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LE SILENCE DES LOUPS (File interdite au moins de 16 dents)
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  • LE SILENCE DES LOUPS (File interdite au moins de 16 dents)

    Bonjour,

    Dans le tourbillon de la crise, je vous propose de partager une valse à 3 temps sur un air de musique intitulé « Danse avec les loups ».

    En préambule, je souhaite rappeler à chacun que la vérité de l'un n'est pas la vérité de l'autre
    et que la seule façon d'approcher un peu la vérité vraie consiste à évacuer toutes les constructions intellectuelles complexes, toutes les théories élaborées sur la base de postulat et toutes les approches idéologiques forcément subjectives.

    Revenir à la base, revenir au fondement, revenir au
    "Tellement simple et évident que pas contestable"
    et là on touchera peut-être du bout du doigt...la VERITE.

    Appliquons ce principe à la compréhension d'une économie mondiale en crise
    et lançons-nous dans une valse à 3 temps :

    Au départ, mon pouvoir d’achat concrêt est ce qu’il est.

    Temps 1 : Je souhaite acheter une voiture et je souscris un crédit pour consommer immédiatement avec de l’argent qui ne m’appartient pas et que je devrai rembourser ensuite
    = je contribue à la vigueur immédiate de l’économie

    Temps 2 : des traites sont prélevées sur ma paie pour rembourser mon emprunt
    = mon pouvoir d’achat net disponible est à présent inférieur à ce qu’il était
    = ma capacité de contribution à la vigueur immédiate de l’économie est affaiblie

    Temps 3 : j’emprunte encore, seule solution pour continuer à consommer immédiatement et pour continuer à contribuer à la vigueur de l’économie
    = le cercle vicieux est installé

    Mon pouvoir d’achat est à présent virtuel, basé sur ma capacité future à faire face à mes échéances de remboursement

    LE SILENCE DES LOUPS / LA VERITE NON DITE
    Les banquiers prélèvent une dîme sur mon pouvoir d’achat sous la forme d’intérêts d’emprunts.

    Quand j’injecte 1 dans l’économie, la diminution de mon pouvoir d’achat est supérieure à 1
    = paiement de la marchandise (va dans l’économie) + coût du crédit (va dans le coffre du banquier)
    L’argent pompé par les banquiers diminue d’autant plus ma capacité à consommer et à contribuer à la vigueur de l’économie.

    Les banquiers peuvent donc s’apparenter à des parasites improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils me rendent captif et amputent à leur profit mon pouvoir d’achat.

    Pourquoi cet assourdissant silence sur cette simple réalité ?

    Pourquoi, s’agissant du rôle des banques dans l’économie, seul le Temps 1 est-il évoqué ?
    Pourquoi les Temps 2 et 3 du mécanisme sont’ils masqués derrière des empilements de démontrations complexes et contradictoires qui noient le poisson ?

    Je ne suis pas en train de dire qu'une économie développée n'est pas complexe.
    Je ne suis pas en train de dire que les analyses et les arguments soutenus par les uns ou les autres n'ont aucune valeur.

    Je constate simplement qu'un amalgame est fait entre tout et son contraire, ce qui fait qu'à l'arrivée, personne n'a clairement tort et personne n'a clairement raison
    et que cette situation profite aux loups.

    Je constate simplement qu'à force de voir pointer par ici des boucs émissaires et de voir dénoncer par là le pointage de boucs émissaires, on se dirige à grands pas vers une "amnistie" générale, préambule à l'amnésie générale qui suivra...
    et que cette situation profite aux loups.

    Je constate simplement qu’en agitant perpétuellement des Etats-Unis contre des états désunis, des états munis contre des états démunis, des juifs contre des arabes, des Gauches contres des Droites, des heures supplémentaires contre des temps partiels, ...on crée des diversions
    et que cette situation profite aux loups.

    Je constate simplement qu’en monopolisant perpétuellement l’attention des gens sur des problématiques complexes, on les détourne de faits et de raisonnements simples
    et que cette situation profite aux loups.

