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« la France est un marché prometteur ».
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  • « la France est un marché prometteur ».


    bonjour

    Fiançailles de Bernard Attali avec le fonds TPG

    Bernard Attali, énarque de 60 ans, devient le « country advisor » du fonds Texas Pacific Group (TPG). Il prend ainsi la tête des activités d'investissement en France du fonds américain.

    Avant ces fiançailles, ce commis de l’Etat français a été conseiller maître à la Cour des comptes et président d'Air France de 1988 à 1993. Il a également présidé la Banque Arjil et puis la Bankers Trust France avant de devenir vice-président Europe de Deutsche Bank.

    Cette union intervient au moment où TPG annonce vouloir augmenter son fonds « TPG Partners IV ». Selon un porte-parole de TPG, le recrutement de Bernard Attali démontre que « la France est un marché prometteur ».


  • #2
    La France c'est longtemps faîte une gloire de déclarer que ses salariés étaient parmi les plus productifs au monde ce qui lui permettait d'être un pays riche bien que travaillant beaucoup moins d'heures que la majorité des pays de l'OCDE.La France voire l'Europe risquent de ne plus être des marchés prometteurs.

    La rabat-joie Banque de France vient de publier, dans son Bulletin de janvier, une remarquable et alarmante étude sur la productivité, ses déterminants et ses évolutions récentes au niveau international. Elle conclut que la Marquise a du mouron à se faire...Tandis que les Etats-Unis accélèrent leur productivité depuis le milieu des années 1990, l'Europe ralentit au contraire et, entre les deux rives de l'Atlantique, l'écart se creuse désormais d'un bon point par an. Comme la productivité est le moteur principal du niveau de vie des nations, si cette évolution perdure, il y aura bientôt autant de différence entre les Etats-Unis et l'Europe qu'il y en a aujourd'hui entre l'Europe et l'Ouzbékistan. Nous n'haboiterons plus la même planète. Nous assisterons dans le domaine économique au même divorce radical que nous connaissons déjà en matière militaire et diplomatique.

    http://www.lemonde.fr
    /web/article/0,1-0@2-3208,36-353037,0.html

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    • #3
      En Europe, le taux de croissance de la productivité du travail a été de 1.1% durant les années 95-2000 contre 2.4% dans les années 80. Aux USA, c'est l'inverse. Il était de 1.2% dans les années 80 contre 2.3% dans la période 95-2000. Plus de paradoxe de Solow. Les NTIC et les gains de productivité se lisent bien dans les statistiques US. Côté innovation, on est sérieusement à la traîne. 1.9% du PIB en R&D en Europe contre 3% aux USA. Côté politique macro-économique, nous on a une politique monétaire qui doit lutter contre l'inflation et des politiques budgétaires qui doivent bannir tout déficit. Les américains, eux,n'ont que le mot croissance en tête (parfois c'est un peu fuite en avant). C'est plus pratique quand même pour diffuser l'innovation. J'ai du mal à croire ceux qui soutiennent la thèse de "l'émergeance d'une zone €".

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      • #4
        bonsoir

        Rapport du Conseil d'Analyse Economique(CAE) n° 40 donné à Raffarin au mois de Mai 2003

        La France est-elle compétitive ? Qu'entend-on par compétitivité ? Est-ce la capacité à vendre moins cher, ou de meilleure qualité, ou est-ce la capacité à attirer les capitaux et les cerveaux dans une économie globalisée ? Ensuite, quel crédit accorder aux classements de pays ? La fiscalité joue-t-elle un rôle crucial pour la localisation des entreprises ? Telles sont les questions que le rapport de Michèle Debonneuil et Lionel Fontagné aborde, en se fondant à la fois sur les développements récents de l'économie internationale et sur des analyses statistiques. Il précise la notion de compétitivité et rejette les différents classements de la France en termes de niveau de vie ou d'indicateurs composites. Il dresse un tableau plutôt satisfaisant des performances commerciales de la France sur longue période, mais s'inquiète de sa spécialisation industrielle au sein de l'OCDE, plus tournée vers la moyenne-haute technologie que vers la haute technologie. Le rapport prône enfin une approche coopérative européenne pour promouvoir la compétitivité des économies à long terme. Hostile à la concurrence fiscale qui porterait atteinte au modèle social européen, il est favorable à une coopération européenne en matière d'impôt sur les sociétés. Il est commenté par Jean-Paul Fitoussi et Jean-Luc Tavernier et accompagné de six compléments.

        http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP...

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        • #5
          Merci jcs pour le lien. Bon, ça fait 250p quand même.
          Pour moi, pas de doute "l'impérialisme moderne" s'appuie sur la capacité d'innovation, plus vraiment sur l'exploitation des ressources des provinces comme c'était jadis le cas. Or l'Europe d'aujourd'hui (comme la France) profite toujours du progrès technique, mais ne le conçoit plus. Le savoir se concentre à à San Francisco, plus à Paris, Londres ou Berlin.

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