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Manipulation sur DEXIA
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  • Manipulation sur DEXIA

    Bonjour,
    Je signalais une anomalie sur le titre DEXIA celle-ci est confirmée...
    Mon logiciel mets à jour les données en fin de journée Dexia a "accusait" une chute de -2.92% voir les flèches sur graphe et le lendemain une petite bougie verte apparaît en lieu et place de la longue rouge et depuis c'est à dire aujourd'hui cela reste en l'état...

  • #2
    Bonjour,
    L'erreur est toujours présente...
    Il semblerait que cette erreur est dûe à mon Broker j'ai nommé Fortunéo !!!
    En effet les données sur tous les sites indiquent une baisse de Dexia de -2.52 € pour la journée du 26/01/2011 alors que Fortunéo fournit des données positives pour cette journée...
    C'est lamentable !!!
    Si l'on ne peux plus faire confiance en son Broker qui fournit le flux et que deviennent les indicateurs qui en découlent .
    TOUT est FAUX dans ces conditions !!!
    Je leur ai signalé mais 3 jours après l'erreur est toujours présente...
    Aidez moi à signaler cette anomalie très grave...
    Merci cordialement

    Commentaire


    • #3
      Citation de : barns (au 29-01-2011 11:47:34)

      Bonjour,
      L'erreur est toujours présente...
      Il semblerait que cette erreur est dûe à mon Broker j'ai nommé Fortunéo !!!
      En effet les données sur tous les sites indiquent une baisse de Dexia de -2.52 € pour la journée du 26/01/2011 alors que Fortunéo fournit des données positives pour cette journée...
      C'est lamentable !!!
      Si l'on ne peux plus faire confiance en son Broker qui fournit le flux et que deviennent les indicateurs qui en découlent .
      TOUT est FAUX dans ces conditions !!!
      Je leur ai signalé mais 3 jours après l'erreur est toujours présente...
      Aidez moi à signaler cette anomalie très grave...
      Merci cordialement


      slt

      au lieu de corriger l erreur......sauve toi en courant !!!!!!!!!!!
      IMF

      Commentaire


      • #4
        23% de baisse aujourd'hui =
        passage sous les 1€ =>> penny stock

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        • #5
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Dexia


          Événements récents[modifier]
          Crise financière 2008-2009[modifier]

          Le 29 septembre 2008, dans le cadre de la crise des subprimes, Dexia était sous pression en raison de ses relations d'affaires supposées avec Fortis[13], des difficultés de sa filiale américaine FSA, et un crédit de plusieurs milliards à la banque allemande en péril Depfa[14].
          En bourse, ayant connu un pic au dessous de 20 € les années précédentes, mais après avoir perdu 7,53 % à 10,07 € le 26 septembre, le titre Dexia s'effondrait, le 29 septembre, de 34,26 % à 6,62 euros.

          Le lendemain l'agence Moody's baissait la notation des dettes à long terme Dexia de Aa1 à Aa3[15], et baissait la vigueur des banques individuelles à C- ("pouvoir financier intrinsèque adéquat") avec des attentes négatives[16].

          Dexia se trouvait forcé de demander un soutien à l'État. Ce sauvetage survenait dans les jours suivants, sous deux formes:

          * une injection de capital de 6,4 milliards euros[17], consistant en 3 milliards d'euros de l'État et des Régions belges, 3 milliards d'euros de l'État français par l'intermédiaire de la Caisse des Dépôts et Consignations et 376 millions d'euros du gouvernement du Luxembourg.

          * une garantie d'État (effective à partir du 31 octobre 2008)[18] portant sur les nouveaux financements levés auprès des contreparties institutionnelles ou professionnelles, plafonnée à 150 milliards euros. La Belgique participait pour 60,5 % à la garantie, 36,5 % étant assuré par l'État français et 3 % par le Luxembourg.

