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La Chine se paie les USA ?
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  • La Chine se paie les USA ?

    Depuis la crise des Subprimes aux USA l'été dernier, chacun sent bien le monde financier occidental trembler. De nombreuses et célébres institutions financières us entre autres ont une santé fragile en ce moment...permettant à des fonds chinois d'opérer des sauvetages financiers inédits jusqu'a présent.(citigroup...)

    Et cette braderie n'est pas prête de s'arrêter(crise financière latente, valorisation du yuan, deficit commercial, flambée des matières premières ).
    Historiquement, on pourrait presque dire que les Chinois se payent les USA à bon compte...et ce n'est qu'un début!!
    D'ailleurs depuis 6 mois, le SSE a divers moments clefs à choisi son camp (juil/aout07, jan08)...

    Les chinois ont bien compris que la roue avait tourné en leur faveur, et que le prochain empire mondial historique sera financier ET chinois ou ne sera pas.



  • #2
    Bonjour
    Et d'un autre côté Mr Fiorentino annonce que la chine et les pays émergents vont explosés il prévoit une baisse de 40% des bourses chinoises, alors ?????

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    • #3
      Peut-etre quotes,
      Mais on passe pas du moyen-age à la silicon valley en 10 ans ! (surtout que la Chine reste n'en déplaise à certains une dictature communiste (pleonasme c'est vrai)))
      La chine ne fera pas l'economie d'un crack , et c'est ce qui peut amha lui arriver de mieux pour pouvoir repartir sur des bases saines !!
      Mais quand ? j'en sais foutrement rien !!

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      • #4
        Tant que les matières premières s'échangent en dollars, et tant que les USA ont des bases militaires sur toute la planète, aucun souci pour eux. Point barre. Le reste n'est que détail de bac a sable.
        Le jour ou on achètera le baril de pétrole en Yuan, et qu'on verra des porte avion chinois dans le golf, on verra. Seul les Russes peuvent menacer les États-Unis.


        Source : Peace Pledge Union (http://www.ppu.org.uk/)
        Cliquez pour agrandir

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        • #5
          Citation de : QUOTES (au 14-01-2008 06:42:36)

          Depuis la crise des Subprimes aux USA l'été dernier, chacun sent bien le monde financier occidental trembler. De nombreuses et célébres institutions financières us entre autres ont une santé fragile en ce moment...permettant à des fonds chinois d'opérer des sauvetages financiers inédits jusqu'a présent.(citigroup...)

          Et cette braderie n'est pas prête de s'arrêter(crise financière latente, valorisation du yuan, deficit commercial, flambée des matières premières ).
          Historiquement, on pourrait presque dire que les Chinois se payent les USA à bon compte...et ce n'est qu'un début!!
          D'ailleurs depuis 6 mois, le SSE a divers moments clefs à choisi son camp (juil/aout07, jan08)...

          Les chinois ont bien compris que la roue avait tourné en leur faveur, et que le prochain empire mondial historique sera financier ET chinois ou ne sera pas.







          Bonjour.

          Il n'est pas certain que pour acheter les banques, ce soit à si bon compte que ça. En effet, au fur et à mesure que des informations un peu plus réalistes nous parviennent sur la manière qu'elles ont ou ont eu de fonctionner, on va vers une estimation plus réaliste de leur valeur. Pour certains acteurs, filiales, on sait que c'est zéro sinon pire, et que logiquement, ils ne devraient pas être autorisés à continuer.

          Ce sont plutôt leurs dirigeants ou le milieu qui les environne qui seraient à mettre en cause. On se doute bien que si l'on mise sur elles de manière conséquente c'est pour leur potentiel à venir, quand tout sera nettoyé.
          Comme on est loin d'avoir fini d'estimer combien de temps ça va prendre ni combien ça va revenir pour épurer sans parler des frais nécessaires pour maintenir les capacités de l'outil d'ici là, je pense que ce n'est vraiment pas à bon compte, qu'au contraire, le droit d'entrée devrait être considéré comme élevé.

          Seulement faut-il attendre que les boîtes fassent faillite avant d'investir conséquemment? Je ne parle pas des tradeurs, qui ont des objectifs en principe différents, assez pour ne pas être sensibles à un appel sentimental genre: "Au secours, sauvez nous, pensez à notre avenir commun!".

