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    octobre

    Joel Greenblatt : M. Fortune...
    Cet Américain gagne à être connu. Il l’est aux États-Unis. D’abord en sa qualité d’ancien président d’Alliant Techsystems, une des « 500 » plus grosses entreprises du continent. Ensuite par son « petit livre », The Little Book that beats the Market, aussitôt propulsé en tête des ventes des livres conseils en placements boursiers. Joël Greenblatt, avec son prénom à la française, est le gourou que s’arrachent les médias. « Son livre en est à 400 000 exemplaires vendus aux États-Unis, un best-seller pour ce type de guide », affirme son éditeur français, Stephen Belfond (Gutenberg), qui s’est battu pour en acquérir les droits. « Parce que tout montre qu’il connaîtra un succès similaire en France. » Joueur, ce minuscule éditeur mise sur des dizaines de milliers de ventes. Il a tiré Le petit livre qui bat le marché à 12 000 exemplaires, dans la - bonne - traduction de Roland Monet, gestionnaire de portefeuilles depuis 35 ans. Alors, qu’a-t-il de « magique » ce bouquin ? Sa « formule ». Joël Greenblatt, 49 ans, est depuis 1985, un gestionnaire de fonds spéculatifs boursiers (les hedge funds). Il a tranquillement mis au point ce qu’il nomme à longueur de pages sa « formule magique » pour décupler son investissement en Bourse. Le rêve : « 10 000 € qui feront 1 million dans une quinzaine d’années » valide Roland Monet. Et comme auteur et éditeur ouvrent un site pour les nuls où il suffit de suivre aveuglément la « formule », tout un chacun va pouvoir « battre le marché » !

    Olivier Magnan

    Vous savez ce qu il vous reste a faire au lieu d essayer de gagner quelques euros chaque jour avec vos methodes (ils sont forts ces americains)

  • #2
    UNE FORMULE MAGIQUE PAYANTE?

        En novembre 2005, Joel Greenblatt a publié The Little Book That Beats the Market (le petit livre qui bat le marché) qui est vite devenu un best-seller. Ce livre propose ni plus ni moins qu’une « formule magique » qui, selon l’auteur, permettrait aux investisseurs d’obtenir des rendements supérieurs à ceux du marché. Après avoir fait des tests historiques dans une base de données, M. Greenblatt clame que sa formule a procuré un rendement annuel de près de 31% de 1988 à 2004, soit plus de trois fois le rendement du marché pour cette même période.

       Sa formule magique se base principalement sur deux facteurs : le retour sur le capital et le taux de rendement (earning yield). Le retour sur le capital se définit comme les profits d’une entreprise sur douze mois avant les intérêts et les taxes, divisés par les avoirs tangibles. Le taux de rendement correspond aux profits divisés par la valeur boursière plus la dette. Ce qui est intéressant de cette formule, c’est qu’elle examine des facteurs reconnus et qui sont généralement gages de succès en Bourse. Comme l’explique l’auteur, en utilisant la formule, on se retrouve globalement avec de bonnes entreprises à de bons prix.

       Plusieurs investisseurs seront sceptiques vis-à- vis d’une stratégie de placement si simple. Et ils ont raison. Il suffit de regarder quelques ouvrages du même genre publiés précédemment pour remarquer que les « formules magiques » ne sont pas si magiques que ça. Par exemple, la stratégie des Dogs of The Dow qui consiste à acheter les 10 actions ayant le rendement en dividende le plus élevé parmi le très célèbre indice américain du Dow Jones a donné de bien pauvres rendements ces dernières années. Pourtant, on rapporte haut et fort qu’il a produit un rendement annuel moyen de 17,7% depuis 1973 ! Un autre illustre exemple est celui du gestionnaire O’Shaughnessy qui a, en 1996, publié un livre nommé What Works on Wall Street. Celui-ci proposait d’acheter 50 actions ayant eu un bon momentum boursier, 5 ans consécutifs d’augmentation des profits et un ratio cours/valeur comptable de moins de 1,5. Ces critères, comme ceux de Greenbatt, sont reconnus en analyse fondamentale. De 1954 à 1994, cette stratégie aurait produit un rendement de 18,2%. Enthousiaste, O’Shaughnessy a breveté sa méthode de sélection et a lancé ses fonds mutuels basés sur sa stratégie « prouvée par le temps ». Résultat : ses fonds ont sous-performés le marché durant leurs premières années. Il en a fermé deux et a quitté la direction des autres.

       Qu’est-ce qui explique cela ? Selon moi, il y a deux facteurs. D’abord, une fois la stratégie connue de tous, elle perd son pouvoir prédicateur car beaucoup de gens se précipitent pour acheter les actions concernées gonflant ainsi les prix. Il y a aussi le fait qu’une stratégie mécanique favorise généralement une ou quelques types d’entreprises. Par exemple, les Dogs of The Dow permettent de bâtir un portefeuille constitué uniquement de grandes capitalisations américaines. Ces actions ont moins bien performé récemment. Qu’est-ce qui dit qu’elles auront le même rendement de 2000 à 2050 que de 1950 à 2000 ? Au cours des décennies, l’économie change sensiblement. La formule de The Little Book That Beats the Market, en axant sa sélection sur le retour sur le capital, permet de trouver des compagnies qui génèrent de l’argent avec peu d’actifs comme dans le secteur des services ou la fabrication légère. Si les années 1988 à 2004 ont été bonnes pour ce genre d’entreprise, le futur favorisera-t-il les entreprises de fabrication industrielle, les services financiers ou les services publics ? Là réside la faiblesse des formules magiques.

       Bref, le livre de Greenbatt offre des notions intéressantes sur l’utilisation de mesures fondamentales forts utiles comme le retour sur le capital et le taux de rendement. Néanmoins, en appliquant la formule magique, il est loin d’être certain que vous vous en tirerez avec des rendements extraordinaires. Pour assouvir votre curiosité, voici, en terminant, une liste d’actions avec une capitalisation boursière supérieure à 1 million $ les mieux cotés selon la formule magique selon le site officiel du livre, www.magicformulainvesting.com.



    trouvé sur google

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    • #3
      c est une info d hier d economie matin. Pas trouve le site

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      • #4
        Moi qui croyait que pour faire fortune, il suffisait d'utiliser la méthode ATDMF, voir des fourchettes d'Andrews (80% de réussite, LOOOL).
        On m'aurait menti?
        Ah, j'espere que Pro-AT mettra le livre de Joël Greenblatt en pré-vente. Ca lecture sera probablement un grand moment d'émotion.

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        • #5

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          • #6
            Sur Boursier.com...
            Une interview intéressante du traducteur français du Petit Livre qui bat le marché :

            http://www.boursier.com/vals/ALL/roland-monet-gest...

            (pas réussi à copier l'article).

            Ca n'a pas l'air si idiot que cela après tout.

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