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Cette paire de devises populaire pourrait être vendue dans le cadre d'un marché sans risque et compte tenu de la perspective d'une intervention de la BoJ pour faire face à l'affaiblissement rapide du yen.
Quand il ne reste que le mauvais et le pire, on obtient l'EUR/JPY. Seulement, le JPY est maintenant le mauvais alors que l'EUR est le pire. Mais avec la réunion de la Banque du Japon qui se tiendra jeudi, il y a un risque que la vente du yen prenne fin brusquement, si la BoJ décide de s'attaquer à la baisse rapide de la monnaie. Cela pourrait déclencher une forte vente de l'EUR/JPY, qui a en fait donné quelques signes timides de plafonnement.
L'effondrement du yen a rendu plus cher tout ce que le Japon importe. Les marchés restent convaincus que la BoJ maintiendra ses principaux paramètres monétaires inchangés. Mais à la lumière de la dépréciation rapide de la monnaie, il y a des spéculations sur un éventuel ajustement de la politique ou des indications vers un resserrement.
Si tel est le cas, nous pourrions bien assister à une reprise au moins modeste du yen.
Il est également possible que le yen trouve un refuge dans le contexte de la volatilité actuelle des marchés boursiers. Jusqu'à présent, l'effondrement des marchés n'a pas réussi à déclencher un grand rallye du yen, mais certaines paires de yens comme l'EUR/JPY, l'EUR/JPY et l'AUD/JPY ont commencé à faiblir. L'USD/JPY n'a pas bougé pour autant, le billet vert continuant à se renforcer sur tous les fronts.
Pendant ce temps, en Europe, la guerre de la Russie en Ukraine continue de perturber les investisseurs. Il est possible que d'autres pays soient touchés s'ils refusent d'acheter du gaz russe en roubles. Ces craintes se sont traduites, par exemple, par le fait que l'EUR/USD a touché son niveau le plus faible depuis 2017 et que l'écart entre les obligations italiennes et allemandes à 10 ans s'est élargi à son maximum depuis juin 2020. Les données macroéconomiques européennes n'ont pas non plus été excellentes. Aujourd'hui, l'indice allemand Gfk du climat de consommation a affiché -26,5, alors que l'on s'attendait à -16,1. L'IPC allemand est attendu mercredi, tandis que l'estimation de l'IPC de la zone euro sera publiée un jour plus tard, vendredi.
D'un point de vue technique, il est possible qu'un sommet ait déjà été atteint sur l'EUR/JPY après son échec à se maintenir au-dessus du sommet de 2018 et de l'ancienne résistance à 137,50ish. Aujourd'hui, il a tenté de se maintenir en dessous de 136,50, un niveau qui était auparavant un support.
Source : TradingView
Il y a donc des signes timides d'un sommet, mais il faut davantage d'action sur les prix pour confirmer un renversement baissier complet. Néanmoins, une baisse éventuelle vers la moyenne des 200 jours semble probable, surtout si la BoJ ne refuse pas de faire face à la faiblesse actuelle du yen.
Quand il ne reste que le mauvais et le pire, on obtient l'EUR/JPY. Seulement, le JPY est maintenant le mauvais alors que l'EUR est le pire. Mais avec la réunion de la Banque du Japon qui se tiendra jeudi, il y a un risque que la vente du yen prenne fin brusquement, si la BoJ décide de s'attaquer à la baisse rapide de la monnaie. Cela pourrait déclencher une forte vente de l'EUR/JPY, qui a en fait donné quelques signes timides de plafonnement.
L'effondrement du yen a rendu plus cher tout ce que le Japon importe. Les marchés restent convaincus que la BoJ maintiendra ses principaux paramètres monétaires inchangés. Mais à la lumière de la dépréciation rapide de la monnaie, il y a des spéculations sur un éventuel ajustement de la politique ou des indications vers un resserrement.
Si tel est le cas, nous pourrions bien assister à une reprise au moins modeste du yen.
Il est également possible que le yen trouve un refuge dans le contexte de la volatilité actuelle des marchés boursiers. Jusqu'à présent, l'effondrement des marchés n'a pas réussi à déclencher un grand rallye du yen, mais certaines paires de yens comme l'EUR/JPY, l'EUR/JPY et l'AUD/JPY ont commencé à faiblir. L'USD/JPY n'a pas bougé pour autant, le billet vert continuant à se renforcer sur tous les fronts.
Pendant ce temps, en Europe, la guerre de la Russie en Ukraine continue de perturber les investisseurs. Il est possible que d'autres pays soient touchés s'ils refusent d'acheter du gaz russe en roubles. Ces craintes se sont traduites, par exemple, par le fait que l'EUR/USD a touché son niveau le plus faible depuis 2017 et que l'écart entre les obligations italiennes et allemandes à 10 ans s'est élargi à son maximum depuis juin 2020. Les données macroéconomiques européennes n'ont pas non plus été excellentes. Aujourd'hui, l'indice allemand Gfk du climat de consommation a affiché -26,5, alors que l'on s'attendait à -16,1. L'IPC allemand est attendu mercredi, tandis que l'estimation de l'IPC de la zone euro sera publiée un jour plus tard, vendredi.
D'un point de vue technique, il est possible qu'un sommet ait déjà été atteint sur l'EUR/JPY après son échec à se maintenir au-dessus du sommet de 2018 et de l'ancienne résistance à 137,50ish. Aujourd'hui, il a tenté de se maintenir en dessous de 136,50, un niveau qui était auparavant un support.
Source : TradingView
Il y a donc des signes timides d'un sommet, mais il faut davantage d'action sur les prix pour confirmer un renversement baissier complet. Néanmoins, une baisse éventuelle vers la moyenne des 200 jours semble probable, surtout si la BoJ ne refuse pas de faire face à la faiblesse actuelle du yen.