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Denrées alimentaires flambent pour rattraper le prix du pétrole
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  • Denrées alimentaires flambent pour rattraper le prix du pétrole

    Le prix des denrées alimentaires flambent pour rattraper la progression du prix du pétrole

    Avec un pétrole à presque à 100$ / Baril, le marché s'intéresse de plus en plus au "Bio carburant" comme solution alternative, vu que son prix devient attractif en comparaison au prix du pétrole.

    Cette solution alternative a des conséquences catastrophique sur le plan écologique, et va générer des famines de grande ampleur dans les pays pauvres.

    Aujourd'hui, un véhicule peut rouler :
    - A Essence : peut-etre substitué par de l'éthanol (à base de cane à sucre, Mais)
    - Au Diesel : peut-etre substitué par de l'huile (Colza, tournesol, algues marines)

    Conséquences Écologiques :

    Déforestation massive en Amazonie, en vue de planter de la cane à sucre (éthanol) à la place.
    Au Brésil, on roule plus à l'éthanol (cane à sucre) qu'à l'essence (pétrole)
    La logique économique à court terme a pris le dessus en hypothéquant l'avenir des générations futures : Disparition de biodiversité, de plantes médicinales, d'arbres centenaire et millénaires, de millions d'animaux sauvages (génocide), évacuation massive de CO2 (réchauffement climatique).

    Conséquences alimentaire :
    La flambée du prix du pétrole a fait flamber aussi celui du mais, colza, blé.
    A tel point qu'il y a risque sérieux que les pays de populations pauvres, importateurs alimentaire ne pourront plus se payer de quoi manger à cause de la spéculation sur les denrées alimentaires.
    Le maïs, qui est la première ressource utilisée par l’industrie des biocarburants. Son prix a augmenté de 44% durant les 15 derniers mois, clôturant hier à 4,66 dollars à Chicago, au plus haut depuis juin 1996.
    Le prix du blé a bondi de 92% en 2007 et a clôturé hier à 9,45 dollars le boisseau de 35 litres à la bourse de Chicago.

    Ces impacts ne se font pas seulement ressentir sur les prix des nourritures à base de céréales, mais influent également sur le prix de la viande, en entraînant une augmentation du prix des aliments pour le bétail.

  • #2
    Citation de : Scrutime (au 10-01-2008 23:25:21)

    Si le cours du maïs est aussi "tradé" que celui du pétrole, j'ai entendu hier le dire par des économistes sur la Trois ou sur Béhéfème, un transport de cargaison de pétrole pour 477 fois sa valeur en trades successifs, cela va le faire monter, à force de s'amuser à se revendre l'hypothèse que parti, il arrive au port.

    Pendant que des tas de gens s'amusent à le faire grimper, il y a des bouches affamées dont c'est la seule nourriture qui attendent, dans les villages, et qui n'adorent pas que leur seule survie dépendent de prouesses de tradeurs de salles de marchés spécialisés, qui iront faire la bombe après avoir gagné cent fois ce qui est nécessaire à nourrir un village dans une seule journée!

    La plupart de ces tradeurs sont de trop, s'interposent entre l'agriculteur, le bateau, et la bouche qui mange, même s'ils s'imaginent indispensables à la bonne marche d'une éconiomie qui au registre de l'alimentation humaine, est de la MERDE, et pire, même.

    Il y en a déjà assez pour trafiquer sur le pétrole, dans les salles, j'espère que l'on va réussir à empêcher les fous de trader sur la faim, tu comprends?

    Mais c'est déjà le cas, faut ECOUTER le vent de la REVOLTE de ceux qui n'ont pas les moyens de se payer ce luxe de riches, à savoir de trader sur leur estomac, comme si de rien il n'était, sans que cela se traduise dans leur propres estomac par la moindre aigreur!

    Malheureusement, l'Energie a un rapport avec la faim dans le monde, celle qui fait très très mal au ventre, celle qui fait se procurer des armes quand il y en a marre qu'à City, qu'à Pro-AT l'on s'en foute!

    Quand on a CASSE la production vivrière locale en faisant du dumping, quand on vend des machines aux locaux pour qu'ils puissent faire autrement qu'avec leurs mains pour nourrir FAMILLE, quand on réclame à ces gens de ne plus produire pour se nouurir, qu'on leur donne des recettes pour n'avoir plus besoins de toutes les mains du village, qu'on leur offre du poulet importé à deux fois moins cher que celui qu'ils essayaient jusqu'à présent de se vendre entre villageois sur le marché local, que les vaches et leur lait D'AILLEURS, venus par bateaux découragent les locaux à élever des vaches, des poules-à-oeufs, que tout vient de l'extérieur puisque moins cher et qu'ensuite, pas de pot, les prix augmentent soudainement par décision de City-Traders, d'Inde, de Chine, des Emirats producteurs de volaille, alors c'est la CATA dans les villages, c'est la famine, ça MEURT, la pompre ancienne ne marcher plus, et encore davantage quand le prix du pétrole ne permet plus d'irriguer les haricots à destination de l'Europe, cette fille qui ne saurait supporter d'imorter des haricots séchés!

