Bourse est un lieu ou se cotoient des intervenants aussi variés que la veuve de Carpentras, le day-trader chevronné et les professionnels.
                      Il peut être instructif de ce point de vue, de visiter les sites des gestionnaires de sicavs pour mesurer la taille des fonds gérés. Le site de la Financière de l'Echiquier (www.fin-echiquier.fr), qui n'est sans doute pas un trés gros, peut-être même un petit parmi les gros, fournit les principales lignes de ses portefeuilles avec le nombre de titres détenus. Mais en passant par Morningstar (www.morningstar.fr) on doit pouvoir se faire une idée de la taille des fonds.

                      Leo

                      Commentaire


                      • #12
                        Bonjour unplusun,

                        Très bien l'inialisation des sujets "psytrade". C'est la première à laquelle je réponds depuis le début.

                        De mon point de vue, les gros déclenchement des mouvements de titres (si les titres sont échangés sur le marché organisé (pas de gré à gré) donc, ces mouvements sont interprétables grâce à l'AT et l'effet boule de neige sur les autres investisseurs ATéistes amplifie le mouvement. Les fondamentalistes n'en tiennent pas compte.

                        Par contre, pour certains échangent leurs actions par bloc, hors marché. Dans ce cas, il n'y a pas d'impact direct sur le cours, mais sur le comportement des autres (de toute taille) qui déclenchent ainsi des mouvements de cours.

                        Mais les gros des fois sont obligés de se faire passer pour des petits, plsuieurs jours de suite, sur des titres peu liquides, comme se fut le cas sur Gameloft fin de l'année dernière, où un FCPI a ramassé des titres par petits paquets.

                        Et du point de vue des analyses de Cercles finances, des banques, je ne prete que peu d'attention à leur communiqué. Ils sont plus fait pour que les petits fassent ce qu'il veule, mais en réalité, ces analystes sont dans le sens inverse.

                        A+,

                        Tom.

                        Commentaire


                        • #13
                          Bonjour ,


                          Les cours de valeurs du CAC 40 pas manipulés ?
                          ... suite ...



                          AFP le 21/06/2004 14:42


                          Jean-Marie Messier en garde à vue dans l'enquête sur Vivendi Universal


                          Jean-Marie Messier, l'ancien président de Vivendi Universal (VU), a été placé lundi matin en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le géant de la communication qu'il a dirigé jusqu'en 2002.

                          M. Messier avait été convoqué par les enquêteurs au siège de la brigade financière, rue du Château des Rentiers à Paris (XIIIe), afin d'être entendu dans ce dossier tentaculaire sur de possibles manipulations financières sur des cours, qui dure depuis près de deux ans, a-t-on appris de source policière.

                          Il s'est présenté normalement aux enquêteurs pour répondre à cette convocation qui était attendue et qui est, a-t-on précisé, une "suite logique" aux investigations en cours.

                          Depuis le début de l'enquête, l'étau judiciaire s'est resserré sur l'ancien dirigeant de VU. Depuis plusieurs semaines, les enquêteurs agissant sous le contrôle des juges parisiens du pôle financier, Henri Pons et René Cros, remontent les paliers de la hiérarchie de l'équipe financière du groupe, au moment des faits en 2001-2002, en direction du sommet de la pyramide.
                          Plusieurs collaborateurs de M. Messier se sont succédé dans les locaux des policiers puis dans le bureau des deux magistrats afin d'être auditionnés puis mis en examen.

                          Fin mars 2004, deux anciens responsables de VU, le trésorier adjoint François Blondet, le trésorier Hubert Dupont-Lhotelain et un cadre bancaire, le président du directoire de Deutsche Equities (dont les activités sont intégrées dans Deutsche Bank) Philippe Guez, ont ainsi été mis en examen.

                          Au moment de ces premières mises en cause, M. Messier, - dont le domicile parisien et la demeure des Yvelines avaient fait l'objet de vastes perquisitions en décembre 2002 dans le cadre de cette enquête -, avait lui-même demandé à être mis en examen.