    Face à la religion de l’argent, où sont les défenseurs de la laïcité économique ?

    Pourquoi cet aspect, que je viens de décrire, de la réalité économique n'est-il jamais évoqué dans l'étendue de ce qu'il implique ?

    Pourquoi cette chape de plomb médiatique ?
    Pourquoi la base imposée du modèle économique actuel, à savoir le recours au service des banquiers, à l’endettement à outrance comme levier de croissance, fait-elle figure de postulat intouchable ?

    Quid des journalistes ?
    Quid des politiques ?

    Pourquoi ne font-ils rien d'autres que de brasser de l'air et déplacer de la poussière à la périphérie de la tanière ?

    Labourse

  • #2

    Il n'y a pas que les loups qui savent danser !



    Citation de : PRIEEST (au 04-02-2009 23:48:17)

    Le CAC40 va-t-il faire une valse à trois mouvements ?
    (dans le style d'un triple buttom)



    Pas facile à sculpter !






    http://www.pro-at.com/forums-bourse/topic.php?whic...

    Difficile pour moi de passer du chameau du CAC à la danse du loup !
    A+

    Commentaire


    • #3
      Bonjour Labourse,

      Je suis frappé du fait que, dans l'ouragan qui frappe le monde, les autorités politiques ne font aucun effort pour amender les erreurs du système financier.

      Pourtant les solutions sont connues et évidentes :
      -Séparer les banques de dépot des banques d'investissement comme cela a été déja fait par Roosevelt et abrogé par l'équipe Clinton qui a une énorme responsabilité dans les maux qui nous frappent.

      -Faire disparaitre les paradis fiscaux autant que possible. Ce qui est simple à réaliser. Il suffirait que les Grands Pays refusent toute transaction avec ces territoires.

      Donc les pays sont des victimes complices et consentants du mal qui les affecte.

      Commentaire


      • #4
        Bonsoir,

        Je ne pense pas que les "paradis fiscaux" soient la cause de la crise. De plus appeler un lieu où l'on dispose librement de son capital et/ou revenu est pour moi un endroit normal comparé aux enfers réglementaires et fiscaux comme la France.
        Les vrais responsables sont les pouvoirs publics à vouloir toujours pratiquer la fuite en avant dans les dépenses et les dettes. Comme par miracle le déficit de la France est soi disant égal à l'argent se trouvant dans les paradis fiscaux, mais si l'état disposait de cet argent il en dépenserai encore plus....

        cdlt

        Commentaire


        • #5
          Citation de : vicken123 (au 07-02-2009 19:46:53)

          Bonsoir,

          Je ne pense pas que les "paradis fiscaux" soient la cause de la crise. De plus appeler un lieu où l'on dispose librement de son capital et/ou revenu est pour moi un endroit normal comparé aux enfers réglementaires et fiscaux comme la France.
          Les vrais responsables sont les pouvoirs publics à vouloir toujours pratiquer la fuite en avant dans les dépenses et les dettes. Comme par miracle le déficit de la France est soi disant égal à l'argent se trouvant dans les paradis fiscaux, mais si l'état disposait de cet argent il en dépenserai encore plus....

          cdlt



          Les paradis fiscaux, à titre personnel je m'en moque. Suite aux déboires financiers que nous connaissons, il me parait urgent et indispensable que les pouvoirs politiques se mettent d'accord pour établir un système qui soit sain et durable et réparer les plus grandes sottises qui ont été faites au cours des dernières années.

          Commentaire


          • #6
            Citation de : Labourse (au 07-02-2009 16:37:10)

            Quand j’injecte 1 dans l’économie, la diminution de mon pouvoir d’achat est supérieure à 1




            Bonsoir Labourse,

            Amha, il y a des intermédiaires dans la transaction que tu exposes et qui consiste à acheter de l'argent.

            Elimine les intermédiaires et tu verras que cela ira un peu mieux pour toi mais pas pour ceux que tu auras ainsi éliminés...

