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Et si actions européenes devenaient attractives ?
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  • Et si actions européenes devenaient attractives ?

    Source : Boursier / 31.08.04

    "Marchés : et si les marchés actions européens redevenaient attractifs ?

    Il est de bon ton du côté des stratèges actions anglo-saxons de préférer les marchés américains aux marchés européens, jusque-là avec raison puisque la performance boursière outre-Atlantique a outrepassé celle du 'vieux continent' sur les derniers trimestres. Pourtant, la tendance est en voie de stabilisation, ont constaté Ben Funnell et Teun Draaisma, les deux stratèges de Morgan Stanley, qui voient désormais 5 bonnes raisons de voir les actions européennes dépasser la performance de leurs homologues américaines sur les 12 prochains mois.

    La première raison tient à la décote entre les deux côtés de l'Atlantique, puisque les valeurs européennes offrent une décote moyenne de 33% sur les américaines sur la base du PER, ce qui est qualifié "d'extraordinaire". La seconde tient à croissance des résultats, qui devrait se poursuivre à mesure du redressement de l'économie américaine. Les spécialistes estiment qu'elle atteindra en moyenne 21% sur les 12 prochains mois pour les sociétés européennes, soit plus que les américaines sur la période. Troisième élément, les Etats-Unis sont nettement plus sensibles au niveau du pétrole que l'Europe. Quatrième argument, la sensibilité aux taux plaide en faveur de ce côté-ci de l'Atlantique, puisque la plupart de la dette consommateurs européenne est en taux fixes, alors qu'elle est majoritairement à taux variables outre-Atlantique. Enfin, quand le dollar remonte, l'Europe "surperforme" historiquement en terme de monnaie locale.

    Les deux stratèges du bureau d'étude ne veulent en revanche pas entrer dans le débat "des réformes structurelles sont en cours" dans les pays européens, l'expérience leur montrant qu'une prise de position fondée sur ces changements n'avait jamais porté ses fruits par le passé. Ils ne peuvent cependant pas s'empêcher de souligner que des frémissements ont lieu sur le temps de travail en France et en Allemagne, et que la question des retraites est au centre des discussions en Italie et en France.

    En conclusion, le spécialiste souligne que les secteurs en moyenne les plus décotés en Europe sont à chercher du côté des technologiques, des semi-conducteurs, des médias, des biens d'équipement, des télécoms, du transport et des biens de la distribution. "


  • #2
    """deux stratèges de Morgan Stanley, qui voient désormais 5 bonnes raisons de voir les actions européennes dépasser la performance de leurs homologues américaines sur les 12 prochains mois. """

    Après avoir vu et questionné les cinq bonnes raisons pour penser comme ci comme ça, on se demande s'il n'y aurait pas, de leur part, une certaine amnésie, un déficit structurel de leur pensée à n'avoir que de bonnes raisons de penser comme il leur plaît de penser.

    Et l'antithèse, alors, quand c'est qu'ils me la font?

    Ya pas d'arguments inverses, sûr?

    Tercinio, "à la mesure du redressement de la croissance des résultats........." Mais bon diou, la croissance des résultats est-elle une certitude, une obligation, un sine qua non? ("""Les spécialistes estiment qu'elle atteindra en moyenne 21% sur les 12 prochains mois pour les sociétés européennes, soit plus que les américaines sur la période.""")
    Qui sont ces spécialistes dont on s'affuble, dont on s'arroge, dont auquel on renifle sans les citer, qu'on extrapole à l'envie, qu'on congratule comme les propres siens, ces homme d'invisibilité, de haute prégnance diffuse?

    Ils m'en baillent une belle bonne, tiens!

    On les connait, les joyeux chantres!

    Bon! "Redressement de l'économie américaine." Vous êtes sûrs de chez sûrs?

    Deuxio: la décôte, pourquoi, elle ne tendrait pas à s'accentuer, heinh, c'est bien ce qui est souhaité, non? Au moins du côté de ceux que ça a jusqu'à là, arrangé.

    Pentoss', les américains gèrent très mal leur besoin de pétrole, tandis que nous, ça pose pas l'ombre d'un problo. (hin, hin, hin, mildiou!) (on se demande bien pourquoi ils se font chier à envoyer du monde en pagaillle au bout des mondes qui sont pas chez eux, c'te blague, et pourquoi nous, on ne peut que se l'interdire, en Europe, du fait, certainement, mais ce ne peut être qu'une hypothèse, que l'on n'oserait pas contrarier une si belle visée!!!!!)