    Plus d'acheteurs de haricots, plus d'argent, pour bouffer, pour se payer le poulet, le lait et les oeufs d'importation mondialisée, et quand au remboursement du micro-crédit pour la pompe-à-eau, celui du motoculteur qui remplace les bras exportés loin, il ne risque plus d'y en avoir, pas plus que pour cuire les brisures de riz pour lesquelles il aura fallu revendre les bijoux du mariage au quart du prix!

    QUAND TU TRADES LA CEREALE, AMI, FAIS BIEN GAFFE A LA REACTION EN CHAÎNE, AMI? sinon, t'"as qu'à faire comme moi, pour l'apprendre, t'as qu'à écouter la télé, on y apprend des choses, quand on n'est pas sourd, des fois.

    Mais je ne parle pas que pour toi, POL, je me contente, merci de ta question, de répondre à tout le monde, ceux qui ont des organes et qui ignorent qu'ils servent à quelque chose, dans la vie.

    Tu poses des questions simples, je m'efforce d'y répondre de manière aussi courte que possible, et excuse-moi pour les majuscules, il y a cette pitun de touche, sur le bord du clavier qui veut toujours faire des siennes, faudra que j'en change, un jour.



    Mais je vous assure qu'on n'est pas dans l'abstraction, et ma fois, tout ça, vous devriez le savoir, puisque moi je le sais.

    La prochaine fois, essayez, et puis au cas où vous n'auriez ni le temps d'écouter les informations ni lire Scrut entre les lignes raccourcissantes parce que je n'ai pas que ça à faire tout le temps d'écouter à votre place et d'essayer de retranscrire des réalités de là-bas en langage d'ici, eh bien vous n'avez qu'à partir du principe de précaution, comme pour les maïs modifiés, ça qu'aiment bien glouper les bêtes z'humanoïdes des planètes extra-solaires!



    Faut tout dire, c'est à peine croyab', des fois!

    Sacré Pol, tiens!





    Cette réaction, que je trouve touchante et il y a beaucoup de vérité dans ce qui est écrit.

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    • #3
      Les spéculateurs font-ils flamber le blé et le pétrole?
      Hugo Lattard - 13/09/2007 17:42:00 - L'Expansion.com

      Les records atteints par les cours des matières premières sont d'abord dus à la demande des pays émergents, Chine en tête. Attirés par l'appât du gain, fonds de pensions et hedge funds contribuent à l'accélération des prix.
      Explications.

      ....
      « Les spéculateurs ne sont pas la cause de la hausse », précise Moncef Kaabi. Cette hausse, « ils l’anticipent et par leur présence, ils contribuent à l’accélérer », résume-t-il. Si le cours du pétrole monte, rappelle-t-il, « c’est pour des raisons physiques, structurelles, conjoncturelles ». « Que ce soit pour les métaux, l’énergie ou les denrées agricoles, la spéculation financière n’est certainement pas étrangère à la violence des chocs », considère Alexandre Mirlicourtois, directeur des études économiques, auteur d’une étude intitulée « Tempête sur les prix agricoles ». Cependant elle les amplifie plus qu’elle ne les génère », considère-t-il également.
      ...


      http://www.lexpansion.com/economie/actualite-econo...

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      • #4
        Le maïs suscite la convoitise des fonds d'investissement
        Sébastien Julian - 19/01/2007 17:07:00 - L'Expansion.com

        Le cours du maïs a atteint vendredi à Chicago son plus haut niveau depuis 10 ans. Car cette céréale n'est pas seulement mangée, elle sert aussi à produire de l'éthanol. D'où son attrait pour des spéculateurs, avec le risque de faire monter d'autres prix agricoles

        Avec le reflux des cours du pétrole, la flambée du prix des denrées agricoles est presque passée inaperçue. Aux yeux de certains experts, elle est pourtant révélatrice d'une nouvelle tendance : les produits agricoles, deviennent au même titre que le pétrole ou les métaux, une cible de choix pour les investisseurs. Une étude de la Commodity Futures Trading Commission vient en effet de montrer que les fonds indiciels, qui visent à égaler ou à refléter d'aussi près que possible le rendement d'un marché tel que le S&P500, représentent déjà entre 20 et 50% des contrats futures concernant le blé ou le maïs.
        Pour certains économistes, cette ruée des fonds d'investissement sur les produits agricoles influence déjà le prix du marché au quotidien, même si théoriquement, les contrats négociés ne portent pas sur des marchandises réelles. S'ils ont raison, le cours des denrées agricoles n'a pas fini de flamber. Car le développement des bio-carburants et la faiblesse des stocks tirent déjà les prix vers le haut. Outre Atlantique, la quantité de maïs destinée à produire de l'éthanol a triplé en cinq ans. Et le cours de cette matières première vient d'atteindre un niveau qu'on n'avait pas vu depuis 10 ans. Dans la foulée, le prix du bétail devrait suivre, préviennent déjà les experts de la Deutsche Bank. En effet, le maïs lui sert de nourriture. Difficile cependant, de savoir quel sera l'impact in fine de cette série de turbulences sur le pouvoir d'achat des consommateurs.

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        • #5
          Les prix céréaliers français ont bondi de 17,6% en 2006
          20/06/2007 16:28:00 - L'Expansion.com

          Les prix des céréales ont atteint "des niveaux record depuis 10 ans", indique mercredi une étude de l'Insee. Le prix des céréales françaises a ainsi bondi de 17,6% en 2006.

