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Peak-Oil - Inexorable hausse du prix du pétrole
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  • Peak-Oil - Inexorable hausse du prix du pétrole

    Inexorable hausse du prix du pétrole : Peak-Oil

    Je voudrais consacrer cette file sur le fameux peak-oil, et ses conséquences sur le prix du baril de pétrole.

    La croissance économique mondiale s'accompagne d'une plus forte demande en pétrole, la chine et l'inde viennent de se réveiller et consomment de plus en plus de pétrole et cela pour plusieurs decennies.

    Meme les pays de l'OPEP n'arrivent plus à réguler leur offre, l'arabie saoudite serait au maximum de ses capacités de production, toute demande supplémentaire de pétrôle n'est pas certaine d'etre satisfaite.

    Et c'est pour cela que le prix du pétrole va progresser encore et encore pour viser 150 - 200 voire 300 $ pour les prochaines années.


    On a constaté depuis 10 ans une explosion du prix du pétrole,

    Il y a plusieurs indices qui nous poussent à croire que c'est une période imminente :


    - Depuis 1980, la consommation mondiale de pétrole est supérieure aux nouvelles découvertes mondiales. Nous puisons dans nos stocks 20 Giga barills par ans,

    - Les pays occidentaux, ont décidé récemment une diversification de leurs sources énergétiques, vers des énergies alternatives et si possible renouvelables,

    - Les USA ont fait la guerre à l'irak pour s'assurer d'un gouvernement qui lui assurerait un approvisionnement sans faille,

    - La chine pour soutenir sa croissance, s'implante en afrique, investit massivement dans les pays producteurs de pétrole qui lui offrent l'accès à ses gisements.

    Et si tel est le cas, le prix devrait suivre une courbe logarithmique.





    Définition :
    Le pic pétrolier désigne le maximum historique de production pétrolière, aussi bien pour un gisement, une zone ou un pays, que pour le monde. Après ce maximum, les conditions d'exploitation font que, bien que les réserves soient abondantes, la production ne fera que décroître. Le terme désigne également la crise prévisible découlant de l'épuisement des ressources pétrolières mondiales.

    Les dirigeants de l’industrie pétrolière sont de plus en plus nombreux à estimer qu’il ne reste que quelques années avant que la production de pétrole n’atteigne son maximum,
    et que nous nous dirigeons en aveugles vers une catastrophe économique.

    Les plus optimistes (les économistes, les gouvernements étatsuniens et des pays de l'OPEP, les compagnies pétrolières) évaluent publiquement qu'il surviendrait vers 2030, quand aux experts (retraités de grandes compagnies pétrolières - Total - Elf...) de l'ASPO (Association pour l'Etude du Pic de Production de Pétrole et gaz) donnent la date de 2010 (newsletter officielle de l'ASPO traduite en français).

    La croissance économique rapide de la Chine et de l'Inde incite à avancer cette date.

    Les appels de plus en plus pressants de scientifiques à préparer nos infrastructures pour l'après pic pétrolier sont pour l'instant peu entendus. Les solutions essentiellement pressenties sont le recours accru aux énergies renouvelables, à l'énergie nucléaire et aux économies d'énergie, ce qui recoupe les préoccupations liées à l'effet de serre. Une autre piste explorée, l'usage des hydrates de méthane, présenterait des problèmes très importants en matière d'effet de serre.

    Certains experts estiment que le pic pétrolier engendrerait une baisse de la production agricole en raison des engrais, dont la production est liée à l'exploitation des énergies fossiles, et provoquerait des famines de grande échelle.




    Projection de la production pétrolière établie par l’ASPO

  • #2
    La production d'or noir n'augmentera plus, selon l'ex-n°2 du pétrole saoudien LEMONDE.FR le 16.11.07 | 21h05

    Sadad Al-Husseini voit l'avenir de l'or noir en... noir. Retiré depuis 2004 de la vice-présidence de l'Aramco – la compagnie pétrolière nationale saoudienne, de loin la première du monde –, M. Husseini a donné, le 30 octobre, un pronostic sur l'avenir de la production pétrolière potentiellement catastrophique pour l'économie mondiale. Son verdict jette le trouble, alors que les pays de l'OPEP, réunis samedi 17 et dimanche 18 novembre à Riyad, cherchent au contraire à rassurer.