    Secundo, les américains ont un handicap certain du fait qu'ils peuvent variabiliser leurs taux comme ça leur chantera, ce qui fait que c'est un pitun d'avantage pour les connos d'européens, qui finiront certainement par bénéficier un jour de la chose, car cela sera juste!

    Puis en dernier, l'Europe surperformera sur sa monnaie locale, ce qui lui donnera un sacré avantage, comme on en rêve tous depuis je sais plus combien de temps après la guerre!

    Avec tout ça, on est dans d'excellents draps, OVNI, et j'espère pas t'avoir vexé, mais tu sais, j'y connais rien, alors faut pas en tenir compte, car tout ceci n'est qu'une façon de causer.

    Je voulais dire que ces analyseurs sont un peu courts, et que les mots qui s'ajoutent aux mots, on s'en fout généreusement, ce qui ne t'enlèvera rien.

    Je sais, il y en a pas mal qui savent et qui disent que je n'y connais rien, mais au fond, qu'est ce qu'il en savent, de la politique?

    Moi aussi, je sais faire du brouhaha, mais mois j'en gagne pas ma vie comme les "stratèges anglo-salcons" de chez "Mord-moi-les-glandes, j't'en laisse".

    Chacun son analyse sur les analyses de ce que pensent des analystes diffus.

    Paratata et blabla, tout ça ne nous ramène pas un centime pour que j'aille me quérir une boîte de sardines afin de la stocker in my cell, fot next winter!

    Bisous!


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    • #3
      et donc, et donc, et donc...comme si on pouvait résumer l'avenir des marchés financiers avec une équation foireuse. Ne le prends pas mal yl, mais je préfères encore l'AT, même à CT !

      Quant aux journalistes "financiers" et aux stratèges de Morgan machin, je pense que parfois il vaut mieux être sourd ou aveugle.

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      • #4
        citation :
        Citation de yl


        C'est la conjonction d'un PER bas + tx d'î bas qui maximise la
        prime de risque de par sa construction mathématique.
        La prime de risque est pour moi la rolls des indicateurs fondamentaux.



        Là tu enfonces une porte ouverte. Encore faut-il l'évaluer correctement. Tu a donné 4%, un autre 5% deux posts plus tard. Tu sais ce que ça donne 1% de différence ? Un exemple concret pour comprendre comment une réduction de 1% de la prime de marché peut conduire à une hausse des cours. Tu prends l'exigence de rentabilité, elle est égale au rapport dividendes sur cours plus le taux de croissance des dividendes. On a donc :

        r = (DIV/P) + g

        supposes que les investisseurs en actions demandent un taux de rentabilité de 13%, qui comprend un rendement de 3% et une croissance des dividendes de 10%. Imagines que maintenant les investisseurs n'exigent plus que 12%, autant pour la croissance des dividendes (ou du BPA) et 2% pour le rendement des actions. Une baisse d'1% dans la prime de marché entraîne une hausse de 50% du prix des actions ! Tu comprend le malaise. Or le problème, c'est que même en utilisant la même formule (qui n'est pas celle que tu utilises car c'est faux de croire que l'inverse du PER donne la rentabilité espéré par les actionnaires)personne n'est d'accord. Dans un sondage fait auprès des financiers, environ 1/4 situeaient la prime de marché à environ 8%, les autres entre 4% et 7%. Elle est large la fourchette.

        Moralité : ne fais jamais confiance au quidam qui prétend savoir quelle rentabilité les investisseurs demandent et n'oublies pas que les analystes de Machin Inc sont des vendeurs d'actions avant d'être des analystes.

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        • #5
          Bonjour,

          Pour ajouter un complément d'information, de nombreux praticiens des fusions-acquisitions (sociétés côtées ou non) retiennent une prime de risque historique de 6% à 8%. Je pense personnellement que la prime de risque est à l'heure actuelle un facteur neutre, pas spécifiquement favorable.

          Comme mentionné dans les autres posts d'autres facteurs d'offre-demande influencent plus significativement. En particulier la démographie qui pousse les fonds de pension à s'investir à CT/MT (donc avec une part plus faible d'actions) alors qu'il y a 5-10 ans ils pouvaient prendre un risque LT.

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