          Et la hausse devrait se poursuivre au cours des prochaines années, avertit l'Institut, favorisée par le développement de la consommation des pays émergents et par l'utilisation croissante de produits agricoles pour les biocarburants. La production d'éthanol absorbe aujourd'hui la moitié de la canne à sucre brésilienne et 20% du maïs américain, tandis que la moitié de la production européenne de colza est orientée vers la fabrication de biodiesel, relève l'Institut. De quoi accroître les tensions sur les prix en cas de mauvaises récoltes. La production mondiale de blé (593 millions de tonnes, -4%) a ainsi été déficitaire en 2006, tout comme celle du maïs. En France, d'autres produits agricoles ont également connu des hausses l'année dernière. Les fruits et légumes ont flambé de 8,6% en raison des fortes chaleurs de juillet et du temps humide d'août. En revanche, les prix de la betterave sucrière et du lait se sont repliés par suite des dernières réformes de la Politique agricole commune (PAC). Au final, les prix agricoles français ont progressé de 5,2% en 2006 après deux années de recul.

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          • #6
            La spéculation sur les céréales… c'est du brutal !
            Serge Berra Jura agricole et rural Publié le: 10 janvier 2008

            ...
            Douze euros de plus en une seule séance du Matif à la tonne de blé ! La spéculation mondiale sur les céréales, c’est du brutal ! Elle bouscule jusqu’à l’idéal mutualiste qui présida à la création de nos coopératives et bouleverse définitivement le paysage économique agricole de ces cinquante dernières années.

            Ce matin-là, en découvrant sur son écran la cotation des céréales à la clôture du Matif(1), François de la Perrière, l’un des responsables de la coopérative Cérégrain, constate une hausse de 12 euros par tonne de blé et de 4 euros par tonne de maïs ! Des variations quotidiennes inédites, brutales, démesurées et dangereuses. « Voilà quelques années seulement, le cours des céréales variait, sur toute une campagne, de cinq euros au maximum »
            ...

            http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/...!.html

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            • #7
              Bonjour.

              Je vois que je n'ai guère corrigé.

              Si les producteurs locaux africains, par exemple, peuvent vendre leurs produits, café, etc, à un prix qui leur permettent d'en vivre, de continuer à être en mesure de les cultiver, bon, ce serait déjà ça. Cela fait un moment qu'ils rencontrent des difficultés, ça aussi on en entend causer, aux vingt heures.

              Mais ce ne sont pas eux qui les décident, les prix qu'on leur paye ces denrées recherchées, plutôt rares.

              Après ils s'énervent, mais là on parle du passé, pas de ce qui va arriver maintenant, à une échelle un tout petit peu plus vaste non seulement là mais sur d'autres continents. (opposition entres pauvres loin les uns des autres)

              Et tous les villages n'ont pas du café ou autre produit exportable à vendre, si , oh surprise, ceux-là pouvaient le vendre à un prix plus juste, qui permette l'auto-développement, la diversification, par exemple.

              Que des tas de gens des pays riches ne se sentent pas concernés, admettons, mais pour ceux d'entr eux qui tradent, au moins, il est de leur intérêt qu'ils le soient, car de ce côté-là, il y aura d'autres "crises-surprises" à attendre.

              Surtout si tout le monde se rue sur la même chose, en en abandonnant une qui a cessé d'être "attractive".

              Il y a un moment ou la sphère individuelle rencontre celle de la planète, alors si on ne veut pas que le choc soit trop rude, on essaye de ne pas reproduire un comportement individuel qui ajouté à celui de toute une floppée de collègues, avec le temps, vient juste de finir de démontrer, enfin si on veut, la preuve de son efficacité.

              On est en plein dans le comportement grégaire dont on parle souvent ici, pour des réactions de la Bourse au jour le jour.

              Le genre de phénomènes en cause ne se sont pas fabriqués en un jour, et d'ailleurs la période de soins au patient ne sera certainement pas aussi brève qu'on le désirerait.

              Il y en a qui s'en tireront mieux que d'autres, pourquoi pas continuer, puisque ça a eu marché, mais ils ne sont pas à l'abri pour autant, je ne crois pas, faudra regarder ça plus tard, pour être sûr d'avoir une notion approchante du VRAI bilan, aussi bien individuel que global.

              Dans le trait cité, je n'ai cité qu'un aspect, qu'un cadrage possible, ciblé, du panorama. Il y a bien d'autres situations, et finalement, on ne sait pas ce qui se passe en temps réel, ici ou là.

              Mais de ce qui se passait ici ou là et qui nous est parvenu ces dernières années indique quand même l'état de la route, et si l'on assiste en même temps à du développement d'infrastructures à tel ou tel endroit, ce qu'on pourrait donc estimer à la louche comme positif, là non plus il ne faut pas en rester aux apparences, car l'Investissement doit être continu, multiple, équilibré pour qu'on puisse en attendre des résultats. Le truc qui va bien tout de suite, c'est pas souvent.

              Il y a des Etats qui parviennent à harmoniser leur politique de Développement, mais pour ce qui est des investisseurs et décideurs extérieurs, c'est encore plus aléatoire, quand bien même ils agiraient pour de bons sentiments.

