Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Ads
Réduire
Les terres rares
Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les terres rares

    cette article est écrit le le 06/09/2009, je le poste aujourd'hui car ce thème me pareil très intéressant et à nouveau soulevait par Isabelle Mouilleseaux dans L'Edito Matières Premières & Devises


    Tempête sur les terres rares : l'économie verte en danger

    Par DAmien Perrotin
    le 06/09/2009

    C'est une de ces informations auxquelles personne ne prête attention et qui annoncent pourtant de profonds changements. Le gouvernement chinois envisage de limiter strictement l'exportation des terres rares. La nouvelle n'a pas vraiment fait les gros titres des journaux. C'est à peine si le Figaro y a consacré un article. Cette décision prise au bout du monde risque pourtant de faire dérailler toutes nos tentatives pour faire fonctionner notre économie sur quelque chose d'un peu moins polluant que le pétrole ou l'uranium.

    Les terres rares, ou lanthanides sont un groupe de dix-sept métaux aux propriétés relativement semblables. Pour ceux qui se souviennent de leurs cours de chimie, c'est la série d'éléments au noms exotique qu'on place généralement juste en dessous de la partie du tableau de Mendeleiev : le lanthane, le cérium, le praséodyme, le néodyme, le prométhéum, le samarium, l'europium, le gadolinium, le terbium, le dysprosium, le holmium, l'erbium, le thulium, l'ytterbium et le lutétium. Contrairement à ce que leur nom pourrait suggérer, ils ne sont pas particulièrement rares mais ils sont très réactifs, ce qui fait qu'on ne les trouve jamais à l'état pur et que leurs minerais sont difficiles à raffiner.

    Jusqu'à récemment, les terres rares n'avaient qu'un intérêt très relatif. Leurs applications étaient marginales et aussi exotiques que leurs nom. Les choses ont changé, cependant. Le néodyme, par exemple, sert a fabriquer des aimants surpuissants, tellement puissants en fait, qu'il est déconseillé de mettre le doigt entre deux d'entre eux. Ces aimant sont très pratiques pour les magiciens. Ils sont surtout indispensables si vous voulez construire des moteur électriques suffisamment puissants et de petite taille pour propulser une voiture. Les nouveaux véhicules hybrides et les voitures électriques que les grands constructeurs s'apprêtent à lancer sur le marché en font une grande consommation.

    On ne le trouve pas que là, cependant. Les éoliennes modernes utilisent également des aimants au néodyme et seraient sans doute beaucoup moins efficaces si elles devaient les remplacer par leurs équivalent en ferrite. Ils sont également indispensables au bon fonctionnement des haut-parleurs, des microphones, des guitares électriques et des disques durs d'ordinateurs.

    Le terbium est lui moins utilisé. Si l'on excepte quelques alliages exotiques, il ne sert qu'à faire des écrans de télévision, et des lampes basse consommations... celles qui devraient normalement devenir obligatoires sur l'ensemble du territoire.

    Les terres rares ne sont pas rares dans l'absolu, mais les bons gisements le sont et ils sont concentrés dans un secteur géographique très particulier : la Mongolie chinoise.

    Au cours des deux dernières décennies, la Chine a acquis un quasi monopole dans le domaine des Lanthanides. Elle a progressivement poussé ses concurrents à la faillite et contrôle aujourd'hui 96% de la production. Ce succès n'est d'ailleurs pas uniquement dû à l'idée très particulière que se font les dirigeants chinois de ce que doivent être des conditions de travail et un salaire décent. Les gisements chinois sont effectivement plus riches et plus facile à exploiter que les autres.

    Or le gouvernement de Pékin n'a cessé, ces dernières années, de réduire les quotas d'importation. Le dernier projet de réglementation, le Rare Earths Industry Devlopment Plan 2009-2015, prévoirait, selon Alistair Stephens, du groupe australien Arafura, d'interdire l'exportation du terbium, du dysprosium, de l'yttrium, du thulium, et du lutetium. Les autres terres rares seraient soumis à un quota d'exportation de 35.000 tonnes par an.

    Il va sans dire que c'est très en dessous des besoins.

    Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le but de cette manœuvre n'est pas de faire monter les prix - même si cela sera certainement un de ses résultats – mais bien de s'assurer que les terres rares chinoises iront prioritairement aux industries chinoises.

