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  • Allemagne

    Depuis la réunification en 1990, 1 250 milliards d'euros ont été déversés dans les nouveaux Länder et 90 vont encore l'être en 2004. «Pour quoi faire ?», demande en une le magazine qui a déclenché un véritable débat. Selon Klaus von Dohnanyi, ancien maire SPD de Hambourg et chef du groupe d'experts, la «reconstruction de l'Est est responsable d'au moins deux tiers de la crise actuelle». Si l'Ouest s'est ruiné en voulant remettre l'Est à niveau, avec un taux d'endettement qui a doublé en quinze ans, l'Est ne s'en porte pas mieux. Le taux de chômage y est passé de 10 % en 1991 à 18,5 % aujourd'hui, la population de 18 à 17 millions, preuve que les citoyens imaginent leur avenir ailleurs.

    http://www.liberation.fr/page.php?Article=192342

  • #2
    Salut.

    C'est peut-être un espoir pour une délocalisation qui marche pas à tous les coups!

    Que faire?

    C'est un petit résumé de l'agrandissement de l'Europe, il n'est pas certain que ça marche pour les nouveaux dans tous les cas de figure.

    J'ai l'impression que certains pays ne suscitent pas autant d'attraits que d'autres, et cela promet quelques tiraillements, dans les années à venir.

    Cela me semble difficile d'escompter, que sans une augmentation significative du budget européen, dans la part des PIB extrêmement restreinte d'environ 1% actuelle, on puisse corriger ce que même des états puissants, pour une partie de leurs régions sinistrées, régions qui parfois, comme dans ce cas, représentent la valeur de plusieurs petits pays réunis, en population, tout se passe aussi bien que par le passé pour remettre sur pied des économies au plan local.

    Surtout que les politiques nationales, comme dans le cas de l'Allemagne, ne sont pas toujours très appréciées par la part de leur électorat la mieux lotie.

    L'Europe a du chemin à faire, mes amis, les problêmes sont nombreux, volonté politique à l'échelle européenne tant en matière de soutien économique et d'investissement dans les infrastructures de tout type, constitution d'entités de crédit ou d'investissement de grandeur européenne, pour des projets à une échelle européenne et non pas dans une mentalité d'épicier, projets de recherche d'envergure à l'échelle européenne, mais encore en ce qui concerne au moins l'éducation supérieure, les universités, budgets pour la transition en douceur vers une Agriculture plus en phase avec le temps et la prise en compte des détresses qui ne manqueront pas d'arriver dès l'entrée effective des dix nouveaux arrivants sur ce plan là.

    Je pense qu'il va y avoir de très sérieuses désillusions dans certains pays arrivants, et seule l'Europe, si elle prend la mesure des enjeux, si elle arrête de pinailler entre les petits comptes d'apothicaires de chacun de ses membres, tels notre gouvernement, peut résoudre à terme ces changements radicaux dans la vie de dizaines de millions de gens.

    Ces gens ont raison de craindre des revers de fortune, pour pas mal d'entre eux.

    L'Europe les emmène, mais nous emmène aussi dans de sévères désillusions, au moins pour une partie des populations de la majorité des pays.

    Il faut prévoir mieux que cela n'est fait, et c'est peu de le dire.

    Les souffrances, les cris arriveront très vite.

    L'Europe, ses plus grands Etats, et ceux qui sont les plus riches, vont-ils agir pour pallier aux ennuis? (la Suisse? )

    Cela n'en prend pas le chemin, car chacun pleure sa misère, ses déficits, n'écoute que son épicerie.

    A plus, merci Providence.

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    • #3
      Mille deux cent cinquante milliards d'euros consentis par la RFA, puis l'entité "Allemagne réunifiée", pour "aider" l'ancienne RDA, cela parait invraisemblable, même en 14 ans environ!

      Es-tu sur de ces chiffres?

      Si ces chiffres sont réels, rendez vous bien compte que l'Europe, avec son budget miséreux de 1% environ des P.I.B., a grand souci à se faire pour financer les investissements nécessaires, non seulement envers les nouveaux arrivants, mais encore si elle veut poursuivre son effort quant aux régions anciennes qui nécessitaient une intervention profitable mais qui ne sont pas encore sorties toutes de l'auberge, sans parler de son action vers le Moyen Orient et l'Afrique!!!!

