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    Inversion: définition

    Le premier point de la courbe est le taux d'intérêt à court terme, généralement, par exemple au jour le jour. Il représente le revenu obtenu par un investissement sans risque sur cette période.Les autres points de la courbe correspondent aux taux sur des échéances croissantes. En Suisse, par exemple, la courbe commence par le taux LIBOR trois mois, 0,83%. Elle continue avec les taux SWAP: 1,58% sur deux ans, puis 2,03% sur cinq ans et à 2,39% sur 10 ans. A 30 ans finalement, le taux culmine à 2,82%.

    Cette configuration en pente ascendante régulière est «normale». L'investisseur qui accepte de bloquer son argent plus longtemps obtient un taux plus élevé. Cette prime est la rémunération du risque qu'il encourt, en particulier le risque d'une accélération de l'inflation susceptible d'éroder la valeur réelle de son placement. Plus les anticipations d'inflation sont élevées, plus la pente est raide.

    Mais il arrive que la courbe s'inverse, comme en Grande-Bretagne et en Nouvelle-Zélande actuellement. Une telle configuration est paradoxale car la prise de risque reçoit une rémunération négative. Elle peut traduire une anticipation d'inflation décroissante dans le temps et/ou l'attente que la rémunération du capital baisse à long terme.

    Dans les deux cas, cela laisse présager une période de faible conjoncture.


    La courbe des rendements US s'inverse pour la 1ère fois en 5 ans
    LONDRES, 27 décembre (Reuters) - Le rendement de l'obligation du Trésor américain de référence à 10 ans est tombé mardi sous celui des notes à deux ans, marquant la première inversion de la courbe des rendements américains depuis décembre 2000.

    A 8h01 GMT, le rendement des Treasuries à 10 ans ressortait à 4,401% alors que celui des notes à deux ans était de 4,411% .

    Les inversions antérieures de la courbe des rendements traduisaient généralement un ralentissement de l'économie, voire une récession, mais le débat fait rage actuellement sur la signification à donner à un tel événement dans un contexte de croissance soutenue et d'inflation relativement contenue.

    Le président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, a estimé que la courbe des rendements ne reflétait plus l'évolution en cours du climat économique en raison de la complexité accrue du fonctionnement des marchés financiers.

    De nombreux analystes jugent que la courbe ne fait que refléter l'appétit de nombreuses banques centrales, notamment asiatiques, pour les Treasuries, et l'abondance des liquidités sur le marché./MA

    Un seul faux signal

    «Si la Fed tente d'inverser un peu la courbe, le marché réagira en l'inversant beaucoup», prédit Paul McCulley. En effet, une courbe inversée est un excellent indicateur de récession. Son apparition renforcerait les anticipations de ralentissement économique et enverrait les taux longs à la cave. «La courbe des taux a prédit toutes les récessions américaines depuis 1950. Elle n'a donné qu'un seul faux signal en 1967», écrit dans une étude Arturo Estrella, un économiste de la Fed.

    Ce pouvoir de prévision a été confirmé à l'occasion des deux dernières récessions de 1990-1991 et de 2001. L'inversion pénalise l'économie à travers ses banques. Celles-ci prêtent plus long qu'elles n'empruntent. Ce biais habituellement rémunérateur devient une source de perte dès que la courbe des taux tourne. Les banques réagissent en prêtant moins. Et une diminution de crédits pèse forcément sur la croissance.

    Le risque d'inversion n'a pas encore été pris en compte par la Bourse, pour Matthew O'Connor de UBS (UBSN.VX) à New York. Il pourrait ralentir la progression des bénéfices des banques américaines de 10% à 3% en 2006. Toutefois, l'analyste remarque que les banques britanniques ne se tirent pas trop mal de l'inversion qu'elles subissent depuis 2004. Avec des hypothèques financées en majorité sur des taux à court terme, leurs marges n'ont pas trop souffert. La Grande Bretagne devrait traverser son inversion sans récession (ci-contre).

    Ce pourrait être aussi le cas des Etats-Unis. «Cette fois, c'est différent», prédit Deutsche Bank. Alan Greenspan est du même avis: en juillet, il avait déclaré que la courbe «avait perdu beaucoup de sa force de prédiction» parce que d'autres sources de financement que les banques se sont développées depuis quinze ans. L'économie pourrait continuer à croître avec une courbe inversée.



  • #2
    Pour conforter tes propos, j'avais lu une étude selon laquelle les marchés obligataires avaient "raison" 8 fois sur 10 alors que les marchés actions se "trompaient" 8 fois sur 10.... C'est pourquoi, je surveille toujours attentivement la courbe des taux obligataires dans mes choix d'investissement en sus de l'analyse technique.

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