    Avec un taux de croissance qui, malgré la crise, reste un des plus élevés du monde, la Chine a un besoin croissant de matières premières, et les terres rares ne font pas exception. Si les investissements dans les énergies renouvelables restent marginaux en proportion du PIB – la Chine restera dépendante du charbon et du nucléaires pour des décennies – ils sont considérables en volumes. Par ailleurs la Chine a décidé, elle aussi, de se débarrasser de ses ampoules à incandescence, et pour cela il lui faut du terbium, beaucoup de terbium.

    On comprend qu'elle n'ait pas envie de le voire disparaître dans des usines européennes.

    Il n'y a pas de substitut au terbium. Le néodyme, lui, peut être remplacé par un alliage de cobalt et de samarium. Les aimants au samarium-cobalt sont cependant moins puissants et plus fragiles que ceux au néodymes. Remplacer les seconds par les premiers se traduirait par des performances moindres et obligerait à un redesign de nombreuses technologies.

    Par ailleurs, le samarium est également une terre rare, produite très majoritairement par la République Populaire de Chine.

    C'est en fait toute la filière des énergies vertes – des voitures hybrides aux éoliennes – qui est menacée. Il existe, en effet, d'autres gisements de terres rares dans le monde – notamment la mine de Mountain Pass en Californie, mais les remettre en exploitation exigera du temps et de l'argent. De plus, s'ils ne sont plus exploités, ce n'est pas par hasard : ils sont beaucoup moins productifs que les chinois.

    Naturellement, l'exportation de ce qui est fabriqué avec les terres rares est elle parfaitement autorisée. Si Toyota et les fabricants européens d'éoliennes et de lampes basse consommations sont obligés de limiter drastiquement leur production, faute de matière première, leurs concurrents chinois n'auront pas se genre de problème et se feront un plaisir de nous fournir en aimants et en ampoules, une fois les besoins de Shanghai et de Pékin satisfaits cela va de soi.

    La Chine ne veut manifestement plus se cantonner dans le rôle de fournisseur de matière première traditionnellement dévolu aux pays du tiers monde. Elle entend développer son industrie de haute technologie et s'assurera que c'est à elle qu'iront prioritairement les métaux stratégiques qu'elle produit.

    Et tant pis si cela signifie la fin de la Prius.

    Au delà de ces simples considérations industrielles, la décision chinoise marque l'aube d'une nouvelle ère dans l'histoire des relations internationales, ce que John Michael Greer appelle l'industrialisme de pénurie. Dans un monde de ressources rares, les grands pays industrialisés seront de moins en moins assurés d'avoir accès aux ressources dont ils ont besoins, et ce quel que soit le prix qu'ils sont disposés à payer. Celles-ci deviennent des enjeux politiques, que ceux qui les contrôlent distribuent non plus à des clients mais à des alliés ou des vassaux selon des règles qui n'ont plus rien à voir avec celles du marché. C'est d'ailleurs sans doute ce que fera le gouvernement chinois.

    Et ce qui est vrai aujourd'hui des terres rares le sera sans doute demain du pétrole, du gaz et de l'uranium


  • #2
    L'étau se resserre. Nous sommes pris à la gorge. L'opportunité est unique

    Isabelle Mouilleseaux

    Le Moyen-Orient nous "tient" avec le brut
    Le Moyen-Orient a un pouvoir gigantesque dont toute la planète dépend : le brut. Véritable nerf de la guerre.

    Sans lui, notre économie serait paralysée. L'Occident est totalement dépendant des 17 millions de barils que nous livre chaque jour le Moyen-Orient et qui transitent par le très stratégique détroit d'Ormuz...

    Mais il existe une autre dépendance, tout aussi dramatique. Et cette fois, le pouvoir est entre les mains de la Chine.

    La main mise de la Chine sur quelques éléments métalliques stratégiques...
    La Chine produit 97% de la production mondiale des terres rares, des éléments métalliques hautement stratégiques, irremplaçables et dont les technologies occidentales de pointe ne peuvent se passer.

    Sans terres rares, pas de voitures hybrides, pas d'iPhone ni de PDA, pas d'écrans plats, pas de solaire ni d'éolien rentable, pas de lampes basses consommation. Pas de raffinage pétrolier efficace et j'en passe beaucoup d'autres.

    25% des nouvelles technologies qui émergeront dans des décennies à venir futures reposeront sur les terres rares.

    Jusqu'ici, pas de souci. Sauf qu'aujourd'hui, la Chine coupe les vivres
    La Chine a toujours inondé la planète de terres rares. Mais aujourd'hui, c'est fini. La Chine veut les garder pour elle, et elle réduit massivement ses exportations.

