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Les analystes s'attendent à ce que Shell enregistre une hausse de son bénéfice ajusté à 6,27 milliards de dollars au quatrième trimestre, selon le consensus publié par Bloomberg. Cela représenterait une augmentation de 4,13 milliards de dollars au trimestre précédent et de 393 millions de dollars un an plus tôt.
Des données supplémentaires fournies par Reuters montrent que l'Ebitda ajusté (que Shell appelle le bénéfice CCS) devrait atteindre 17,81 milliards de dollars, contre 13,46 milliards de dollars au troisième trimestre et 7,91 milliards de dollars l'année précédente.
Les flux de trésorerie liés à la production, y compris le fonds de roulement, devraient atteindre 12,97 milliards de dollars au cours du trimestre. Ce serait plus du double des 6,28 milliards de dollars enregistrés il y a un an, mais moins que les 16,03 milliards de dollars du trimestre précédent. Ce chiffre est toujours surveillé de près par les investisseurs, car il détermine le niveau des rendements que Shell distribue à ses actionnaires, 20 à 30 % du cash-flow d'exploitation revenant aux investisseurs sous forme de distributions.
Shell a restitué 1 milliard de dollars à ses actionnaires par le biais de rachats au troisième trimestre et a annoncé son intention de restituer 1 milliard de dollars supplémentaires au quatrième trimestre. Après avoir restitué environ 1 milliard de dollars par trimestre en 2021, les investisseurs espèrent que ce mouvement s'accélérera en 2022, d'autant plus que les prix du pétrole ont atteint de nouveaux sommets, le Brent dépassant cette semaine la barre des 90 dollars pour la première fois depuis 2014. Les prix du gaz se sont également envolés depuis le début de la nouvelle année.
Shell s'est déjà engagé à rembourser 5,5 milliards de dollars supplémentaires aux investisseurs début 2022, après avoir conclu la vente de ses actifs dans le bassin Permian aux États-Unis à ConocoPhillips début décembre.
Les analystes de Bloomberg pensent que la décision prise par Shell l'année dernière de regrouper ses actions A et B en une seule structure d'actions, qui se négocie depuis fin janvier, sera bénéfique, car elle devrait permettre de disposer d'un plus grand pool d'actions pour les rachats.
Comment le cours de l'action Shell va-t-il évoluer ?
L'action Shell est orientée à la hausse depuis le 20 décembre et a atteint la semaine dernière son plus haut niveau depuis 23 mois, à 1 945 pence, ce qui a fait office de plafond pour l'action et a attiré les vendeurs de retour sur le marché. Cela est soutenu par le fait que le RSI a testé la zone de surachat la semaine dernière, lorsque ce seuil de résistance a été atteint.
Si l'action parvient à franchir ce plafond, le RSI étant toujours techniquement orienté à la hausse, le premier objectif sera le niveau de soutien qui se situait à 1.963 pence dans la première moitié de février 2020. Un mouvement au-dessus de ce niveau serait plus important, car les plus hauts post-pandémie à 2.141 pence, qui ont servi de support fin 2019, seraient alors en vue.
Si le plafond actuel tient, l'action Shell pourrait chuter en direction du plus bas de 2022 à 1 733 pence, avant de viser la MMS à 50 jours à 1 706 pence, puis la ligne à 100 jours à 1 678 pence. Au cours des 15 derniers mois, l'action n'est passée que rarement et très brièvement sous la MMS à 200 jours, de sorte que ce niveau de 1.550 pence devrait être considéré comme la limite inférieure définitive pour l'action.
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Les flux de trésorerie liés à la production, y compris le fonds de roulement, devraient atteindre 12,97 milliards de dollars au cours du trimestre. Ce serait plus du double des 6,28 milliards de dollars enregistrés il y a un an, mais moins que les 16,03 milliards de dollars du trimestre précédent. Ce chiffre est toujours surveillé de près par les investisseurs, car il détermine le niveau des rendements que Shell distribue à ses actionnaires, 20 à 30 % du cash-flow d'exploitation revenant aux investisseurs sous forme de distributions.
Shell a restitué 1 milliard de dollars à ses actionnaires par le biais de rachats au troisième trimestre et a annoncé son intention de restituer 1 milliard de dollars supplémentaires au quatrième trimestre. Après avoir restitué environ 1 milliard de dollars par trimestre en 2021, les investisseurs espèrent que ce mouvement s'accélérera en 2022, d'autant plus que les prix du pétrole ont atteint de nouveaux sommets, le Brent dépassant cette semaine la barre des 90 dollars pour la première fois depuis 2014. Les prix du gaz se sont également envolés depuis le début de la nouvelle année.
Shell s'est déjà engagé à rembourser 5,5 milliards de dollars supplémentaires aux investisseurs début 2022, après avoir conclu la vente de ses actifs dans le bassin Permian aux États-Unis à ConocoPhillips début décembre.
Les analystes de Bloomberg pensent que la décision prise par Shell l'année dernière de regrouper ses actions A et B en une seule structure d'actions, qui se négocie depuis fin janvier, sera bénéfique, car elle devrait permettre de disposer d'un plus grand pool d'actions pour les rachats.
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Si l'action parvient à franchir ce plafond, le RSI étant toujours techniquement orienté à la hausse, le premier objectif sera le niveau de soutien qui se situait à 1.963 pence dans la première moitié de février 2020. Un mouvement au-dessus de ce niveau serait plus important, car les plus hauts post-pandémie à 2.141 pence, qui ont servi de support fin 2019, seraient alors en vue.
Si le plafond actuel tient, l'action Shell pourrait chuter en direction du plus bas de 2022 à 1 733 pence, avant de viser la MMS à 50 jours à 1 706 pence, puis la ligne à 100 jours à 1 678 pence. Au cours des 15 derniers mois, l'action n'est passée que rarement et très brièvement sous la MMS à 200 jours, de sorte que ce niveau de 1.550 pence devrait être considéré comme la limite inférieure définitive pour l'action.
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