Le FESF serait il en train de changer de nature ?
on parle de décuplement de sa force de frappe, de recapitalisation des banques, et non plus uniquement de rachat de dette périphérique.
N'est on pas en train d'assister progressivement à un plan d'une tout autre dimension?
et s'il s'apparentait maintenant au TARP américain ?
"http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Paulson
Le Plan Paulson, ou TARP[note 1], est l'une des mesures mises en place par les États-Unis à partir de septembre 2008 pour faire face à la crise financière de 2008, elle-même enfantée par la crise des subprimes qui a débuté en 2007 et qui menaçait le système financier international. Il s'appuie sur l’Emergency Economic Stabilization Act of 2008, une loi initialement proposée par le Secrétaire au Trésor des États-Unis Henry Paulson et par le président de la Réserve fédérale des États-Unis Ben Bernanke[1].
Initialement, ce plan prévoyait que le Département du Trésor des États-Unis achèterait des actifs toxiques américains, principalement des mortgage-backed securities, de banques faisant affaire aux États-Unis jusqu'à concurrence de 700 milliards USD. Le 11 novembre 2008, Henry Paulson, imitant le gouvernement suédois, a radicalement modifié l'approche retenue : le trésor américain prendra plutôt une prise de participation dans le capital des institutions financières les plus fragiles, augmentant ainsi leurs liquidités[2],[3],[4],[5],[6]. Le 10 décembre 2008, le Congrès des États-Unis a publié un rapport très critique envers la mise en oeuvre du plan. Reprenant la plupart des critiques du Government Accountability Office (GAO) publiées au début du mois de décembre 2008, le rapport mentionne que le trésor américain a « changé ses plans à plusieurs reprises et se demande s'il a une ligne d'action claire »[7]. Le congrès a aussi exprimé à plusieurs reprises son mécontentement à propos de l'exécution du plan.
Les défenseurs du plan affirment que l'intervention dans le marché demandée était essentielle pour prévenir une dégradation plus prononcée dans la confiance envers le système de crédits américain et qu'un refus d'agir mènerait à une dépression économique.
Les opposants affirment qu'un tel plan, rapidement mis au point, est très coûteux, pointent les sondages qui démontrent que le public américain n'approuve pas le sauvetage des banques d'investissements[9], ajoutent que de meilleures alternatives n'ont pas été examinées[10] et que le Sénat des États-Unis a adouci une loi impopulaire en ajoutant des incitatifs qui ont forcé la main à la Chambre des représentants des États-Unis[11],[12]. Par ailleurs, les opposants affirment que puisque la crise provient d'un excédent de prêts et de dettes, ajouter une quantité massive de prêts et de dettes ne fera qu'exacerber les problèmes économiques[13].
Pendant l'exécution du plan, les sommes seront octroyées en trois étapes : 250 milliards de dollars seront immédiatement accordés au Trésor suivis de 100 milliards octroyés, si nécessaire, à la demande du président des États-Unis, puis 350 milliards sujets à un nouveau vote du Congrès des États-Unis[14]. Plusieurs instances officielles surveilleront l'exécution du plan."
récap : on re capitalise partiellement les banques, on achète de la dette périphérique au travers du FESF, quite à en faire une banque et à avoir un gros effet de levier,
on achète du temps le temps de voir
en attendant ça serait bête de passer à côté d'un éventuel rally, même provisoire.
j'ai un mauvais souvenir de TARP donc j'anticipe...
Enfin encore faut il que la Slovaquie vote le FESF initial.
on parle de décuplement de sa force de frappe, de recapitalisation des banques, et non plus uniquement de rachat de dette périphérique.
N'est on pas en train d'assister progressivement à un plan d'une tout autre dimension?
et s'il s'apparentait maintenant au TARP américain ?
"http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Paulson
Le Plan Paulson, ou TARP[note 1], est l'une des mesures mises en place par les États-Unis à partir de septembre 2008 pour faire face à la crise financière de 2008, elle-même enfantée par la crise des subprimes qui a débuté en 2007 et qui menaçait le système financier international. Il s'appuie sur l’Emergency Economic Stabilization Act of 2008, une loi initialement proposée par le Secrétaire au Trésor des États-Unis Henry Paulson et par le président de la Réserve fédérale des États-Unis Ben Bernanke[1].
Initialement, ce plan prévoyait que le Département du Trésor des États-Unis achèterait des actifs toxiques américains, principalement des mortgage-backed securities, de banques faisant affaire aux États-Unis jusqu'à concurrence de 700 milliards USD. Le 11 novembre 2008, Henry Paulson, imitant le gouvernement suédois, a radicalement modifié l'approche retenue : le trésor américain prendra plutôt une prise de participation dans le capital des institutions financières les plus fragiles, augmentant ainsi leurs liquidités[2],[3],[4],[5],[6]. Le 10 décembre 2008, le Congrès des États-Unis a publié un rapport très critique envers la mise en oeuvre du plan. Reprenant la plupart des critiques du Government Accountability Office (GAO) publiées au début du mois de décembre 2008, le rapport mentionne que le trésor américain a « changé ses plans à plusieurs reprises et se demande s'il a une ligne d'action claire »[7]. Le congrès a aussi exprimé à plusieurs reprises son mécontentement à propos de l'exécution du plan.
Les défenseurs du plan affirment que l'intervention dans le marché demandée était essentielle pour prévenir une dégradation plus prononcée dans la confiance envers le système de crédits américain et qu'un refus d'agir mènerait à une dépression économique.
Les opposants affirment qu'un tel plan, rapidement mis au point, est très coûteux, pointent les sondages qui démontrent que le public américain n'approuve pas le sauvetage des banques d'investissements[9], ajoutent que de meilleures alternatives n'ont pas été examinées[10] et que le Sénat des États-Unis a adouci une loi impopulaire en ajoutant des incitatifs qui ont forcé la main à la Chambre des représentants des États-Unis[11],[12]. Par ailleurs, les opposants affirment que puisque la crise provient d'un excédent de prêts et de dettes, ajouter une quantité massive de prêts et de dettes ne fera qu'exacerber les problèmes économiques[13].
Pendant l'exécution du plan, les sommes seront octroyées en trois étapes : 250 milliards de dollars seront immédiatement accordés au Trésor suivis de 100 milliards octroyés, si nécessaire, à la demande du président des États-Unis, puis 350 milliards sujets à un nouveau vote du Congrès des États-Unis[14]. Plusieurs instances officielles surveilleront l'exécution du plan."
récap : on re capitalise partiellement les banques, on achète de la dette périphérique au travers du FESF, quite à en faire une banque et à avoir un gros effet de levier,
on achète du temps le temps de voir
en attendant ça serait bête de passer à côté d'un éventuel rally, même provisoire.
j'ai un mauvais souvenir de TARP donc j'anticipe...
Enfin encore faut il que la Slovaquie vote le FESF initial.
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