      Réfléchissez bien à la hauteur des enjeux pour minimum, les dix ans à venir, ne serait-ce que pour financer ce qui est déjà engagé, promis!!!!

      A Providence (et à d'autres) de répondre, et ne pas seulement se contenter de lancer des débats intéressants!!

      (les données, c'est bien, la volonté, la direction d'idée, c'est indispensable!!!)

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      • #4
        Mais quelle erreur, de la part du gouvernement Kohl, d'avoir échangé un mark de l'est contre un mark de l'ouest alors qu'en réalité, la parité était de 6 contre un. Et contre l'avis de la Buba en plus.
        Pourquoi donc le gouvernement de l'époque s'est-il entêté à fournir un pouvoir d'achat aux Allemands de l'est égal à celui de l'ouest?
        Alors que l'outil productif brillait par sa vétusté, sa désuétude, son manque total d'efficience. La productivité, n'en parlons même pas...
        Il fallait d'abord s'atteler à changer les mentalités. Depuis la Réunification les Ossis ne sont pas devenus plus entrepenants, ils n'ont pas fait l'effort de s'adapter. L'esprit d'entreprise à l'est vient des Wessis qui ont racheté les sociétés, les terrains...

        Je complèterais mon point de vue quand j'aurais le courage de relire mes cours d'éco allemande.
        a+

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        • #5
          Partie de citation du post de préambule:

          """ Si l'Ouest s'est ruiné en voulant remettre l'Est à niveau, avec un taux d'endettement qui a doublé en quinze ans, l'Est ne s'en porte pas mieux."""

          TARATATA!

          Qui peut s'imaginer qu'en seulement quinze ans l'on puisse remanier un système industriel aussi lourd, et que cela ne coûte rien?

          Ce sont des défis!

          Il était bien plus facile de mettre en place le plan Marshall, l'air de rien!

          Cette citation montre combien les forces de communautarisme et d'égoïsme, conservatrices empêchent d'avancer, et combien est dure encore à ceux qui sont en charge des décisions budgétaires, de sacrifier leur carrière politique à ce qui leur apparaît incontournable.

          Il eût fallu que l'Europe paricipe bien plus firtement à ces nécessaires engagements, montre combien elle voulait accompagner la chute du mur.

          Sera-t-elle aussi sourde à l'avenir?

          OUI!!!!!

          En n'aidant pas l'Allemagne, l'Europe se saborde elle-même, saborde le gros moteur économique! (vision de Scrut)

          Commentaire


          • #6
            La réunification c'est fait à ce taux pour ne pas spolier les petits épargnants est-allemands.
            La décision était de nature politique.

            Le chiffre je n'en suis pas sûr.Mais il expliquerait pourquoi l acroissance en Allemagne patine depuis la réuunification.

            L'Europe orientale coutera moins cher à l'Europe occidentale parce que leurs citoyens restent des étrangers et non pas des électeurs comme l'étaient devenus les allemands de l'Est.
            Les pays de l'Est étant passés par une période de 15 années de transition,certains ont réussit à créer une "classe" d'entrepreneurs qui saura profiter de l'argent venu d'occident pour espérons-le tirer toute la population avec eux vers l'enrichissemnt.Les allemands de l'Est sont passés directement du communisme au capitalisme,ils s'y sont un peu noyés.

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            • #7
              Bonjour
              Juste un mot pour dire qu'en france on se rapproche de l'allemagne, on est comme l'allemagne, on a le meme déficit que l'Allemagne......du moins c'est ce qu'on nous répète....mais les chiffres sont impressionnant mais les Allemands ont dilapidé leurs réserves grace aux politiques, tx de change et surtout comme il est indiqué non controle de l'utilisation des fonds par les nouveaux landers......Délire de grandeur politicienne à la française alors qu'à l'ouest la mentalité raisonnable et pragmatique....
              Résultat l'Ouest contre Est car on a déshabillé paul sans habiller Jacques et comme dit un changement de mentalité prend minimum une génération (dans le cadre éco actuel 2 ou plus...)
              Mais je peux vous dire que la façon d'évoluer des allemands malgré que l"EXEPTION FRANCAISE" qui essaye de déteindre sur la société allemande réagit de façon bcp plus rapide et pragmatique que chez nous.....France allemagne moteur de l'europe GB allemagne dans peu de temps???????? Question ouverte....