              La PAC européenne qui devait être profondément modifiée d'ici quelques années le sera obligatoirement, en effet, mais pas forcément comme certains l'ont réclamé, car il n'y aura pas que l'Agriculture française qui va rencontrer de nouvelles difficultés en Europe, ailleurs, suite à cet enchérissement des matières premières agricoles consommées par ses mêmes producteurs dans l'élevage.

              Comme on l'a entendu concernant la Chine, cela va inciter à un retour à des mesures de protection des productions nationales, sans quoi ça barderait dur, ici aussi. On souhaitait en France limiter la production du maïs du fait qu'il vide les rivières quand il ne pleut pas, mais ça va valoir encore plus le coup d'en faire, si le blé continue à augmenter.

              Les décisions que seront amenées à prendre les autorités européennes non seulement pour des divergences entre membres mais encore avec le reste du monde, devraient être bien plus disputées que prévu comme "un certain consensus" s'était établi les dernières années. Politique Agricole Commune, et pas que ça.

              C'est exactement comme pour choisir les bons taux d'intérêt, il va y avoir des dilemnes, des sacrifices, de l'attentisme, des dissensions.

              Gros gros changement de programme, y compris pour les tradeurs, je pense.

              Eviter de se précipiter, ça me semblerait sage, mais il n'y a guère moyen de calmer ça à l'échelle du monde, l'appel est trop fort, c'est en quelque sorte une réaction désespérée à laquelle il faut s'attendre, pas du bon, surtout après la venue au jour de la crise financière.




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              • #8
                Comprendre la loi de cause a effet.
                Le pire est que les memes personnes (la plupart dirons nous) qui tradent vont ausi se plaindre que les prix dans les supers marchés montent trop, que le prix a la pompe est trop élevé etc.
                Comprendre que chacun de nos actes est une cause qui inexorablement produit des effet devraient nous conduire au sens ethique afin que nos causes produisent des effets positifs au contraire de notre maniere egoiste de fonctionner. Si nous parvenions a comprendre cela de maniere profonde alors oui nous pourrions changer un bon nombre de choses et celles la meme dont nous nous plaignons la plupart du temps.
                Certain ont contume de dire que si nous souhaitions marcher continuellement sur du cuir, nous pourrions en recouvrir la planete, mais y en aurait il assez? Par contre nous pourrions tout simplement en recouvrir nos pieds?
                C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle j'ai arrete le trading, j'ai compris qu'il ne m'apporterait jamais ce que je recherchais (le bonheur) et qu'en plus il l'oterait à bon nombre.

                +2p
                -2n

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                • #9
                  Il n'y a pas d'"'Ethique du Tradeur", ça m'étonnerait, cher Néo, pas plus que d'"Ethique de l'Individu" qui soient vraiment significatives dans ce qu'il serait souhaitable d'obtenir pour des problèmes mondiaux, qui soient suffisamment intéressantes, significatives toutes ensemble pour faire ce que la Communauté Mondiale a intérêt, globalement, à faire.

                  Il n'y a pas non plus d'Ethique bien organisée de la part d'entités pourtant censées être capables de dépasser les petites motivations "inférieures".

                  C'est très difficile de faire confiance aux petits comme aux grands, et c'est bien pourquoi je me permets de nier "La Pédagogie", cette chose à géométrie aussi variable que celle de la Météo. Tellement rares sont ceux qui n'emploient pas ce mot pour asseoir leur discours, à toutes les sauces! C'est plus une mode, ça devient obsédant, c'est presque devenu un critère de discrimination, pour moi, dans les choix que je fais de ces milliers de discours plus ou moins ressemblants. Des fois je pardonne, je me dis que la personne ne se rend pas compte de ce qu'elle dit, qu'il faut quand même essayer d'écouter ce qu'elle a de mieux à offrir.

                  On peut souhaiter cependant que dans chaque domaine important, à l'échelle mondiale ou au sein d'entités, disons, suceptibles d'organiser un peu le chaos-des-ailes-de-papillons comme la création de l'Europe nous l'a laissé espérer, l'on puisse faire en sorte d'aller vers de meilleures décisions, celles qui au moins ne précipitent pas tout le monde, le Mondentier dans ce chaos, dans l'absurde.

                  Pour l'Energie, c'est une terrible urgence, et finalement, l'Energie, c'est aussi bien quelque chose qui sert à un moteur mécanique qu'à un moteur humain, c'est la même chose, presque.

                  L'Humain, l'Humanité sa grande soeur ont besoin pour survivre qu'un certain nombre de décisions concertées, intelligentes, soient prises, y compris concernant l'oxygène, une autre composante de l'Energie, si l'on observe ce dont a besoin un moteur, un homme, pour se nourrir. (sans oxygène, le pétrole ne saurait, la plupart du temps, fabriquer grand chose, quoi que, et celui qui n'en dispose pas pour recombiner les aliments qu'il absorbe, même en grande quantité, ne sera pas nourri!

                  Pour le moment, ça va, on n'a pas encore trop inventé la spéculation sur l'oxygène, l'une des composantes essentielles au fonctionnement au moteur de base, mécanique ou animal.

                  Après il y a l'eau, comme dirait Argilo, , on en dira que c'est un lubrifiant utile pour tout le reste. Sinon indispensable.

                  Là ça se trade déjà pas mal, d'une façon ou d'une autre, ça comporte son lot de guerres, mais dire que cela fait l'objet d'une régulation, d'une véritable gestion de la ressource, de son exploitation intelligente, respectueuse de tous les besoins, on en est loin.