          Les trois États avaient une chance de profiter de leur intervention : le nouveau capital achetait des actions de Dexia à un prix de 9,90 euros et pour la garantie d'État, Dexia devait payer mensuellement. Chaque État était bénéficiaire à hauteur de son quote-part dans la garantie. Le montant garanti suivait les emprunts de Dexia sur les marchés financiers, et connaissait un pic de 100 milliards euros au milieu de 2009. Après avoir su vendre à nouveau du commercial paper et des obligations non garanties, Dexia réussit à réduire ce montant de moitié à la fin de 2009. En 2009, Dexia payait un fee de 0,5 % sur les crédits garanties ayant un terme de moins d'un an, et 0,865 % sur les crédits de plus d'un an. La garantie était originellement censée se terminer en novembre 2010.

          * Le 30 septembre 2008, le groupe annonçait la démission de ses deux principaux dirigeants, Pierre Richard et Axel Miller.

          * Le 7 octobre 2008, les noms des remplaçants étaient connus : il s'agissait de Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani.

          * Le 24 octobre 2008, le Sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen, membre du parti socialiste, démissionnait de ses fonctions d'administrateur de Dexia[19].

          * Fin 2008 Dexia vendait les morceaux sains de FSA, cessait ses activités de négociation à Paris, et n'était plus actif pour son propre compte sur les marchés financiers.

          * Des pertes additionnelles étaient toujours possibles sur le portefeuille restant de FSA. Le 19 janvier 2009, Moody's dégradait la notation à long terme des trois principales filiales bancaires de Dexia (Dexia Credit Local, Dexia Banque Belgique et Dexia Banque Internationale à Luxembourg) de Aa3 à A1. L'agence dégradait également leur note de stabilité financière de C- à D+.

          * Le 20 février 2009, le cours de l'action à la Bourse de Bruxelles chutait à 1,85 euro, soit son niveau le plus bas depuis 5 ans, marquant une perte de plus de 90 % de la valeur du titre sur un an !

          * Le 5 mars 2009, à la clôture de la Bourse de Bruxelles, le cours de l'action était de 1,21 euro, une perte journalière de plus de 20 %.

          * Dexia annonçait un plan de restructuration, selon lequel le Groupe allait se recentrer sur ses activités primaires, et éviter les risques sur les marchés financiers. Au total, 1 500 emplois étaient supprimés, dont plus de la moitié en Belgique, 260 en France, et le solde dans le monde entier. L'action de Dexia remontait en 2009, fluctuant largement entre 4 euros et 7,50 euros. La notation de Dexia par Moody's était de Aa1 début décembre 2009 [20].

          Pertes[modifier]

          En février 2009 la banque annonçait une perte nette de 3,3 milliards euros pour 2008 [21] Le rapport annuel 2008 de Dexia mentionnait entre autres des pertes de 1,6 milliard euros par la vente de FSA, 600 millions euros sur des portefeuilles et 800 millions euros sur des contreparties (entre autres Lehman Brothers, des banques islandaises, et Washington Mutual).

          Le rapport indiquait également que le groupe était tombé victime d'une fraude [22] par Bernard Madoff, nécessitant des dépréciations pour un impact de 86 millions euros.
          2010: Réduction d'activités et Restructuration[modifier]

          Le 6 février 2010 Dexia pouvait annoncer que la Commission Européenne avait, sous certaines conditions, approuvé le plan de restructuration qui était nécessaire pour justifier le soutien d'Etat et pour compenser les distorsions de concurrence résultant de l'aide [23] [24]:

          * certaines acquisitions devront être vendues d’ici 2013 (Dexia Crediop, Dexia Sabadell et Dexia Banka Slovensko) mais les activités très prometteuses en Turquie pourront continuer.
          * d’ici octobre 2010 le dispositif de garantie des financements par les Etats devra avoir été abandonné pour les nouvelles émissions.
          * au total Dexia devra réduire d’un tiers sa taille d'ici 2014.

          Le métier classique (banque de détail et commerciale) dégageait en 2010 une portion du résultat de nouveau en hausse; outre la Belgique et la France, c'était surtout la Turquie qui poursuivait une expansion rapide dans ce domaine [25]. Tant et si bien que on prédisait que d'ici 2014 la moitié des employés travaillerait en Turquie [26]. En même temps, les cashflows sortants furent limités en réduisant le portfolio d'obligations. Au quatrième trimestre 2010, Dexia avait cédé 52,4 milliards d’euros d’actifs depuis 2008, [27] à un coût maîtrisé, mais largement en cause des moindres résultats de 2010.

