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La semaine a été très chargée en réunions de banques centrales, notamment le FOMC, la BOE et la RBA. Les données sur l'emploi aux États-Unis et au Canada la semaine dernière ont également suscité l'intérêt des investisseurs. Cette semaine, les événements se sont un peu calmés. Mais cela ne signifie pas que les marchés n'auront pas d'action ! La semaine dernière, les marchés ont eu une tonne de nouvelles informations à assimiler, et cela devrait se poursuivre cette semaine. Le coronavirus reprend de la vigueur dans l'hémisphère nord alors que la saison hivernale commence. Les marchés doivent-ils s'inquiéter ? Par ailleurs, le Royaume-Uni déclenchera-t-il l'article 16 cette semaine ? Nous sommes en pleine saison des résultats, mais seules quelques uns sont à signaler cette semaine. Les données macroéconomiques importantes cette semaine sont l'inflation en Chine et aux États-Unis, le PIB au Royaume-Uni et le rapport sur l'emploi en Australie.
Banques centrales
La RBA s'est réunie mardi dernier et a décidé d'abandonner son programme de contrôle de la courbe des taux. Cela ne signifie pas nécessairement que la RBA est désormais belliciste, mais elle pourrait être moins dovish. La déclaration a abandonné la référence au fait de ne pas relever les taux avant 2024. Cependant, M. Lowe n'a pas manqué de se montrer pessimiste lors de la conférence de presse en indiquant que les prévisions actuelles ne justifient pas une hausse des taux en 2022.
Le FOMC s'est réuni mercredi dernier, où le président Powell et son équipe ont décidé de commencer à réduire progressivement leur programme d'achat d'obligations au rythme de 15 milliards de dollars par mois. Le montant mensuel réduit sera composé de 10 milliards de dollars de bons du Trésor et de 5 milliards de dollars de titres adossés à des créances hypothécaires et devrait prendre fin en juin 2022. À ce moment-là, la Fed examinera les données sur l'emploi pour déterminer si son objectif de maximiser l'emploi a été atteint. Bien entendu, elle se réserve toujours le droit de "procéder à des ajustements si nécessaire". L'inflation est passée de "transitoire" à "prévue pour être transitoire". Cependant, M. Powell a maintenu sa position dovish et, par conséquent, même avec un "taper", les actions ont augmenté (mais le dollar américain aussi !).
La BOE s'est réunie jeudi dernier avec de fortes attentes d'un relèvement des taux d'intérêt compte tenu des récents commentaires du gouverneur Bailey. Cependant, le comité a voté à 7 contre 2 pour maintenir les taux aux niveaux actuels et à 6 contre 3 pour maintenir le programme d'achat d'obligations de 895 milliards de livres sterling (qui expire à la fin de l'année). Lors de la conférence de presse qui a suivi, M. Bailey a souligné qu'il sera important de surveiller les données sur l'emploi à l'avenir, car aucun rapport n'a été publié depuis la fin du programme de chômage technique le 30 septembre. Le CPM a également révisé ses prévisions d'inflation pour atteindre un pic de 4,8 % au deuxième trimestre 2022, contre 4,02 % au premier trimestre 2022.
Coronavirus
Le 8 novembre, les États-Unis ouvrent à nouveau leurs frontières aux voyageurs vaccinés ayant leur résidence à l'extérieur du pays. Cette mesure intervient alors que l'Europe voit une augmentation de 50 % des nouveaux cas depuis le mois dernier. En outre, les nouveaux cas quotidiens sont à peu près à leur niveau le plus élevé depuis février. Au Royaume-Uni, le nombre de nouveaux cas est proche de celui de janvier en raison d'une variante connue sous le nom de Delta Plus. Bien que le nombre de cas soit plus élevé, le nombre de décès et d'hospitalisations ne l'est pas. En France, le président Macron s'adresse à la nation mardi concernant l'augmentation du nombre de cas. La France va-t-elle réintroduire des restrictions sur le Covid ? Du côté positif, le Royaume-Uni a approuvé un médicament antiviral oral pour le traitement du coronavirus. La résurgence du coronavirus en Europe sera un sujet à surveiller tout au long de l'hiver. Si le nombre de cas devient trop élevé, cela pourrait se répercuter sur les données économiques du premier trimestre 2022.
Brexit
Vendredi, le Royaume-Uni a déclaré qu'il ne déclencherait pas l'article 16 "aujourd'hui". Oups ! Cela signifie-t-il que cela pourrait se produire "demain" ? Le protocole, dans sa forme actuelle, permet la libre circulation des marchandises entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande. Cependant, les marchandises doivent désormais être contrôlées lorsqu'elles circulent entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord. Si l'article 16 est déclenché, cela suspendrait la coopération entre le Royaume-Uni et l'UE concernant l'Irlande du Nord. En outre, aucun progrès n'a été enregistré concernant l'accord sur les droits de pêche entre le Royaume-Uni et la France. Surveillez l'évolution de la situation la semaine prochaine, car l'article 16 pourrait être déclenché.
Résultats financiers
Nous sommes au cœur de la saison des résultats, puisque plus de 1 250 sociétés américaines publient leurs résultats cette semaine. Cependant, la plupart des grands noms ont déjà publié leurs résultats. Il y a quelques noms dignes d'intérêt cette semaine. Il s'agit de : SFTBY, SPCE, NAB, AMC, PYPL, RBLX, COIN, DASH, NIO, PLTR, DIS, AFRM, AMAT, PDD, AZN, ADDY, AVV, BMBL, ITV, MKS, TCEHY, BHP, BRBY, CPNG, TW, SMWH, DTEL
Données économiques
La deuxième semaine du mois est généralement réservée aux données économiques de niveau inférieur. Cependant, il y a quelques éléments notables cette semaine qui peuvent affecter les marchés. Il s'agit de l'indice ZEW de l'Allemagne, de l'indice des prix à la consommation des États-Unis et de la Chine, et de l'évolution de l'emploi en Australie.
Graphique de la semaine : Russell 2000
Russell 2000, graphique jounalier.
Source : Tradingview, Stone X
Les actions sont à des sommets historiques. En tête de liste, le Russell 2000, un indice de petite capitalisation. L'indice est en hausse de près de 6% cette semaine et a cassé le range dans lequel il se trouvait depuis le début de 2021 entre 2066 et 2360 ! Le 27 octobre, le Russell 2000 a rebondi sur une confluence de support au niveau d'une ligne de tendance ascendante et des moyennes mobiles 50 jours et 200 jours près de 2250. L'indice n'a pas regardé en arrière depuis, accélérant lors du breakout au-dessus de la ligne de tendance horizontale supérieure le jour du FOMC. Vendredi, l'indice a continué à atteindre des sommets historiques près de 2449,14. Il est difficile de déterminer la résistance ici, mais la hauteur du canal donne un bon objectif pour le prix, qui se situe près de 2650. Le support se situe aux sommets précédents avant la rupture à 2360.17, puis à la moyenne mobile de 50 jours à 2267.05 et à la ligne de tendance ascendante juste en dessous, près de 2250. Notez que le RSI est passé en territoire de surachat.
La semaine dernière a été une semaine extrêmement mouvementée, des réunions des banques centrales aux données sur les salaires. En conséquence, des mouvements importants ont eu lieu, le dollar américain ayant atteint de nouveaux sommets annuels et les indices boursiers de nouveaux sommets historiques. Cela va-t-il continuer ? Lorsque la poussière retombera cette semaine, surveillez le prochain catalyseur qui pourrait déterminer l'orientation future !
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