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C’était la dernière société de bourse indépendante de la place lilloise, et surtout un pionnier de la bourse en ligne. DubusSA, confrontée à de grosses difficultés financières, devrait être liquidée en ce début février. Dix-sept personnes y travaillent encore.
Créée en 1983 par Claude Dubus, la société lilloise de bourse DubusSA a été le premier opérateur historique de la bourse sur Internet en France.
Après le décès de son fondateur en 2010, la société, qui comptait à l’époque près de 46salariés, a été dirigée par Benoît Smagghe, ancien directeur de l’informatique de DubusSA.
Somme astronomique
Mais confrontée à la chute des marchés boursiers dès 2008, DubusSA a vu son chiffre d’affaires divisé par quatre en cinqans. Et surtout, la société lilloise a été mise en cause (avec la banque belge Fortis, filiale de BNP Paribas), comme un des « intermédiaires » dans la fraude à la TVA sur le CO2 qui a éclaboussé la sphère financière en 2011.
Une amende de 143millions d’euros a été prononcée contre DubusSA par l’État français. Une somme astronomique qui a définitivement coulé la société qui ne dégageait qu’un chiffre d’affaires de 2 à 3millions d’euros. Un administrateur provisoire, Alain Hindié, a été nommé par l’autorité de contrôle prudentiel, le 12juillet 2013.
Après une première vague de licenciements en décembre2011, portant sur huit personnes, une deuxième vague a dû être réalisée en juillet2013. Il reste aujourd’hui 17salariés.
D’autre part, les actifs de Dubus SA ont été revendus à Bourse Direct qui gère désormais le portefeuille de la société lilloise.
Le bâtiment de la rue de la Barre à Lille n’a pour l’instant pas trouvé acquéreur. Les 17salariés restants attendent désormais quel sort leur est réservé, la liquidation judiciaire devant être prononcée en ce début février. JEAN-MARC PETIT
Créée en 1983 par Claude Dubus, la société lilloise de bourse DubusSA a été le premier opérateur historique de la bourse sur Internet en France.
Après le décès de son fondateur en 2010, la société, qui comptait à l’époque près de 46salariés, a été dirigée par Benoît Smagghe, ancien directeur de l’informatique de DubusSA.
Somme astronomique
Mais confrontée à la chute des marchés boursiers dès 2008, DubusSA a vu son chiffre d’affaires divisé par quatre en cinqans. Et surtout, la société lilloise a été mise en cause (avec la banque belge Fortis, filiale de BNP Paribas), comme un des « intermédiaires » dans la fraude à la TVA sur le CO2 qui a éclaboussé la sphère financière en 2011.
Une amende de 143millions d’euros a été prononcée contre DubusSA par l’État français. Une somme astronomique qui a définitivement coulé la société qui ne dégageait qu’un chiffre d’affaires de 2 à 3millions d’euros. Un administrateur provisoire, Alain Hindié, a été nommé par l’autorité de contrôle prudentiel, le 12juillet 2013.
Après une première vague de licenciements en décembre2011, portant sur huit personnes, une deuxième vague a dû être réalisée en juillet2013. Il reste aujourd’hui 17salariés.
D’autre part, les actifs de Dubus SA ont été revendus à Bourse Direct qui gère désormais le portefeuille de la société lilloise.
Le bâtiment de la rue de la Barre à Lille n’a pour l’instant pas trouvé acquéreur. Les 17salariés restants attendent désormais quel sort leur est réservé, la liquidation judiciaire devant être prononcée en ce début février. JEAN-MARC PETIT
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