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Denrées alimentaires flambent pour rattraper le prix du pétrole
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  • #31
    Bonjour,

    Citation de Scrut :"Chaque pays veut son Parlement de Strasbourg/Bruxelles, et quant aux belges ils trouvent qu'il est de trop!
    2 me parait de trop d'un point de vue logique, pécuniaire, logistique,...


    "Ben ça fait loin, vous êtes marrants!" "
    Que du contraire, nous aimons les voyages (et surtout en France, rayon alsace et bordeau , pas de parlement à Bordeau )

    Tu aurais décidé de nous chercher noise que tu ne t'y prendrai pas autrement !

    Amicalement

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    • #32
      La flambée des matieres premieres agricoles va devenir très serieux, et plus rapidement que prévu...


      Le riz prend 30% en une séance de bourse (Le Figaro)
      lundi 31 mars

      Les investisseurs se sont rués sur les contrats de riz jeudi, provoquant la flambée du cours, après l’annonce d’un arrêt des exportations par l’Egypte. L’un des principaux exportateurs de riz a décidé de cesser ses ventes jeudi. Après cette annonce de l’Egypte, les investisseurs se sont massivement portés acquéreurs de contrats à terme sur ce grain. Leur engouement s’est traduit par une hausse des cours. La tonne de riz thai a ainsi bondi de 580 dollars à 760 dollars.

      Dans la perspective d’une pénurie de riz, les prix pourraient continuer de flamber. Après le blé et le maïs, dont les cours se redressent depuis 2006, la tendance haussière s’observe sur le riz depuis janvier dernier. Les réserves mondiales sont en effet au plus bas depuis 1976.

      (...)

      Le Figaro


      Tout recemment une grosse polémique sur le prix du pain en egypte... les gens descendent dans la rue parce que le pain est trop cher...

      Commentaire


      • #33
        Pénurie de riz.

        Revue de presse - 28 mars 2008

        ASIE DU SUD-EST • La flambée des prix du riz inquiète les pays de la région

        Au Cambodge, aux Philippines et au Vietnam, la presse multiplie les articles sur les risques de pénurie de cette céréale qui constitue l'aliment de base de la population.



        Une vendeuse de riz attend ses clients à Manille, 19 mars 2008
        AFP


        "C'est la guerre du riz", s'émeut une commerçante de Phnom Penh, citée dans Cambodge Soir Hebdo. "Les plus pauvres meurent de faim." Le kilo de riz a bondi de 1 300 à 2 000 riels (de 20 à 30 centimes d'euros) en quelques semaines, et le gouvernement a débloqué d'urgence 200 tonnes des réserves de l'Etat, vendues au prix fixe de 1 800 riels le kilo.

        De plus, les exportations sont interdites pendant deux mois. "Le royaume exporte habituellement très peu de riz, mais lorsque la demande internationale augmente, les pays étrangers viennent s'y ravitailler", relate l'hebdomadaire cambodgien. Entouré par le Vietnam et la Thaïlande, les deux premiers exportateurs mondiaux, le Cambodge voit souvent sa production partir en fraude chez ses voisins. "Le trafic s'élève à plus de 1,5 million de tonnes par an", note le journal.

        Pour sa part, la présidente des Philippines, Gloria Arroyo, a demandé au Vietnam de lui livrer 1,5 million de tonnes. "Une mesure exceptionnelle, qui souligne l'inquiétude des autorités" face à une éventuelle pénurie, remarque le quotidien Philippines Daily Inquirer. D'autant que, parallèlement à cette requête, le ministre de l'Agriculture a recommandé à la population de "réduire sa consommation d'un bol à un demi-bol par repas et par personne".

        "Si le pays connaît une pénurie, le gouvernement doit le dire franchement au peuple et l'informer des mesures qu'il prend pour en atténuer les effets", poursuit le journal. "Le riz, dont les Philippins consomment 32 000 tonnes par jour, est une denrée stratégique. Même le dictateur Ferdinand Marcos l'avait compris. C'est pourquoi, lorsqu'une grave pénurie était survenue pendant les années 1970, il avait fait livrer aux régions les plus gravement touchées des cargaisons de riz par des convois de camions escortés par l'armée."

        "Les craintes d'une éventuelle pénurie de riz devraient inciter le gouvernement à rationaliser la production et à accélérer la réforme agraire, afin de permettre aux cultivateurs de disposer de davantage de terres pour cultiver cette céréale", estime le journal de Manille.