    Un expert indépendant ?
    Sadad Al-Husseini affirme qu'il n'a plus de contact professionnel avec l'Aramco depuis son départ de la compagnie en mars 2004. Il dit avoir quitté la compagnie pétrolière nationale saoudienne "en partie afin de pouvoir parler librement de l'industrie pétrolière". Ses critiques à l'égard des réserves pétrolières déclarées par les pays de l'OPEP n'en épargnent pas moins l'Arabie Saoudite. Il reconnaît que ses déclarations sont attentivement analysées, a posteriori précise-t-il, par le ministère du pétrole du royaume.


    L'ancien responsable de l'exploration et de la production de l'Aramco a pu apparaître comme la voix "off" du premier producteur d'or noir de la planète. En 2004, le département américain de l'énergie estime que l'Arabie saoudite est capable d'atteindre une production de 22 mb/j d'ici à 2025, soit deux fois plus qu'aujourd'hui (10,8 mb/j). L'Aramco ne conteste pas officiellement ce pronostic très optimiste. Mais en novembre 2004, huit mois après avoir quitté la compagnie, Sadad Al-Husseini déclare à la presse britannique qu'il a "plus de chance de vivre un jour sur la Lune" que de voir se réaliser les espoirs de Washington. Quelques semaines plus tard, le département américain de l'énergie ramène sa projection à 16,3 mb/j.

    Aujourd'hui, le Dr Husseini n'hésite pas à affirmer que ses prises de position ont pour but "de garder l'économie mondiale en vie, de prévenir des guerres absurdes, ainsi que des troubles économiques".


    A Londres, devant un parterre de grands patrons du pétrole, réunis à l'occasion de la Oil & Money Conference, rendez-vous majeur de l'industrie pétrolière mondiale, Sadad Al-Husseini a lancé trois affirmations lourdes de conséquences : la production mondiale de pétrole et de gaz liquéfié va stagner jusqu'aux alentours de 2020, avant de décliner inexorablement ; les chiffres officiels "exagèrent" les réserves planétaires de 300 millards de barils, soit un quart du total encore exploitable ; cette stagnation implique une augmentation minimale du prix du baril de 12 dollars chaque année, à mesure que se creusera l'écart entre une offre stagnante et une demande toujours plus forte.



    Sadad Al-Husseini, qui a obtenu son doctorat en géologie en 1973 à l'université américaine de Brown, et a été en charge de l'exploration et de la production de l'Aramco de 1992 à 2004, revient en détail sur ses assertions pour Le Monde.fr.

    UNE STAGNATION DE LA PRODUCTION, SUIVIE D'UN DÉCLIN

    La capacité mondiale de production atteint aujourd'hui 84 millions de barils par jour (mb/j). Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), elle devra parvenir à 116 mb/j d'ici à 2030 afin de répondre à la demande de plus en plus forte des économies émergentes. Mais pour Sadad Al-Husseini la production mondiale plafonne déjà parce que de nombreuses régions pétrolifères ont amorcé leur déclin. Ses propres projections font état d'un recul spectaculaire : il table sur une production inférieure à 70 mb/j en 2030.

    Il justifie : "Des pays de l'OPEP tels que l'Arabie saoudite, le Nigeria et l'Angola ont annoncé qu'ils ajouteront 10 mb/j de capacités nouvelles de production d'ici à 2014. Toutefois, tous les pays de l'OPEP ne sont pas capables de fournir le même effort. L'Indonésie, l'Iran et le Venezuela, par exemple, vont voir leur capacité de production décliner. D'autres, comme le Koweït, l'Irak et les Emirats arabes unis ne pourront faire mieux que maintenir leur production, dans le meilleur des cas. Donc au total, l'OPEP [qui dispose de 75 % des réserves planétaires] ne peut pas dégager de capacités de production supplémentaires au cours de la prochaine décennie."