          Ce que décideront ces gros investisseurs de Chine ou d'ailleurs s'ils disposent vraiment de leviers de commande, c'est dans le futur que ça se passera, tandis que ce qui a amené à ça a été fait par d'autres responsables auxquels selon moi il conviendrait de s'intéresser davantage, donc. S'il existe des entités en mesure ou en droit de s'occuper de ça, comme de nous informer avec un peu plus de rigueur qu'auparavant, mais pour le moment ce n'est qu'en phase de gestation, on dirait.

          Mais je suis d'accord que leurs successeurs vont certainement vouloir en faire autant, il n'y a pas beaucoup de mystère là-dessus pour moi.

          Et puis est-ce que les investisseurs chinois ont le choix? Est-ce que pour pouvoir continuer à vendre leurs produits à leurs plus gros clients ils peuvent se permettre de laisser la confiance continuer à se dégrader.
          Il faut trouver des capitaux d'où qu'ils viennent, sinon la Chine elle aussi pourrait tousser.

          Les solutions sont plus ou moins agréables selon ce qu'on privilégie dans l'éventail des conséquences prévisibles, mais rétablir la confiance et maintenir une activité suffisante constituent des priorités difficilement contournables. Il y a besoin d'équilibre, il faudra bien que tout ça se réajuste, freiner n'y est pas favorable, si ce n'était, pire, périlleux.

          Il y aurait bien le type de formule qui consisterait à lancer de vastes souscriptions au niveau gouvernemental, "à votre bon coeur", mais quelles garanties fournir quand on a si bien accompagné le mouvement, et depuis si longtemps? Car il n'y a pas qu'aux banques qu'a manqué le bon sens, on pourrait presque dire que tout le monde a été dans le coup.

          Je serais surpris que dans la période de préparation des élections US l'on puisse envisager que de grandes décisions soient prises. Pourtant je crois bien que ça urge mais je ne me permettrais pas de m'occuper de ce qui les regarde, je ne voudrais pas me faire engueuler ou traîter d'arrogant.

          On n'en est pas encore à la "franchise", à dérouler la liste des boucs émissaires mais ça ne devrait pas tarder si j'écoute l'air ancien de la coutûme.






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          • #6
            Dagong contre attaque

            Qu'est ce qui vont faire de tout leur papier , des lanternes pour le vendre aux européen ? j'en veux une en forme de Zepplin


            Avec l'agence de notation Dagong, Pékin veut diffuser sa vision financière du monde

            LEMONDE | 03.08.11 | 16h38 • Mis à jour le 06.08.11 | 15h22

            Pékin Correspondance - Bien plus sévère que ses concurrentes anglo-saxonnes, l'agence de notation financière chinoise Dagong a dégradé, mercredi 3 août, la note de la dette souveraine des Etats-Unis, en écho aux inquiétudes chinoises : elle l'a fait tomber de A+ au simple A ; contre AAA pour les agences américaines, même si Standard & Poor's et désormais Moody's ont placé cette note "sous perspective négative".

            Mercredi, l'agence de presse gouvernementale, Chine Nouvelle, a jugé que la levée du plafond d'endettement public américain "ne désamorce pas pour de bon la bombe à retardement de Washington". Plus diplomate, le gouverneur de la banque centrale de Chine, Zhou Xiaochuan, appelle les Etats-Unis à "garder à l'esprit l'intérêt des autres pays".

            Dagong fait un diagnostic net après l'adoption par le Congrès américain, mardi, du texte évitant à Washington le défaut de paiement : "La croissance de la dette américaine dépasse celle de son économie." Pour l'agence chinoise, cette posture - bien plus alarmiste que celle de ses soeurs ennemies - est une manière de mettre en avant ses méthodes alternatives, à l'heure où Moody's, Standard & Poor's et Fitch sont critiquées. Surtout si mûrissait l'idée de créer une agence côté européen, pourquoi pas servir de modèle, ou collaborer par la suite.

            A écouter le patron de Dagong, Guan Jianzhong, dans son bureau de l'est de Pékin, c'est le système de notation qui, depuis trop longtemps, a la tête à l'envers : "Normalement, c'est celui qui prête qui évalue le risque, mais les Etats-Unis sont les plus endettés de la planète et ont les meilleures notes. Ils ont aussi les agences qui notent tous les Etats."

            Puisque la Chine est devenue le banquier de la planète, avec ses 3 200 milliards de dollars (2 260 milliards d'euros) de réserves de change, et que ses entreprises investissent dans le monde entier, la conclusion s'impose d'elle-même. La responsable de l'activité de notation de dettes souveraines de Dagong, Lu Sinan, reste cependant humble sur l'influence actuelle de l'agence : "Nos rapports n'ont pas encore le pouvoir de changer le marché."