        Même au Vietnam, qui en vingt ans est passé du statut de pays importateur de riz à celui de deuxième exportateur mondial, la question de la réduction des surfaces disponibles pour cette culture interroge. "Le pays ne doit pas se reposer sur ses lauriers," alerte le quotidien Thanh Nien. "Depuis huit ans, les surfaces cultivées n'ont cessé de diminuer. "La production par habitant a elle aussi diminué, passant de 441 kilos en 2004 à 421 en 2007, entre autres à cause du fait que des riziculteurs se sont reconvertis dans l'élevage, une activité plus rentable." Le quotidien liste une série de mesures destinées à inciter les agriculteurs à ne pas abandonner cette culture essentielle.

        Seule note positive dans ce concert d'articles alarmistes, la hausse des prix sur les marchés mondiaux booste les ventes à l'exportation de la variété de riz cultivée en terrasse à Ifugao et Kalinga, deux sites philippins classés au patrimoine mondial. "Cela devrait encourager les jeunes agriculteurs à retourner travailler sur les terrasses," ce qui est le meilleur moyen d'entretenir ces sites en danger, conclut le Philippines Daily Inquirer.

        Courrier International



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        • #34
          Le maïs atteint les 6 dollars le boisseau sur un marché de plus en plus tendu - 7 avril 2008

          Le prix du maïs continue à monter et a atteint un record à 6 dollars le boisseau jeudi, entraîné à la hausse par les prévisions de production insuffisante. Le prix de la viande et des produits alimentaires en subiront le contrecoup, et la filière maïs éthanol voit sa rentabilité remise en cause.

          Suite ici :
          http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1884

          > Le cours du mais aurait atteint un pic et devrait progresser en fonction du cours du pétrole... Le rattrapage a eu lieu ...

          La spéculation devrait s'estomper.

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          • #35
            Voici une vision cyclique :


            Or, agriculture, énergie, croissance... tout est lié
            par Bill Bonner
            Jeudi 17 Avril 2008

            Que se passe-t-il avec les prix de la nourriture ?

            * C'est bien connu, les matières premières agricoles sont très cycliques. Les prix grimpent ; les agriculteurs plantent plus. L'excès de récolte qui en résulte provoque une baisse des prix. Les agriculteurs réduisent donc la production, générant une nouvelle hausse. Les cours agricoles ont atteint des sommets en 74, 77, 80, 86, 94 et 98. Durant la période qui a suivi 98, les prix ont chuté jusqu'à ce qui pourrait bien être des planchers historiques -- si l'on tient compte de l'inflation. A présent, ils sont à nouveau en hausse. En termes nominaux, l'indice CRB des softs est 150% plus haut que son plancher de 1993. Si l'on tient compte de l'inflation, les produits agricoles ont bien moins grimpé. Et si l'on calcule en euros ou en or... c'est encore moins.

            * Que penser de tout cela ?

            * Eh bien, il y a des grands cycles... et des petits cycles. Il y a des cycles agricoles... et des cycles monétaires. Il y a les cycles économiques... et les cycles historiques.

            * Nous pensons qu'en ce moment, nous assistons à la rencontre de plusieurs cycles. Il y a un rebond naturel du cycle agricole, dans le cadre duquel les agriculteurs compensent la sous-production passée par une production en hausse. Nous pouvons nous attendre à voir les prix baisser en conséquence.

            * Mais nous avons aussi un cycle monétaire, au cours duquel il y a sur-production de la devise de réserve mondiale. Cette sur-production se poursuivra probablement pendant quelque temps -- provoquant une inflation sur tous les marchés mondialisés -- en particulier les denrées alimentaires, les ressources et l'or.

            * Et il y a aussi la tendance plus profonde : des milliards de gens qui survivaient autrefois grâce à une alimentation chiche et produite localement se joignent désormais à l'économie internationale. Ils déménagent dans les villes (cette année, la population urbaine serait plus importante que la population rurale, pour la première fois de l'histoire), gagnent de l'argent et achètent leur nourriture avec cet argent. Non seulement ils font appel aux marchés alimentaires mondialisés pour leur pain quotidien, mais ils veulent aussi plus de nourriture... et de la nourriture meilleure ; de la viande, par exemple, plutôt que simplement des céréales. La viande nécessite plus de production agricole... mettant ainsi sous pression la chaîne alimentaire toute entière. Et il y a des limites à la quantité de terre et d'eau disponibles pour produire de la nourriture. Selon certains experts, nous approchons de cette limite... voire nous l'avons dépassée.

            * A un moment ou à un autre... à un endroit ou à un autre... la chaîne alimentaire cède. Encore aujourd'hui, des milliards de gens dépensent entre 50% et 75% de leurs revenus en nourriture. Que le prix du riz ou du blé double -- comme ce qui s'est produit au cours des deux dernières années -- et des millions de gens ont de sérieux ennuis.

            http://www.la-chronique-agora.com/articles/2008041...

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