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Bien que Christine Lagarde affirme qu'elle ne voit pas de hausse des taux d'intérêt en 2022 dans les conditions actuelles, la situation pourrait changer.
Lors de sa réunion de décembre, la BCE a déclaré qu'elle mettrait fin au programme d'urgence en cas de pandémie (PEPP) fin mars 2022, comme prévu, et qu'elle achèterait nettement moins d'obligations au premier trimestre qu'auparavant. Toutefois, la BCE prolongera également l'horizon de réinvestissement du PEPP jusqu'à fin 2024 ! En outre, Christine Lagarde a noté qu'en raison de la nature incertaine du virus Omicron et de la hausse de l'inflation à court terme (notamment en raison des prix de l'énergie), la flexibilité est importante pour le mécanisme de transmission. Par conséquent, après l'expiration du PEPP, la banque centrale utilisera cette flexibilité pour ajuster le programme actuel d'achat d'actifs (APP) et acheter 40 milliards d'euros d'obligations au deuxième trimestre et 30 milliards d'euros d'obligations au troisième trimestre, avant de revenir au niveau de conservation actuel de 20 milliards d'euros.
Les membres de la BCE ont également ajusté leurs prévisions de croissance et d'inflation. Le Comité prévoit que l'inflation sera supérieure à l'objectif de 2 % pendant la majeure partie de 2022 et qu'elle terminera l'année à 2,3 %. Pour 2023 et 2024, il s'attend à une inflation de 1,8 %. En outre, il table désormais sur une croissance de 4,2 % en 2022, de 2,9 % en 2023 et de 1,6 % en 2024.
L'EUR/USD a été négocié à la baisse dans un canal de tendance baissière à long terme depuis le 26 mai. La paire s'est arrêtée le 26 novembre à son plus bas récent de 1,1186 et a enregistré une fausse cassure sous le canal. L'EUR/USD a ensuite rebondi à l'intérieur du canal et consolide maintenant dans un triangle symétrique. Lorsque le cours ne parvient pas à maintenir la cassure d'un côté d'un canal, il se déplace souvent vers l'autre côté du canal. L'objectif de la ligne de tendance supérieure du canal se situe à 1,1490.
Source : TradingView
Si le cours doit se diriger vers cet objectif, il doit d'abord surmonter une résistance importante. Jusqu'à présent, le cours n'a pas réussi à franchir la résistance horizontale et le retracement de Fibonacci de 38,2 % entre les sommets du 28 octobre et les plus bas du 24 novembre à 1,1380. Au-dessus, la résistance croise le niveau de retracement de 50% du même cadre temporel à 1,1438, qui coïncide avec la moyenne mobile de 50 jours à 1,1443. Le premier support se trouve sur la ligne de tendance inférieure du triangle à court terme à 1,1262 avant le plus bas d'hier à 1,1222. Si l'EUR/USD casse en dessous, elle peut aller jusqu'au plus bas du 24 novembre à 1,1144 puis jusqu'au support horizontal à long terme à 1,1020.
Source : TradingView
Comme la BCE prévoit la fin de son programme d'achat d'obligations pour la fin du troisième trimestre 2022, elle est désormais "un peu moins dovish". Et même si Christine Lagarde dit qu'elle ne voit pas de hausse des taux en 2022 dans les conditions actuelles, cela pourrait changer. Observez si l'inflation supérieure aux attentes se maintient jusqu'au premier trimestre 2022 et, si c'est le cas, surveillez l'EUR/USD pour voir s'il suit la hausse !
Le saviez-vous ?
De nombreux traders utilisent des contrats à terme sur devises pour leurs opérations de change.
Si vous n'avez jamais négocié de contrats à terme sur le Forex, vous devriez essayer cette démo.
Lors de sa réunion de décembre, la BCE a déclaré qu'elle mettrait fin au programme d'urgence en cas de pandémie (PEPP) fin mars 2022, comme prévu, et qu'elle achèterait nettement moins d'obligations au premier trimestre qu'auparavant. Toutefois, la BCE prolongera également l'horizon de réinvestissement du PEPP jusqu'à fin 2024 ! En outre, Christine Lagarde a noté qu'en raison de la nature incertaine du virus Omicron et de la hausse de l'inflation à court terme (notamment en raison des prix de l'énergie), la flexibilité est importante pour le mécanisme de transmission. Par conséquent, après l'expiration du PEPP, la banque centrale utilisera cette flexibilité pour ajuster le programme actuel d'achat d'actifs (APP) et acheter 40 milliards d'euros d'obligations au deuxième trimestre et 30 milliards d'euros d'obligations au troisième trimestre, avant de revenir au niveau de conservation actuel de 20 milliards d'euros.
Les membres de la BCE ont également ajusté leurs prévisions de croissance et d'inflation. Le Comité prévoit que l'inflation sera supérieure à l'objectif de 2 % pendant la majeure partie de 2022 et qu'elle terminera l'année à 2,3 %. Pour 2023 et 2024, il s'attend à une inflation de 1,8 %. En outre, il table désormais sur une croissance de 4,2 % en 2022, de 2,9 % en 2023 et de 1,6 % en 2024.
L'EUR/USD a été négocié à la baisse dans un canal de tendance baissière à long terme depuis le 26 mai. La paire s'est arrêtée le 26 novembre à son plus bas récent de 1,1186 et a enregistré une fausse cassure sous le canal. L'EUR/USD a ensuite rebondi à l'intérieur du canal et consolide maintenant dans un triangle symétrique. Lorsque le cours ne parvient pas à maintenir la cassure d'un côté d'un canal, il se déplace souvent vers l'autre côté du canal. L'objectif de la ligne de tendance supérieure du canal se situe à 1,1490.
Source : TradingView
Si le cours doit se diriger vers cet objectif, il doit d'abord surmonter une résistance importante. Jusqu'à présent, le cours n'a pas réussi à franchir la résistance horizontale et le retracement de Fibonacci de 38,2 % entre les sommets du 28 octobre et les plus bas du 24 novembre à 1,1380. Au-dessus, la résistance croise le niveau de retracement de 50% du même cadre temporel à 1,1438, qui coïncide avec la moyenne mobile de 50 jours à 1,1443. Le premier support se trouve sur la ligne de tendance inférieure du triangle à court terme à 1,1262 avant le plus bas d'hier à 1,1222. Si l'EUR/USD casse en dessous, elle peut aller jusqu'au plus bas du 24 novembre à 1,1144 puis jusqu'au support horizontal à long terme à 1,1020.
Source : TradingView
Comme la BCE prévoit la fin de son programme d'achat d'obligations pour la fin du troisième trimestre 2022, elle est désormais "un peu moins dovish". Et même si Christine Lagarde dit qu'elle ne voit pas de hausse des taux en 2022 dans les conditions actuelles, cela pourrait changer. Observez si l'inflation supérieure aux attentes se maintient jusqu'au premier trimestre 2022 et, si c'est le cas, surveillez l'EUR/USD pour voir s'il suit la hausse !
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