            Dagong a été fondée en 1994 et, parmi les cinq agences de notation exerçant en Chine, elle dispose d'un certain crédit auprès des financiers. Un banquier occidental en Chine explique néanmoins que les investisseurs asiatiques sont relativement peu sensibles au guidage de la notation et culturellement davantage intéressés par l'image de l'entreprise ainsi que par le rendement de sa dette.

            Ce n'est que durant l'été 2010 que l'agence s'est lancée sur le fameux marché de l'évaluation de la dette des Etats. Dagong emploie 500 personnes. Mais, avec une vingtaine d'analystes seulement, le bureau chargé de la notation souveraine reste limité. "Nous notions 50 pays en 2010, 67 aujourd'hui, mais, à terme, nous ciblons tous les Etats", explique Mme Lu.

            En ligne de mire, notamment, les pays d'Afrique, "car ils sont importants pour la Chine". Des institutions financières de Malaisie, de Russie, se sont aussi tournées vers Dagong. D'autres, américaines, "sont curieuses de la méthodologie".

            En dégradant à nouveau la dette américaine, l'agence chinoise poursuit sa distribution de claques, entamée le 11 juillet 2010, lorsqu'elle a publié son premier rapport sur les dettes souveraines. Les Etats-Unis ne partaient alors que de AA, avant de tomber, dès novembre 2010, sur fond d'assouplissement monétaire de la Réserve fédérale (Fed), à un modeste A+. Le Royaume-Uni est tombé au même niveau fin mai.

            Chez Dagong, la France est notée AA - et placée en surveillance négative depuis juin. "La dette de la France n'est pas à un niveau inquiétant, rassure He Yi, l'analyste qui suit les finances du pays. Le problème réside dans la faiblesse de la croissance ainsi que dans l'exposition au risque d'autres Etats européens."

            La recette de l'agence de notation conçue en Chine consiste en une pondération inédite des critères d'évaluation. M. Guan explique que Dagong regarde principalement la capacité d'un Etat à contrôler son économie, sa solidité financière et ses réserves de change. La brochure mentionne également "la richesse sociale nouvellement créée".

            De fait, les pays émergents ont la cote auprès d'elle, surtout la Chine. Le dirigisme du Parti communiste, la croissance à 9,5 % et des réserves en augmentation de 1,7 milliard de dollars par jour classent la deuxième économie mondiale parmi les brillants élèves, avec un AA + stable.

            Tout dans le discours de Dagong lie sa montée en puissance à celle de la Chine. Elle n'hésite pas à célébrer dans un communiqué le premier anniversaire d'un discours du président Hu Jintao au sommet du G20 de Toronto, en juin 2010, sur la nécessité de réformer le système de notation des finances de la planète. Comme si les deux jouaient dans la même équipe. D'ailleurs, lorsque le régulateur boursier américain lui refuse, en novembre 2010, le statut d'agence de notation officiellement accréditée à Wall Street, arguant de l'impossibilité de la superviser de l'étranger, Dagong dénonce amèrement une "discrimination contre la Chine".

            "Dagong est totalement indépendante de l'Etat au niveau de son actionnariat, rétorque Guan Jianzhong. Il faut cesser de nous suspecter." Oserait-il, par exemple, contredire le bureau d'audit du gouvernement chinois et écrire que son dernier rapport sous-estime de 375 milliards d'euros la dette accumulée par les autorités locales, comme l'a fait Moody's le 5 juillet ? Le patron de Dagong répond par un nouvel assaut sur ses concurrents : "Moody's n'en sait rien, ils veulent juste déranger la Chine."

            Sa méthodologie inédite, qui, de fait, récompense le dynamisme des pays émergents, reflète une réalité nouvelle, à commencer par le déséquilibre des finances américaines. Mais certains regrettent que Dagong se présente avant tout comme une alternative chinoise. "Ils semblent penser que la séparation entre une agence de notation et un gouvernement est par principe impossible, et donc n'a pas besoin d'être testée, ce qui, au final, doit signifier quelque chose sur leurs propres orientations de notation", dit un professeur d'une grande université chinoise, sous couvert d'anonymat.

            "Les agences de notation américaines n'ont pas eu peur d'attribuer des notes exécrables à des Etats ou des villes des Etats-Unis, bien moins que Dagong, qui, de toute évidence, est largement à la traîne par rapport au marché lorsqu'il s'agit d'évaluer le risque en Chine", constate-t-il.
            Harold Thibault Article paru dans l'édition du 04.08.11

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