Rien ne semble désormais pouvoir arrêter la chute des marchés boursiers et immobiliers mondiaux. Comme je l'ai déjà écrit, le bear market devrait durer jusqu'à mi-2009 avant stabilisation tout au plus…
Dans le rétroviseur…Depuis plusieurs années et jusque mi 2007, sur fond de taux d'intérêt historiquement bas, la bourse et la pierre ont atteint des niveaux qui donnaient le vertige.
Ce maintien de taux d'intérêt bas - le plus longtemps possible - a été favorisé par une sous-évaluation manifeste de la croissance des prix. Celle-ci a permis aux banques centrales de constater de très modestes hausses de prix alors même que la distribution de crédit explosait et la monnaie en circulation avec.
Les statisticiens inféodés refusant d'entrer en matière sur un sentiment général de baisse du pouvoir d'achat.
Méthodes statistiques orientées contre sentiment perçu proche du réel ?
J'ai personnellement tendance à privilégier le sentiment général : celui d'une majorité, serrée budgétairement, qui se lève tôt le matin pour aller au turbin.
Quand aux statisticiens - ces grosses têtes sous tutelles -, ils vous démontreront toujours par A+B que leur modèle est juste : un modèle donne effectivement toujours un résultat correct…sur la base d'hypothèses sous-jacentes toujours discutables…
Vents violents…Aparté mise à part, c'est désormais une des pires situations à laquelle les banques centrales doivent faire face : celle de l'impossibilité de baisser les taux d'intérêt dans un bear market.
Pis, la BCE est en passe de relever son taux directeur pour lutter contre une inflation clairement importée…alors que la bourse plonge : le dogmatisme a des limites… les intérêts sont sans doute ailleurs…
Quant à la FED, l'artillerie lourde est épuisée. Les marchés sont livrés à eux-mêmes sans support : les statistiques macroéconomiques et les résultats des sociétés à venir auront bientôt fini de les achever.
Mais la situation n'est pas aussi rose que dépeinte… C'est oublier le crédit crunch en cours qui pousse les taux à la hausse : la confiance s'est volatilisée. Et sans confiance, l'horizon s'obscurcit et les marchés broient du noir.
En ligne de mire…ou l'œil du cyclone
Dans le rétroviseur…Depuis plusieurs années et jusque mi 2007, sur fond de taux d'intérêt historiquement bas, la bourse et la pierre ont atteint des niveaux qui donnaient le vertige.
Ce maintien de taux d'intérêt bas - le plus longtemps possible - a été favorisé par une sous-évaluation manifeste de la croissance des prix. Celle-ci a permis aux banques centrales de constater de très modestes hausses de prix alors même que la distribution de crédit explosait et la monnaie en circulation avec.
Les statisticiens inféodés refusant d'entrer en matière sur un sentiment général de baisse du pouvoir d'achat.
Méthodes statistiques orientées contre sentiment perçu proche du réel ?
J'ai personnellement tendance à privilégier le sentiment général : celui d'une majorité, serrée budgétairement, qui se lève tôt le matin pour aller au turbin.
Quand aux statisticiens - ces grosses têtes sous tutelles -, ils vous démontreront toujours par A+B que leur modèle est juste : un modèle donne effectivement toujours un résultat correct…sur la base d'hypothèses sous-jacentes toujours discutables…
Vents violents…Aparté mise à part, c'est désormais une des pires situations à laquelle les banques centrales doivent faire face : celle de l'impossibilité de baisser les taux d'intérêt dans un bear market.
Pis, la BCE est en passe de relever son taux directeur pour lutter contre une inflation clairement importée…alors que la bourse plonge : le dogmatisme a des limites… les intérêts sont sans doute ailleurs…
Quant à la FED, l'artillerie lourde est épuisée. Les marchés sont livrés à eux-mêmes sans support : les statistiques macroéconomiques et les résultats des sociétés à venir auront bientôt fini de les achever.
Mais la situation n'est pas aussi rose que dépeinte… C'est oublier le crédit crunch en cours qui pousse les taux à la hausse : la confiance s'est volatilisée. Et sans confiance, l'horizon s'obscurcit et les marchés broient du noir.
En ligne de mire…ou l'œil du cyclone
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