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              • #8
                citation :
                Citation de Langouste

                Mais quelle erreur, de la part du gouvernement Kohl, d'avoir échangé un mark de l'est contre un mark de l'ouest alors qu'en réalité, la parité était de 6 contre un. Et contre l'avis de la Buba en plus.
                ...


                Petite correction : l'echange 1:1 ne concernait pas tous les montants, il y avait des palliers par personne et une partie a ete echange en 1:2 et 1:3 (sachant que la vrai parité se situait quelque part entre 1:6 et 1:8 environ...).

                La moyenne se situait a 1,81 selon la source que je viens de trouver :
                http://earth.prohosting.com/khdit/Misc/EURO_1.html

                C'etait une volonte politique du gouvernement Kohl pour faire adherer les Ossis a la Bundesrepublique sans se sentir harnaque...

                Pour ceux qui lisent l'allemand :
                "1. Juli 1990
                Tag der Währungsunion zwischen der Bundesrepublik Deutschland und der Deutschen Demokratischen Republik (DDR).
                In der DDR wird als alleiniges Zahlungsmittel die D-Mark eingeführt. Dazu werden 28 Millionen D-Mark in Münzen und Scheinen in rund 10.000 Ausgabestellen in der DDR verteilt.
                Der Umtausch erfolgt im Verhältnis 1:1, 1:2 bzw. 1:3 (im Mittel zu 1:1,81)."

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                • #9
                  la faiblesse de la croissance allemande s'explique aux deux tiers par le coût du rattrapage des «cousins». Les transferts représentent tous les ans environ 4% d'un PIB qui stagne ou augmente à peine.


                  En termes absolus, l'Ouest a fait parvenir à l'Est la bagatelle de 1 250 milliards d'euros depuis 1991 au titre de la «reconstruction» et l'endettement per capita en ex-RFA n'a fait que croître : 3 933 euros en 1991, quand la migration des capitaux était de 73 milliards, pour atteindre 6 796 euros en 2003, l'année où les transferts bruts ont totalisé 116 milliards.

                  Le calcul des contributions nettes – c'est-à-dire corrigées du produit des impôts levés dans les Länder de l'ancienne RDA – fait apparaître pour 2003 un total de 83 milliards, soit un tiers du PNB de l'ex-RDA. Près de la moitié de cette manne colossale, 52 milliards ou 45% des transferts nets, va aux dépenses sociales, allocations chômage et fonds de retraite. Tout aussi peu générateurs de croissance, 24 autres milliards (21%) sont destinés à compenser la faiblesse du produit de l'impôt. Seuls 15 milliards (13%) passent en investissements directs, aux côtés de 10 milliards (9%) déboursés pour l'aide aux entreprises.

                  Voilà sans doute la raison de l'échec. Le taux de chômage est en moyenne de 20% à l'Est, contre 8,4% à l'Ouest. La population y a diminué d'un bon million d'habitants, les jeunes bien formés s'installant à l'Ouest. Depuis 1997, la croissance en ex-RDA ne dépasse plus guère celle de l'Ouest. Quand bien même lui serait-elle durablement supérieure, de 2% par exemple, un Land comme la Saxe mettrait trois décennies avant d'arriver à 80% de la richesse par tête ouest-allemande.