          Plus de fonds entrants par les carnets de dépôts de clients individuels et moins de capital sortant de par les obligations et les emprunts au secteur public réduisaient déjà les soucis que Dexia devait se faire concernant la recherche des financements à cours terme. La confiance internationale de nouveau croissante en Dexia se confirmait aussi dans la sortie totale et plus vite que prévue du support des garanties d’Etat [28].
          2011[modifier]

          Dexia et La Banque Postale se mettaient d'accord en janvier 2011 sur la souscription, par la Banque Postale, à des émissions d'obligations sécurisées ('covered bonds') de Dexia pour un montant de 3 milliards d'euros [29]. Pour La Banque Postale un placement à conditions de marché, et pour Dexia une source supplémentaire de fonds liquides.

          Des divergences de vue furent signalées [30] au sein des dirigeants de Dexia. Notamment vis-à-vis les tensions opposants les leaders Belges au CEO Français, Pierre Mariani, et concernant d'un côté les placements déficitaires ayant été initiés surtout dans la filiale Française de Dexia, et les moyens liquides principalement présents en Belgique de l'autre côté.
          Chiffres[modifier]
          Bourse[modifier]

          Dexia bénéficie d’une cotation sur plusieurs places: il a rejoint le CAC Next 20 et est cotée au BEL20 dont il est l’une des valeurs principales. Dexia fait également partie de l’Euro STOXX[31] et du Euro STOXX Banks[32].
          année course de bourse en euros le 31/12
          2001 15.8
          2002 11.9
          2003 13.7
          2004 16.9
          2005 19.5
          2006 20.8
          2007 17.0
          2008 3.2
          2009 4.5
          2010 2.6

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          • #6
            http://www.courrierdesmaires.fr/actualite/a-la-une...

            extraits


            FINANCES
            Dexia : décryptage d'un sauvetage

            Dexia, la banque des collectivités locales
            © F.Mori/Sipa

            Les autorités belges et françaises détiennent plus de la moitié du capital de Dexia, après l'augmentation de capital décidée dans la nuit du 29 au 30 septembre pour sauver la banque des collectivités locales de la tourmente financière. C'est ce qu'ont annoncé les dirigeants du groupe lors de l'annonce d'un plan de sauvetage de l'établissement d'un montant de 6,4 milliards d'euros.

            Le capital de Dexia est détenu par, côté belge, le groupe des services financiers Arcofin (14%), les communes belges (14%), la mutuelle Ethias (5%), l'Etat belge (5,7%), les régions belges (5,7%)et, côté français, l'assureur CNP - à hauteur de 3%, a annoncé le groupe le 2 octobre - et l'Etat français et la Caisse des dépôts (CDC) qui possèdent désormais plus de 25% du capital conjointement, a indiqué la direction de la banque.

            En réunissant les participations des autorités belges (Etat fédéral, régions et communes) et celles des autorités françaises (Etat et Caisse des dépôts et consignations), les pouvoirs publics détiennent un peu plus de 50% du capital de la banque franco-belge.

            1. L'apport de l'Etat français
            Le ministre du Budget, Eric Woerth, a assuré, le 30 septembre, que le milliard d'euros que doit apporter le gouvernement "ne joue pas sur les déficits publics, parce qu'en face de ce milliard il y a évidemment une participation dans un établissement". "Ce n'est pas de l'argent comme ça, qui est donné pour rien [...] cela peut d'ailleurs être un bon placement", a-t-il poursuivi, lors d'une interview sur Canal Plus. "Vous pouvez emprunter sur les marchés à long terme 1milliard d'euros, cela ne joue pas dans les déficits publics", a-t-il encore argumenté.
            Eric Woerth a démenti que le gouvernement ait utilisé les recettes de la privatisation d'EDF et l'enveloppe destinée aux universités. "L'argent des universités, c'est pour les universités", a-t-il martelé.
            C'est la première fois, en quatorze ans, que l'Etat français intervient pour sauver une banque, après le sauvetage du Crédit lyonnais en 1994-1995.

