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Archives discussion Petrole de Pro-AT
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  • #46
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3210,36-366102,0.html

    nouveau record pour le baril

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    • #47
      http://fr.biz.yahoo.com/040524/202/3tk2y.html

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      • #48
        Je m'étonnais il y a quelques temps que l'on ne parle jamais en France du problème de la fin du pétrole bon marché. Ce n'est plus du tout le cas depuis quelques semaines !

        Derniers exemples :

        Nouvel Obs : "Pétrole : en attendant la dernière goutte"
        http://www.nouvelobs.com/articles/p2063/a241470.html

        France-inter : "La flambée des prix du pétrole : quelles conséquences ?"
        http://www.tv-radio.com/ondemand/france_inter/TELS...

        Hervé

        http://www.calanquesmarseille.com

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        • #49
          N'oubliez pas le gaz non plus les gars!. Potentiel énorme!.

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          • #50
            J'ai du mal à voir si la dernière remarque sur le gaz est ironique ou non !

            Si la date de survenue du peak oil fait débat, le dramatique problème du gaz naturel aux Etats-unis est une quasi-certitude.

            Les américains ont fait un effort très important pour produire leur électricité à l'aide du gaz naturel (programme de construction de 1200 à 1500 centrales entre 1990 et 2010). Ils se rendent compte maintenant que la production nord-américaine de gaz décline irrémédiablement (jusqu'en 2000, ce n'était envisagé par pratiquement aucun expert). Il semble par ailleurs qu'il ne soit pas possible de faire des gazoducs trans-océaniques.

            Pour les autorités (Alan Greenspan ou le secrétaire à l'energie Abrahams), c'est le problème urgent et majeur :
            http://www.federalreserve.gov/boarddocs/speeches/2...

            Voici les diapos de présentation (en anglais facile) de Matt Simmons lors du colloque de l'Aspo à Berlin il y a 3 jours.
            http://www.simmonsco-intl.com/files/ASPO2004.pdf
            La situation qu'il dépeint, avec un humour noir certain, est catastrophique. Dans un autre papier, il concluait à peu près ainsi : "s'il ne fait pas trop froid l'hiver et trop chaud l'été, si nous avons de la chance, et si les prières de tout le monde sont exaucées, il n'y aura peut-être pas de crise majeure dans les 2 ans ; après, la crise est certaine".

            D'après ce que j'ai lu par ailleurs, leur seule solution est de faire rapidement un effort gigantesque (se chiffrant en centaines de milliards de dollars -cela me semble énorme - à vérifier) pour batir presque ex-nihilo une filère complète LNG (gaz liquéfie).

            Voir aussi : http://www.peakoil.net/JL/JeanL.html

            Hervé

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            • #51
              Ca sera peut-être un élément majeur pour pousser les américains à mener une politique d'économies d'energie.
              Le prochain président américain entre les déficits,l'Irak et ce problème a de quoi s'occuper.

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              • #52
                J'ai retrouvé la page qui donne une idée des investissements nécessaires pour prendre le relai par le gaz liquéfié (pour que l'industrie et l'electricité américaine continue de fonctionner dans les années à venir). Plus de 600 milliards de dollards, rien que pour la flotte de batiments gaziers.

                http://planetforlife.com/gasPolitics.htm

                Bien sur, ces estimations sont basées sur les prévisions de consommation de l'EIA (Energy information administration). Ces prévisions de consommation semblent directement déduites de la croissance espérée. Comme pour le pétrole, leurs prévisions de l'évolution du prix du gaz sont -très légèrement- optimistes : passage de 3.7 à 4.5$/tcf entre 2003 et 2025, hors inflation (un petit détail, en ce moment, le prix de près de 7$tcf).

                Néanmoins, cela vaudra peut-être le coup d'investir dans les entreprises de ce secteur !

                Cela ne m'étonnerais pas que les américains essayent tout avant de recourir aux économies d'énergie : ouverture de leur parcs nationaux à l'exploration, baisse des taxes sur l'essence, renforcement du contrôle des zones pétrolières un peu partout dans le monde (y compris en Irak). Pour un homme politique américain, imposer des mesures d'économie serait une décision très courageuse. Comme il est dit dans "Yes minister" :
                "une décision controversée vous fait simplement perdre des voix, une décision courageuse vous fait perdre les élections"

                http://www.calanquesmarseille.com

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                • #53
                  light crude ,pas vraiment light ce soir + 5% à 42.3 +haut

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                  • #54


                    http://www.ifp.fr/IFP/fr/fa.htm

                    Les prix élevés du pétrole : l'analyse de l'IFP





                    Les prix élevés du pétrole observés actuellement sont indépendants d'une éventuelle pénurie de ressources et du problème du " peak oil ", qui ressortent du plus long terme.

                    Les raisons à la hausse des prix depuis la fin 2001 sont multiples. Rappelons que depuis 1999, on avait connu une hausse également continue jusqu'à plus de 35$/bl mi-2000.