                  Bref, il faut changer d'approche. D'ici à 2019, la poursuite de l'aide occidentale est garantie, à hauteur de 156 milliards au minimum.


                  http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20040410.FIG0026.html

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                  • #10
                    Lutz Trümper a attendu six ans son F1-cuisine décroché comme le gros lot en 1985. Alors professeur à l'université de Magdebourg, il se souvient de la prophétie du maire de l'époque, au jour de la réunification, en 1990 : «Nous vivrons dans dix ans dans une métropole de 500 000 habitants.» Trümper a, depuis, été élu maire d'une ville en pleine hémorragie. Les jeunes fuient un chômage qui touche plus de 20 % des actifs et il ne reste que 230 000 des 300 000 habitants recensés en 1990. La crise du logement s'est inversée ; le manque a fait place à la pléthore. 25 à 30 % des appartements sont vides.

                    Mégalomane. La capitale de la Saxe-Anhalt n'est pas un cas isolé mais une illustration parmi d'autres des ratés économiques et sociaux de la réunification pointés dans un rapport explosif commandé par le gouvernement (lire ci-contre). Le chômage, l'exode, le mal vivre de l'Est, y sont considérés comme les effets d'une gabegie générale dans des nouveaux Länder irrigués depuis 1990 par 1 250 milliards d'euros de subventions. Une négligence considérée comme responsable de la crise que traverse l'ensemble de l'Allemagne.

                    Mégalomane et enthousiaste, Magdebourg avait fait construire à tour de bras au début des années 90, exonérant d'impôts les investisseurs, bradant des terrains publics, accordant des permis par milliers. D'ici dix ans, 20 000 logements financés par l'Ouest vont être dynamités dans la ville, toujours grâce à l'argent de l'Ouest, dans le cadre d'un programme qui n'épargne aucune ville de l'ex-RDA.


                    La suite,
                    http://www.liberation.fr/page.php?Article=197005

                    Commentaire


                    • #11
                      Qu'est-ce que ça veut dire, dans l'article de Providence, "l'argent de l'ouest"?

                      C'est leur argent, c'est le même argent pour tous, bordel!!!!

                      C'est fini, la R.F.A. et la R.D.A., il faut débarquer!!! qu'est-ce que c'est que cet ostracisme?

                      C'est l'intérêt de tous, on ne peut pas opposer les intérêts des uns et des autres, comme cela se produit souvent dans un pays aussi petit que la Belgique!!!

                      Je ne critique pas Providence, bien sûr. Au contraire!

                      Comment on peut raisonner comme ça?

                      Cela revient à opposer le sud et le nord de l'Italie, et ainsi de suite.

                      On construit l'Europe et on peut encore rester scotché sur son usufruit lopinier?

                      C'est terrible que des gens puissent avoir assez de crédit pour pouvoir publier de telles absurdités, en refus total d'avancer!

                      C'est ce que je disais plus haut, les forces conservatrices n'ont pas fini de freiner et de regretter leurs sous!

                      Incroyable! Et ceci, c'est en Europe, mais c'est chez nous aussi!

                      Et ce sont les mêmes gens qui veulent nous inciter à choisir les "bonnes réformes", celles qui vont dans une super modernité de leurs intérêts perso.

                      Génial, renversant.

                      En Allemagne comme en France, les "regretteux" de ce qu'ils n'ont pas encore sorti de leur poche se verront, je pense, dans pas aussi longtemps qu'ils le croient, sévèrement repris en main par la force de la rue!

                      Et la force de la rue ne fait pas dans le détail, elle est aussi aveugle que la force qui l'y a mise! Désolé, encore une sentence parfaitement discrétionnaire, mais il faut quand même se méfier des retours de vapeur que suscite la souffrance, et notamment ne pas sous-estimer la force des faiblards ou réputés comme tels.

                      D'un autre côté, on peut dépenser des milliards de deutschmarks pour pas grand chose, à ce qu'il semble.

                      Du moins une bonne partie de ces milliards.

                      Je dois reconnaître qu'il m'aurait été bien délicat de dresser les priorités des dépenses à engager.

                      Mais le temps passe, et on a l'impression que ça n'a guère avancé, qu'il y a eu beaucoup de gaspillage, doublement pervers.

                      Mais les gaspillages, c'est une donnée constante, partout.

                      Rose26 me disait, il y a un certain temps, que "le plan" (gaulien), la plannification était une donnée périmée, qui s'apparentait au vieux style de gouvernement d'une France, par exemple, c'est à dire un pays qui par certains côtés, pouvait ressembler en cette matière, à ceux de l'Est.

