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Les cours du pétrole brut restent sur une pente glissante après que l'OPEP+ n'a pas réussi à impressionner avec ses réductions volontaires de production la semaine dernière. Depuis le point haut de jeudi, les cours du pétrole ont chuté d'environ 12 % jusqu'à présent. Mercredi, le Brent est passé sous la barre des 75 dollars et le WTI a atteint les 70 dollars, les deux contrats chutant de plus de 3,5 % chacun sur la journée. Les ventes se sont accélérées au fur et à mesure que les niveaux de soutien cédaient. Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de fin en vue pour cette chute brutale. Mais les cours semblent très survendus. Un rebond ne devrait pas être une surprise majeure.
Le marché doute de l'efficacité des dernières réductions de la production de l'OPEP, alors que les exportations américaines de brut continuent d'augmenter. Les investisseurs s'inquiètent donc davantage de l'excès d'offre hors OPEP ces derniers temps, tandis que les craintes concernant la demande se sont également intensifiées.
L'économie mondiale est au point mort en raison des taux d'intérêt élevés et l'impact du pic d'inflation passé continue de nuire aux consommateurs et aux entreprises, notamment en raison de la lenteur du processus de désinflation. Mais je ne pense pas que l'économie mondiale se porte si mal que les cours devraient encore chuter massivement par rapport à ces niveaux. Les cours du pétrole sont de toute façon inélastiques par rapport à la demande, ce qui signifie que l'offre a un impact beaucoup plus important.
Le problème est le suivant : le marché doute de l'efficacité des dernières réductions de production de l'OPEP. Le fait que l'Arabie saoudite baisse ses cours pour le brut destiné au marché asiatique n'arrange pas les choses. Le fait que les États-Unis exportent près de 6 millions de barils de pétrole noir par jour complique également la tâche des producteurs de pétrole du groupe OPEP+, car ils doivent céder davantage de parts de marché dans le cadre de leur accord de rétention de l'offre. Certains ne peuvent pas se permettre de perdre des parts de marché au profit des États-Unis et ne sont donc pas disposés à réduire davantage leur production.
Un rebond potentiel pourrait donc être déclenché par la couverture des positions courtes, même si les haussiers sont absents. Mais ce n'est pas parce qu'il existe un potentiel de rebond que les cours du pétrole vont nécessairement atteindre leur niveau le plus bas. Il faudra attendre un signal d'inversion confirmé avant de discuter du potentiel de hausse.
Quoi qu'il en soit, le WTI a l'air bien trop tendu ici alors qu'il teste la liquidité sous la barre des 70,00 $. Voyons si les haussiers interviendront ou s'ils laisseront les cours dériver plus bas vers le prochain support clé à 67,00 $ à partir d'ici.
Pourquoi les cours n'ont-ils pas cessé de baisser ?
Il y a plusieurs raisons à cela, à la fois fondamentales et techniques.Le marché doute de l'efficacité des dernières réductions de la production de l'OPEP, alors que les exportations américaines de brut continuent d'augmenter. Les investisseurs s'inquiètent donc davantage de l'excès d'offre hors OPEP ces derniers temps, tandis que les craintes concernant la demande se sont également intensifiées.
L'économie mondiale est au point mort en raison des taux d'intérêt élevés et l'impact du pic d'inflation passé continue de nuire aux consommateurs et aux entreprises, notamment en raison de la lenteur du processus de désinflation. Mais je ne pense pas que l'économie mondiale se porte si mal que les cours devraient encore chuter massivement par rapport à ces niveaux. Les cours du pétrole sont de toute façon inélastiques par rapport à la demande, ce qui signifie que l'offre a un impact beaucoup plus important.
Le problème est le suivant : le marché doute de l'efficacité des dernières réductions de production de l'OPEP. Le fait que l'Arabie saoudite baisse ses cours pour le brut destiné au marché asiatique n'arrange pas les choses. Le fait que les États-Unis exportent près de 6 millions de barils de pétrole noir par jour complique également la tâche des producteurs de pétrole du groupe OPEP+, car ils doivent céder davantage de parts de marché dans le cadre de leur accord de rétention de l'offre. Certains ne peuvent pas se permettre de perdre des parts de marché au profit des États-Unis et ne sont donc pas disposés à réduire davantage leur production.
L'OPEP fera-t-elle davantage pour soutenir les cours ?
La semaine dernière, l'OPEP+ s'est mise d'accord sur des réductions volontaires de la production d'environ 2,2 millions de barils par jour pour le premier trimestre 2024. Depuis, des responsables saoudiens et russes nous ont dit que leurs réductions pourraient être prolongées et/ou renforcées au-delà du premier trimestre. Voyons si la visite du président russe Vladimir Poutine, qui s'est rendu aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite pour rencontrer le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed Bin Zayed Al Nahyan, et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, débouchera sur quelque chose d'important.Niveaux techniques à surveiller
D'un point de vue technique, le fait que de plus en plus de niveaux de support cèdent alimente le mouvement de vente. Aujourd'hui, le WTI a dépassé les 70 dollars et le Brent a plongé sous les 75 dollars. Une grande partie des échanges se fait généralement autour de ces niveaux ronds et psychologiques. Étant donné que les cours ont maintenant chuté d'un énorme 12 % par rapport à leurs sommets respectifs atteints jeudi, nous pourrions bien assister bientôt à un rebond de survente.Un rebond potentiel pourrait donc être déclenché par la couverture des positions courtes, même si les haussiers sont absents. Mais ce n'est pas parce qu'il existe un potentiel de rebond que les cours du pétrole vont nécessairement atteindre leur niveau le plus bas. Il faudra attendre un signal d'inversion confirmé avant de discuter du potentiel de hausse.
Quoi qu'il en soit, le WTI a l'air bien trop tendu ici alors qu'il teste la liquidité sous la barre des 70,00 $. Voyons si les haussiers interviendront ou s'ils laisseront les cours dériver plus bas vers le prochain support clé à 67,00 $ à partir d'ici.