            ... D'un autre coté, tout travail mérite salaire et tu dois, quoi qu'il arrive, avoir des intermédiaires; et, s'ils travaillent bien, les rémunérer...

            Tu peux aussi interdire d'acheter de l'argent. Mais là je ne vois pas bien comment tu vas permettre à ceux qui n'en n'ont pas, mais qui ont un savoir faire, de percer, d'autant que le faire savoir, par opposition au savoir faire, coûte cher...

            Tu peux aussi limiter les taux. A ce sujet, Je crois, si mes informations sont exactes, que c'est ce qui est en train de ce passer...

            ...Le problème c'est qu'en ce moment, les taux sont proche de 0 mais que Nessie ( le dinosaure économique, qui N'EST PAS le dinosaure financier ou boursier) a une inertie telle qu'il ne faut pas compter que les résultats soient ressentis dans la rue par le commun de mortels avant 2010. Et encore, en disant cela, je pourrait être taxé (-; surtout en France d'optimiste maladif.

            De quoi faire du miel pour les oursons en peluche de Surfeuse.

            Sympa cette file,
            Au plaisir,
            Stéphane.

            Commentaire


            • #7
              Bonjour

              Je n'ai pas tout compris mais je tiens seulement à intervenir sur cette phrase :"Les banquiers prélèvent une dîme sur mon pouvoir d’achat sous la forme d’intérêts d’emprunts. ".

              J'ai fait la réponse ci-dessous récemment dans mon dernier commentaire dominical pour répondre à une question qui m'était aussi en cause la légitimité d'appliquer un intérêt sur un prêt.
              ----
              En fait il y a beaucoup d'incompréhension sur le sujet des intérêts sur les forums.
              Il y a bien longtemps, alors que la monnaie était saine, la pratique de l'intérêt, et surtout de l'usure, était interdite. Ainsi une personne empruntant 100 pennies remboursait 100 pennies quelques mois plus tard.
              Mais avec les pratiques de certains gouvernements (en fait tous au moyen-âge) les monnaies, ayant toujours la même valeur faciale, étaient allégées en métal précieux (principalement l'argent).
              Et donc la personne ayant prêté 100 pennies alors que le penny contenait 1,30g d'argent pouvait quelques temps plus tard être remboursée avec des pennies contenant 1,17 g d'argent etc …

              Ainsi est née l'idée vers 1545 (en GB) d'autoriser l'intérêt (mais pas l'usure et donc un taux maximum était publié) pour éviter de léser les prêteurs.

              L'intérêt n'est rien d'autre que le prix à payer (par les citoyens) pour laisser aux états le loisir de dévaluer la monnaie.
              ---
              La responsabilité de l'intérêt est à faire porter aux gouvernements qui sont incapables de juguler l'inflation et donc de stabiliser la valeur intrinsèque de la monnaie, pas aux banquiers !

              A+

              Commentaire


              • #8
                Quand j’injecte 1 dans l’économie, la diminution de mon pouvoir d’achat est supérieure à 1
                = paiement de la marchandise (va dans l’économie) + coût du crédit (va dans le coffre du banquier)
                L’argent pompé par les banquiers diminue d’autant plus ma capacité à consommer et à contribuer à la vigueur de l’économie.

                Les banquiers peuvent donc s’apparenter à des parasites improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils me rendent captif et amputent à leur profit mon pouvoir d’achat
                .

                Pas d'accord du tout! les intérêts que perçoivent les banquiers sont leur rémunération, leur marge (entre autres) avec laquelle il font fonctionner " l'entreprise banque". Ce sont des vendeurs d'argent comme il ya des vendeurs de carottes ou de voitures... De plus, ces intérêts, cette marge, sert aussi à payer les frais de personnels donc, cet argent reste bien et alimente l'économie. Je ne suis ni banquier, ni un de leur défenseur, loin ss'en faut, mais se postulat là, désolé ne me parait pas correspondre à la réalité économique.
                Il n'empêche que ce site est super, bravo et merci à tous
                alain

                Commentaire


                • #9
                  Bonsoir,

                  Merci à tous pour la pondération et la courtoisie de vos interventions.

