Boursicoteurs, qui êtes-vous ?
La France compte de 6,7 millions d’actionnaires individuels à légèrement plus de 7 millions selon les sources, soit 14,5 % des 15 ans et plus. Une certitude, ils sont de plus en plus nombreux, et « ils » sont en majorité des hommes, de plus de 45 ans. Mais la proportion de femmes - 47 % des actionnaires aujourd’hui - est en progression, et les jeunes gens recommencent à s’intéresser à la Bourse par le biais des nouvelles technologies. Le pouvoir d’achat reste un important critère pour investir : la catégorie des artisans, commerçants, chefs d’entreprise constitue le « noyau dur » des boursicoteurs, ainsi que les foyers aux revenus mensuels nets compris entre 3 000 et 3 800 €.Mais les actions constituent un investissement de 3e priorité, derrière l’immobilier et l’assurance-vie, révèle une étude de Dexiapour le salon Actionaria. Surprenant ? Non : beaucoup de Français restent traumatisés par les fameux « krachs » qui les ont « lessivés », comme l’explosion de la bulle Internet en 2000. « Pourtant, sur le long terme, la Bourse reste le placement le plus rentable, rappelle Vincent Mang, directeur d’Actionaria. Il suffit d’observer la courbe du Cac 40 sur les 30 dernières années ! Tout le jeu consiste à investir sur les bonnes valeurs... » Le jeu ou... la raison. Les actionnaires individuels privilégient les sociétés qui leur inspirent confiance, d’où le succès des dernières grandes privatisations. En 2005, Gaz de France et EDF ont attiré respectivement 3,1 millions et 4,9 millions de souscripteurs... qui n’ont pas été déçus par le comportement de leurs champions. D’après des données Euronext, les actionnaires individuels ont en outre tendance à diversifier leurs investissements en se positionnant sur d’autres produits cotés comme les trackers, les warrants et les certificats. Des produits d’investissement sur des secteurs - comme les matières premières - et des zones géographiques - tels les pays émergents - difficiles d’accès pour les investisseurs particuliers. « Pour investir en Bourse, la condition sine qua non est la confiance, plaide Vincent Mang. À chacun d’agir en fonction de son goût du risque... »
Laure Japiot
©2006 Economie Matin
La France compte de 6,7 millions d’actionnaires individuels à légèrement plus de 7 millions selon les sources, soit 14,5 % des 15 ans et plus. Une certitude, ils sont de plus en plus nombreux, et « ils » sont en majorité des hommes, de plus de 45 ans. Mais la proportion de femmes - 47 % des actionnaires aujourd’hui - est en progression, et les jeunes gens recommencent à s’intéresser à la Bourse par le biais des nouvelles technologies. Le pouvoir d’achat reste un important critère pour investir : la catégorie des artisans, commerçants, chefs d’entreprise constitue le « noyau dur » des boursicoteurs, ainsi que les foyers aux revenus mensuels nets compris entre 3 000 et 3 800 €.Mais les actions constituent un investissement de 3e priorité, derrière l’immobilier et l’assurance-vie, révèle une étude de Dexiapour le salon Actionaria. Surprenant ? Non : beaucoup de Français restent traumatisés par les fameux « krachs » qui les ont « lessivés », comme l’explosion de la bulle Internet en 2000. « Pourtant, sur le long terme, la Bourse reste le placement le plus rentable, rappelle Vincent Mang, directeur d’Actionaria. Il suffit d’observer la courbe du Cac 40 sur les 30 dernières années ! Tout le jeu consiste à investir sur les bonnes valeurs... » Le jeu ou... la raison. Les actionnaires individuels privilégient les sociétés qui leur inspirent confiance, d’où le succès des dernières grandes privatisations. En 2005, Gaz de France et EDF ont attiré respectivement 3,1 millions et 4,9 millions de souscripteurs... qui n’ont pas été déçus par le comportement de leurs champions. D’après des données Euronext, les actionnaires individuels ont en outre tendance à diversifier leurs investissements en se positionnant sur d’autres produits cotés comme les trackers, les warrants et les certificats. Des produits d’investissement sur des secteurs - comme les matières premières - et des zones géographiques - tels les pays émergents - difficiles d’accès pour les investisseurs particuliers. « Pour investir en Bourse, la condition sine qua non est la confiance, plaide Vincent Mang. À chacun d’agir en fonction de son goût du risque... »
Laure Japiot
©2006 Economie Matin
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