    Le Dr Husseini affirme que les champs pétroliers géants du golfe Persique sont désormais à 41 % vides, en moyenne. Il explique encore : "La hausse des prix de l'énergie ne crée pas de nouvelles opportunités de production, parce que les nouvelles ressources en pétrole et en gaz naturel sont beaucoup plus difficiles à trouver et à développer."

    DES RESERVES "EXAGÉRÉES"

    Deuxième affirmation de M. Husseini : les réserves pétrolières sont "exagérées" de 300 milliards de barils. Coupables, selon lui, certaines "compagnies pétrolières [occidentales], l'Agence internationale de l'énergie et l'administration américaine (...) ont cyniquement exagéré les capacités de production de l'OPEP. Il s'agissait d'exercer une pression politique sur les pays de l'OPEP, afin de permettre aux compagnies internationales de s'implanter sur leur territoire".


    L'ancien vice-président de l'Aramco montre également du doigt certains des pays partenaires de l'Arabie saoudite au sein de l'OPEP, "qui ont laissé circuler des estimations spéculatives [de leurs réserves] ne reposant sur aucune analyse technique, et dont les déclarations sur leurs réserves prouvées répondent à des décrets politiques"."Nous savons cela, poursuit-il, parce que [ces pays] n'avaient pas de programme d'exploration ou de développement en cours mais déclaraient pourtant des réserves supplémentaires année après année."

    Peut-on revenir à des évaluations plus "réalistes", selon sa propre expression, de la quantité de pétrole qui reste encore exploitable ? "Peu de pays de l'OPEP sont prêts à le faire, en particulier si cela revient à réduire le montant de leurs réserves de pétrole, au lieu de les augmenter !"

    UNE AUGMENTATION INÉXORABLE DU PRIX DU BARIL

    En conséquence, Sadad Al-Husseini juge que le prix du pétrole ne peut que continuer d'augmenter. "La situation est analogue à celle d'un réservoir d'eau que l'on pomperait plus vite qu'il ne se remplit", résume-t-il. "Bien sûr, la spéculation est à l'origine de certaines augmentations des prix du pétrole", concède le Dr Husseini. "Cependant, l'escalade logique des prix depuis 2002 indique aussi que les extractions de pétrole sont fondamentalement limitées", tranche le pétrogéologue.


    Les graphiques présentés par Sadad Al-Husseini font état d'un renchérissement futur des prix du brut de 12 dollars par an, au moins, chaque fois que l'écart entre offre et demande augmentera de 1 mb/j. En 2006, selon BP, l'offre pétrolière mondiale s'est établie à 81,6 mb/j, pour une demande supérieure de 2 mb/j, à 83,6 mb/j.

    Sadad Al-Husseini conclut : "Plus vite nous réaliserons que les extractions de pétrole ne peuvent augmenter indéfiniment, plus vite nous rechercherons des options énergétiques alternatives et soutenables, et nous éviterons ainsi des folies tragiques telles que l'occupation de l'Irak, et d'autres mésaventures similaires."

    Matthieu Auzanneau

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    • #3
      Celà fait 2 ans que je suis le pic de hubbert et à priori, il aurait été atteint début 2007. Désormais la production de pétrole ne pourrait que décliner et le prix du baril que monter ....

      http://www.pcfbassin.fr/Fichiers%20PDF/Energie/La%...


