Les marchés reprennent des couleurs et c’est le vert vif qui s’impose malgré des déclarations de politique monétaire traditionnellement défavorables aux marchés.
Oubliée jusqu’à présent, la donnée inflationniste revient incidemment sous les projecteurs et c’est avec elle que les responsables américains semblent désormais vouloir composer. C’est aussi dans l’intervalle où le baril de pétrole perd 20% en quelques séances…pour le timing, il aurait été difficile de faire moins bien… Désormais, c’est d’elles-mêmes que les contradictions se mettent au grand jour…
Quoi qu’il en soit, la communication sur un dollar fort n’a pas ébranlé les bourses qui ont regagné près de 10% en quelques séances. A croire que les baisses de taux antérieures auraient produits leurs effets bénéfiques et - comme dans les cycles habituels – la remontée des taux sera rapidement suivie par une reprise de l’activité et un nouveau boom de la consommation.
Comme par magie, l'économie américaine retomberait à nouveau sur ses pattes et l’américain poursuivrait son rêve en finançant une Xème maison à crédit…
Entre rêve et cauchemar, la frontière est souvent tenue…
Revenir ici sur la situation d’impasse dans laquelle l’économie américaine se trouve ferait peu sens puisque les faits sont connus et d’ores et déjà remarquablement expliqués, ici et là par exemple :
http://tropicalbear.over-blog.com/
http://www.liesi.eu/category/blog-de-denissto/
Finalement, seul Wall Street résiste à coups d'injections, car l'économie plonge. Si des indices objectifs de croissance des prix étaient publiés, on constaterait sur le champ que les USA sont entrés de plain-pied en récession...
Le dollar ne tient qu'à un fil et les perspectives de hausse des taux est sans doute l'ultime solution pour tenter d'éviter un retrait massif de capitaux étrangers qui serait un véritable tsunami pour l'économie, la finance et la géopolitique américaine. Nul besoin de rappeler que les dettes américaines, tant publiques que privées, sont substantiellement détenues par l’étranger, l’Asie en particulier.
Pour mémoire, le graph ci-dessous en donne une bonne illustration de la détention des obligations de l'Etat américain bien qu’une actualisation s’impose. Il est visible ici :
http://www.trendis-yourfriend.com/2008/07/point-su...
Dans ce cadre, il est donc logique, sinon vital, que dans une période d’extrême défiance, des perspectives de hausses de taux soient avancées… Mais à quel prix ? Un Dow Jones à 5000 points ?
Les liquidités restantes risquent alors d’aller voir ailleurs. L'immobilier, les actions et les obligations délaissées, l'or sera sans doute l'actif montant... un rapport très complet sur l'or est visible ici :
https://www.sparkasse.at/sPortal/ebcom_en_0198_ACT...
Pour le reste, c'est le spectre de la déflation qui pointe comme je l’ai déjà écrit ici :
http://www.trendis-yourfriend.com/2008/06/dflation.html
Qu'il y ait par la suite réforme du système financier mondial sous une forme ou une autre, cela n'a finalement guère d'importance car une chose est certaine : l'économie et la géopolitique mondiale sont à un tournant avec des colosses montant et d'autres sur le point de vaciller.
Il est fort probable que le dollar ne soit plus la (ou la seule) monnaie de réserve mondiale dans quelques années ou même avant. Une diversification générale des réserves des banques centrales au profit de l'or (dont la part n'a cessé de se réduire jusqu'à présent) et des autres devises au détriment du dollar est le scénario que je privilégie.
Et des américains qui ne jouiront plus du privilège hors catégorie d’impression discrétionnaire de papier qui leur permettait de financer tout et n'importe quoi.
Oubliée jusqu’à présent, la donnée inflationniste revient incidemment sous les projecteurs et c’est avec elle que les responsables américains semblent désormais vouloir composer. C’est aussi dans l’intervalle où le baril de pétrole perd 20% en quelques séances…pour le timing, il aurait été difficile de faire moins bien… Désormais, c’est d’elles-mêmes que les contradictions se mettent au grand jour…
Quoi qu’il en soit, la communication sur un dollar fort n’a pas ébranlé les bourses qui ont regagné près de 10% en quelques séances. A croire que les baisses de taux antérieures auraient produits leurs effets bénéfiques et - comme dans les cycles habituels – la remontée des taux sera rapidement suivie par une reprise de l’activité et un nouveau boom de la consommation.
Comme par magie, l'économie américaine retomberait à nouveau sur ses pattes et l’américain poursuivrait son rêve en finançant une Xème maison à crédit…
Entre rêve et cauchemar, la frontière est souvent tenue…
Revenir ici sur la situation d’impasse dans laquelle l’économie américaine se trouve ferait peu sens puisque les faits sont connus et d’ores et déjà remarquablement expliqués, ici et là par exemple :
http://tropicalbear.over-blog.com/
http://www.liesi.eu/category/blog-de-denissto/
Finalement, seul Wall Street résiste à coups d'injections, car l'économie plonge. Si des indices objectifs de croissance des prix étaient publiés, on constaterait sur le champ que les USA sont entrés de plain-pied en récession...
Le dollar ne tient qu'à un fil et les perspectives de hausse des taux est sans doute l'ultime solution pour tenter d'éviter un retrait massif de capitaux étrangers qui serait un véritable tsunami pour l'économie, la finance et la géopolitique américaine. Nul besoin de rappeler que les dettes américaines, tant publiques que privées, sont substantiellement détenues par l’étranger, l’Asie en particulier.
Pour mémoire, le graph ci-dessous en donne une bonne illustration de la détention des obligations de l'Etat américain bien qu’une actualisation s’impose. Il est visible ici :
http://www.trendis-yourfriend.com/2008/07/point-su...
Dans ce cadre, il est donc logique, sinon vital, que dans une période d’extrême défiance, des perspectives de hausses de taux soient avancées… Mais à quel prix ? Un Dow Jones à 5000 points ?
Les liquidités restantes risquent alors d’aller voir ailleurs. L'immobilier, les actions et les obligations délaissées, l'or sera sans doute l'actif montant... un rapport très complet sur l'or est visible ici :
https://www.sparkasse.at/sPortal/ebcom_en_0198_ACT...
Pour le reste, c'est le spectre de la déflation qui pointe comme je l’ai déjà écrit ici :
http://www.trendis-yourfriend.com/2008/06/dflation.html
Qu'il y ait par la suite réforme du système financier mondial sous une forme ou une autre, cela n'a finalement guère d'importance car une chose est certaine : l'économie et la géopolitique mondiale sont à un tournant avec des colosses montant et d'autres sur le point de vaciller.
Il est fort probable que le dollar ne soit plus la (ou la seule) monnaie de réserve mondiale dans quelques années ou même avant. Une diversification générale des réserves des banques centrales au profit de l'or (dont la part n'a cessé de se réduire jusqu'à présent) et des autres devises au détriment du dollar est le scénario que je privilégie.
Et des américains qui ne jouiront plus du privilège hors catégorie d’impression discrétionnaire de papier qui leur permettait de financer tout et n'importe quoi.
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