    En 2004, elles s'élevaient à 60 000 tonnes. En 2007, elles ont été limitées à 40 000 tonnes. Une baisse de 33% !

    "Sur les six premiers mois de l'année 2009, les exportations ont été réduites de 35%", nous dit Christian Hocquard, spécialiste des matières premières minérales au sein du BRGM.

    Et pour l'ensemble de l'année 2009, elles ne devraient s'élever qu'à 30 000 tonnes. C'est 30% de la consommation mondiale !!

    L'étau se resserre. L'offre se meure, les industriels vont être pris à a gorge
    Le 13 août dernier, la Chine jetait un pavé dans la mare. Dans son plan 2009-2015 pour le développement des terres rares, Pékin annonçait vouloir bannir carrément les exportations de dysprosium, terbium, thulium, lutétium et de yttrium. Les exportations des autres terres rares étant strictement contingentées, à moins de 35 000 tonnes par an.

    Et je ne vous parle même pas des taxations des terres à l'exportation qui s'élèvent pour certaines terres jusqu'à 25% ! DISSUASIF...

    La demande mondiale a doublé et doublera encore
    La demande mondiale de terres rares a doublé sur les sept dernières années et devrait encore doubler d'ici à 2013.

    Certains disent même qu'elle pourrait croître de 50% l'an d'ici à 2015 !

    La croissance est exponentielle.

    Les prix vont grimper
    Où allons-nous comme ça si la Chine, qui produit 97% des terres rares, nous coupe les vivres ?

    Moins de terres rares disponibles sur les marchés pour satisfaire une demande qui s'envole = tension inévitable sur les prix.

    Dans son dernier rapport Cyclope (la bible des matières premières), Philippe Chalmin (l'un des très grand expert français en matières premières) annonçait :"La Chine est maître du marché et il y a peu de doutes sur le fait qu'un déséquilibre offre-demande s'annonce dans les prochaines années".

    Pas d'Ersatz !
    Les industriels s'inquiètent... Comment vous-ils s'approvisionner ? Sans terres rares, comment produire ? Car ces terres sont irremplaçables. Leurs propriétés chimiques, structurales et physiques sont UNIQUES.

    Forcément, industriels et investisseurs avertis sont dans les starting blocks.

    Les investisseurs initiés commencent déjà à investir sur ce secteur
    Car les industriels vont chercher à sécuriser leurs approvisionnements. Quelques très rares producteurs occidentaux existent. Ils vont voir soudainement les clients se ruer à leurs portillons, prêts à tout pour arracher à grand frais quelques milliers de kilos de ces substances clés.

    Ces rares producteurs occidentaux de terres seront les premiers à profiter du déficit et de l'envolée des prix de nos éléments métalliques.

    Suivez-les de très près ! Il y a là une opportunité unique
    Il n'y a que quatre pure player terres rares cotés en Bourse (valeurs occidentales). La concentration est donc MAXIMALE.

    Et étant donné la situation, la première vague de hausse des cours se met en marche sur ces valeurs.

    Ce ne devrait être qu'un début.

    Nous sommes à l'aube d'une nouvelle tendance
    Car la situation fondamentale du marché devrait se dégrader fortement dans les toutes prochaines années. Accentuant d'autant la pression. Ce qui ne peut être que très positif pour les quatre valeurs du secteur terres rares.

    Alors suivez-les de très près ! Il y a là une opportunité unique.

    Commentaire


    • #3
      Quand on dit que les terres-rares ne sont pas si rares que ça, c'est pas tout à fait vrai... Le thulium par exemple est au moins aussi rare que l'or, et oui, la difficulté est de purifier le minéral.
      Pour ce qui est de leurs applications, il n'y a pas que les aimants, éoliennes ou je ne sais trop quoi. Une application MAJEURE est leur utilisation pour la réalisation de lasers et amplificateurs optiques (à l'erbium notamment !). Donc pour faire court, l'industrie des télécoms en fait un usage intensif, c'est LE coeur des composants tout optiques.

      Voilou, c'était pour apporter ma petite pierre...