                  On est encore dans des enjeux primordiaux, qui se traduisent de manière plus ou moins sensible selon l'endroit où on habite, mais aussi grâââve, au moins, que ceux du pétrole, dans lequel certains "développés" ont "montré" leur capacité à s'en soucier, à y investir par divers moyens, depuis maintenant un bon siècle de pugilats qui ont pu menacer la survie de TOUS!

                  Non seulement il faut davantage d'organismes de régulation à divers niveaux sur tel ou tel type de ressources indispensables, y compris dans l'inter-régional, mais encore chacun de ceux-là doivent être composés de tous les requérants suceptibles d'avoir à en attendre quelque chose, et non pas les seuls "possesseurs" de la ressource, si loin des souffrances, des effets, et des effets qui en découlent ensuite, comme dirait Néo. (réaction causale en chaîne, jamais terminée)

                  Moi je veux bien qu'on libère les forces d'investissement, d'ailleurs on en a besoin, mais IL FAUT ABSOLUMENT, survie prioritaire, savoir si c'est utile, si on peut les laisser faire ce qu'elles veulent, au détriment non seulement des vivants, mais encore de leur SECURITE. Il se trouve que l'on a besoin de sécuriser les entreprises, mais aussi les capitaux moins entreprenariaux, au sens d'une volonté de servir à quelque chose. Alors on ne les laisse pas faire n'importe quoi, si on est conscient de ce qu'ils peuvent produire ou détruire, sous prétexte "FINAL" de se développer eux, d'abord! (Tu prendras ton tour, dans la file des urgences!

                  Je prétends que si on laisse faire ceux qui disposent de gros moyens financiers et autres pouvoirs ce qu'ils souhaitent, on est dans une forme d'anarchie que je ne conteste d'ailleurs pas complètement, et que celle-ci n'est pas le meilleur choix, celui qui répond à tous les besoins, qui préserve l'équilibre, qui permette au moins d'éviter trop de souffrance, donc la haine, des dangers dont l'Europe, par exemple, s'est inspirée à sa naissance pour tenter de les empêcher de se reproduire. (des fois je me demande s'il y en a bien conscience qu'on a failli avoir très chaud)

                  La volonté qu'elle a en ce sens est peu convaincante aujourd'hui, à mes yeux, pourtant elle disposerait de moyens considérables, si elle voulait, elle pourrait être ce tampon pour le monde, être écoutée bien ailleurs que face à ce qu'on pourrait désigner comme ses adversaires du moment, si on ne veut la voir que comme un simple "challenger". La course, à ce niveau-là, permettez moi de la considérer que comme caca.

                  Il ne faudra pas qu'elle loupe le coche trop longtemps, et encore faudrait-il, si elle le voulait un peu, prendre les bonnes décisions, plutôt qu'essayer d'imiter des modèles voués à l'échec, comme la crise financière dans laquelle elle est complètement partie prenante le démontre aujourd'hui, spectaculairement! Les bons principes dont on nous a rebattu les oreilles jusqu'à tout dernièrement, pfuitt, envolés, la donne a changé, comme par miracle, vous ne trouvez pas ça curieux, des fois? Là ILS réfléchissent, ils essayent de digèrer la pastille Vichy, hmmmh, combien de temps devons nous attendre la nouvelle version du "bien-penser", la nouvelle mode alakong?

                  Mais ton approche individuelle, Néo, sûr qu'elle se tient,je me permets de te le dire, car pas mal de gens qui nous écoutent en cherchent une qui leur convienne, à toute petite échelle, évidemment!

                  Comme quoi ce dont on n'ose pas toujours parler, ses incertitudes, ça peut aider à faire un peu avancer la chenille.

                  Mais vos inquiétudes, oui, je les ressens très fort, en ce moment, ça je peux vous le dire, en tant que témoin concerné.

                  Mais il faut en faire quelque chose, même si ce n'est pas grand chose, car ça permettra au moins de se regrouper en soi, pour commencer, ce qui n'empêche nullement de trouver, comment-ça-se-fait, une meilleure connivence avec "Les autres.", si, si!

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                  • #10
                    Je vais être plus exigeant.

                    J'aimerais bien que d'autres gens d'ici, qu'on connait, viennent en raconter de leur sentiment.

                    Argilo, Crock, Roque le sérieux appliqué, Anaphraïse, eh oui, , d'autres.

                    Tiens, Providence, il est où, mon poteau?

                    Cela ne manquerait de l'intéresser, d'après ce que je connais de lui, pourtant.

                    Dans un petit courrier que j'ai envoyé à Crock, j'aai reconnu que j'y allais un peu "fort".

                    Il y a les idées et aussi la façon d'en arguer.

                    La vie ce n'est pas que de beaux mots, qui parfois écrasent un peu, s'il m'arrive d'en aligner un peu, des fois,par rapport à la moyenne.

                    Si j'y arrive, pour ce qui est des mots, je suis content de pouvoir accéder à cette relative satisfaction comme d'autres se contentent d'un autre véhicule, mais c'est quand même mieux si j'arrive à faire percevoir, malgré tous mes errements linguistiques, au sens de ce que je raconte.

