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- L'OPEP annoncera début juin si les réductions de production existantes seront maintenues.
- Des indices avant la réunion pourraient fournir des indices sur la décision qui sera prise.
- Les responsables russes et saoudiens sont les négociateurs à surveiller
- Le WTI reste dans une fourchette entre la 200DMA et 76,80 $.
- Si le cours venait à casser le range la semaine prochaine, la tendance haussière serait privilégiée par rapport à la tendance baissière.
À la recherche de fuites de l'OPEP avant la réunion clé
Les joutes entre les États membres de l'OPEP et la Russie avant une réunion cruciale le 1er juin, au cours de laquelle ils voteront sur l'extension des réductions temporaires de la production, constituent le principal moteur des prix du pétrole brut cette semaine. Tant que les marchés ne seront pas plus clairs sur l'issue de la réunion, le WTI pourrait avoir du mal à sortir de la fourchette latérale dans laquelle il évolue depuis le début du mois de mai, à moins d'un choc inattendu au niveau de la demande ou de l'offre.
Avant la réunion, l'OPEP reste optimiste quant aux perspectives de la demande de brut, prévoyant une augmentation de 2,25 millions de barils par jour (bpj) en 2024 et une autre augmentation de 1,85 million de bpj attendue en 2025, conformément aux indications données un mois plus tôt.
« Malgré certains risques à la baisse, la poursuite de la dynamique observée depuis le début de l'année pourrait créer un potentiel de hausse supplémentaire pour la croissance économique mondiale en 2024 et au-delà », a déclaré l'OPEP dans un rapport publié la semaine dernière. À première vue, cette évaluation implique que l'OPEP et la Russie pourraient avoir des raisons de réduire les réductions de production ou d'y mettre un terme.
Toutefois, les prix ayant baissé au cours des six dernières semaines, en partie en raison d'une diminution perçue des risques géopolitiques au Moyen-Orient, bien qu'aucun cessez-le-feu n'ait été conclu par le Hamas ou Israël, on peut se demander si l'OPEP s'engagera dans cette voie. Si l'OPEP devait augmenter sa production, cela pourrait entraîner une baisse importante des prix, notamment en raison des inquiétudes concernant les perspectives économiques des États-Unis.
Les responsables saoudiens et russes en ligne de mire
Depuis la fin 2022, l'OPEP et la Russie ont procédé à une série de réductions de la production afin de rééquilibrer le marché du brut, ce qui s'est traduit par une baisse des stocks et une hausse des prix. La dernière réduction de 2,2 millions de bpj doit expirer à la fin du mois de juin. L'Arabie saoudite et la Russie représentent la majeure partie de ce chiffre (1,5 million de bpj), ce qui fait des représentants de ces pays les principaux acteurs à surveiller pour les traders.
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Source : ANZ
La géopolitique et le sentiment de la Chine peuvent avoir une influence
En dehors des joutes avant la réunion du 1er juin à Vienne, les tensions géopolitiques au Moyen-Orient n'ont pas encore été résolues, ce qui garantit que le risque global restera une menace constante. Par ailleurs, les données sur les stocks américains de l'API et de l'EIA, publiées respectivement mardi et mercredi, sont susceptibles de générer une volatilité à court terme des prix du brut. Le sentiment des marchés de matières premières plus larges pourrait également être influent sur la base de l'action des prix observée vendredi.
Perspectives de prix du WTI : la dynamique haussière laisse entrevoir la possibilité d'une cassure du sommet
Le graphique journalier montre la fourchette étroite dans laquelle se négocie le WTI depuis la fin du mois d'avril, coincé entre la moyenne mobile simple à 200 jours du côté supérieur et le support de 76,80 dollars du côté inférieur. Sans surprise, l'action des prix a vu les volumes diminuer ces dernières semaines, les traders attendant une rupture définitive d'une manière ou d'une autre.
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Avec la tendance à la hausse du RSI et le franchissement à la baisse du MACD à la fin de la semaine, les indicateurs de momentum deviennent haussiers. Et lorsque l'on regarde les forts rebonds à partir de 76,80 $ lorsque le brut a testé le bas de la fourchette au début du mois, on a l'impression que si le prix devait sortir de la fourchette, ce serait plus probablement à la hausse qu'à la baisse.
La journée de lundi pourrait donner le ton, compte tenu de l'action haussière observée vendredi sur l'ensemble du complexe des matières premières, la Chine ayant annoncé un plan de sauvetage pour son secteur immobilier en difficulté. Si l'élan peut être maintenu, il y a de fortes chances que le WTI brise la résistance à la baisse qui remonte aux sommets atteints en avril, ce qui le placerait sur la voie d'un nouveau test de la 200DMA.
Une rupture et une clôture au-dessus de la 200DMA et de la résistance horizontale à 80,30 $ pourraient encourager les haussiers à rechercher la 50DMA située à 81,79 $. À partir de là, 84,50 $ et 87,65 $ sont les prochaines cibles à atteindre. À la baisse, le support situé entre 76,80 $ et 76 $ pourrait être difficile à briser pour les baissiers à court terme.
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