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Actions les plus échangées de la semaine
Voici une liste des 20 actions les plus échangées par les clients de StoneX Retail au cours des cinq séances de négociation jusqu'à la fin du jeu le vendredi 24 mars 2023. Les fonds négociés en bourse (ETF) ont été exclus.
La fragilité du marché bancaire reste au premier plan des préoccupations du marché, avec un pic dans les swaps de défaut de crédit à la Deutsche Bank (-3%) la semaine dernière qui a déclenché de nouvelles craintes sur la santé du système bancaire européen.
Cela fait suite au sauvetage de Credit Suisse (+8,5) par son grand rival UBS Group (+10,4 %). Le gouvernement suisse, qui a contribué à la conclusion de l'accord, doit se réunir cette semaine pour discuter de la combinaison. Les fonctionnaires examineront comment les dirigeants de Credit Suisse peuvent être tenus pour responsables et si les bonus peuvent être récupérés. Ils discuteront également de la nécessité d'imposer des exigences plus strictes en matière de fonds propres ou de plafonner les salaires à la suite de la crise.
Aux États-Unis, Charles Schwab (-8,9 %) a continué à être pris dans la volatilité qui frappe le secteur bancaire, bien que le PDG Walt Bettinger ait déclaré la semaine dernière que la banque pouvait survivre à n'importe quelle tourmente. Il y aurait suffisamment de liquidités pour faire face à une faillite de 100 % des dépôts de notre banque", a-t-il déclaré. Sans avoir à vendre un seul titre".
Les banques britanniques restent dans le collimateur, Lloyds (+0,8 %) et Barclays (+1,8 %) figurant toutes deux parmi les titres les plus échangés. HSBC (+0,7 %) a déclaré qu'elle pensait que les prix des actions des banques britanniques pourraient rebondir rapidement à mesure que les craintes concernant le secteur bancaire s'apaisent. Nous ne sommes pas inquiets des problèmes de liquidité des banques britanniques, car elles disposent de niveaux élevés de réserves de la banque centrale et ne devraient pas avoir besoin de vendre des portefeuilles d'obligations pour faire face aux sorties de dépôts", a déclaré la banque.
Ailleurs, Meta (+3,7%) a clôturé à un plus haut de 10 mois de 206 $ vendredi, poussé à la hausse par les marchés qui ont adopté ses initiatives de réduction des coûts et les espoirs que son rival TikTok pourrait être interdit aux États-Unis. JPMorgan a relevé son objectif de cours sur Meta de 225 à 370 dollars, convaincu que le PDG Mark Zuckerberg peut tenir sa promesse que 2023 sera une "année d'efficacité" pour l'entreprise de médias sociaux, qui a récemment annoncé une nouvelle série de suppressions d'emplois. Meta est en train de construire le muscle critique pour la discipline financière à long terme", a déclaré JPMorgan. Dans le même temps, l'interrogatoire du PDG de TikTok, Shou Zi Chew, par les législateurs américains la semaine dernière a également poussé les actions des médias sociaux américains à la hausse après que les politiciens sont restés sceptiques à l'égard de l'entreprise chinoise, laissant la porte ouverte à une potentielle interdiction aux États-Unis.
Alphabet (+5,3 %) a atteint son niveau le plus élevé depuis plus de six semaines, dans le contexte d'une reprise générale des actions des grandes entreprises technologiques. Le Times a rapporté que les travailleurs irlandais qui sont licenciés se voient offrir des indemnités de départ d'une valeur de plus de 300 000 euros. Environ 240 membres du personnel sont licenciés dans le cadre des 12 000 suppressions d'emplois annoncées par Alphabet au début de l'année. Les offres comprennent six semaines de salaire pour chaque année passée au sein de l'entreprise, ce qui se traduit par des paiements exceptionnels pour certains des employés les plus anciens.