      Paul Sindic Novembre 2007 La production pétrolière mondiale est-elle en train de plafonner ? Chers amis,Vous trouverez ci-dessous une note sur le plafonnement de la production pétrolière mondiale depuis 2006. Nous saurons dans les prochains mois si cette tendance se confirme (réunion OPEP en décembre, chiffres définitifs 2007), avec toutes les conséquences potentielles qui pourraient endécouler.En tout cas, sur la base des faits actuels, le consensus des experts sur le fait que la date du plafonnement de la production pétrolière mondiale pourrait être proche s'est notablement élargi. Même l'AIE, jusqu'ici réticente, parle désormais de 2012-2015.Amicalement,Paul Sindic
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      Page 2
      2Paul Sindic Novembre 2007 La production pétrolière mondiale est-elle en train de plafonner ? Si l’on en croit les dernières statistiques du Département de l’énergie US (DOE),c’est bien ce qui est en train de se passer. Portant sur l’évolution de la production et de la demande pétrolière mondiale au cours des dernières années et des 8 premiers mois de 2007, elles confirment les éléments suivants : 1) Evolution de la production mondialeEntre 2005 et 2006, la production pétrolière mondiale a stagné (84,63 millions de barils/jour en 2005, 84,60 en 2006). Au cours des 8 premiers mois de 2007, la baisse est de 0,28 % par rapport à la même période de 2006).2) Evolution de la demande pétrolière mondiale : Entre 2005 et 2006, la demande mondiale a augmenté de 1,2 %, mais avec une différence sensible entre la demande des pays capitalistes développés (PCD) qui a baissé de 0,8 % et le reste du monde où la demande a progressé de 4,2 % (6,7 % en Chine). Au premier semestre 2007 cette croissance de la demande mondiale s’est affaissée à 0,7 %. Le poids d’un prix élevé commence à jouer dans les PCD, bien moins dans les autres (prix internes déconnectés du prix mondial dans nombre de pays pétroliers, forte croissance en Chine, etc.) 3) Il est apparu donc concrètement depuis 2006 une divergence entre la production et la demande. Rappelons que jusqu’ici, au cours des dernières années, les prévisions d’experts sur la date du plafonnement de la production pétrolière mondiale situaient, pour la grande majorité d’entre eux, celle-ci entre 2010 et 2020. L’AIE, de plus en plus isolée, continuait à prévoir ce plafonnement vers 2030, mais elle a changé récemment sa manière de voir etparle désormais de 2012-2015. Mais les déficits ou les retards d’investissements sur des gisements existants liés à des causes diverses (reprise en main des décisions par nombre de pays producteurs, retards dans certains grands projets, guerre en Irak, etc.) avaientconduit nombre d’experts à estimer que la divergence production demande mondiale pouvait survenir beaucoup plus tôt, point de vue que nous partagions.Or, c’est bien ce qui est en train de se produire apparemment.
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      Page 3
      34) Si cette tendance se confirmait, nous en rappelons les graves conséquences potentielles : - Un envol possible du prix du baril jusqu’à des niveaux très élevés, avec de graves conséquences économiques et sociales et des tensions géopolitiques (le baril à 100 $ entre déjà apparemment dans ce processus) ; - Une possible récession d’envergure aux USA (conjonction crise pétrolière et crise immobilière), pouvant déboucher sur une crise mondiale. 5) L’article récent de Y. Cochet « A 100 dollars le baril, on change de civilisation » (Le Monde – 28.11.07) à la fois souligne justement le fait du plafonnement récent de la production pétrolière, comme élément nouveau, mais en tire des conclusions « tape à l’œil », bien dans le style écologiste avec son peu de sérieux scientifique. Il n’y a pas encore de certitude qu’un plafond absolu de la production pétrolière mondiale a été atteint, celle-ci a un plafond théoriqueplus élevé, même si l’on s’en rapproche. Par ailleurs, aucune référence n’est faite à des mesures pratiques, concrètes pour faire face à cette situation, faire décroître la consommation pétrolière dans les pays de l’OCDE, sans compter la contradiction majeure qui consiste à continuer à réclamer la fin du nucléaire, y compris en France, alors que c’est la source essentielle d’énergie « décarbonée » dans notre pays et la seule susceptible de nous permettre de tenir les objectifs ambitieux, mais impératifs, de diviser par deux en 2025, puis par quatre en2050, nos émissions de CO2.






