Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Ads
Réduire
George Soros m’a dit
Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • George Soros m’a dit

    George Soros m’a dit
    Le financier vedette a 76 ans. L’ouie est moins fine mais le raisonnement toujours rapide. George Soros n’écrit pas encore ses mémoires. Mais dans son dernier ouvrage, Le Grand désordre mondial (Éditions Saint-Simon), il essaie de régler ses comptes et de tordre le coup à des légendes. Il estime qu’il n’a été pour rien dans la crise asiatique des années 1990. Même si, aujourd’hui, Soros se défi nit comme un « financier à la retraite, un philosophe déçu (amoureux des idées de Karl Poper) mais un philanthrope actif ». Chaque année, il donne 400 millions d’euros à ses fondations ! L’homme est un Démocrate américain convaincu qui veut changer le monde grâce à sa fortune. Bon courage ! Mais si vous lui demandez ce qu’il pense de l’actuelle résurrection des marchés financiers (le Cac a dépassé les 5 500 points), il s’allume : « Pour moi, méfiance, c’est une bulle... Même si les résultats des entreprises sont bons et l’horizon économique dégagé ». Affaire financière à suivre, Monsieur Soros.

    Eric Rével

    ©2006 Economie Matin


  • #2
    bonjour et merci
    Il croit en une bulle?? euh.. si Soros le dit...
    je ne le pense pas qt à moi, ou alors on est juste au début de cette bulle... je pense qu'on est en route vers des plus hauts avant de corriger.. le ciel n'a pas de limite, hiii

    Commentaire


    • #3
      Les spéculations intellectuelles d’un retraité de la finance
      par Anne-Marie Rocco

      La rencontre George Soros, invité au Nouvel Observateur, le 15 novembre.

      Challenges.fr | 23.11.2006

      George Soros, 76­ ans . Le milliardaire philanthrope a créé l’Open Society Institute pour promouvoir les vertus de la démocratie et du libéralisme économique dans les sociétés où elles ne sont pas reconnues.

