Transcription de l'édito de Marc Fiorentino du 28 Juin 2006.
Question: Première prestation très attendue hier devant le sénat du futur secrétaire au Trèsor Américain, Henry Paulson
MF: Un vrai test pour l'ancien patron de Goldman Sachs qui va prendre ses fonctions dans les semaines qui viennent. Rappelons que depuis le départ d'Alan Greenspan, le titre de maitre du monde financier revient à un binome et plus a un seul homme, ben bernanke à la fed et henry paulson au trésor. Ces deux hommes peuvent provoquer la pluie et le beau temps sur les marchés financiers. Paulson a fixé ses objectifs et ses sujets de préoccupation. Le déficit public américain d'abord. Pour lui, ce n'est pas un vrai sujet d'inquiétude, il préférerait bien sur qu'il soit moins élevé mais il considére qu'une forte croissance permettra de le réduire. Il a en tout cas martelé un message: aucun hausse d'impots a venir.
Question:On attendait également Paulson sur les relations avec la Chine
MF: Paulson est le spécialiste de la Chine. Avec plus de 70 voyages en Chine en 15 ans et la pénétration de Goldman Scahs en Chine à son actif, il connaît parfaitement le sujet et il a été très ferme et très clair. Il dénonce le protectionnisme chinois et pense que le probléme avec la Chine va au-delà de la seule nécessité de réévaluer le yuan. Selon lui, c'est tout le systéme financier chinois qui doit être réformé en profondeur. Rapidement. Il y avait un parfum de menace dans son discours.
Question: Par contre pas un mot sur le dollar dans son discours
MF: Et c'est une semi surprise. Son prédécesseur réaffirmait à à chaque discous la nécessité d'un dollar fort. Henry Paulson est réaliste. Il a déjà du convaincre George Bush que si le prix à payer pour remettre les Etats-Unis dans la course du commerce international, c'était une dévaluation du dollar, il ne fallait pas l'empecher. Paulson n'est pas un fonctionnaire. C'est un banquier d'affaires et un connaisseur des marchés financiers, il veut répliquer avec la maison Etats-Unis le même succés qu'il a eu avec Goldman Sachs. A suivre de très très prés
Question: Première prestation très attendue hier devant le sénat du futur secrétaire au Trèsor Américain, Henry Paulson
MF: Un vrai test pour l'ancien patron de Goldman Sachs qui va prendre ses fonctions dans les semaines qui viennent. Rappelons que depuis le départ d'Alan Greenspan, le titre de maitre du monde financier revient à un binome et plus a un seul homme, ben bernanke à la fed et henry paulson au trésor. Ces deux hommes peuvent provoquer la pluie et le beau temps sur les marchés financiers. Paulson a fixé ses objectifs et ses sujets de préoccupation. Le déficit public américain d'abord. Pour lui, ce n'est pas un vrai sujet d'inquiétude, il préférerait bien sur qu'il soit moins élevé mais il considére qu'une forte croissance permettra de le réduire. Il a en tout cas martelé un message: aucun hausse d'impots a venir.
Question:On attendait également Paulson sur les relations avec la Chine
MF: Paulson est le spécialiste de la Chine. Avec plus de 70 voyages en Chine en 15 ans et la pénétration de Goldman Scahs en Chine à son actif, il connaît parfaitement le sujet et il a été très ferme et très clair. Il dénonce le protectionnisme chinois et pense que le probléme avec la Chine va au-delà de la seule nécessité de réévaluer le yuan. Selon lui, c'est tout le systéme financier chinois qui doit être réformé en profondeur. Rapidement. Il y avait un parfum de menace dans son discours.
Question: Par contre pas un mot sur le dollar dans son discours
MF: Et c'est une semi surprise. Son prédécesseur réaffirmait à à chaque discous la nécessité d'un dollar fort. Henry Paulson est réaliste. Il a déjà du convaincre George Bush que si le prix à payer pour remettre les Etats-Unis dans la course du commerce international, c'était une dévaluation du dollar, il ne fallait pas l'empecher. Paulson n'est pas un fonctionnaire. C'est un banquier d'affaires et un connaisseur des marchés financiers, il veut répliquer avec la maison Etats-Unis le même succés qu'il a eu avec Goldman Sachs. A suivre de très très prés
Commentaire