George Soros m’a dit
Le financier vedette a 76 ans. L’ouie est moins fine mais le raisonnement toujours rapide. George Soros n’écrit pas encore ses mémoires. Mais dans son dernier ouvrage, Le Grand désordre mondial (Éditions Saint-Simon), il essaie de régler ses comptes et de tordre le coup à des légendes. Il estime qu’il n’a été pour rien dans la crise asiatique des années 1990. Même si, aujourd’hui, Soros se défi nit comme un « financier à la retraite, un philosophe déçu (amoureux des idées de Karl Poper) mais un philanthrope actif ». Chaque année, il donne 400 millions d’euros à ses fondations ! L’homme est un Démocrate américain convaincu qui veut changer le monde grâce à sa fortune. Bon courage ! Mais si vous lui demandez ce qu’il pense de l’actuelle résurrection des marchés financiers (le Cac a dépassé les 5 500 points), il s’allume : « Pour moi, méfiance, c’est une bulle... Même si les résultats des entreprises sont bons et l’horizon économique dégagé ». Affaire financière à suivre, Monsieur Soros.
Eric Rével
©2006 Economie Matin
Le financier vedette a 76 ans. L’ouie est moins fine mais le raisonnement toujours rapide. George Soros n’écrit pas encore ses mémoires. Mais dans son dernier ouvrage, Le Grand désordre mondial (Éditions Saint-Simon), il essaie de régler ses comptes et de tordre le coup à des légendes. Il estime qu’il n’a été pour rien dans la crise asiatique des années 1990. Même si, aujourd’hui, Soros se défi nit comme un « financier à la retraite, un philosophe déçu (amoureux des idées de Karl Poper) mais un philanthrope actif ». Chaque année, il donne 400 millions d’euros à ses fondations ! L’homme est un Démocrate américain convaincu qui veut changer le monde grâce à sa fortune. Bon courage ! Mais si vous lui demandez ce qu’il pense de l’actuelle résurrection des marchés financiers (le Cac a dépassé les 5 500 points), il s’allume : « Pour moi, méfiance, c’est une bulle... Même si les résultats des entreprises sont bons et l’horizon économique dégagé ». Affaire financière à suivre, Monsieur Soros.
Eric Rével
©2006 Economie Matin
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