      Officiellement, George Soros a pris depuis plusieurs années sa retraite de spéculateur. « Je n’y consacre plus beaucoup de temps, ce sont mes enfants qui ont repris la direction de mes affaires », assure l’élégant patriarche à la crinière blan­chie, devenu milliardaire au début des années 80 grâce aux profits de son célèbre hedge fund, le fonds Quantum.
      Si le tombeur de la livre sterling – épisode qui remonte à 1992 – est de passage à Paris, ce 15 novembre, c’est pour promouvoir son livre, Le Grand Désordre mondial, déjà best-seller aux Etats-Unis. Un ouvrage dans lequel il compare au nazisme et au stalinisme la politique menée par les néo-conservateurs dans l’Amérique de l’après-11 septembre 2001. « Ma critique de la “guerre contre la terreur” menée par George Bush commence à susciter un vrai débat », se réjouit ce disciple de l’épistémologiste autrichien Karl Popper, qui s’est longtemps défini comme un philosophe raté – et se considère désormais comme un « homme d’Etat sans Etat ».
      Né en Hongrie, le citoyen américain Soros sait de quoi il parle quand il évoque les deux grandes plaies du xx e siècle. L’enfant qu’il était a dû changer d’identité pendant la guerre pour échapper aux nazis, et, à 17 ans, seul, il a fui l’instauration de l’ordre communiste dans son pays.
      Grâce à ses livres et à son argent, George Soros rêve de changer le monde avant qu’il ne soit trop tard. « Notre civilisation est très proche de la fin et risque de disparaître comme celle de l’île de Pâques, prophétise ce proche du Parti démocrate, qui s’est laissé convaincre par les idées d’Al Gore. Nous serons détruits par les guerres et le réchauffement climatique, sauf si nous nous décidons à faire quelque chose. Le processus en cours au Darfour donne une idée de ce qui pourrait se passer. Le lac Tchad, autour duquel vivaient des sédentaires et des nomades, a quasiment disparu, et maintenant il n’y a plus assez de place pour deux populations. »
      Brevet de philanthropie
      Modèle de réussite à l’américaine, convaincu des vertus de la démocratie et du libéralisme économique, Soros a créé l’Open Society Institute – Institut pour une société ouverte, nom tiré d’un concept de Popper – pour promouvoir ces valeurs dans les sociétés où elles ne sont pas reconnues. Il lui a fait don de centaines de millions de dollars. Dans les années 70, la fondation soutenait la lutte des dissidents dans les pays de l’Est. C’est, aujourd’hui, une véritable multinationale de la philanthropie, qui finance par exemple la Grameen Bank de Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006, et développe ses propres programmes dans plus de trente pays. « J’ai créé une fondation en Turquie, qui travaille surtout à des projets éducatifs, ­ raconte Soros. Car il faudra beaucoup de changements avant que ce pays puisse rejoindre l’Union européenne. S’il n’y parvient pas, ce sera une menace pour la sécurité de l’Europe. »
      En plaisantant (à moitié seulement), Soros se décerne un brevet de philanthrope plus méritant que d’autres milliardaires. Bill Gates ? « Il utilise ses fondations pour améliorer son image, comme Rockefeller, qui était très impopulaire. » Warren Buffett, et sa légendaire radinerie ? « Il trouve très difficile de donner de l’argent, c’est pourquoi je l’admire de l’avoir tout de même fait », ironise Soros. Sa propre philanthropie procède, assure-t-il, de la démarche inverse : « J’ai utilisé mon succès pour me faire l’avocat de mes fondations. » Il n’empêche. Avec son ton un brin moralisateur, George Soros ne plaît pas à tout le monde… et assure qu’il s’en moque. « Je suis très fier de mes ennemis ! » dit-il.
      Un tantinet anti-Français
      Aux Etats-Unis, certains le présentent comme un dangereux gauchiste, non seulement pour son activisme anti-Bush, mais aussi parce qu’il milite pour une approche moins ­répressive du problème de drogue. Pour les Français, il serait plutôt le symbole d’un monde de la finance qu’ils ont du mal à accepter tel qu’il est. Soros le leur rend bien.
      « Le non au référendum était un non à la mondialisation », regrette l’homme d’affaires, pour qui le renforcement de l’Europe au contraire est une nécessité. Autre grief : « En France, c’est une tradition de vouloir se défendre contre les projets portés par des intérêts étrangers. Il faut toujours trouver une solution française, c’est une façon de défendre l’establishment. »
      A quoi pense-t-il donc ? A Vivendi, bien sûr, que le fonds américain KKR a voulu racheter, début novembre, pour 40 milliards d’euros. Le groupe de médias aurait ensuite été revendu par appartements pour réaliser de juteuses plus-values. Mais Claude Bébéar, président du comité stratégique de Vivendi, est monté au créneau pour dénoncer des opérations « insensées ». Shocking ? « Vivendi a été construit de toutes pièces, quel mal y aurait-il à le redécouper ? » demande George ­Soros. Pour un retraité de la finance, il est encore très au courant des dossiers.



      George Soros, 76­ ans . Le milliardaire philanthrope a créé l’Open Society Institute pour promouvoir les vertus de la démocratie et du libéralisme économique dans les sociétés où elles ne sont pas reconnues.

      Officiellement, George Soros a pris depuis plusieurs années sa retraite de spéculateur. « Je n’y consacre plus beaucoup de temps, ce sont mes enfants qui ont repris la direction de mes affaires », assure l’élégant patriarche à la crinière blan­chie, devenu milliardaire au début des années 80 grâce aux profits de son célèbre hedge fund, le fonds Quantum.
      Si le tombeur de la livre sterling – épisode qui remonte à 1992 – est de passage à Paris, ce 15 novembre, c’est pour promouvoir son livre, Le Grand Désordre mondial, déjà best-seller aux Etats-Unis.