      Commentaire


      • #4
        L'objectif chinois
        Pour la plupart des experts, les manoeuvres chinoises pour contrôler les approvisionnements relèvent moins d'une volonté de jouer les prix à la hausse que de peser sur les acteurs des filières concernées. «A terme, ces industriels seraient quasiment obligés d'implanter leurs sites de fabrication et de transférer leurs technologies en Chine pour s'approvisionner», estime André Loesekrug-Pietri, cogérant d'un fonds de capital-investissement en Chine.
        Les alternatives technologiques aux terres rares s'avèrent trop instables et très onéreuses. La chasse aux gisements hors de Chine est donc ouverte, d'autant que Pékin vient d'avertir qu'il mettrait tout en oeuvre pour stopper la contrebande, qui, l'an dernier, a représenté 20% des 116 000 tonnes de minerais extraites dans le pays.
        Les réserves mondiales, estimées à 88 millions de tonnes, sont bien mieux réparties que la production. Les très productives mines chinoises en représentent près du tiers, le reste se répartissant pour l'essentiel entre la Russie, l'Amérique du Nord et l'Australie. Plusieurs sites désaffectés pourraient ainsi être réactivés, comme Mountain Pass en Californie, ou Hoidas Lake au Canada.
        Quant à l'important gisement de Mount Weld, plus récemment découvert en Australie, il vient de passer sous contrôle de la China Nonferrous Métal Mining Co., qui a acquis 52% de l'exploitant Lynas. La bataille des terres rares a bel et bien commencé. «Le Moyen-Orient a du pétrole, la Chine a les terres rares», avertissait Deng Xiaoping en 1992. Un quart de siècle plus tard, la prophétie du leader chinois est en train de prendre tout son sens.




        La mine désaffectée de Mountain Pass, en Californie.

        Le site pourrait rouvrir afin de contrer le quasi-monopole chinois en terres rares.
        http://www.challenges.fr/magazine/1/0181-022228/la...

        Commentaire


        • #5
          La compagnie SLAM Exploration rapporte avoir détecté des terres rares à Nash Creek, au nord de Bathurst (Canada)

          Les échantillons de sol extraits donnent un haut niveau d'yttrium * voir description plus loin. Une importante composition d'yttrium a été relevée à deux endroits différents.

          La propriété de Nash Creek s'étend sur plus de 7 408 hectares. Une ligne de transmission, une voie ferrée et une autoroute majeure relient la propriété et fournissent un accès direct du dépôt au port de mer de Belledune et à la fonderie à l'intérieur de 25 km.

          Après le recouvrement, le dépôt de Nash Creek contiendrait une ressource de 468 M de livres de zinc, 95 M de livres de plomb et 4.6 M livres d'argent.

          Les terres rares sont un groupe de métaux aux propriétés voisines. Ces métaux sont, contrairement à ce que suggère leur appellation, assez répandus dans l'écorce terrestre, à l'égal des métaux usuels. Leur nom vient du fait qu'on les a découverts au début du 20e siècle dans des minerais (d'où le nom de "terres", utilisé à l'époque en français, langue des échanges internationaux, pour les oxydes) peu courants à cette époque : terres rares signifiait donc «minerais rares».

          Ils sont, la plupart du temps, présents simultanément dans les minerais. Leur abondance dans la croûte terrestre varie du cérium, le 25e élément le plus abondant (60 ppm), au thulium et au lutécium, les terres rares les moins abondantes (0,5 ppm). Sous forme élémentaire, les terres rares ont un aspect métallique et sont assez tendres, malléables et ductiles. Ils sont aussi généralement chimiquement assez réactifs, surtout à températures

          Nombreux de ces éléments possèdent des propriétés uniques qui les rendent utiles dans de nombreuses applications. Toutefois, une part importante de la production de terres rares est utilisée en mélange.

          Le mélange des métaux de terres rares appelé mischmétal est généralement riche en terres cériques. Du fait de cette importante proportion de cérium, il est incorporé dans les alliages pour pierre à briquet.

          On l'utilise également comme catalyseur, pour le piégeage de l'hydrogène (réservoir) et comme composant d'accumulateurs (type NiMH).

          L'oxyde d'yttrium Y2O3 est utilisé dans les alliages métalliques pour renforcer leur résistance à la corrosion à haute température.

          Les oxydes de terre rare sont également utilisés comme pigments, en particulier pour le rouge (pour remplacer l'oxyde de chrome) et pour leurs propriétés fluorescentes, en particulier dans les lampes à décharge (néons, ampoules fluocompactes), les «filets» des lampes à gaz de camping, et comme photophores des écrans cathodiques.

          http://hebdochaleur.jminforme.ca/pageune/article/809561

          Commentaire


          • #6


            Chiffres anciens ... restant à comparer avec des plus récents

            Commentaire


            • #7
              Je cherche les sites producteurs de terres rares, en activités =
              1) Celui du Canada = STE MATAMEC Site en activité



              2) Celui du Canada = STE MIDLAND EXPLORATION Site prévisionnel Secteur Strange Lake (Hum!)


              http://www.marketwire.com/press-release/Exploratio...