                      Dans des cas comme ça, je ne vois aucune péremption.

                      On définit des objectifs à atteindre, et la question des sous passe après.

                      Beaucoup de sous ont été dépensés, et à lire cela, je vois que les objectifs, longtemps après la chute du mur, ne sont pas atteints, grèvent l'Allemagne, qui n'est plus séparée en deux dans mon esprit, et grèvent aussi l'économie européenne.

                      Combien d'années encore faut-il compter pour que l'Allemagne reprenne une force qui profite, en particulier, à la France?

                      On n'en voit pas le bout!

                      Mais en attendant, à vous lire, puisque vous êtes majoritaires à le penser sur ce site et ailleurs, vous avez raison de regarder vers l'ouest qui se trouve de l'autre côté de l'Atlantique, à espérer que la rémission des pêchés ne peut faire autrement que venir de là.

                      Vous avez certainement raison d'attendre que ce formidable booster d'artifices plus beaux les uns que les autres songent à sonner à votre porte quand il lui plaira de le faire.

                      Résolvons nous donc à attendre le salut, qui ne pourra faire autrement que venir de là-bas.

                      Mais le moins marrant aussi est à attendre de la même provenance.

                      Quand? C'est tout l'objet de l'analyse!

                      Mon camp à moi, et non pas quant à moi, c'est choisir que l'Europe fonctionne, c'est l'Allemagne à aider, celle qui a beaucoup contribué au moins financièrement à de véritables avancées, y compris en France.

                      Et oui, c'est plus ma priorité que l'anglais, qui lui la joue seulâbre!

                      Je n'ai rien contre l'originalité!

                      Mais j'aime pas que l'on me triche!

                      Et ça, c'est pas le genre de l'Allemagne, depuis qu'elle et les autres ont fondé l'Europe!

                      A plus!

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                      • #12
                        Cela revient à opposer le sud et le nord de l'Italie, et ainsi de suite.
                        Les allemands ont à la différence des italiens été séparés en deux Etats aux systèmes économiques,politiques et sociaux non seulement très différents mais ennemis.
                        Qu'il subsiste cette idée de "eux" et "nous" de part et d'autre de l'ancienne frontière semble inévitable étant donné ces circonstances.On peut espérer que cela disparaîtra peu à peu.

                        C'est plus gênant lorsque l'Etat existe depuis 150 ans comme la Belgique.

                        Commentaire


                        • #13
                          Un article plus positif sur la situation de l'Allemagne,

                          Premier investisseur en République tchèque, en Slovaquie ou en Hongrie, l'Allemagne est aussi le premier partenaire commercial de ces pays, loin devant tous les autres Etats membres de l'Union européenne (UE). C'est dire le poids économique que représente le grand voisin occidental, ce qui ne va pas sans provoquer parfois quelques réactions de crainte voire de rejet...

                          La "Mitteleuropa" dans laquelle les Allemands se sont toujours inclus est une réalité millénaire. Dès le haut Moyen Age, les évangélisateurs allemands arpentaient déjà l'Europe centrale fraîchement investie par des tribus slaves païennes.

                          A partir du XIIIe siècle, ce sont les artisans, spécialistes et autres agriculteurs qui sont invités par les souverains de la région à coloniser et à défricher les vastes territoires jusqu'alors peu peuplés. Si, au lendemain de la seconde guerre mondiale, les nouveaux pouvoirs peu ou prou communistes d'Europe centrale ont chassé leurs minorités allemandes et confisqué leurs biens et leurs entreprises, la présence allemande n'a jamais été totalement éradiquée.

                          Avec l'"ostpolitik" de Willy Brandt, la signature de traités de réconciliation avec la Pologne et la Tchécoslovaquie, et la détente des années 1970, les grandes sociétés allemandes ont retrouvé le chemin de Prague, de Budapest, de Varsovie, de Ljubljana ou de Zagreb.