                    1. Les stocks de produits aux Etats-Unis restent bas, en particulier sur les essences. Ces stocks ne se reconstituent pas et restent proches des niveaux qui avaient tiré les prix à la hausse en 2000.
                    Plus généralement, les stocks de brut sont en baisse continue depuis plusieurs années.
                    On peut y voir une conséquence indirecte des restructurations opérées dans l'industrie pétrolière ces dernières années (fusion/acquisition) avec une rationalisation des opérations.

                    2. La croissance de la demande mondiale s'est redressée depuis la fin 2002 au rythme de 1,5 à 1,6 Mb/j. Les Etats-Unis, avec + 0,4 Mb/j et la Chine avec + 0,6 Mb/j sont les principaux moteurs de cette reprise.

                    3. L'OPEP a adopté une politique volontariste de maîtrise des niveaux de prix (objectif initial dans la fourchette de 22-28$/b). Les quotas restent fixés à 23,5 Mb/j, en dépit de dépassements réguliers, jusqu'à 2,0 Mb/j. Cette volonté politique s'appuie sur la crainte d'un retournement du marché semblable à celui observé en 97-98 où le prix était tombé à 10$/b.

                    4. L'essentiel des importations des pays de l'OPEP provenant de la zone euro, la dépréciation du dollar par rapport à l'euro a renforcé cette politique de prix élevés.

                    5. La tendance à la hausse a également été amplifiée par les positions prises sur les marchés à terme par les opérateurs spéculatifs qui détiennent des positions longues (anticipation de hausse de prix) depuis le début de l'année 2002 quasiment sans interruption (marché NYMEX de New York).

                    6. L'ensemble de ces "fondamentaux" sont renforcés par une accumulation de problèmes géopolitiques régionaux, réels ou potentiels :

                    a) actions de sabotage récurrentes en Irak sur les lignes d'exportations, et plus généralement menaces d'attentats au Moyen-Orient (attentats en Arabie Saoudite)
                    b) incertitudes persistantes au Venezuela et au Nigeria.
                    7. Les possibilités d'accroissement rapide de la production non-OPEP apparaissent limitées, même en Russie du fait des contraintes existantes sur les capacités d'exportation.

                    8. Enfin, les Etats-Unis présentent des spécificités qui contribuent à transformer tout problème d'approvisionnement local en une hausse du prix sur les marchés internationaux :

                    a) premier consommateur mondial, mais également 3ème producteur mondial,
                    b) importateurs nets de brut et d'essences,
                    c) présentant un marché interne très fragmenté du fait de la diversité des qualités de carburants selon les Etats,
                    d) et se caractérisant par une logistique raffinage et distribution sans flexibilité.

                    Est-on aujourd'hui dans une situation assimilable à un choc pétrolier ?

                    Un " choc pétrolier " est la conjonction d'une tension sur le marché pétrolier et d'un crise politique majeure au Moyen-Orient ayant un impact fort sur les approvisionnements en provenance de cette zone.
                    Au sens strict, nous ne sommes pas actuellement dans une situation de " choc pétrolier ", dans la mesure où si l'on assiste à une montée régulière des prix depuis 2002, les tensions actuelles au Moyen-Orient n'ont pas pour le moment entraîné de baisse significative des approvisionnements.

                    Mais, la situation peut être jugée particulièrement instable et un événement majeur dans cette zone entraînant une baisse significative des exportations n'est pas exclu. Le prix du baril pourrait alors rapidement monter bien au dessus de la barre des 50 $ : nous basculerions alors dans une véritable situation de " choc pétrolier ".

                    A l'inverse, une augmentation significative du niveau des quotas de production de l'OPEP de l'ordre de 1,5 à 2 Mb/j, lors de la prochaine réunion de juin prochain prévue le 3, apparaîtrait comme un signal de détente pour les opérateurs.


                    En ce qui concerne l'impact potentiel d'un prix du brut élevé sur la croissance économique dans le monde, une telle évaluation demeure délicate, même si certains observateurs ont cité des chiffres de perte de croissance autour de 0,5 % du PIB au USA ou en Europe. Que peut-on en dire ?

                    1. Si l'on observe l'évolution des prix du brut, exprimé en dollar 2003, on constate que les prix actuels autour de 35$/b restent largement inférieurs à ceux observés à la suite du 2ème choc pétrolier. Le prix du baril, exprimé en dollars 2003, s'élevait alors à près de 80$.

                    2. Par rapport au début des années 1970, la sensibilité de l'économie des pays riches aux fluctuations du prix du baril a été significativement réduite. La part du pétrole dans la consommation énergétique de l'industrie et du secteur de la production d'électricité a fortement baissé en Europe, passant respectivement de 36 à 22 %, et de 16 à 8 %. L'ampleur de la baisse a été moins importante aux Etats-Unis : la part du pétrole est passée de 26 à 27 % dans l'industrie et de 13 à 8 % dans le secteur de la production d'électricité.

                    3. En ce qui concerne l'impact sur le consommateur final du fait des prix du carburant, l'effet est amorti en Europe par le niveau de taxation et la hausse de l'Euro. En revanche, le consommateur américain a fortement ressenti cette hausse.