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      • #4
        Remise en cause des estimations officielles

        Les pays producteurs de l'OPEP ont décidé en 1985 d'indexer leur production sur leurs réserves. Ce qui était sage à l'époque, provoqua des relèvements des estimations à la hausse, afin d'obtenir des droits de production supérieurs. Ce relèvement permet également d'obtenir des prêts plus élevés et de meilleurs taux. C'est cette dernière raison qui explique le relèvement des réserves estimées de l'Irak en 1983, alors en guerre contre l'Iran.

        Cliquez pour agrandir


        Le total des réserves déclarées est de 701 milliards de barils, dont 317,54 douteuses.

        Ce tableau suggère trois choses :

        1. tout d'abord, les pays producteurs affirment que les découvertes de nouveaux gisements, année après année, remplacent exactement ou presque exactement les quantités produites, puisque les réserves disponibles de ces pays ne varient quasiment pas d'une année sur l'autre. Par exemple, l'Arabie Saoudite extrait 3 Gb par an, on devrait logiquement voir les réserves diminuer d'autant. De même, Abu Dhabi déclare exactement 92.2 Gb depuis 1988, alors qu'en 16 ans, 14 Gb ont été sortis de terre. Une explication avancée est que les pays du Golfe incluent le pétrole déjà produit dans les "réserves".
        2. en l'absence de grandes découvertes les justifiant, les réserves annoncées par ces pays sont au moins à 45 % fausses, sauf à supposer que les chiffres étaient délibérément sous-évalués jusqu'aux années 1980 ; cette hypothèse d'une sous-évaluation antérieure des réserves ne semble cependant pas avoir de justification.
        3. on remarque clairement la surenchère entre pays : le Koweit s'étant attribué 90 Gb de réserves, Abu Dhabi et l'Iran ont répondu avec des chiffres très légèrement supérieurs, afin de se garantir un quota de production similaire. Saddam Hussein, soucieux de ne pas être dépassé par des pays qu'il ne portait pas dans son cœur, a répliqué avec un chiffre arrondi à 100.

        D'autres exemples incitent à une extrême vigilance sur les chiffres officiels des réserves :

        * la société Shell a annoncé le 9 janvier 2004 que 20 % de ses réserves devaient passer de prouvées à réserves possibles (c'est-à-dire incertaines). Cette annonce a fait chuter l'action et vaut à la société un procès, la valeur de la société ayant ainsi été frauduleusement augmentée. Depuis, elle a de nouveau révisé ses réserves trois fois, les faisant passer à 10 133 millions de barils (contre 14 500 millions). Son président, Phil Watts, a dû démissionner.
        * Comme on le remarquera dans le tableau ci-dessous, les réserves revendiquées par le Koweit avant et après la guerre du golfe sont les mêmes, 94 Gb, bien que les immenses incendies des puits déclenchés par les forces iraquiennes avant de se retirer aient détruit environ 6 Gb.
        * En 1970, l'Algérie, probablement sous l'influence russe, a augmenté ses « réserves prouvées », qui jusque-là se situaient aux alentours de 7-8 Gb, pour les porter à 30 Gb. Deux ans plus tard, ce sera 45 Gb. Puis les volontés politiques changent et, après 1974, le pays retournent à des chiffres inférieurs à 10 Gb (fait rapporté par Jean Laherrère).
        * La Pemex (compagnie d'État du Mexique, qui a le monopole du pétrole dans le pays) a, en septembre 2002, revu ses réserves à la baisse de 53%, passant de 26,8 à 12,6 Gb. Peu après, elle les a relevé sensiblement, à 15,7.
        * Bien sûr, il y a aussi des exemples où les réserves sont sous-estimées. En 1993, les réserves de la Guinée Equatoriale se limitaient à quelques gisements insignifiants; le Oil And Gas Journal les estimait à 12 Mb. Deux gisements géants et plusieurs de taille moindre furent découverts par la suite, mais la valeur annoncée resta inchangée jusque 2003. En 2002, le pays avait toujours 12 Mb de réserves d'après le journal, alors qu'il produisit 85 Mb dans l'année! De même, les réserves de l'Angola sont restées à 5,421 Gb (quatre chiffres significatifs, ce qui donne l'impression d'une très grande précision) de 1994 à 2003, malgré la découverte de 38 nouveaux gisements de plus de 100 Mb.