            2. Le rôle de la CDC
            Le sauvetage de Dexia, auquel a participé la Caisse des dépôts (CDC), est "pleinement cohérent avec le projet" de l'établissement public, a affirmé, le 30 septembre à l'AFP, Augustin de Romanet, directeur général de la CDC. La Caisse des dépôts, bras financier de l'Etat français, va apporter 2 milliards d'euros à travers une augmentation de capital. La participation de la CDC dans la banque des collectivités locales passera ainsi de 11,8% à 19,4% au terme de l'augmentation de capital.

            En apportant 1 milliard d'euros, l'Etat français détiendra, lui, 5,73% de Dexia. Augustin de Romanet a précisé que les 2 milliards d'euros investis dans Dexia seraient "puisés dans notre portefeuille d'actions" (près de 50 milliards d'euros fin 2007). "Dès lors que ce groupe est né historiquement à la Caisse des dépôts, nous devions faire notre devoir d'actionnaire", a-t-il ajouté. Dexia est en partie issu de la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales (CAECL), établissement public administratif, géré par la Caisse des dépôts. La CAECL est devenu le Crédit local de France en 1987, puis a fusionné avec le Crédit communal de Belgique en 1996 pour donner naissance à Dexia.
            De son côté, l'assureur français CNP, qui détient 2% de Dexia, portera sa participation à près de 3% du capital de la banque, une opération qui "s'inscrit dans le prolongement du partenariat historique existant entre Dexia et CNP Assurances", selon un communiqué diffusé le 2 octobre. "Les actions ainsi souscrites s'imputeront sur la participation de la Caisse des dépôts et consignations à cette même augmentation de capital", précise le communiqué.


            souvenir :

            http://www.lefigaro.fr/societes/2008/10/01/04015-2...

            Sauvetage nocturne pour le groupe franco-belge Dexia
            B. B.
            01/10/2008 | Mise à jour : 09:13 Réactions(3)
            L'État français et la Caisse des dépôts investissent 3 milliards d'euros, de même que les gouvernements fédéral et régionaux belges.

            En l'espace d'un week-end marqué par la nationalisation express du groupe financier Fortis, Dexia s'est retrouvé au bord de l'asphyxie. « En termes de liquidités, le groupe avait quinze jours devant lui vendredi dernier. Lundi, il ne lui restait plus que 24 heures », explique un proche du dossier. « Il y avait un risque que l'établissement ne passe pas la journée, ce qui aurait constitué un risque systémique pour la stabilité du système financier », a aussi déclaré Christine Lagarde hier. L'augmentation de capital, sur laquelle les protagonistes ont planché au cours du week-end, a été bouclée dans la nuit de lundi à mardi. L'accord trouvé repose sur un équilibre de l'effort consenti par la France, d'une part, par la Belgique, d'autre part.

            L'urgence interdisait de s'appesantir sur les responsabilités des uns et des autres dans la déroute connue par le groupe qui compte quatre grands piliers : le Crédit local de France, premier acteur du financement des collectivités locales de l'Hexagone, le Crédit communal de Belgique, la BIL au Luxembourg et le réhausseur de crédit américain FSA, à l'origine de la défiance qui a affecté Dexia.

            Double démission

            Dexia va donc obtenir 6,4 milliards d'euros de capitaux frais. 3 milliards sont apportés (de façon équilibrée) par le gouvernement belge, les trois régions du Royaume (Flandres, Wallonie et Bruxelles), et les trois holdings déjà actionnaires (holding communal, Arcofin, Ethias). Trois autres milliards sont apportés par l'État français (1 milliard) et la Caisse des dépôts (2 milliards). Le gouvernement luxembourgeois verse aussi son écot (376 millions).

            L'opération se fera au prix de 9,90 euros par action, supérieur aux 7,07 euros affichés à la clôture de la séance noire de lundi.

            Dans la logique des sauvetages opérés ces dernières semaines aux États-Unis comme en Europe, la démission des deux principaux dirigeants de Dexia a été demandée. Le président français Pierre Richard, artisan de sa création en 1996, et l'administrateur délégué belge Axel Miller géreront les affaires courantes en attendant d'être remplacés.