                    La communication, c'est un outil, et en soi, c'est aussi un système pour le combat, ou un moyen d'aller plus loin, même quand dans mon cas, on a vite l'impression de se noyer, je le reconnais.

                    Puisque vous m'écoutez un petit peu plus que d'habitude, allez! Je suis sûr qu'il y en a plus, derrière.

                    Et si "les grands" peuvent un peu montrer qu'ils n'ont pas peur de mettre les bottes dans la tourbe, ça me ferait plaisir.







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                    • #11
                      Ethanol de maïs : spéculation et famine !

                      11 septembre 2007,Par Christian Berdot Lettre au journal Sud-Ouest
                      http://www.amisdelaterre.org/Ethanol-de-mais-specu...

                      Dans son édition du vendredi 7 septembre, Sud-Ouest interviewait Mr Graciet, président de la Chambre d’agriculture des Landes, sur les augmentations du prix des céréales dont le maïs.
                      Par contre, aucune question n’était posée sur le pourquoi de cette augmentation. Les Amis de la Terre aimeraient apporter quelques éléments de réponse.

                      La principale raison des augmentations des prix alimentaires sur les 5 continents est dû à la confiscation par la filière éthanol, de millions de tonnes de maïs. Sous prétexte de remplacer le pétrole par des carburants d’origine agricole, des millions d’hectares ne sont plus utilisés pour produire de la nourriture, mais pour alimenter des usines d’éthanol
                      .

                      En tant que premier réseau écologiste dans le monde, les Amis de la Terre, voient déjà les conséquences partout :
                      en un an, le prix du blé en Angleterre, est passé de 150 euros la tonne à 300 euros provoquant une hausse du prix du pain (et en France ?) ;
                      pour le seul mois de juillet, les prix du bœuf, du lait et des œufs ont augmenté de 7,5 % aux Etats-Unis ;
                      l’Afrique du Sud a vu ses prix alimentaires augmenter de 17% ;
                      la Chine a dû stopper toutes les nouvelles plantations de maïs pour faire de l’éthanol, après que le prix du porc ait subi une augmentation record de 42%, l’an dernier ;
                      en Inde, les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 11% en un an ;
                      au Mexique, le prix du maïs qui est l’aliment de base des plus pauvres, a quadruplé en février entraînant des émeutes de la faim ;
                      pire encore, le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU qui fournit une aide alimentaire à 80 millions d’humains, ne sait plus comment faire face à de telles augmentations des céréales. Des millions d’humains vont mourir de faim.
                      Et ce n’est pas fini, l’OCDE, le club des 30 pays les plus riches de la planète prévoit pour les 10 années à venir, une augmentation des prix alimentaires allant de 20 à 50% … Gare aux pauvres !

                      Mais est-ce que l’éthanol de maïs sert à autre chose qu’à faire grimper les prix ?

                      Les ministres d’une douzaine de pays de l’OCDE, dont les Etats-Unis, se réunissent aujourd’hui mardi, à Paris, pour discuter, lors de la Table Ronde sur le Développement durable, d’un rapport sur les agrocarburants. On peut y lire que « Le développement actuel des agrocarburants provoque des tensions insupportables qui vont désorganiser les marchés, sans apporter de bénéfices significatifs pour l’environnement ». Dans le meilleur des cas, peut-on lire, les agrocarburants pourraient permettre de diminuer les gaz à effet de serre de 3% mais à un coût exhorbitant. Les seuls agrocarburants intéressants sont la canne à sucre, les huiles usagées et les résidus de papeterie. Dans ce rapport, il est estimé que les Etats-Unis, à eux seuls, dépensent 5 milliards d’euros par an pour aider la filière éthanol, que chaque tonne de CO2 évitée coûte 350 euros et qu’en Europe, ce coût peut être jusqu’à 10 fois plus élevé ! Les auteurs du rapport demandent si l’Union Européenne, plutôt que de prévoir d’utiliser 10% de carburants végétaux d’ici 2020, ne ferait pas mieux d’investir l’argent des contribuables ailleurs.
                      D’autre part, la seule étude relativement favorable à l’éthanol de maïs – celle de l’ADEME – doit être bientôt revue complètement, tellement elle manque de rigueur scientifique dans ses calculs. Par contre, plusieurs études internationales, indépendantes démontrent très clairement que la quantité d’énergie fournie par un litre d’éthanol est inférieure à la quantité d’énergie nécessaire pour …fabriquer ce litre d’éthanol ! En terme d’indépendance énergétique ou de lutte contre les changements climatiques, l’éthanol de maïs ne sert à rien, voire aggrave ces problèmes.
                      Quel est alors l’intérêt véritable des agrocarburants et plus spécialement de l’éthanol de maïs ? En créant une nouvelle filière pour le maïs, on a artificiellement gonflé la demande et provoqué volontairement une augmentation des cours. Derrière cette manipulation spéculative, on retrouve tous les acteurs du second Forum Mondial des Agrocarburants qui a eu lieu à Bruxelles ce printemps : d’abord les acteurs de l’agriculture industrielle, tous les géants de la chimie des semences et des OGM (ce sont les mêmes), et leurs alliés du pétrole, de l’automobile, Abengoa et de grandes banques, notamment françaises. Toutes ces industries investissent dans la filière éthanol et ont intérêt à la voir se développer.
                      Pendant que ces groupes industriels poussent ces filières, les citoyens payent en tant que contribuables ( défiscalisation de 550 euros/ha pour l’éthanol sous forme d’E5 ou d’ETBE, et de 1600 euros/ha pour le E85 !) et subissent en tant que consommateur une augmentation des prix alimentaires. Pour le directeur de Nestlé le plus grand groupe agro-alimentaire mondial, aussi loin qu’on puisse prévoir, les prix resteront élevés. On n’a pas fini de payer !
                      Alors que ces céréales sont confisquées par la spéculation, le Panel International sur les Changements Climatiques prévoit qu’une des conséquences des changements climatiques pourrait être une diminution de la production agricole dépendante des pluies, allant jusqu’à 50%, d’ici 2020 ! La Banque Mondiale de son côté, constate que 15% de la nourriture mondiale actuelle - dont dépendent 160 millions d’humains - pousse grâce à de l’eau tirée de sources souterraines qui s’épuisent rapidement ou de rivières qui s’assèchent. Et pendant ce temps, l’eau, ici, est scandaleusement gaspillée. En effet, il faut plus de 900 litres d’eau pour faire pousser le maïs nécessaire à produire un litre d’éthanol ! Ce sont des millions de précieux m3 d’eau qui sont gaspillés pour partir en fumée.
                      Pendant que les céréaliers se réjouissent, dans de nombreux pays, les filières de l’élevage déjà en difficulté, supportent mal ces augmentations. Mais les éleveurs français seront heureux d’apprendre que le Brésil met ses abattoirs aux normes européennes… La délocalisation qui a d’ailleurs déjà commencé peut continuer et nous aurons bientôt des poulets brésiliens sur nos tables, pour la plus grande joie des producteurs landais...
                      Depuis 30 ans, l’agriculture sert à engraisser les actionnaires des grands groupes industriels et financiers (chimies, semences et maintenant OGM). Il serait temps qu’elle revienne à sa vraie vocation : nourrir la planète.
                      La quantité de céréales utilisées pour faire le plein d’un 4X4 suffit à couvrir la ration ANNUELLE d’un humain. Les Amis de la Terre posent clairement la question : va-t-on laisser encore longtemps une minorité spéculer sur l’alimentation mondiale et affamer les pauvres ? Non, et nous sommes tous concernés.

