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Marchés: les émotions fortes ne sont pas terminées
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    Marchés: les émotions fortes ne sont pas terminées
    Article de Nathalie Boschat DOW JONES NEWSWIRES

    PARIS (Dow Jones)--C'est un véritable dialogue de sourds auquel on assiste actuellement entre les experts de l'évolution des marchés et les investisseurs. Alors que stratèges et économistes de marché exhortent les investisseurs à garder leur calme, estimant que les facteurs d'une hausse des places boursières restent en place, les marchés continuent de décrocher violemment.

    Le risque, c'est que ce dialogue de sourds se prolonge quelque temps encore, alors que la plupart des grands indices ont cassé des niveaux symboliques entre mercredi soir et jeudi matin.

    A Tokyo, l'indice Nikkei est passé sous la barre des 15.000 points après avoir décroché de plus de 3%, renouant avec ses niveaux de novembre dernier, tandis qu'à New York l'indice Dow Jones a enfoncé la barre des 11.000 points. A Paris, l'indice CAC 40 est même passé brièvement sous la barre des 4.700 points peu après l'ouverture jeudi, retrouvant son niveau de janvier.

    Partout, l'inquiétude est la même. Les récents propos musclés de plusieurs responsables de la Réserve Fédérale américaine, à commencer par ceux du président Ben Bernanke, ont alimenté les craintes de nouveaux tours de vis aux Etats-Unis, là où les investisseurs pensaient que le cycle de hausse des taux entamé il y a deux ans touchait à sa fin.

    Alors que les marchés sont également confrontés à la baisse du dollar et à la hausse des prix du baril, Pierre-Yves Gauthier, stratège chez Oddo Securities, estime que seule la hausse des taux reste la principale interrogation pour le second semestre. "La hausse des prix du baril n'existe qu'en positif pour les indices. Les sociétés pétrolières représentent 12% de l'indice Stoxx 600", explique-t-il.

    "Mais cette problématique taux et inflation a complètement obscurci le thème de la croissance des bénéfices des entreprises, qui demeure intact selon nous" poursuit-il. A tout prendre, les inquiétudes des investisseurs sur la hausse des taux longs sont un reflet de la vigueur de la croissance mondiale, même si celle-ci devrait ralentir en 2006 par rapport à 2005, fait remarquer Pierre-Yves Gauthier.

    Même constat chez les stratèges d'AGF Asset Management. "On est dans un phénomène d'hallucination collective sur l'inflation" s'est exclamé Thierry Deheuvels, directeur général d'AGF Asset Management, lors de la présentation mercredi de la stratégie d'investissement du groupe au second semestre. AGF Asset Management dispose de plus de 60 milliards d'euros d'actifs sous gestion.

    Même si les grandes certitudes qui ont alimenté la hausse ininterrompue des marchés d'actions depuis trois ans - abondance des liquidités, accélération de la croissance mondiale, et taux longs très bas - ont aujourd'hui disparu, les craintes actuelles sur l'inflation sont infondées selon lui. "Les forces déflationnistes continuent à dominer dans le monde et les craintes inflationnistes vont bientôt refluer par absence d'inflation de second tour - transmission de la hausse du prix du pétrole à l'inflation sous-jacente - et par la prise de conscience que les gains de productivité sont toujours élevés", affirme Thierry Deheuvels.

    Ces craintes ont néanmoins fait passer au second plan la progression des bénéfices des sociétés, et occultent le fait qu'hormis le cas des valeurs exposées au dollar, les prévisions de résultats continuent d'être révisées à la hausse. Selon Pierre-Yves Gauthier, les résultats des sociétés de l'indice Stoxx 600 devraient croître de 13% cette année. De quoi alimenter une hausse de l'ordre de 14%, à 350, du Dow Jones Stoxx 600 d'ici fin 2006.

    Selon AGF Asset Management, si le moteur des révisions est intact, il se concentre pour l'instant sur les secteurs les plus cycliques. "Les perspectives de croissance des bénéfices des entreprises ne sont pas remises en cause, surtout pour les valeurs cycliques et industrielles à fort beta", déclare Thierry Deheuvels, ajoutant que le potentiel d'amélioration des marges demeure, même s'il est forcément plus limité que par le passé.

    "Dans ces conditions, difficile de trouver une explication rationnelle à baisse actuelle des marchés d'actions", affirme Pierre-Yves Gauthier. Dans ce contexte, fait remarquer un autre stratège, chacun cherche un mistigri et pointe du doigt les fonds spéculatifs, qui seraient récemment devenus vendeurs nets alors qu'ils étaient dans l'ensemble acheteurs nets au début du premier semestre. Mais en l'absence de données chiffrées sur la performance récente de ces fonds, il est difficile de valider une telle explication.

    Le stratège d'Oddo souligne qu'avec un ratio cours sur bénéfices de l'ordre de 13, les marchés d'actions européens sont particulièrement attrayants. Un niveau qui se compare avec un PE de l'ordre de 24 lors de l'éclatement de la bulle des années 2000.

    Reste que les investisseurs ne semblent pas disposés aujourd'hui à prêter une oreille attentive à un tel discours. Pour Pierre-Yves Gauthier, c'est la publication des résultats du deuxième trimestre qui devrait permettre aux investisseurs de retrouver leur sang-froid. Mais elle ne doit pas intervenir avant la mi-juillet. D'ici là, il vaudra mieux avoir les nerfs solides.

  • #2
    Tabata, je me pose une question toute simple :
    Existe-t-il un tableau qui présenterait l'évolution sur 30 ans(si possible) de la masse monétaire mondiale, qui compose l'ensemble des bourses ?

    Bien souvent, une idée classique est répandue =
    Quand certains gagnent, d'autres à côté perdent, un équilibre étant indispensable, comme entre deux vases communicants ou plutot un sablier.

    Personnellement, je conçois que le fonctionnement d'une bourse en elle-même puisse avoir une telle exigeance, surtout lorsque elle doit avoir des comptes équilibrés. Et on peut comprendre à ce moment là que Euronext cherche à s'associer avec un autre gros pour pouvoir faire face aux cycles du sablier, à certains déséquilibres qui se rattrapent dans un temps plus ou moins long. Il faut être costaud pour tenir.

    Mais je considère que ce ne serait qu'un problème de fonctionnement interne des bourses, à moins que je ne me trompe. Les masses monétaires, elles, me semblent croitre avec une grande vitesse, au profit de certains gros investisseurs.

    Je crois que les investisseurs institutionnels ne se soucient pas de cet équilibre des gains et des pertes, que c'est le cadet de leur soucis, qu'ils s'en balancent.

    Tout çà n'est pas clair dans mon esprit. Si tu peux, Tabata, nous faire profiter de ton expérience en ce domaine, Merci d'avance.

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    • #3
      Nathalie Boschat ---elle ne fait que donné son petit avis, qui ne compte pas grand chose--sans poids, c'est le dernier avis qui m'interesse......

      Pierre-Yves Gauthier /d'AGF Asset Management, 60 milliards d'euros d'actifs sous gestion- lui il achete pour le long et tres tres tres long terme......jusque la failite........comme vivendi.....son avis m'interesse gurrre plus

      60 milliards c'est petit ca pese meme pas Bil GATES.....

      Commentaire

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