            Les actionnaires publics ou assimilés représentent désormais plus de la moitié du capital de Dexia, la nationalisant de fait. Selon le premier ministre belge, ils pourraient demander « des cessions d'actifs pour assurer encore mieux le financement du groupe Dexia ».








            Quel bon investissement ..... le contribuable apprécie. MERCI

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            • #7
              la CDC c'est bien la caisse qui supervise les retraites ?

              Commentaire


              • #8
                Dexia: larges divergences de vues entre fédéral et Régions

                http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_dexia-fede...


                14h000 réunion syndicale

                Commentaire


                • #9
                  Ce qu'une analyse actuelle des médias semble indiquer, c’est qu’il y aura démantèlement :

                  • Les activités françaises vont retourner à la France et seront reprises par CDC et la Banque Postale
                  • Dexia LU sera probablement vendu au Qatar, c'est en tout cas une entité profitable
                  • En Belgique les activités institutionnelles seront séparées du retails (Dexia Bank Belgique)
                  • Dexia Bank sera probablement nationalisé ou même peut-être vendu (on parle de Santander)


                  Il est également à noter que 12 banques anglaises ont été downgradées mais pas la Barclays conserve son rating.

                  Enfin, pour les clients de WHS avec compte en France ils ont une double garantie, LCL et Barclays sur la même somme, cette double garantie est un réel avantage que l’on ne retrouve pas chez tous les intermédiaires.
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                  • #10
                    Citation de : Crock (au 07-10-2011 15:55:23)

                    les clients de WHS avec compte en France ils ont une double garantie, LCL et Barclays sur la même somme, cette double garantie est un réel avantage que l’on ne retrouve pas chez tous les intermédiaires.


                    que voulez-vous dire par "double garantie"? remboursement double suite à faillite?

                    Commentaire


                    • #11
                      Pour comprendre le naufrage Dexia :

                      C'est en 2007, avec l'arrivée de la crise des subprimes, que le mirage Dexia prend fin. La banque est d'abord rattrapée par les déboires financiers de sa filiale américaine FSA. Comme les autres réhausseurs de crédit, l'assureur se retrouve en première ligne lorsque les marchés se mettent à douter de la qualité des actifs hypothécaires passés à la moulinette de la titrisation que ces organismes sont chargés de garantir. Par ailleurs, fourvoyée dans des placements semi-spéculatifs que la crise a rendus aussi inattractifs qu'invendables, la banque est lâchée au lendemain de la faillite de Lehman Brothers par des investisseurs terrorisés. Appelés à la rescousse, les États français et belge organisent en urgence le sauvetage de la banque. La France injecte à elle seule 3 milliards d'euros via la Caisse des dépôts, la même somme que celle mise sur la table par l'État et les régions belges. "Une recapitalisation trop cher payée, la Belgique, déjà actionnaire, ayant imposé un prix de 9,90 euros par action pour éviter d'avoir à passer une moins-value dans ses propres comptes", juge un des acteurs de l'époque. Pour rappel, l'action Dexia vaut aujourd'hui moins de un euro. En première ligne, Nicolas Sarkozy obtient le limogeage des deux dirigeants de l'époque, Pierre Richard et Axel Miller, Pour le remplacer, le président va chercher l'un de ses fidèles lieutenants, Pierre Mariani, son ancien dircab au ministère du Budget, originaire du même village corse que sa première femme.

                      Situation "inimaginable"