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                      • #12
                        Bonsoir,

                        voici la suite de la file de fin de semaine dont je ne me rappelle plus le titre.

                        Scrut, permets moi de te dire que tu as, pour moi, écrit ton meilleur article ce 12-01 à 13h22, que l'on soit d'accord ou pas (à un petit caca près )
                        Non seulement intéressant mais aussi équilibré.

                        Pour continuer le débat, nous constatons tous être dans une phase de changement profond qui s'appelera la révolution verte, ou énergétique, dont nous ne sommes qu'au début.

                        Partons d'un postulat de base qui existe depuis des millénaires et qui me parait incontestable même si nous pouvons ne pas y adhérer : Liberté, Egalité, Fraternité sont de beaux mots mais nous sommes tous différents (heureusement) avec chacun avantages et inconvénients car toute médaille a obligatoirement son revers.
                        C'est ce qui fait le charme et la diversité de la nature humaine qu'on le veuille ou non, avec son lot de bonté et méchanceté (certainement un peu plus pour cette dernière)
                        Oui j'écris heureusement : imaginer que nous soyons tous égaux : la roue ne tournerai jamais; nous serions tous ouvriers ou chef d'entreprise, blonds aux yeux bleus,... en clair des clônes.

                        Dans la nature, elle-même chantre de la variété, il faut de tout. Il faut des patrons pour créer des entreprises et de l'emploi, il faut des travailleurs pour fabriquer ou servir.
                        Ce qui détermine, que vous le vouliez ou non, votre condition sociale. Dont certains parviennent à s'extraire et vice-versa.

                        La différence résulte aussi dans notre éducation, qui elle, heureusement, ne dépend que de nos parents et pas de notre condition sociale.
                        C'est un point extrêmement important car c'est elle qui va déterminer toute votre vie car elle va développer vos qualités à la fois intellectuelles mais aussi physiques et morales,... et comment en faire un bon usage dans votre vie de tous les jours.
                        Elle déterminera les 3 "savoir" : votre savoir-être, savoir-vivre et donc par là votre savoir-faire en totale indépendance de votre condition sociale car les 2 premièrs ne réclament aucun moyen financier.

                        La notion de bonheur vient de là et pas (même si nous savons tous qu'il participe) de l'argent que nous gagnons comme dit le dicton : "l'argent ne fait pas le bonheur" auquel la sagesse populaire rajoute "mais il y contribue".

                        Chacun individuellement doit donc réfléchir à sa manière de vivre et déterminer si elle lui convient ou pas. Or la plupart d'entre nous savent bien qu'elle n'est pas la bonne mais que l'engrenage (et la pression populaire) est là et qu'il est très difficile de s'en sortir. Quel parent n'a jamais acheté ne fut-ce qu'un bonbon (souvent beaucoup plus) parce que son enfant lui a dit que son voisin en avait eu un,......

                        Le souper m'appelle.....

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                        • #13
                          Ce n'est pas la peine de pointer du doigt les traders en grains.