                          Dans les années 1980, le premier partenaire commercial occidental des pays de l'ex-bloc soviétique était l'Allemagne. Aussi est-ce dans ce même élan qu'à la chute du communisme les sociétés allemandes se sont lancées sans retenue sur ces marchés, dont beaucoup d'entre elles connaissaient les avantages et les embûches.


                          http://www.lemonde.fr/
                          web/article/0,1-0@2-3214,36-363137,0.html

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                          • #14
                            Confronté à une morosité économique persistante et une consommation intérieure chancelante, le gouvernement allemand affiche une nouvelle priorité : la reprise avant la réduction des déficits. Bien qu'il ait récemment revu en baisse sa prévision de croissance pour 2004 (à 1,5 %, au lieu d'une fourchette de 1,5 % à 2 %), il ne paraît pas envisager, du moins ouvertement, de mesure budgétaire corrective.





                            Le déficit pourrait pourtant dépasser largement les 27 milliards d'euros inscrits dans le budget, relate la presse allemande unanime : elle fait état, depuis quelques jours, d'un trou pouvant atteindre 40 à 45 milliards d'euros en 2004, après 38,6 milliards en 2003 (soit 3,9 % du PIB). "Le budget 2004 est valable, suit son cours et il n'y a pas d'initiative pour le modifier", a indiqué un porte-parole du ministère des finances, mardi 11 mai. Il a précisé qu'aucune décision n'est prise sur le projet de budget 2005, dont le processus d'élaboration commencera le 23 juin et qui comprendra un plan en faveur de l'innovation. La commission chargée d'examiner les projections de rentrées fiscales, qui a commencé ses travaux mardi matin, doit d'abord rendre ses conclusions...

                            Dans leur rapport de conjoncture du 27 avril, les six principaux instituts de prévisions allemands avaient estimé que le déficit public dépasserait encore en 2005 la barre des 3 %, sous l'effet notamment d'une croissance décevante. L'Organisation de coopération et de développement économique table sur 3,1 %. "Dans cette période d'établissement du budget 2005, on ne peut pas exclure que le déficit dépasse les 3 % du PIB", a reconnu, pour la première fois, le ministre des finances, Hans Eichel, mardi, à Bruxelles, en marge de la réunion des ministres des finances européens. Dans une interview à la Stuttgarter Zeitung, M. Eichel ajoute : "Nous ne pouvons pas nous permettre de mener une politique de sévères économies, pour des raisons économiques. Mais dès que l'économie aura retrouvé sa vigueur, nous devrons opérer une consolidation."

                            Toute la presse bruit de rumeurs sur les dissensions qui se seraient manifestées entre M. Eichel, héraut de la rigueur, et le chancelier Schröder, qui souhaiterait relancer la croissance à l'horizon des élections législatives de 2006. La démission du ministre aurait même été dans la balance, ce que dément le ministère.


                            L'intégralité de l'article,
                            http://www.lemonde.fr/
                            web/article/0,1-0@2-3214,36-364499,0.html

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                            • #15
                              Pour survivre, les industriels allemands prennent le pli. Urda Martens Jeebe, la directrice d'Invest in Germany, l'officine fédérale chargée de vendre le site Allemagne aux investisseurs du monde entier, vante le modèle 738, sept jours par semaine, avec trois équipes se relayant toutes les huit heures. «Dans l'est du pays, vous pouvez trouver des usines prêtes à tourner 24 heures sur 24 pour des salaires défiant toute concurrence.»


                              Peter Mangold, l'ancien président de Daimler-Services, raconte : «Il y a trois mois, Daimler Chrysler avait menacé d'installer à Prague un bureau d'études parce que les syndicats refusaient le principe d'une augmentation du temps de travail. Ils ont fini par accepter 42 heures par semaine et la possibilité de demander plus si nécessaire. Dans deux ans, 40 heures sera la norme.» La semaine de 35 heures vit sans doute ses dernières années et les Länder tenus par l'opposition chrétienne CDU-CSU montrent la voie. En Bavière, les fonctionnaires sont passés de 38 à 42 heures sans augmentation de salaire. Les professeurs enseignent aussi plus d'heures.


                              L'intégralité de l'article,
                              http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20040513.FIG0287.html

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