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Des labos qui vous veulent du bien
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  • Des labos qui vous veulent du bien

    Les Etats-Unis sont décidément l'eldorado des industriels. A eux seuls, les citoyens américains consomment plus de la moitié des médicaments vendus dans le monde. Mieux encore, «ils les paient plus cher que partout ailleurs», ironise un expert européen...

    Et en France? Ici, plus de 90% des 3 milliards de boîtes consommées chaque année - 50 par habitant en moyenne, un record mondial - sont remboursables. La précision est de taille, car nos médicaments coûtent plus de 17 milliards d'euros par an à la Sécurité sociale...Notre politique est pourtant réputée être l'une des plus encadrées au monde! La publicité grand public pour les médicaments remboursés est interdite et le prix de ces derniers est administré par l'Etat. «Notre système est surtout l'un des plus opaques», tranche Pierre Chirac. Dans les bureaux biscornus de ses modestes locaux parisiens, l'un des fondateurs de la revue médicale Prescrire - la seule en France qui ne soit pas financée par l'industrie pharmaceutique - ne décolère pas: pour lui, les carences de formation de nos médecins, la faiblesse de notre recherche publique, mais aussi, et surtout, le laxisme et la partialité de notre politique de santé sont autant d'aubaines pour les laboratoires.

    «L'industrie pharmaceutique dépense en France plus de 20 000 € par an et par médecin», affirme, au Conservatoire national des arts et métiers, l'économiste de la santé Jean de Kervasdoué. Pour convaincre les prescripteurs de la supériorité de leurs produits, plus de 15 000 visiteurs médicaux payés par les labos - 1 pour 10 praticiens! - sillonnent chaque jour les hôpitaux et les salles d'attente de nos vertes campagnes. A défaut de subventions publiques, les industriels sponsorisent, en toute légalité, l'essentiel de la formation continue des praticiens


    http://www.lexpress.fr/info/sciences/dossier/medic...

  • #2
    Là ce n'est pas un labo qui nous veut du bien,mais le premier ministre qui veut du bien à Sanofi en souhaitant pas qu'Aventis parte à l'étranger.
    «Le gouvernement suit avec la plus grande attention les mouvements qui, aujourd'hui, concernent l'industrie pharmaceutique sur le plan mondial, a-t-il déclaré. «Je veux dire que nous serons particulièrement vigilants pour que ces mouvements ne portent pas atteinte à l'intérêt national.» Des déclarations loin d'être anodines alors que Sanofi a lancé une offre «non sollicitée» de 48 milliards d'euros sur Aventis. Et que le suisse Novartis a confirmé officiellement qu'il étudiait «la faisabilité d'un rapprochement avec Aventis».

    http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20040317.FI...

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