                    4. Les pays en voie de développement, non producteurs de pétrole, restent les plus touchés par le niveau actuel élevé du prix du baril.

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                    • #55
                      A la veille d'une réunion de l'Opep, les ministres des Finances de l'UE ont appelé mercredi 2 juin à Luxembourg les producteurs de pétrole à fournir une quantité "adéquate" de pétrole afin que les prix du brut soient en ligne avec une croissance durable, a affirmé le ministre irlandais Charlie McCreevy, dont le pays préside l'UE.
                      "En ligne avec l'initiative du G8, les ministres des Finances ont appelé les producteurs à fournir une quantité suffisante de pétrole afin que les prix demeurent en ligne avec une croissance stable et durable de l'économie mondiale", a souligné le ministre irlandais à l'issue de la réunion des grands argentiers de l'UE (Ecofin).
                      Les ministres ont également estimé que "toute action unilatérale des Etats membres du fait de cette situation doit être évitée", a-t-il ajouté.
                      Mardi soir, les douze ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) s'étaient montrés également inquiets de la flambée des prix du pétrole et avaient estimé nécessaire un "dialogue" avec les pays producteurs.

                      Exemple saoudien

                      De son côté, l'Arabie saoudite a répété mercredi qu'elle était disposée à accroître sa production pour tenter de calmer des cours qui ne cessent de flamber, tout en estimant que le coeur du problème était l'état d'esprit des marchés et non une pénurie de pétrole.


                      L'intégralité de l'article,
                      http://permanent.nouvelobs.com/economie/20040602.O...

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                      • #56
                        citation :
                        Citation de thom



                        etei validée,
                        obj 42$, ca fait presque peur...





                        belle prédiction, tu peux actualiser l'évolution du prix du baril?
                        d'avance merci

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                        • #57
                          Jeudi matin, le ministre saoudien du pétrole, Ali Al-Nouaïmi, a annoncé que les onze membres de l'OPEP devaient accepter de voir porter leurs quotas de production à 26 millions de barils par jour (mbj), contre 23,5 mbj actuellement. Ce nouveau plafond correspond en fait au niveau de production effective des pays de l'OPEP, - hormis l'Irak, qui n'a pas réintégré le système des quotas -, qui dépassent quasiment tous allégrement leurs plafonds officiels.

                          Abdallah ben Hamad Al Attiya, le ministre du pétrole qatari, a annoncé dans l'après-midi que le plafond de la production de l'OPEP sera augmenté de 2 mbj au 1er juillet et d'un demi million mbj supplémentaire au 1er août. Le ministre du pétrole algérien, Chakib Khelil, a confirmé cette annonce. "Au 1er juillet, il y aura une augmentation de 2 mbj et d'un demi-million de barils supplémentaires un mois plus tard", a-t-il indiqué. "La fourchette des prix ne sera pas discutée avant septembre. Elle n'a pas été discutée cette fois non plus", a ajouté M. Khelil dans une déclaration à l'AFP.


                          Les quotas officiels s'ajustant à la production réelle,il n'y a pas de raison que les prix baissent suite à cette nouvelle.
                          http://www.lemonde.fr/
                          web/article/0,1-0@2-3234,36-367360,0.html

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                          • #58
                            citation :
                            Citation de providence

                            Jeudi matin, le ministre saoudien du pétrole, Ali Al-Nouaïmi, a annoncé que les onze membres de l'OPEP devaient accepter de voir porter leurs quotas de production à 26 millions de barils par jour (mbj), contre 23,5 mbj actuellement. Ce nouveau plafond correspond en fait au niveau de production effective des pays de l'OPEP, - hormis l'Irak, qui n'a pas réintégré le système des quotas -, qui dépassent quasiment tous allégrement leurs plafonds officiels.

                            Abdallah ben Hamad Al Attiya, le ministre du pétrole qatari, a annoncé dans l'après-midi que le plafond de la production de l'OPEP sera augmenté de 2 mbj au 1er juillet et d'un demi million mbj supplémentaire au 1er août. Le ministre du pétrole algérien, Chakib Khelil, a confirmé cette annonce. "Au 1er juillet, il y aura une augmentation de 2 mbj et d'un demi-million de barils supplémentaires un mois plus tard", a-t-il indiqué. "La fourchette des prix ne sera pas discutée avant septembre. Elle n'a pas été discutée cette fois non plus", a ajouté M. Khelil dans une déclaration à l'AFP.


                            Les quotas officiels s'ajustant à la production réelle,il n'y a pas de raison que les prix baissent suite à cette nouvelle.
                            http://www.lemonde.fr/
                            web/article/0,1-0@2-3234,36-367360,0.html


                            et pourtant les prix baissent; donc le prix est fruit de l'info et non du réel.
                            à méditer

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                            • #59
                              Il est trop tôt encore pour savoir quelle signification donner à cette baisse.

                              Commentaire


                              • #60
                                Y'a t'il moyen d'afficher les cours du pétrole sur Trade Station 8 ? Code et marché svp ...

                                merci
                                jf

                                Commentaire

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