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[mobydick]

fibo ... again

[mobydick]

HS enfin ... pas tant que ça !
Aurélie Jean - Quand les docteurs remplacent les tradeurs

CHRONIQUE. Ingénieurs et scientifiques deviennent les nouveaux talents de Goldman Sachs. Pourquoi la banque mise-t-elle sur l'intelligence artificielle ?

Par Aurélie Jean
Publié le 06/09/2019 à 11:05 | Le Point.fr Quand les docteurs remplacent les tradeurs, c’est tout Wall Street qui s’agite !
On peut lire dans les médias que la banque d'affaires Goldman Sachs embauche massivement des ingénieurs et des scientifiques en affichant son objectif : devenir une société technologique. Cette nouvelle n'est pas sans rappeler une phrase devenue très populaire sur l'île de Manhattan dans la ville de New York « Fire traders to hire doctors ! » (Virez les traders pour embaucher des docteurs !) L'industrie financière se transforme. Goldman Sachs a choisi, pour sa part, un virage à 180 degrés relativement violent en remplaçant ses talents de la banque d'affaires par des talents techniques parfois de haut vol : des docteurs en sciences. Allons-nous bientôt parler de GAFAMG ? Quoi qu'il en soit, ce phénomène mérite qu'on s'y intéresse. Quand les docteurs remplacent les tradeurs, c'est tout Wall Street qui s'agite !

L'intelligence artificielle peut, par une exploitation ingénieuse des données financières, permettre beaucoup de choses pour la banque de marché : analyser et anticiper les évolutions boursières, optimiser un portefeuille d'actions, ou encore détecter les comportements de fraudes et de délits d'initiés. Quand on sait que le temps est l'ennemi numéro un de cet écosystème, on comprend la recherche permanente de rapidité que l'automatisation ingénieuse peut enfin libérer ! Agilité

Une telle transformation passe entre autres par une intégration de talents scientifiques et techniques au sein même des banques. Ces talents ont une culture profondément différente et des métriques de succès et de satisfaction qui peuvent perturber la culture historiquement plus conservatrice de la finance. Des changements profonds s'opèrent alors dans le management ou encore l'organisation des équipes. La culture technologique aplatit les structures hiérarchiques dans une organisation beaucoup plus « agile ». Côté management, la performance des talents se mesure autant dans la capacité à produire de manière durable que dans la capacité à aider leurs collègues à se surpasser.

On retient également ces talents différemment. Même si le salaire est un critère nécessaire, il est loin d'être suffisant. L'excitation autour d'un projet stimulant intellectuellement, une évolution de carrière à la carte et une harmonie dans l'équipe sont des facteurs importants. Côté métier, les talents de la banque se forment davantage à l'analytique et aux compétences numériques propres à l'IA. Ils apprennent un langage commun avec les développeurs et les scientifiques qui viennent travailler à leurs côtés pour construire des modèles et des outils pertinents. Tous ces changements organisationnels et culturels vont bénéficier au milieu bancaire qui transformera alors son identité et ses pratiques métiers. Challenge

Mais, alors, que penser de la mutation d'une entreprise comme Goldman Sachs ? Comment construire des outils bien pensés, avec des spécifications sensées, si le métier est écarté de l'équation ? Un recul nécessaire propre à l'expérience est fondamental pour garantir le développement d'une industrie intelligible pour le client. Permettre aux deux parties que sont les banquiers et les scientifiques de se challenger en permanence est un moyen ingénieux pour construire des outils et des méthodes encore plus efficaces et raisonnées.

Il y aura assurément moins de tradeurs dans l'avenir, mais tous les métiers de la banque ne vont pas disparaître, car ce serait sûrement une erreur. Seul l'avenir nous le confirmera, et aucun algorithme ne peut encore faire une telle prédiction !

[mobydick]

j'ai du mal depuis 15H00 ... soit des trades de nains, soit je me fais sortir, soit je ne sais pas quoi faire !!

[Parisboy]

ben oui, c'est ce que je disais ce matin

le problème pour moi c'est que le meilleur va côtoyer le pire

techniquement c'est pleins de possibilités géniales pour les gros requins et meme pour nous

mais alors bonjour la fraude car il ne pourront pas s'en empêcher et je ne sais pas qui va être compétent pour contrôler tout ça ?

bref, on n'a pas fini de rigoler et c'est le principal finalement

va falloir être solide dans sa tête, imaginez parisboy qui passe du papier millimétré aux enveloppes quantiques

Rien ne vaut une règle en bois pour tracer une droite !

[mobydick]

j'avais pas vu non plus !!

[mobydick]

Finalement c'est la 00/50 © qui me sauve

- long 750 soldé sur 800

- short 800 en cours

dès fois faut vraiment faire KIS

[Parisboy]

DOW Soldé Long + 25 points

[mobydick]

une dernière car je ne comprends pas ?
pourquoi ils ne lèvent pas 300 milliards d’un coup puisque l'on y gagne ???

https://www.msn.com/fr-fr/finance/ec...AGQUHp?ocid=sf

Compliqué ... je suis certain d'une seule chose : de ne pas tout comprendre dans le monde obligataire !!