                  Je ne peux pas faire une réponse personnalisée à chacun sur les objections qu’il soulève
                  = cela nous amènerait à entrer dans des débats contradictoires sans fins.
                  Et je ne dispose pour cela ni d’assez de temps, ni d’assez de compétences techniques.
                  Ex de débat : si j'emprunte pour créer mon entreprise (dépenses d'investissement), quid de mes concurrents à qui je vais piquer des parts de marché ?
                  Quid de mes marges quand je devrais me lancer à mon tour dans des dépenses marketing -non productives- pour contrer les dépenses marketing qu'aura, par réaction, engagé mon concurrent, éventuellement en s'endettant ?
                  Quid du pouvoir d'achat de mes salariés que je ne vais pas pouvoir augmenter parce que mes marges sont trop petites ?
                  Penser qu'une dépense d'investissement produit automatiquement de la richesse, c'est être déjà dans l'approche idéologique et passer à côté du débat.

                  Juste ceci, pour qu’il n’y ait pas de malentendu :
                  Oui, tout travail mérite salaire
                  Oui, le conseiller clientèle de la banque est un consommateur qui remet dans le circuit, via son salaire, un peu de l’argent que son organisme m’aura ponctionné
                  Oui, mais tout ça ne pèse pas lourd dans la problématique que je soulève...

                  Bien.
                  Je vois que, pour l’instant, personne ne s’est embarqué sur ma piste de danse.

                  Comment eut-il pu en être autrement après un message aussi « dissident » exprimé en si peu de lignes...


                  Les freins à la compréhension de mon propos sont d’ailleurs quasiment intrinsèques au système économique et financier :
                  = pour qui a une connaissance minimum du système et de son historique et de sa complexité,
                  alors il apparaît « farfelu » de s’attaquer à son système cardiovasculaire = l’endettement.

                  Or, ma réflexion-critique porte justement sur le fait que le coeur du système soit l’endettement (état-entreprise-consommateur...et spéculateur via les effets de levier).
                  Il est impossible à quiconque d’y échapper.
                  Si, en tant que consommateur, je n’ai pas recours au crédit, de toute façon, en tant que contribuable (impôts locaux, impôts sur le revenu...), je verse ma dîme aux prêteurs.

                  L’endettement des Etats a pris des proportions faramineuses en % du PIB et on continue à nous vanter les bienfaits du TEMPS 1 de ma valse du loup.

                  On peut discuter interminablement de tout :
                  Du chiffre exact de l’endettement de l’Etat
                  De la différence entre dépenses de consommation et dépenses dites d’investissement
                  De la politique des taux de la FED ou de la BCE
                  Des politiques de dévaluation monétaire
                  ...interminablement...de tout...
                  pendant ce temps-là, le banquier touche sa dîme.
                  Il ponctionne des sommes que, de fait, les particuliers, les entreprises ou les Etats ne pourront pas mettre ni dans la consommation, ni dans l’investissement
                  = c’est le TEMPS 2 de ma valse du loup.

                  Comprenez-vous qu’en ce TEMPS 2, l’argent que je sors de ma trésorerie pour rembourser mes dettes et en plus payer des intérêts, cet argent qui se désagrège dans ma caisse pour aller s’aggréger avec celui de mes semblables dans le coffre du « banquier », cet argent ne m’est plus disponible ni pour que je consomme, ni pour que j’investisse... ?!?
                  Comprenez-vous qu’en ce TEMPS 2, les arguments du TEMPS 1 sont inversés = ce n’est plus bon pour la croissance, c’est mauvais pour la croissance....mais toujours bon pour le banquier.

                  Et si je veux maintenir malgré tout ma consommation ou mon investissement, alors c’est fort simple = il me suffit de souscrire un nouvel emprunt ou de refinancer mes dettes en repoussant l’échéance de remboursement..sauf que cela aura un nouveau coût.
                  = c’est le TEMPS 3 de ma valse du loup.