              Deux sites au CANADA, ça m'irait bien !

              Il doit bien y avoir quelques chose en AUSTRALIE ?
              Je crois comprendre que c'est une filiale de IOC = IRONORE COMPANY OF CANADA


              http://www.ironore.ca/main/index.php?sec=1&loc=112...

              Elle même filiale du groupe Rio Tinto Iron Ore.

              Commentaire


              • #8
                La tendance moyen long terme du secteur minier reste modérée =



                http://www.pwc.com/CA/fr/media/release/2009-06-02-...

                Commentaire


                • #9
                  Bonjour tout le monde,

                  @Prieest,
                  Concernant les ressources et productions mondiales de terres rares, peut-être des réponses ici:
                  http://minerals.usgs.gov/minerals/pubs/commodity/r...

                  Si je comprends bien:
                  ou on garde les vehicule à moteur à explosion et on est pris par les cou... par le moyen-orient;
                  ou on prend les véhicule électrique et on est toujours pris par les cou... par l'extrême-orient.
                  Moralité: en 2010, je me coupe les cou... et je m'achète un cheval.

                  Commentaire


                  • #10
                    ....."En 2004, elles s'élevaient à 60 000 tonnes. En 2007, elles ont été limitées à 40 000 tonnes. Une baisse de 33% !

                    "Sur les six premiers mois de l'année 2009, les exportations ont été réduites de 35%", nous dit Christian Hocquard, spécialiste des matières premières minérales au sein du BRGM.

                    Et pour l'ensemble de l'année 2009, elles ne devraient s'élever qu'à 30 000 tonnes. C'est 30% de la consommation mondiale !! "....

                    les "terres rares" étaient beaucoup utilisées dans le "coating" interne des tubes cathodiques...qui sont en voie d'extinction...cqfd..!!

                    Commentaire


                    • #11
                      Salut Cdur, content de te revoir,

                      On trouve également des terres rares dans les LCD. Avec le passage forcé de toutes les transmissions télévisuelles en 2011 (je crois) au numérique, tous les téléviseurs avec seulement un tuner analogique seront bon pour la casse (le recyclage, pardon). Les magnétoscope seront aussi inutile à moins d'acheter un décodeur TNT juste pour lui. Donc autant acheter un décodeur avec disque dur (encore des terres rares)
                      On n'est pas sorti des ronces...

                      Jean-Mi

                      Commentaire


                      • #12
                        Il m'interesse d'essayer de déterminer si la Chine se lance dans le protectionnisme "caché" ou plutôt dans l'expansionnisme industriel ?

                        Le fait qu'elle bloque avec des quota l'exportation des terres rares n'est pas forcément significatif d'un protectionisme, puisque son intention pourrait être de le vendre une fois ajouté une plus value à la fabrication.

                        Faut-il le lui repprocher si les prix continuent de rester inférieurs à ceux occidentaux, concurrence oblige ?

                        Cependant, la crise passe par là sur les matières premières.
                        Et il serait illusoire de tenter de me faire croire que les terres rares resteront épargnées par la baisse des prix des matières premières, hormis le cas à part de l'or.


                        http://nordest.canoe.ca/webapp/sitepages/content.a...

                        Commentaire


                        • #13

                          Molycorp minéraux annonce la création de Rare Earth Trade Association


                          Communiqué de presse
                          Source: Minerals Molycorp, LLC
                          Sur 10h00 HAE, le mercredi 23 Septembre, 2009
                          Buzz-toi! 0 Imprimer.GREENWOOD VILLAGE, Colorado - (BUSINESS WIRE) - Minéraux Molycorp, LLC a annoncé aujourd'hui la formation de l'industrie Rare Earth and Technology Association ( "REITA"). REITA fonctionnera comme une association professionnelle indépendante qui se consacre à la création d'une industrie nationale durable des terres rares et la base technologique pour répondre au besoin croissant de matières de terres rares et des produits pour l'énergie verte, de la défense, la haute technologie et des applications de sécurité intérieure.

