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Alors que tout le monde attend la publication des données sur l'inflation cette semaine, l'EUR/USD est resté bloqué dans une fourchette très étroite ces derniers jours. Aujourd'hui, il a été touché par les nouvelles en provenance d'Allemagne, où la production industrielle a chuté de manière inattendue de 0,7 % d'un mois sur l'autre, s'ajoutant à la baisse de 0,4 % enregistrée au cours du mois précédent. Les données indiquent que la plus grande économie de la zone euro se dirige vers une récession technique. Ces données contribuent à augmenter la probabilité d'une baisse des taux plus rapide que prévu de la part de la BCE. Toutefois, c'est du côté de l'USD qu'il faut chercher la direction la plus forte. Les données clés sur l'inflation devraient déclencher un mouvement brusque dans la seconde moitié de la semaine.
Nous discuterons de l'IPC plus tard, mais jetons d'abord un coup d'œil rapide au graphique de l'EUR/USD...
D'un point de vue technique, la position globale de l'EUR/USD reste haussière sur le long terme. Cependant, la tendance manque d'élan réel et aura besoin d'un stimulus fondamental pour l'aider à monter, si elle veut maintenir sa tendance haussière. Toutefois, tant qu'elle se maintient au-dessus de la moyenne à 200 jours, la voie de la moindre résistance sera à la hausse.
À partir de là, le prochain niveau de soutien à court terme se situe autour de 1,09, la moyenne simple à 200 jours se situant à 1,0845. La résistance se situe autour de 1,0950 suivi de 1,1000.
Le marché a d'abord pensé qu'il était certain qu'une baisse des taux aurait lieu en mars, avec une probabilité de près de 100 % à la fin du mois de décembre. Cependant, la Fed a laissé entendre que la baisse pourrait avoir lieu plus tard dans l'année. L'annonce par le FOMC de trois baisses de taux en 2024 a entraîné une hausse des indices boursiers américains, une baisse des rendements obligataires et un affaiblissement du dollar. La semaine dernière, les investisseurs ont réduit leurs prévisions de baisse des taux, ce qui a fait bondir le dollar. Mais il semble que la probabilité d'une réduction augmente à nouveau, après la volatilité post-NFP. L'évaluation de cette semaine est cruciale, et les prochaines données de l'IPC devraient influencer les attentes en matière de réduction des taux. L'EUR/USD pourrait dépasser 1,10 si l'inflation baissait pour le troisième mois consécutif par rapport au chiffre de 3,1 % en glissement annuel de décembre. Toutefois, les prévisions indiquent une hausse à 3,2 %, ce qui, le cas échéant, pourrait maintenir le dollar à un niveau élevé.
Le dollar a perdu un peu de son élan de la semaine dernière, alors qu'il avait terminé la première semaine de l'année sur une note élevée, les investisseurs s'étant retirés des attentes d'une baisse des taux d'intérêt en mars par la Réserve fédérale. Après avoir commencé la semaine en se renforçant par rapport à la plupart des monnaies du G10, le billet vert a vacillé avant de clôturer en baisse lundi. À l'heure où nous écrivons ces lignes, mardi, il retrouvait de la vigueur. L'incertitude du marché s'est accrue avec des données américaines contradictoires, où un chiffre moins impressionnant pour les emplois non agricoles et une enquête ISM nettement plus faible ont déclenché la vente des positions longues sur le dollar qui avaient été accumulées tout au long de la semaine dernière. Depuis vendredi, aucune nouvelle importante ni aucun discours de la banque centrale américaine n'ont eu d'impact significatif sur l'orientation du dollar. Mais des données étrangères plus faibles, y compris les données industrielles allemandes d'aujourd'hui, ont contribué à maintenir le billet vert dans le positif pour le mois, avant les rapports sur l'IPC et l'IPP de décembre à venir à la fin de cette semaine.
Nous discuterons de l'IPC plus tard, mais jetons d'abord un coup d'œil rapide au graphique de l'EUR/USD...
Analyse technique de la paire EUR/USD
D'un point de vue technique, la position globale de l'EUR/USD reste haussière sur le long terme. Cependant, la tendance manque d'élan réel et aura besoin d'un stimulus fondamental pour l'aider à monter, si elle veut maintenir sa tendance haussière. Toutefois, tant qu'elle se maintient au-dessus de la moyenne à 200 jours, la voie de la moindre résistance sera à la hausse.
À partir de là, le prochain niveau de soutien à court terme se situe autour de 1,09, la moyenne simple à 200 jours se situant à 1,0845. La résistance se situe autour de 1,0950 suivi de 1,1000.
Analyse de l'EUR/USD : Tous les regards se tournent vers l'IPC américain
Le marché a d'abord pensé qu'il était certain qu'une baisse des taux aurait lieu en mars, avec une probabilité de près de 100 % à la fin du mois de décembre. Cependant, la Fed a laissé entendre que la baisse pourrait avoir lieu plus tard dans l'année. L'annonce par le FOMC de trois baisses de taux en 2024 a entraîné une hausse des indices boursiers américains, une baisse des rendements obligataires et un affaiblissement du dollar. La semaine dernière, les investisseurs ont réduit leurs prévisions de baisse des taux, ce qui a fait bondir le dollar. Mais il semble que la probabilité d'une réduction augmente à nouveau, après la volatilité post-NFP. L'évaluation de cette semaine est cruciale, et les prochaines données de l'IPC devraient influencer les attentes en matière de réduction des taux. L'EUR/USD pourrait dépasser 1,10 si l'inflation baissait pour le troisième mois consécutif par rapport au chiffre de 3,1 % en glissement annuel de décembre. Toutefois, les prévisions indiquent une hausse à 3,2 %, ce qui, le cas échéant, pourrait maintenir le dollar à un niveau élevé.
Le dollar a perdu un peu de son élan de la semaine dernière, alors qu'il avait terminé la première semaine de l'année sur une note élevée, les investisseurs s'étant retirés des attentes d'une baisse des taux d'intérêt en mars par la Réserve fédérale. Après avoir commencé la semaine en se renforçant par rapport à la plupart des monnaies du G10, le billet vert a vacillé avant de clôturer en baisse lundi. À l'heure où nous écrivons ces lignes, mardi, il retrouvait de la vigueur. L'incertitude du marché s'est accrue avec des données américaines contradictoires, où un chiffre moins impressionnant pour les emplois non agricoles et une enquête ISM nettement plus faible ont déclenché la vente des positions longues sur le dollar qui avaient été accumulées tout au long de la semaine dernière. Depuis vendredi, aucune nouvelle importante ni aucun discours de la banque centrale américaine n'ont eu d'impact significatif sur l'orientation du dollar. Mais des données étrangères plus faibles, y compris les données industrielles allemandes d'aujourd'hui, ont contribué à maintenir le billet vert dans le positif pour le mois, avant les rapports sur l'IPC et l'IPP de décembre à venir à la fin de cette semaine.