        Notons aussi que la définition des réserves prouvées change selon les pays. Ainsi, aux États-Unis, la règle est de ne classer comme prouvées que les réserves qui sont en communication avec un puit en production. C'est donc une définition prudente, mais elle a pour effet que l'on peut accroître les réserves en forant un nouveau puit dans un gisement connu depuis des décennies. À l'inverse, l'Arabie Saoudite classe en réserves prouvées les gisements encore inexploités. Quant au Venezuela, il semble qu'il inclut dans ses réserves une partie des pétroles non conventionnels (bitumes) de l'Orinoco.


        Réserves déclarées de l’OPEP

        il existe des doutes sérieux sur la taille des réserves de l’OPEP, encore renforcées depuis la publication de documents internes à la Kowait oil Company (KOC), l’année dernière. Ceux-ci ont révélés que, bien que le Kowait affirmait depuis 20 ans qu’il disposait de 100 milliards de barils de réserve, les estimations internes de la KOC s’établissaient à seulement 24 milliards de barils

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        • #5
          Bonjour à tous,
          merci pour cette file et les explications.

          Je vous laisse un lien pour un film intéressant sur ce sujet:

          http://www.reopen911.info/videos/videos-essentiell...

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          • #6
            Vola, ce qui risque de se passer d'ici 20 ans
            si on consomme le pétrole au rythme actuel...

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            • #7
              Le Wall Street Journal a sorti un article en première page, le lundi 19 novembre, qui reprend les dernières déclarations de Christophe de Margerie, PDG de Total, de James Mulva, PDG de Conoco-Phillips, de Fatih Birol de l'AIE, de Sadad Al Husseini de l'Aramco, de Matt Simmons mais aussi de ceux qui tentent de montrer que le pic pétrolier n'est pas une menace comme le CERA.

              Voici l'adresse de l'article : http://online.wsj.com/article/SB119543677899797558...

              Voici comment débute l'article : "Un nombre grandissant de capitaine de l'industrie pétrolière endossent une idée longtemps considéré comme marginale : le monde s'approche d'une limite matérielle du nombre de barils de pétrole brut qui peuvent être pompés chaque jour. Certains prédisent que, en dépit de la soif de pétrole qui s'accroit rapidement, les producteurs pourraient atteindre ce plafond dès 2012. Cette limite approximative- dont deux responsables industriels ont récemment placé à 100 million de baril par jour -est largement en dessous des projections de demande mondiale pour les prochaines décades."

              (Version originale : "A growing number of oil-industry chieftains are endorsing an idea long deemed fringe: The world is approaching a practical limit to the number of barrels of crude oil that can be pumped every day. Some predict that, despite the world's fast-growing thirst for oil, producers could hit that ceiling as soon as 2012. This rough limit -- which two senior industry officials recently pegged at about 100 million barrels a day -- is well short of global demand projections over the next few decades.")

              En plus du PDG de Total et de Conoco-Phillips, l'article parle aussi d'une déclaration du responsable de la société pétrolière lybienne qui a confirma lors de cette conférence que le plafond de 100 million de barils serait difficile à dépasser.
              Le Wall Street Journal reprend l'idée de Al-Husseini selon lequel la production mondiale va stagner sur un plateau jusqu'en 2020, idée de la courbe de production en tôle ondulée, dont Jean Laherrère peut être considéréé comme l'auteur.