                          Ils font comme tout le monde, ils réagissent aux cours, adaptent leurs techniques en fonction de la volatilité... et en aucun cas ils ne s'amusent à faire grimper les cours.

                          Les gros acteurs à Chicago sont les hedgers/commerciaux comme Cargill ou autres qui par définition couvre du risque pour les gros producteurs. Ceux là non plus n'ont rien à y voir. Vous pouvez consulter le Commitment of traders Report pour plus d'infos sur le site de la SEC ( je crois).

                          Il n'y a que les fonds qui se "ruent sur le truc qui monte" qui mérite d'etre réprimandé, mais bon çà ne changera pas grand chose au problème.

                          Il y a eu de l'irrationalité auparavant( début 80's pour le soja je crois) et les choses reviennent à la normale peu à peu... Les commodities ont d'ailleurs été malmené depuis de nombreuses années et disposent de limites de trading journalières qui évitent les changements trop brusques..

                          C'est triste mais c'est comme çà, en boycottant la ruée sur le blé, tu n'apportes pas grand chose...

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                          • #14
                            Le problème de la loi de l'offre et de la demande, le prix d'equilibre est issue de cette confrontation, et en cas ou l'offre se revele insuffisante, le prix va etre la variable d'ajustement.

                            Pour le pétrole : la population peut toujours prendre les transports en commun ou leur vélo

                            Pour ce qui est de l'alimentation :
                            - les pays riches peuvent subventionner certains produits, et
                            - les pays pauvres n'ont pas les moyens de subventionner, ou atténuer les grands mouvements sur les prix, finalement la population subit de plein fouet cette variation sur les prix, avec les conséquences prévisibles.

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                            • #15
                              M'est avis que Jouhenne, qui ne vient pas z'ici va consacrer sa prochaine analyse "matières premières agricoles" au soja.

                              Comme je lui ai dit, j'étudiais autrefois ces matières, mais pour des raisons différentes, il y a trente cinq ans déjà et j'ai toujours conservé quelque part en moi le prix du blé, comme référence, en francs.

                              Alors pour le soja, ce que l'on nous apprenait à l'époque, ça n'a guère changé. Les besoins de la France, par exemple, en tourteaux de soja, ce qui reste lorsque comme pour l'olive on en a extrait l'huile, c'est-à-dire un aliment concentré en protéines très prisé pour l'alimentation des bovins, restent très importants.

                              D'ailleurs, les accords qui datent à peu près de l'époque où j'étudiais ces choses parmi tant d'autres impliquaient, en échange d'autres choses, qu'à travers la politique agricole commune, l'on soit en France OBLIGES d'en acheter au prix US une proportion de notre consommation très importante.

                              Je crois que c'est toujours le cas.

                              Ce qui veut dire que le marché des matières premières agricoles dépend de ce qui a été conclu entres pays producteurs, et dans le cas du soja, MÊME SI depuis, la France a trouvé le moyen de produire à bien meilleur rendement cet "oléagineux".

                              C'est un oléagineux spécial dans la mesure où, du fait qu'il fait partie aussi des légumineuses, il est une des rares plantes capables de produire de très grandes quantités de protéines.

                              Et puis il est aussi très recherché, pour ses caractéristiques multiples, dans l'alimentation humaine mais aussi pour l'Industrie.

                              Donc pour le soja, sauf changement intervenu sans que je le sache, son marché a "toujours" été tendu, au moins depuis 35 ans.

                              Il me semble que les USA continuent de faire la pluie et le beau temps là-dessus, et qu'ils n'ont guère l'intention que ça change.

                              D'après mes souvenirs, cela a TOUJOURS été un méga-problème pour les éleveurs de bovins à viande français.

                              N'oublions pas, en dehors du fait qu'il ne leur était guère permis de faire autrement qu'en acheter au prix que d'autres fixaient vu que si quelques solutions de remplacement existaient pour l'engraissement intensif de races à viande, avec le pois, par exemple, autre légumineuse, ils ne pouvaient du fait de ces accords y aller aussi franchement que souhaité, que ce genre de compromis existe pour bien d'autres productions agricoles, que le marché n'est pas si libre qu'on se l'imagine, en l'état actuel des choses.

                              C'est bien pourquoi tout cela est de plus en plus urgent à négocier au niveau international et que certains "équilibres" forts anciens risquent cette fois, avec les mutations en cours, d'être complètement modifiés.

                              D'ailleurs, dans la production agricole des USA, de profonds changements se sont opérés depuis quelques années, à tel point, à lire les analyses de Jouhenne, que l'on s'aperçoit que de premier producteur de blé, ils sont maintenant beaucoup plus modestes en regard de la production mondiale. (Leur façon de cultiver le blé était autrefois beaucoup plus "extensive" qu'aujourd'hui, sur de très grandes surfaces, peu arrosées, avec de très faibles rendements. Mais je pense que là où souvent ils produisaient ce blé, ils cultivent du maïs, par exemple, en recourant très fortement à l'irrigation, au moins par endroits. Ils font plein d'autres choses, du riz, du coton, des fruits, de la vigne à vin...)

                              A ce sujet, la seule production de la Belgique, que cela soit en blé mais encore dans d'autres cultures la placent au rang de deuxième exportateur européen jusqu'à il y a peu! Surprenant, non?

                              Mais mes "chiffres" datent déjà de quelques années.

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