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Au cours des deux derniers mois, nous avons souligné l'existence d'une divergence entre l'exposition nette à la hausse des gestionnaires d'actifs et la hausse des indices américains. Toutefois, ce qui est devenu plus évident récemment, c'est que le Dow Jones était le moins populaire des trois, puisque l'exposition nette longue est tombée à son niveau le plus bas depuis le début du mois de décembre. Et les traders pourraient en fait passer à une exposition nette à la vente contre le Dow Jones dans quelques semaines si les vendeurs continuent de fermer les positions longues et d'initier de nouvelles positions à découvert à un rythme similaire à celui de ces dernières semaines.
Ce seul fait suggère que les vendeurs pourraient vouloir limiter leurs positions short sur le Dow Jones. Il convient également de noter que l'exposition nette longue aux futures du S&P 500 est restée stable autour de ses plus hauts de cycle ces dernières semaines, et que l'exposition haussière a en fait augmenté pour les futures du Nasdaq 100 la semaine dernière. Cela suggère que les acheteurs pourraient avoir plus de chance avec les positions longues sur le Nasdaq 100 ou le S& 500, étant donné leur capacité à se maintenir au-dessus des niveaux de support malgré le récent épisode de risk off.
En fin de compte, tant que nous n'observons pas une reprise significative des paris sur les positions short sur le Nasdaq 100 ou le S&P 500, tout repli de ces indices pourrait être limité par rapport au Dow Jones. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas baisser davantage à partir de maintenant.
La combinaison des tensions au Moyen-Orient et de la prise de conscience croissante que la Fed n'a pas besoin de relever ses taux cette année pourrait peser sur le sentiment. Et bien que personne ne veuille l'envisager maintenant, que se passerait-il si la Fed devait à nouveau relever ses taux ? Je soupçonne que nous assisterions à une sérieuse réévaluation des prix, et pas en faveur des actifs à risque tels que les indices américains.
Graphique hebdomadaire du S&P 500, du Nasdaq et du Dow Jones :
Nous savons que les indices américains ont tendance à se suivre de très près la plupart du temps, mais un rapide coup d'œil aux graphiques hebdomadaires montre qu'ils peuvent aussi différer. Dans l'ensemble, les configurations baissières sont privilégiées sur le Dow Jones et les configurations haussières sur le Nasdaq.
Le S&P 500 a chuté de près de 3 % au cours des deux dernières semaines, tout en restant au-dessus de son EMA à 10 semaines.
Le Nasdaq a formé une petite semaine interne et reste également au-dessus de son EMA à 10 semaines.
Le Dow Jones a cassé son EMA de 10 semaines la semaine dernière, a clôturé sur son EMA de 20 jours et a connu le plus faible rebond au-dessus de son ancien plus haut.
Analyse technique du Dow Jones (graphique journalier) :
Le Dow Jones n'a pas réussi à se maintenir au-dessus du niveau des 40 000 à deux reprises, laissant un double sommet juste au-dessus de ce niveau clé. L'indice a chuté de façon relativement linéaire et le marché se maintient pour l'instant au-dessus de 38k. Le RSI (2) a atteint son niveau de survente le plus élevé de l'année vendredi, et avec des titres annonçant qu'Israël n'envisage pas de représailles contre l'Iran, il y a peut-être une opportunité de rebond à partir des niveaux actuels.
Toutefois, compte tenu de l'ampleur du déclin depuis les sommets atteints par le Nasdaq et le S&P 500, tout rebond à la hausse pourrait s'avérer sous-performant. Par conséquent, les baissiers pourraient vouloir surveiller un tel rebond à la recherche d'un sommet d'oscillation en prévision d'une éventuelle cassure sous les 38k.
Analyse technique du Nasdaq 100 (graphique 4 heures) :
Malgré tout ce qui lui est arrivé, le Nasdaq reste défiant et n'est pas trop loin de ses records. Nous avons vu un léger rebond dans les échanges asiatiques de lundi, et les prix semblent un peu hésiter à dépasser le niveau de 18.250 - 18.300, proche du prix le plus échangé par volume pendant sa consolidation latérale.
Comme le sentiment est un peu fragile, je préférerais voir les prix se replier vers les plus bas de la semaine dernière avant de chercher à prendre des positions à la hausse. Il y a clairement un support au-dessus de 18 000, donc toute volatilité faible vers ce niveau pourrait être une tentation pour les acheteurs de chercher un rebond vers 18 250 - 18 300. Et si les données américaines restent fermes et que les tensions géopolitiques s'apaisent, le cours pourrait peut-être dépasser les 18 400. Toutefois, si la guerre au Moyen-Orient s'intensifie, une cassure sous les 18 000 semble probable (mais pour cela, il est préférable de voir des configurations baissières sur le Dow Jones).