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              • #8
                Depuis 1980, la consommation mondiale de pétrole est supérieure aux nouvelles découvertes mondiales. Nous puisons dans nos stocks (non renouvelable) 20 Giga barills par ans




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                • #9
                  Voici un extrait de l'émission Riposte du 30/04/2006 :

                  Yves Cochet
                  parle du pétrole à l'émission Riposte du 30 avril 2006, sur France 5. Celui-ci fait référence au Pic Pétrolier qui se produirait dans 20 ou 30 mois.

                  Extraits brefs
                  http://video.google.fr/videoplay?docid=-2184658349...

                  et en plus complet :
                  http://video.google.fr/videoplay?docid=-8850095613...

                  participants :
                  Roselyne Bachelot
                  Yves Cochet
                  Michel-Edouard Leclerc
                  Jean-Marie Chevalier
                  Eric Laurent
                  Jean-Louis SChilanski

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                  • #10
                    Merci sbsamy d'avoir lancé une discussion sur le sujet du Peak-Oil. En plus de l'aspo, il y a aussi quelques bouquins que j'ai trouvé très convainquant sur le sujet :
                    Celui que je préfère
                    Le plein s'il vous plaît ! : La solution au problème de l'énergie (Poche)
                    http://www.amazon.fr/plein-sil-vous-pla%C3%AEt-sol...
                    Ici le site du co-auteur Jean-Marc Jancovici spécialiste également du climat
                    http://www.manicore.com/

                    Ceux-ci également sont très bien

                    La vie après le pétrole : De la pénurie aux énergies nouvelles (Broché)
                    http://www.amazon.fr/vie-apr%C3%A8s-p%C3%A9trole-%...
                    Pétrole apocalypse (Broché)
                    http://www.amazon.fr/P%C3%A9trole-apocalypse-Yves-...

                    Et la liste s'allonge depuis quelques temps sur le sujet
                    Vivre après le pétrole, mission impossible ? de Gaëtan Lafrance (Auteur)
                    Sans pétrole Auteur : Jérôme Spitz
                    Etc....

                    Pour résumé tous ces bouquins le peak-oil devrait être touché vers 2010, ensuite la production mondiale baissera de 2 % par an (+ de 2% si les champs ont été sur-eploités) . Tous les méga-champs ont déjà été découverts il y a plus de 30 ans.
                    Ensuite viendra le pic gazier.
                    Restera donc plein de charbon qui, s'il est utilisé massivement agravera probalement encore le réchauffement climatique.

                    Bref comme tout le monde s'en fout et que personneil n'est prêt à modifier en profondeur son mode de vie, tous ces bouquins permettront à certains de mieux se préparer que d'autres dans le futur par des changements de profession, de région/pays, etc....

                    PS : Question du jour :
                    Quelle différence y a-t-il entre un optimiste et un pessimiste ?
                    "Le pessimiste est un optimiste bien informé"

                    Commentaire


                    • #11
                      Le Peak Oil a été atteint... et ça commence à se savoir
                      par Nos Rédacteurs Agora
                      Vendredi 15 Février 2008

                      ** "Selon moi, il y a de plus en plus de chances que le pic de production pétrolière mondiale ait été atteint en mai 2005 avec 74 252 000 barils par jour", affirme Matt Simmons, fondateur et président de la plus grande banque d'affaires dédiée aux produits pétroliers, Simmons & Co International.......

                      Suite ici
                      http://www.la-chronique-agora.com/articles/2008021...

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                      • #12
                        Il y a une phrase à méditer :

                        il aura fallu au monde cent vingt-cinq ans pour consommer le premier trillion (mille milliards) de barils de pétrole, mais il ne faudra que trente ans pour consommer le second trillion


                        L’après-pétrole a déjà commencé


                        On a assisté à une accélération inattendue du rythme d’accroissement des besoins de consommation. Après une croissance moyenne de 1,54 % par an au cours de la période 1992-2002, la demande mondiale a progressé de 1,93 % en 2003 et de 3,7 % en 2004, pour atteindre un record de 82,1 mbj en 2004, puis 83,2 mbj en 2005. Au total, et en l’espace de trois ans seulement, les besoins pétroliers ont augmenté de 5,5 mbj. C’est surtout en Chine que l’augmentation a été la plus spectaculaire, avec un bond de 7,6 % en 2003 et de 15,8 % en 2004.