Microsoft (+1,3 %) a terminé à son plus haut niveau depuis sept mois vendredi. Citigroup a déclaré qu'il pensait qu'il y avait désormais 70 % de chances qu'il obtienne le feu vert pour achever son rachat de 69 milliards de dollars du fabricant de jeux vidéo Activision Blizzard (+6,6 %) après que les autorités de régulation britanniques ont provisoirement estimé que l'opération ne réduirait pas la concurrence. La Competition & Markets Authority (CMA) était considérée comme l'un des principaux obstacles, ayant menacé de bloquer l'opération. La CMA doit encore se prononcer sur l'impact de l'opération sur le marché des jeux en nuage, où une décision sera prise d'ici le 26 avril. Les régulateurs européens se prononceront sur l'opération dans le courant du mois de mai. Une certaine opposition s'est également manifestée aux États-Unis, où la Federal Trade Commission a déposé des documents juridiques pour contester l'opération. Citi a fixé à 95 dollars le prix cible d'Activision Blizzard si l'opération est menée à bien, ajoutant que l'entreprise vaut 82 dollars en l'absence d'accord.
Netflix (+9,4 %) a fait un bond la semaine dernière après que BofA Global Research a déclaré que le géant du streaming ajoutera beaucoup plus d'abonnés en Amérique du Nord que ne le prévoient les marchés au cours du premier trimestre 2023. Les courtiers ont déclaré que les chiffres consensuels indiquent un faible gain de 100 000 abonnés au cours de la période, mais qu'ils pensent que ce gain pourrait être de l'ordre de 350 000 après avoir vu des données de tierces parties. Il pense que la répression du partage des mots de passe pourrait être à l'origine d'un plus grand nombre d'ajouts. Parallèlement, Bloomberg a rapporté la semaine dernière que le nouveau volet de Netflix financé par la publicité avait déjà attiré un million d'utilisateurs mensuels et répondu aux attentes des annonceurs au cours des deux premiers mois suivant son lancement.
Les actions de NVIDIA (+4,5 %) ont atteint leur plus haut niveau en un an avant de perdre un peu de vitesse en fin de semaine. Le fabricant de puces a connu sa meilleure série de gains en sept ans, sa valeur ayant plus que doublé au cours des six derniers mois. L'action a nettement surpassé ses rivales, car les analystes estiment qu'elle dispose d'un leadership inégalé dans la fourniture du matériel nécessaire pour faire fonctionner l'intelligence artificielle. NVIDIA a impressionné lors de sa conférence des développeurs la semaine dernière, lorsque son PDG et fondateur, Jensen Huang, a déclaré que les revenus issus de l'IA générative seraient "assez importants" dans 12 mois.
Tesla (+6,9 %) a tweeté samedi que sa Gigafactory à Berlin, en Allemagne, produit désormais 5 000 voitures par semaine. Cela signifie que la production a rapidement augmenté après avoir atteint 4 000 voitures par semaine il y a environ un mois. Cela a également été réalisé en avance sur le calendrier, étant donné que l'entreprise souhaitait atteindre cette étape de 5 000 voitures d'ici la fin du mois de juin. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, car l'usine a la capacité de produire environ 500 000 voitures par an, soit près de 10 000 par semaine.
Block (-17,5 %) a été touché par un rapport publié par Hindenburg Research, qui s'est mis à découvert et a formulé une vague d'allégations à l'encontre de la société de paiement. Ces accusations, si elles s'avéraient exactes, auraient un effet sismique. Hindenburg affirme que Block a "largement surestimé le nombre de ses utilisateurs réels et sous-estimé ses coûts d'acquisition de clients" et va même jusqu'à dire qu'elle a embrassé des criminels et facilité des paiements illégaux. Le rapport décrit également l'acquisition de la société Afterpay (Buy Now, Pay Later) comme un "flop" et affirme que l'évaluation de Block est beaucoup trop élevée par rapport à ses rivaux fintech, d'autant plus que la concurrence devient de plus en plus féroce. Block a publié une réponse au rapport et a déclaré qu'elle avait l'intention de travailler avec la Securities & Exchange Commission et "d'envisager une action en justice contre Hindenburg Research pour le rapport factuellement inexact et trompeur qu'ils ont partagé au sujet de notre activité Cash App".