                          Molycorp's CEO, Mark A. Smith, a déclaré: "Nous sommes extrêmement heureux d'être le membre fondateur de Reita. Alors que l'Amérique est l'un des plus grands et plus riches gisements de terres rares dans le monde à Pass Montagne Molycorp, la Californie installation, il a perdu beaucoup de la capacité technique et de fabrication pour produire les matériaux des terres rares et des produits qui sont essentiels à l'énergie verte de la nation, haute technologie et les applications de défense. Pour que les États-Unis pour réussir dans sa quête d'indépendance énergétique, il sera nécessaire de rétablir ces capacités très rapidement. "M. Smith a poursuivi en disant," Molycorp est fière de jouer un rôle de leadership en contribuant à garantir l'Amérique L'avenir énergétique, économique et de sécurité nationale, en assurant un approvisionnement durable dans le commerce de ces matériaux et les techniques essentielles qui sont finalement utilisés dans la production de voitures hybrides et électriques, les turbines éoliennes, de nombreuses applications de haute technologie et de nombreux systèmes de défense avancés. "

                          REITA directeur exécutif, Keith Delaney, a déclaré: "Aujourd'hui, la Chine fournit près de 100% des besoins du monde pour les matériaux de terres rares. Toutefois, comme l'économie chinoise continue à se développer, de sa nécessité intérieure propre à ces matières stratégique est montée en flèche, entraînant une baisse constante de ces matériaux à l'exportation vers le reste du monde. En outre, une grande partie de la technologie de terres rares de l'Amérique et l'infrastructure de fabrication a également opté pour la Chine. En conséquence, il existe aujourd'hui d'importantes lacunes en matière de technologie de terres rares de l'Amérique, l'innovation et de capacités de production. Dans certains cas, les chaînes d'approvisionnement pour les matériaux de la Terre vitale rares et des produits (tels que la haute terre rare puissance des aimants) n'existent plus dans les sociétés individuelles ou les institutions des États-Unis seuls ne peuvent pas combler ces lacunes de la chaîne d'approvisionnement. Il faudra un consortium d'organismes aux vues similaires nationales et internationales à se regrouper pour le faire. REITA a été créé pour relever ce défi. "

                          M. Delaney a également déclaré que, «Vision REITA est d'être la première association de l'industrie, du gouvernement et des partenaires universitaires répondant au besoin des Etats-Unis pour les matériaux de terre rare et les produits. REITA sera l'entité qui met en facilitant les capacités nécessaires de ses membres à accélérer le développement national et la commercialisation de technologies Rare Earth tout en contribuant à atténuer les risques commerciaux et techniques de ces initiatives. "

                          Les autres membres fondateurs de REITA, outre Molycorp, on peut citer General Electric Company, Arnold Magnetic Technologies Corporation, Electron Energy Corporation, Colorado School of Mines et a noté l'analyste de l'industrie Rare Earth M. Jack Lifton

                          Commentaire


                          • #14
                            Je suis d'accord avec Damien Perrotin


                            Citation de : lubava (au 10-10-2009 23:40:09)
                            Tempête sur les terres rares : l'économie verte en danger

                            Par DAmien Perrotin
                            le 06/09/2009

                            Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le but de cette manœuvre n'est pas de faire monter les prix - même si cela sera certainement un de ses résultats – mais bien de s'assurer que les terres rares chinoises iront prioritairement aux industries chinoises.

                            .............

                            Au delà de ces simples considérations industrielles, la décision chinoise marque l'aube d'une nouvelle ère dans l'histoire des relations internationales, ce que John Michael Greer appelle l'industrialisme de pénurie. Dans un monde de ressources rares, les grands pays industrialisés seront de moins en moins assurés d'avoir accès aux ressources dont ils ont besoins, et ce quel que soit le prix qu'ils sont disposés à payer. Celles-ci deviennent des enjeux politiques, que ceux qui les contrôlent distribuent non plus à des clients mais à des alliés ou des vassaux selon des règles qui n'ont plus rien à voir avec celles du marché. C'est d'ailleurs sans doute ce que fera le gouvernement chinois




                            Commentaire


                            • #15
                              Merci, JMBONNET pour le lien, dont d'ailleurs voici un tableau intéressant recuieilli sur les RARE EARTHS=

                              Cliquez pour agrandir


                              http://minerals.usgs.gov/minerals/pubs/commodity/r...

                              Les réserves en dehors de la Chine restent énormes.
                              Pas de soucis.

                              La chine est en FORTE production. C'est clair !

                              Je crois plutôt à une baisse des prix des matières rares.
                              Le pari de la chine sur la valeur ajoutée à la production industrielle pourrait alors être salvateur et payant.

                              Si la Chine veut produire, pourquoi pas ?
                              Pourvu que ça reste inférieur à nos prix !

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X