Action Credit Suisse (CS) : Acheter ou vendre ?

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Les actions de la banque suisse ont connu un parcours en dents de scie après avoir atteint de nouveaux planchers. Les investisseurs se sont inquiétés après que les écarts sur les swaps de défaut de crédit de la banque ont fortement augmenté. Les inquiétudes concernant la santé financière de la banque ont été ravivées. Le PDG Ulrich Korner a déclaré que la banque "dispose d'une position de capital et de liquidité et d'un bilan solides", ajoutant que "l'évolution du cours de l'action ne change rien à ce fait".



Andrew Coombs, analyste de Citigroup, a déclaré que les marchés tiennent compte d'une éventuelle augmentation de capital, même si elle n'est pas garantie. Cette opinion est partagée par Flora Bocahut, analyste chez Jefferies, qui pense que tout déficit de financement sera financé par la vente d'actifs. Selon Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank, le risque de défaut est possible mais "hautement improbable" et la banque est considérée comme "trop grande pour faire faillite". La banque devrait continuer à ressentir la pression alors que l'attention se tourne vers sa prochaine série de résultats le 27 octobre, lorsque le Credit Suisse devra convaincre les investisseurs de ses plans pour réorganiser l'entreprise.

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Les actions de Credit Suisse espèrent gagner du terrain après que JPMorgan ait relevé le titre de "sous-pondération" à "neutre" et ait déclaré que la banque suisse valait au moins 15 milliards de dollars, soit plus que sa capitalisation boursière actuelle de près de 11 milliards de dollars. Le repli de ces dernières semaines a été motivé par des inquiétudes concernant sa santé financière. Cela a alimenté les craintes que la banque ne doive lever des capitaux, ce qui diluerait les actionnaires. Toutefois, les analystes restent largement convaincus que la banque n'a pas besoin de lever des fonds, même si elle doit se restructurer.

JPMorgan a déclaré qu'une restructuration complète de sa branche de banque d'investissement entraînerait une réévaluation de l'entreprise, tandis qu'un faible effort pourrait alimenter davantage de spéculations sur les fusions et acquisitions. Le PDG Ulrich Korner a déclaré en début de semaine que la banque avait "une position de capital et de liquidité et un bilan solides", ajoutant que "l'évolution du cours de l'action ne change rien à ce fait".