En Chine, les ADR d'Alibaba (+8,4 %) devraient suivre la hausse des actions de Hong Kong aujourd'hui, après que le South China Morning Post a déclaré que le cofondateur Jack Ma est retourné en Chine et a visité une école. L'action a grimpé dans le cadre d'un rallye plus large des actions chinoises la semaine dernière, alimenté par les espoirs que la Réserve fédérale pourrait suspendre les hausses de taux d'intérêt.
Les actions de Rolls Royce (+1,8 %) ont continué à gagner du terrain, mais restent en dessous du sommet atteint au début du mois, alors que la reprise qui a envoyé l'action à un plus haut de trois ans au début du mois, sous l'impulsion de son plan de redressement mené par son nouveau PDG Tufan Erginbilgic, s'essouffle.
Kingfisher (-6,2 %) a atteint son niveau le plus bas depuis la mi-janvier, après que le détaillant en bricolage a révélé que ses bénéfices avaient chuté de 20 % au cours du dernier exercice financier et qu'il avait prévenu qu'ils allaient encore baisser au cours de l'exercice actuel. L'entreprise, qui possède des marques telles que B&Q et Screwfix, a déclaré que les bénéfices étaient affectés par la baisse de la demande, l'augmentation des coûts et son expansion en France.
THG (+12,3 %) était en hausse la semaine dernière. La plateforme de vente au détail de produits de beauté et de bien-être a été identifiée comme une cible potentielle de rachat par Stifel au début du mois, après avoir perdu une grande partie de sa valeur depuis son introduction en bourse et parce que la faiblesse de la livre sterling pourrait attirer davantage de rachats étrangers. Néanmoins, certains parient contre la société après que Qube Research & Technologies, l'un des cinq principaux vendeurs à découvert de THG, a augmenté sa position à découvert la semaine dernière.
Shell (-1,6 %) n'a pas réussi à rebondir dans le sillage des prix du pétrole la semaine dernière. Le Brent s'est légèrement redressé depuis qu'il a atteint son niveau le plus bas depuis plus d'un an au début du mois, bien que les prix du pétrole aient chuté de quelque 10 % depuis le début de l'année 2023, tandis que Shell est en baisse de 6,7 %.
Next (+1,9%) est en jeu avant la publication des résultats annuels mercredi. L'enseigne de mode et d'articles ménagers devrait annoncer une hausse de 5% de ses ventes annuelles à 5,1 milliards de livres en 2022 et une augmentation de 4,6% de ses bénéfices avant impôts à 861,3 millions de livres. Les ventes à plein tarif devraient augmenter de 29,8 % en 2022, soit plus du double du rythme observé en 2021, car la demande reste saine même après avoir augmenté les prix pour compenser la hausse des coûts, ce qui contribue également à protéger la rentabilité. Next s'est dit "prudent" pour l'année à venir lors de la publication de sa dernière déclaration commerciale en janvier, lorsqu'il a émis des prévisions préliminaires de ventes à prix plein en baisse de 1,5 % et de bénéfices en baisse de 7,6 % à 795 millions de livres sterling. Cela suggère que la croissance et les bénéfices ont atteint leur maximum. Les ventes et les bénéfices sont toujours considérablement plus élevés qu'avant la pandémie, mais le cours de l'action est encore inférieur de près de 6 % à ce qu'il était avant que la crise de la vache folle ne fasse dérailler les marchés au début de l'année 2020.
Aux Pays-Bas, Ordina (+26%) a vu sa valeur exploser et a atteint de nouveaux sommets historiques, s'échangeant actuellement à 5,97 euros, après avoir reçu une offre publique d'achat conditionnelle de la part de la société française Sopra Steria. L'opération vaut 5,75 euros par action, hors dividendes, ce qui donne à Ordina une valeur d'environ 518 millions d'euros. L'opération devrait être finalisée au cours du second semestre 2023. L'opération a toutes les chances d'aboutir après que les deux principaux actionnaires individuels et la direction ont accepté de vendre leurs participations.