Ce seul fait suggère que les vendeurs pourraient vouloir limiter leurs positions short sur le Dow Jones. Il convient également de noter que l'exposition nette longue aux futures du S&P 500 est restée stable autour de ses plus hauts de cycle ces dernières semaines, et que l'exposition haussière a en fait augmenté pour les futures du Nasdaq 100 la semaine dernière. Cela suggère que les acheteurs pourraient avoir plus de chance avec les positions longues sur le Nasdaq 100 ou le S& 500, étant donné leur capacité à se maintenir au-dessus des niveaux de support malgré le récent épisode de risk off.
En fin de compte, tant que nous n'observons pas une reprise significative des paris sur les positions short sur le Nasdaq 100 ou le S&P 500, tout repli de ces indices pourrait être limité par rapport au Dow Jones. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas baisser davantage à partir de maintenant.
La combinaison des tensions au Moyen-Orient et de la prise de conscience croissante que la Fed n'a pas besoin de relever ses taux cette année pourrait peser sur le sentiment. Et bien que personne ne veuille l'envisager maintenant, que se passerait-il si la Fed devait à nouveau relever ses taux ? Je soupçonne que nous assisterions à une sérieuse réévaluation des prix, et pas en faveur des actifs à risque tels que les indices américains.
Perspectives du marché Indices
Graphique hebdomadaire du S&P 500, du Nasdaq et du Dow Jones :
Nous savons que les indices américains ont tendance à se suivre de très près la plupart du temps, mais un rapide coup d'œil aux graphiques hebdomadaires montre qu'ils peuvent aussi différer. Dans l'ensemble, les configurations baissières sont privilégiées sur le Dow Jones et les configurations haussières sur le Nasdaq.
Le S&P 500 a chuté de près de 3 % au cours des deux dernières semaines, tout en restant au-dessus de son EMA à 10 semaines.
Le Nasdaq a formé une petite semaine interne et reste également au-dessus de son EMA à 10 semaines.
Le Dow Jones a cassé son EMA de 10 semaines la semaine dernière, a clôturé sur son EMA de 20 jours et a connu le plus faible rebond au-dessus de son ancien plus haut.
Analyse technique du Dow Jones (graphique journalier) :
Le Dow Jones n'a pas réussi à se maintenir au-dessus du niveau des 40 000 à deux reprises, laissant un double sommet juste au-dessus de ce niveau clé. L'indice a chuté de façon relativement linéaire et le marché se maintient pour l'instant au-dessus de 38k. Le RSI (2) a atteint son niveau de survente le plus élevé de l'année vendredi, et avec des titres annonçant qu'Israël n'envisage pas de représailles contre l'Iran, il y a peut-être une opportunité de rebond à partir des niveaux actuels.
Toutefois, compte tenu de l'ampleur du déclin depuis les sommets atteints par le Nasdaq et le S&P 500, tout rebond à la hausse pourrait s'avérer sous-performant. Par conséquent, les baissiers pourraient vouloir surveiller un tel rebond à la recherche d'un sommet d'oscillation en prévision d'une éventuelle cassure sous les 38k.
Analyse technique du Nasdaq 100 (graphique 4 heures) :
Malgré tout ce qui lui est arrivé, le Nasdaq reste défiant et n'est pas trop loin de ses records. Nous avons vu un léger rebond dans les échanges asiatiques de lundi, et les prix semblent un peu hésiter à dépasser le niveau de 18.250 - 18.300, proche du prix le plus échangé par volume pendant sa consolidation latérale.
Comme le sentiment est un peu fragile, je préférerais voir les prix se replier vers les plus bas de la semaine dernière avant de chercher à prendre des positions à la hausse. Il y a clairement un support au-dessus de 18 000, donc toute volatilité faible vers ce niveau pourrait être une tentation pour les acheteurs de chercher un rebond vers 18 250 - 18 300. Et si les données américaines restent fermes et que les tensions géopolitiques s'apaisent, le cours pourrait peut-être dépasser les 18 400. Toutefois, si la guerre au Moyen-Orient s'intensifie, une cassure sous les 18 000 semble probable (mais pour cela, il est préférable de voir des configurations baissières sur le Dow Jones).
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