                        Cet accroissement a incité les pays à produire au maximum de leur capacité, et ils ne peuvent extraire davantage de pétrole. A ceci s’est ajoutée une saturation des capacités de transport et de raffinage, surtout aux Etats-Unis, qui a tout naturellement alimenté la spirale de la hausse des prix.

                        Les estimations disponibles, notamment celles de l’AIE et du ministère américain de l’énergie (DOE), indiquent que la consommation mondiale augmenterait de près de 50 % au cours des vingt-cinq prochaines années, passant de 83,2 mbj en 2005 à 115,4 mbj en 2030, selon l’AIE, et à 131 mbj, selon la DOE. Comme le dit si joliment une récente publicité du groupe américain ChevronTexaco, il aura fallu au monde cent vingt-cinq ans pour consommer le premier trillion (mille milliards) de barils de pétrole, mais il ne faudra que trente ans pour consommer le second trillion, qui correspond au total du volume des réserves prouvées.

                        http://www.monde-diplomatique.fr/2006/05/SARKIS/13413

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                        • #13
                          première phase d'ouverture de la Bourse iranienne du pétrole

                          Avec presque deux années de retard sur l'agenda initial, la Bourse iranienne du pétrole a été inaugurée hier 17 février. Pour la première journée de cotations, une centaine de tonnes de polyéthylène (un dérivé pétrochimique) ont été échangées, rapportent les médias locaux. L'Iran est l'un des premiers producteurs mondiaux de matières premières pétrochimiques. A noter que cette bourse n'a pas vocation à proposer la négociation sur le pétrole brut proprement dit, mais uniquement des produits dérivés du pétrole et du gaz

                          L'Iranian Petroleum Exchange a la particularité d'accepter la plupart des devises (rial iranien, roubl e russe, euro)... à l'exception du dollar.

                          Le fonds de pension du ministère iranien à l'énergie détient 70% des parts. Le solde est codétenu par la bourse de Kish, la bourse de Téhéran et le fonds public M&J Foundation.


                          (C) Finance Plus

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                          • #14
                            Mettez du foin dans votre moteur.

                            http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9...

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                            • #15
                              Pays ayant atteint leur Pic pétroliers :



                              Les précédents pics prouvés sont:


                              1970 : Etats-Unis - 48 états (actuellement 9.3% production hors OPEP).
                              1988 : Alaska (actuellement 1.9% production hors OPEP).
                              1993 : Egypte (actuellement 1.4% production hors OPEP).
                              1998 : Argentine (actuellement 1.4% production hors OPEP).
                              1999 : Colombie (actuellement 1.1% production hors OPEP).
                              1999 : Royaume-Uni / Mer du Nord(actuellement 3.6% production hors OPEP).
                              2000 : Australie (actuellement 0.9% production hors OPEP).
                              2001 : Norvège / Mer du Nord (actuellement 5.9% production hors OPEP).
                              2001 : Sultanat d'Oman (actuellement 1.6% production hors OPEP).
                              2002 : Yémen (actuellement 0.8% production hors OPEP).
                              2002 : Canada / réserves conventionnelles (actuellement 3.5% production hors OPEP).
                              2004 : Mexique (actuellement 7.2% production hors OPEP).
                              Autres : Actuellement 9% production hors OPEP.

                              Cela monte à 48% la part de production hors OPEP ayant déjà connu un pic maximal de production.

                              Quels seront les prochains pics ? Probablement la Russie et la Chine, comptant respectivement pour 20 et 8% des production hors OPEP.


                              http://www.energexgroup.com/petrole.php

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