                      La situation que trouve ce dernier à son arrivée est "inimaginable", témoigne aujourd'hui un dirigeant de la Caisse des dépôts. Le nouveau patron a quatre jours de liquidité devant lui. La comptabilité est approximative, le reporting financier inexistant. "C'est en faisant des calculs de coin de table que l'on a mesuré l'ampleur des dégâts", se souvient pour sa part l'un des cadres de la banque. Une fois l'urgence passée, Mariani tente de sauver le patient en lui imposant un traitement de choc. Des pans complets d'activités sont cédés. Le métier de prêt aux collectivités est totalement repensé par la nouvelle équipe pour faire moins de volume et plus de marge. D'importantes réductions de charges et d'effectifs sont entreprises, notamment en Belgique, où sont employés la majorité des 35 000 salariés du groupe. Ce grand nettoyage passe mal en Belgique, où l'on accuse les Français d'être à l'origine du naufrage Dexia, oubliant un peu vite qu'Axel Miller était à la manoeuvre pendant toute la période expansionniste du groupe. Détail savoureux : désormais associé chez Petercam, une "boutique" qui fait des placements et du conseil, Axel Miller assiste les Belges dans le processus actuel de démantèlement de la banque. Le style de management très "inspection des finances" de Mariani, arrivé escorté d'une palanquée de hauts fonctionnaires et de coûteux consultants, ne facilite pas les relations entre Belges et

                      Fil du rasoir

                      À ces difficultés internes s'ajoute la pression de la Commission européenne, qui exige un allègement massif du bilan de Dexia en contrepartie de l'intervention des États. "Certaines des cessions exigées étaient logiques, d'autres quelque peu punitives", estime ce dirigeant pour qui l'Europe, en obligeant Dexia à s'amputer de certaines filiales essentielles, en Italie et en Espagne notamment, a contribué à atrophier un malade déjà affaibli." Dexia a été sur le fil du rasoir jusqu'en 2010. En 2011, elle commençait tout juste à voir sa stratégie porter ses fruits, à retrouver de la valeur ajoutée et de la capacité d'investissement, elle a été rattrapée par la crise deuxième acte", commente un banquier. Et de dénoncer le rôle mortifère des agences de notation, qui, en émettant régulièrement des doutes sur la capacité de la banque à financer à court terme son énorme portefeuille de crédit long terme, a fait fuir les prêteurs, coupant le robinet des liquidités auquel Dexia avait retrouvé l'accès.

                      Pari risqué

                      Pour cet observateur extérieur, le problème de l'établissement franco-belge n'est pas conjoncturel, mais structurel. "On a mis ensemble des actifs dont l'alliage ne présente ni cohérence métier, ni cohérence géographique, ni cohérence financière. Si les gouvernements avaient été courageux, ils auraient dû organiser la scission de la banque dès 2008", explique-t-il. En réalité, le plan Sarkozy-Mariani reposait sur un pari risqué, celui d'un retour des marchés à la situation d'avant Lehman Brothers qui aurait permis à la banque, une fois nettoyée, de renouer avec son business model d'avant 2007. Pierre Richard s'était trompé de postulat en pariant sur la mondialisation du métier de prêteur local, ses successeurs se sont fourvoyés en misant sur le retour rapide de l'accès à l'argent pas cher qui avait fait les beaux jours de la banque. Après s'être rêvé en superstar de la finance, le Crédit local retournera donc dans le giron de la Caisse des dépôts. Un lieu sûr d'où il n'aurait jamais dû sortir...

                      http://www.lepoint.fr/economie/dexia-splendeur-et-...

                      Commentaire


                      • #12
                        Quelques lectures sur le Dossier DEXIA

                        "Les Funérailles de Dexia seront annoncés ce dimanche"
                        http://www.reuters.com/article/2011/10/08/dexia-id...

                        La BIL appelle au calme (7.10)
                        http://www.paperjam.lu/article/fr/la-bil-appelle-a...

                        Dexia: les clients ont retiré 300 millions d'euros de Dexia Banque Belgique (5.10)
                        http://wort.lu/wort/web/fr/economie/articles/2011/...

                        Dexia BIL: aucune option n'est exclue (4.10)
                        http://wort.lu/wort/web/fr/economie/articles/2011/...

                        Je ne suis pas trop inquiet pour Dexia Bil puisqu'en terme de PIB par habitant le Qatar et le Lu sont en tête de palmarès avec presque 100k$ par tête de pipe

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                        • #13
                          The Belgian government will nationalize the Belgian subsidiary of Dexia SA after reaching a deal with France on the issue, paving the way for the troubled lender to be broken up, people familiar with the matter said Sunda

                          http://online.wsj.com/article/SB100014240529702036...

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