Mais :

- il y a des limites pratiques à ce qu'un émetteur peut émettre en une seule fois : en face, les gros zinzins achètent par tranches en fonction de la duration de leur portefeuille donc les sommes possibles sont limitées naturellement

- en prime, la BRI , cad la BC des BC, surveille aussi les en en cours globaux donc il y a des ratios là aussi à surveiller

- pour pouvoir émettre 300 milliards encore faudrait il pouvoir remplacer les obligs déjà dans le marché : mais là c'est pas évident que ceux qui les ont veulent les vendre puisqu'elles rapportent plus que les nouvelles à taux négatifs

- ajoute à ca le fait que le prix des anciennes obligs à monter et cela devient compliqué entre duration / montants bruts / en cours etc.... c'est un bordel sans nom ( en prime il y a aussi la convexité mais là j'ai jamais capté comment ça fonctionne !! )

Ce qui m'inquiète la dedans c'est que la seule explication logique que je trouve pour un acheteur de dette d'acheter de la dette à taux négatifs c'est qu'ils partent du principe que c'est plus sur que l'investissement en actions. Il préfère investir 100 donc perdre d'une manière certaine 0,36 % pendant 10 ans ( disons 4 % pour faire simple ) et donc récupérer 96 en 2029, plutot que de mettre ça sur des actifs boursiers et avoir 50 ou 60 ou en tous cas moins que 96 en 2029 si les Béchade ou autre Jim Rickards de ce monde ont raison.

Tu connais mon amour pour Béchade and co, mais même les montres cassées donnent la bonne heure deux fois par jour : d'ici 2029, je serai quand même surpris qu'on est pas une crise ...

Bref je pense que ce n'est pas une bonne nouvelle même si à court terme c'est bon pour les finances du pays

[mobydick]

HS

Si il y a des fans d'Aigle Azur sur le site : l'A330 matricule F-HTAC est en cours de stockage ... décollage en ce moment d'Orly - direction Châteauroux pour attendre la suite des événements

[mobydick]

merci pour ces docs ! Faudrait que je fasse l'inventaire car j'ai quelque part dans mon ordi pas mal de choses aussi ...

Sur les obligs, je suis loin d'être un pro mais j'ai connu pas mal de gens dans les salles de marchés donc ils ont essayé de m'expliquer mais rapidement car en tant que particulier c'est juste impossible de faire du trading sur les obligs : tu ne peux que prendre des positions dans la durée ( et encore il faut se battre : essaies d'acheter des obligations perpétuelles de ta banque, tu vas voir ... j'ai du me battre plusieurs fois ! )

Tu as plein de monde sur le marché des obligs :

- les BC
- les banques elle même qui gèrent leur actif / passif ( ALM pour les intimes ) + leurs positions naturelles en obligs + les portefeuilles de leurs clients
- les hedges funds qui prennent des positions sur les obligs pour jouer leurs anticipations de taux + les dérivés qu'ils font dessus pour soit faire du levier soit se protéger soit les deux en même temps
- les ETF obligs
- les zinzins genre caisse de retraite qui donc ont des objectifs de rendement + risque qui entraîne donc des stratégies différentes des précédents ( et donc des couvertures différentes )
- les fonds souverains : idem
- etc... etc...

Tu secoues tout ça, tu ajoutes aussi la couverture de risque pris par les contreparties au niveau dérivés de toutes sortes + les différentes stratégies existantes sur toutes les grecques possibles et imaginables ( gamma est très à la mode en ce moment ) + ajoute la fameuse convexité ( ) et tu commences éventuellement à comprendre que les explications données en gros titres dans les journaux sont en général à des années lumières de la réalité que très peu de gens comprennent dans son intégralité.

En clair il est dur de dire qui shorte ( pour jouer les taux ) ou qui vends ( pour gérer ses positions ) mais ceux sont les gros c'est certain.

Edit : et j'ai oublié aussi les swaps de taux !!

Une de mes relations passées ( il est à la retraite maintenant ) avait pour spécialité la gestion des obligations longues ( surtout le 30 ans ) et il m'a souvent répété que d'après lui il y avait moins de 100 personnes sur la place de Paris qui comprenaient vraiment ce qui se passait dans ce marché et donc le risque réel des différents intervenants... je pense qu'il doit même y en avoir moins maintenant vu l'évolution des classes d'intervenants par rapport à son époque.

sur ce

[mobydick]

Je ne sais plus si je l'ai déjà mis ou pas :

( du compte tweeter https://twitter.com/Vishishtaya : un très bon en oblig je trouve )

[Ricochet_]

La question éternelle : la marché secondaire pour les actions est la Bourse , mais quel est le marché secondaire pour les obligations ? Regardez en particulier le rôle des SVT en France ( les primary dealers ) .

[Yoff]

mobydick

un petit bonjour de Chicago

[mobydick]

mobydick

un petit bonjour de Chicago

Tu es allé dans le pays de Donald pour le voir les yeux dans les yeux ?