                          "Je revendique, en ma qualité de président à l'époque, la décision pour le groupe d'avoir procédé, dans l'intérêt de ses actionnaires, à (des) rachats d'actions, en conformité avec la position de la SEC", la Commission américaine des opérations de bourse, avait-il dit en mars dernier.
                          "Je demande également à être dès à présent mis en examen pour assumer cette décision légitime du groupe, m'en expliquer et mieux défendre mes anciens collaborateurs", avait-t-il ajouté.

                          M. Messier a dirigé la Compagnie générale des Eaux (CGE) à partir de 1996 et l'a transformée en géant mondial de la communication, devenu Vivendi Universal (VU) en 2000. Il a démissionné en juillet 2002.

                          Le 4 juin, l'ex-directeur financier du groupe, Guillaume Hannezo, son ancien bras droit, a été mis en examen pour "délit d'initié, complicité de manipulation de cours et diffusion de fausses informations".

                          Les faits reprochés à M. Hannezo concernent des reventes d'actions du groupe en décembre 2001 effectuées juste avant la chute du titre. La manipulation de cours concerne des rachats massifs d'actions décidés par la direction du groupe après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, qui avaient fait tanguer les marchés boursiers.

                          Enfin, la diffusion de fausses informations concerne la présentation présumée inexacte de la situation de la trésorerie de ses filiales Cegetel, Maroc Télécom et Elektrim.

                          M. Messier devrait avoir à répondre, à son tour, sur tous ces points face aux enquêteurs puis être présenté aux juges parisiens à l'issue de sa garde qui peut durer jusqu'à 48 heures.

                          .:.

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                          • #14
                            Dans l'esprit de l'intervention précédente, je relève le message suivant trouvé sur Boursorama...
                            Je mets en gras les passages que je trouve importants, quoique je sois un peu sec pour faire une description satisfaisante de la façon dont la baisse d'Alstom a été "orchestrée" sur les dernières semaines. Je n'ai trouvé que (et ne crois pas que cela soit suffisant) les discours de la Deutsche Bank pour signaler une claire volonté baissiède de la part d'un acteur dépendant de Siemens et du gouvernement allemand.
                            Quelqu'un peut-il brosser le panorama complet ?

                            "Cercle Finance le 23/06/2004 12:50

                            Alstom: débordement des 0,77E validé.

                            (Cercle Finance) - L'analyse technique n'avait pas permis de prédire que la dégringolade (savamment orchestrée) d'Alstom s'interromprait à 0,66E (ce jour là, les estimations allaient de 0,60E à 0,50E...pour une division par 2 des cours en 1 mois par rapport au palier psychologique et technique des 1E).
                            La contre attaque à la hausse qui succède le plus souvent à une phase de 'capitulation' a d'ailleurs mis 48H à se matérialiser: ce fut donc très 'laborieux', voire pas du tout convaincant du point de vue chartiste.
                            Pas de divergence haussière sur le RSI, le MACD toujours positionné sous sa moyenne, rien ne préfigurait le rebond de +15% qui se met en place soudainement (re-test de la MM20 vers 0,83E à la clé).
                            Certains vendeurs à découvert (entre 0,8E et 0,7E) perdent potentiellement de l'argent: pas si sûr...car de tels cours de bourse (0,66E) ont peut être permis d'obtenir quelques 'compensations' qui valaient bien quelques centaines de milliers d'Euros de pertes (et encore, il ne s'agit souvent que d'une simple amputation de gains antérieurs).
                            En ce qui concerne les spéculateurs qui 'suivent' ceux qui 'savent', l'analyse technique ne peut que leur enseigner qu'il n'y a aucun obstacle sérieux sur le chemin qui ramènerait Alstom vers 0,95 puis 1,25E.

                            Les chartistes 'purs et durs' risquent avec le cas 'Alstom' de se voir administrer une nouvelle démonstration que contrairement à une croyance tenace (et trompeuse) 'tout n'est pas toujours dans les cours'.
                            "



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                            • #15
                              Je suis d'accord avec Yl et en désaccord avec Cercle finance;il y a vait bien des signes permettant de supposer que s'il y avait une réaction haussière,elle pouvait se produire dans les jours prochains.är contre il n'y avait bien entendu aucune indication que ça serait aujourd'hui,qu'elle serait de 21% et qu'elle tiendrait toute la journée.

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