      Un ouvrage dans lequel il compare au nazisme et au stalinisme la politique menée par les néo-conservateurs dans l’Amérique de l’après-11 septembre 2001. « Ma critique de la “guerre contre la terreur” menée par George Bush commence à susciter un vrai débat », se réjouit ce disciple de l’épistémologiste autrichien Karl Popper, qui s’est longtemps défini comme un philosophe raté – et se considère désormais comme un « homme d’Etat sans Etat ».
      Né en Hongrie, le citoyen américain Soros sait de quoi il parle quand il évoque les deux grandes plaies du xx e siècle. L’enfant qu’il était a dû changer d’identité pendant la guerre pour échapper aux nazis, et, à 17 ans, seul, il a fui l’instauration de l’ordre communiste dans son pays.
      Grâce à ses livres et à son argent, George Soros rêve de changer le monde avant qu’il ne soit trop tard. « Notre civilisation est très proche de la fin et risque de disparaître comme celle de l’île de Pâques, prophétise ce proche du Parti démocrate, qui s’est laissé convaincre par les idées d’Al Gore. Nous serons détruits par les guerres et le réchauffement climatique, sauf si nous nous décidons à faire quelque chose. Le processus en cours au Darfour donne une idée de ce qui pourrait se passer. Le lac Tchad, autour duquel vivaient des sédentaires et des nomades, a quasiment disparu, et maintenant il n’y a plus assez de place pour deux populations. »
      Brevet de philanthropie
      Modèle de réussite à l’américaine, convaincu des vertus de la démocratie et du libéralisme économique, Soros a créé l’Open Society Institute – Institut pour une société ouverte, nom tiré d’un concept de Popper – pour promouvoir ces valeurs dans les sociétés où elles ne sont pas reconnues. Il lui a fait don de centaines de millions de dollars. Dans les années 70, la fondation soutenait la lutte des dissidents dans les pays de l’Est. C’est, aujourd’hui, une véritable multinationale de la philanthropie, qui finance par exemple la Grameen Bank de Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006, et développe ses propres programmes dans plus de trente pays. « J’ai créé une fondation en Turquie, qui travaille surtout à des projets éducatifs, ­ raconte Soros. Car il faudra beaucoup de changements avant que ce pays puisse rejoindre l’Union européenne. S’il n’y parvient pas, ce sera une menace pour la sécurité de l’Europe. »
      En plaisantant (à moitié seulement), Soros se décerne un brevet de philanthrope plus méritant que d’autres milliardaires. Bill Gates ? « Il utilise ses fondations pour améliorer son image, comme Rockefeller, qui était très impopulaire. » Warren Buffett, et sa légendaire radinerie ? « Il trouve très difficile de donner de l’argent, c’est pourquoi je l’admire de l’avoir tout de même fait », ironise Soros. Sa propre philanthropie procède, assure-t-il, de la démarche inverse : « J’ai utilisé mon succès pour me faire l’avocat de mes fondations. » Il n’empêche. Avec son ton un brin moralisateur, George Soros ne plaît pas à tout le monde… et assure qu’il s’en moque. « Je suis très fier de mes ennemis ! » dit-il.
      Un tantinet anti-Français
      Aux Etats-Unis, certains le présentent comme un dangereux gauchiste, non seulement pour son activisme anti-Bush, mais aussi parce qu’il milite pour une approche moins ­répressive du problème de drogue. Pour les Français, il serait plutôt le symbole d’un monde de la finance qu’ils ont du mal à accepter tel qu’il est. Soros le leur rend bien.
      « Le non au référendum était un non à la mondialisation », regrette l’homme d’affaires, pour qui le renforcement de l’Europe au contraire est une nécessité. Autre grief : « En France, c’est une tradition de vouloir se défendre contre les projets portés par des intérêts étrangers. Il faut toujours trouver une solution française, c’est une façon de défendre l’establishment. »
      A quoi pense-t-il donc ? A Vivendi, bien sûr, que le fonds américain KKR a voulu racheter, début novembre, pour 40 milliards d’euros. Le groupe de médias aurait ensuite été revendu par appartements pour réaliser de juteuses plus-values. Mais Claude Bébéar, président du comité stratégique de Vivendi, est monté au créneau pour dénoncer des opérations « insensées ». Shocking ? « Vivendi a été construit de toutes pièces, quel mal y aurait-il à le redécouper ? » demande George ­Soros. Pour un retraité de la finance, il est encore très au courant des dossiers.


      Commentaire


      • #4
        Lui, il vaut ce qu'il vaut, il y a intelligence et intelligence, philantropisme et regrets.

        Mais les gentils warrants du matin-tôt de Padmee, où sont-ils maint'nant mourrus? Voilà ce qui me manquerait, s'il m'en restait.

        Oui, les warrants c'est ceci-cela, je ne le sais que trop. Encore eût-il fallu essayer les bons, pour en être sûr.

        J'avais souvent envie de venir lui dire merci, mais j'étais trop timide, à cette époque-là.

        Comme Soros, certain'ment.

        Commentaire

        Chargement...
        X