                  Dans le n° 153 de Challenges, on trouve en page 18, une interview de Philippe Mills, qui dirige l’Agence France Tresor qui gère les 1000 milliard d’euros de dettes émise par l’Etat et sa trésorerie.

                  On y apprend que la France va émettre 145 milliards d’euros –un record- pour assurer le financement des déficits et « des nombreux emprunts arrivés à échéance, qui avaient été contractés à artir de 2002 lors de la précédente crise ».

                  En 2009, la France va donc emprunter des sommes colossales qui ne seront destinées ni à la consommation, ni à l’investissement...mais au seul remboursement de dettes antérieures.

                  Selon le rapport de la Cour des comptes de juin 2008, (...) la charge des intérêts de la dette publique par actif occupé français est de 2 000 euros par an.
                  (Source : Rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, Cour des Comptes, juin 2008)

                  En me présentant sur la piste de danse, je dispose d’un pouvoir d’achat concrêt :
                  Après 3 pas de danse, mon pouvoir d’achat est devenu virtuel, basé sur ma capacité future à faire face à mes échéances de remboursement.

                  Système pyramidale basé sur la fuite en avant.

                  Bonne santé provisoire virtuelle pour l’économie réelle mais rentes de situation bien réelles pour les banquiers.

                  En 2008, je disais sur la file : Le CAC 40 est un chameau !
                  "(...) la croissance US,
                  piquée aux hormones et artificiellement gonflée par le recours à un endettement dépassant l'entendement.
                  = endettement pour apporter un surplus « artificiel » de croissance (une forme d'avance sur croissance)
                  puis endettement pour apporter....de quoi assurer le remboursement au moins partiel de la dette (creusement du déficit)
                  puis développement de montages insensés pour maquiller la réalité de l'insolvabilité des emprunteurs (état, entreprises, consommateurs)
                  puis inévitable explosion de la bulle du mirage dans le mur du ravin

                  Quel magnifique modèle basé sur l'hyper-consommation immédiate et sur la marchandisation de tout ce qui peut présenter une forme de valeur d'échange.
                  "

                  L'hyper-consommation immédiate, c'est bien ça qui est en cause.

                  = pour hyper-consommer, je dois hyper-m'endetter.


                  Qui a intérêt à ce que les échanges de marchandises et de services s'accélèrent et se multiplient en dehors de toute règles de saine gestion et en transitant systématiquement par l'intermédiaire de leurs bienveillantes ponctions ?
                  QUI

                  ...improductifs et nuisibles qui s'engraissent sur le dos de l'économie réelle : ils me rendent captif et amputent à leur profit mon pouvoir d’achat.

                  La production de richesse est une chose.
                  La captation de richesse en est une autre.

                  Labourse


                  Commentaire


                  • #10
                    Les intérêts payés par les particuliers, les entreprises, l'état, ne posent pas de problème tant que le revenus croissent en rapport.

                    Où le bât blesse c'est lorsque les revenus se stabilisent ou baissent alors que les frais continuent à croître. On en voit la conséquence ici ou là pour les particuliers ou les entreprises.
                    Pour les états on en verra probablement les conséquences dans plusieurs mois ou années.

                    Commentaire


                    • #11
                      Bonjour,

                      -En principe, on est pas obligés d'emprunter.
                      -En suite si on le fait, il me semble normal que la personne qui prête de l'argent prélève un loyer sur cette somme. Les taux d'intérêts sont une rémunération du risque pris par le prêteur (dus à l'emprunteur, durée du prêt, inflation etc.).C'est d'ailleurs pourquoi les taux restent élevés actuellement.

                      A part ça, je présume que tu es également contre le marché obligataire, tous les titres de créances, le marché actions voire tout système de location etc.? Là aussi il y a rémunération des prêts.



