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Les premiers signes de (dés)inflation continuent d'apparaître
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  • Les premiers signes de (dés)inflation continuent d'apparaître

    Bien que ce soit le taux de variation annuel (yy) que les objectifs centraux surveillent, tout changement sain du taux annuel devrait d'abord se produire au niveau du taux mensuel (mm). Il est donc intéressant de noter que certaines mesures de l'inflation ont vu leur taux mensuel augmenter plus lentement ou même se contracter (déflation). Cela coïncide également avec le recul de certaines mesures de l'inflation annualisée.


    De nombreuses données sur l'inflation ont été publiées aujourd'hui au Royaume-Uni et au Canada, et certains signes sont prometteurs. Les prix des produits manufacturés britanniques ont ralenti à 1,8 % m/m, ce qui constitue le troisième mois consécutif de désinflation (ralentissement du taux de croissance). L'IPC de base a également ralenti à 0,4 % m/m, ce qui constitue également son troisième mois consécutif de désinflation.

    Les prix à la production au Canada se sont contractés de 1,1 % en juin, soit la première contraction depuis août 2021 et le rythme le plus rapide depuis mai 2020. Alors que le taux annualisé culminant en avril à 18,1% pourrait être attribué à des effets de base, il est encourageant de voir les impressions m/m de l'IPP s'orienter vers la contraction - nous nous attendons donc à une baisse de l'IPP dans l'avenir. Et comme les prix à la production sont une composante des prix à la consommation, c'est une bonne nouvelle pour les consommateurs à l'avenir.

    En fait, l'IPC de base du Canada n'a augmenté que de 0,3 % en juin, son taux d'expansion le plus lent cette année. Et comme l'IPP m/m, il s'est dégonflé. Nous pourrions donc supposer que l'IPC de base en glissement annuel est sur le point de plafonner.

    Ces changements subtils permettent d'avoir une idée de la direction que pourraient prendre les banques centrales.
    Cela dit, la BOC (Banque du Canada) accorde une plus grande attention à la moyenne ajustée, à la médiane et à l'IPC commun, qui sont des impressions moins volatiles de l'inflation annualisée. Cela nous donne beaucoup de temps pour surveiller les données en conséquence et prendre de l'avance.

    Bien sûr, les chiffres de l'inflation d'aujourd'hui ne sont pas susceptibles de dissuader la BOE ou la BOC de relever les taux lors de leur prochaine réunion. Et la BOC restera probablement l'une des banques les plus favorables à la politique monétaire. Mais les investisseurs qui préfèrent voir où les banques centrales se dirigent et non où elles en sont actuellement, seront très attentifs aux changements subtils des taux m/m et (ré)investiront en conséquence.


    La BCE se réunit demain et l'idée d'une hausse potentielle de 50 points de base a suscité un certain enthousiasme. Pour que la BCE surprenne vraiment les marchés, il faudrait qu'elle annonce une hausse de 50, voire 75 points de base dans un avenir proche. C'est pourquoi je vois le potentiel d'une certaine déception, et d'un euro plus faible par la suite.

    L'EUR/CAD reste dans une forte tendance baissière sur le graphique journalier et il a retraité contre cette tendance. Une pinbar baissière s'est formée hier et a respecté l'eMA à 20 jours et le niveau de Fibonacci à 38,2 %. Peut-être que le sommet est atteint et que les prix peuvent maintenant retourner vers les bas de 1,3000. Si les prix devaient au contraire se recycler à la hausse, le biais haussier à court terme se dirigerait vers la zone de résistance de 1,3390, auquel cas nous reconsidérerions les positions short si les données techniques et fondamentales s'alignent.

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