                      Commentaire


                      • #12

                        Bonsoir Labourse,

                        En ce moment j'ai vraiment le même sentiment que toi envers les "banquiers" et leurs complices les "politiques".
                        J'ai vraiment une dent (de loup)contre eux.
                        Le problème de notre socièté est qu'elle apprend vite à vivre à crédit,la réalité vient plus tard bien sûr,ne devrions nous pas retrouver quelques valeurs morales et avoir la tête sur les épaules et les pieds par terre.
                        Beaucoup trop de gens ont perdu le sens des réalités ou le bon sens tout simplement.
                        Salutations à la file.
                        Didier
                        La première victime d'une guerre est la vérité

                        Commentaire


                        • #13
                          Le problème c'est que l'on a forcé les gens à vivre à credit pour engraisser les banquiers - ce n'est pas le principe même de "je te prête de l'argent et tu me doit une petite contribution" qui est en cause, c'est que les salaires des gens sont restés quasi-stable face à une montée des prix pour le quotidien à tous les niveaux, donc on a bien obligé les gens à devenir des esclaves des banques afin de survivre pour la plupart, ce système est donc pervers et ses limites ont clairement été identifiés lors de cette crise ;

                          les banques se sont substituées aux augmentation de salaires, qui étaient nécessaires pour la vie quotidienne - après que l'on est besoin d'un plasma 132cm ou pas et qu'on emprunte pour, c'est une autre question...

                          tout le monde est gagnant sauf le peuple : les grosses entreprises se gavent (en plus elles ont la cerise sur le gateau en délocalisant), et les banquiers se gavent, le salarié lambda est au milieu, tiraillé entre eux...

                          Pourquoi croyez-vous que les classes politiques veulent que l'on soit tous proprios alors même que le prix des actifs immobiliers étaient hors de prix?? nous devenions esclaves d'un système, avec des prêt sur 30 ans qui rognent la consommation et la qualité de vie au quotidien -- je pense que c'est ce que LaBourse voulait expliquer.

                          Moi personnellement je n'ai jamais fait confiance aux banquiers, je n'ai jamais emprunté - préféré faire des 70 heures par semaine plutot que de demander 1 seul euro à ma banque...

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                          • #14
                            Pour que le monde tourne convenablement en réalisant le plus de profit(pour certains), il fallait que les "occidentaux" achètent ce que les "émergents " produisaient.Le système fonctionnait tant que les occidentaux avaient suffisamment d'argent mais en délocalisant à outrance, une partie d'occidentaux devenant de plus en plus pauvre avec des salaires progressivement bloqués,il devenait de plus en plus artificiel de maintenir un tel système.Les politiques choisissant toujours la facilité ont un peu partout crû que la construction à outrance de l'immobilier diminuerait le chômage (activité non délocalisable)sans se rendre compte qu'une énorme bulle s'installait.(tant au niveau économique qu'industriel).L'espagne était partie de 15 % de chômage, pour aller à 5 et bientôt revenir à 15 %....
                            En fait, nous risquons de revenir à des principes simples remettant au premier plan l'industrie et l'agriculture.Pourquoi refuser le protectionnisme lorsque les acteurs dévaluent sans arrêt les monnaies ?

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                            • #15
                              Pour en revenir au déficit de l'Etat français,jusqu'à présent, l'impôt sur le revenu permettait de rembourser les intérêts de la dette mais depuis cette année (je crois), il ne suffit même plus.Compte tenu de l'inversion de la pyramide des âges (j'y reviens toujours car cela est capital),il devenait insoutenable à moyen terme de vivre de la même façon (l'insee estimait qu'en 2015 la croissance serait durablement divisée par deux compte tenu de l'énorme évolution de la redistribution pour alimenter fonctionnaires et retraités).En raison de la crise, dans un premier temps, la France devrait mieux s'en sortir que les autres et on entendra même de glorieux économistes prêchaient notre système social.Néanmoins, notre dette restera insoutenable de la même façon que celle des USA mais à moyen terme.Par chance, nombreux sont ceux qui prédisent une bonne inflation pour appauvrir les rentiers et rembourser de facto plus facilement les erreurs du passé....

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